Iza no sahy handrava ny didy folonay roa?
1. LazaDaddy
(
27/07/2008 00:17)
1) Tianay Jehova Andriamanitra, mino sy miara-mivavaka isan'andro izahay
2) Tiako ny sipako ary izaho tiany, tiako ny zokiny, tiako ny ray aman-dreniny :)
3) Tiako ny fianakaviako sy manodidina ahy
4) Izahay tsy mijangajanga
5) Izy no mividy cinema tickets, izaho no mividy pop corn
6) Ao an-tranony no misakafo hariva (dinner), izaho manasa vilia, izy mahandro.
7) Any ivelany no misakafo alina (supper) na dessert
8) Izy no manao ny "lunch box" (sakafo atoandro) entina ny ampitso fa tsy mankany @ restau intsony @ atoandro satria mitsitsy vola
9) Izy no saofera isak'Asabotsy mankany ambanivohitra
10) Izaho mianatra maka video, izy mpaka sary pro
=> Iza no sahy handrava an'ireo???
(l)
2) Tiako ny sipako ary izaho tiany, tiako ny zokiny, tiako ny ray aman-dreniny :)
3) Tiako ny fianakaviako sy manodidina ahy
4) Izahay tsy mijangajanga
5) Izy no mividy cinema tickets, izaho no mividy pop corn
6) Ao an-tranony no misakafo hariva (dinner), izaho manasa vilia, izy mahandro.
7) Any ivelany no misakafo alina (supper) na dessert
8) Izy no manao ny "lunch box" (sakafo atoandro) entina ny ampitso fa tsy mankany @ restau intsony @ atoandro satria mitsitsy vola
9) Izy no saofera isak'Asabotsy mankany ambanivohitra
10) Izaho mianatra maka video, izy mpaka sary pro
=> Iza no sahy handrava an'ireo???
(l)
novalian'i ikaretsaka ny 12/08/2008 14:12
3. ainaheri
(
27/07/2008 22:03)
Ilay izy zany ho anareo roa,d iza mou no andrava azy fa tsy nareo 2 iany? :lol: :P
5. fijo
(
28/07/2008 21:36)
ianareo mid2 ihnay no handrava azy ka,
ohatra hoe nahita le manjakely hafa ialahy do lasa tany .
ohatra hoe nahita le manjakely hafa ialahy do lasa tany .
6. ikaretsaka
(
28/07/2008 22:00)
tsy hitako ny hidiran'ity resaka ity @ fivavahana sy finoana...
tsy misy mivavaka @ nareo roa manko ka rarahianaay inona ny didifolonareo roa raha rava na tsy rava?
tsy misy mivavaka @ nareo roa manko ka rarahianaay inona ny didifolonareo roa raha rava na tsy rava?
7. LazaDaddy
(
29/07/2008 05:49)
ainaheri> misy mitady handrava ihany fa tsy sahy fa mihafinafina ka :)
10. LazaDaddy
(
29/07/2008 23:04)
cutie> mbola tsy misy fotoana hanoratana azy retsy a. Ny torimaso aza tsy ampy :oops:
11. cutie
(
30/07/2008 13:52)
: fijo [ Valio ] 29-07-2008 23:22:01
Lohateny : Re : Iza no sahy handrava ny didy folonay roa?
io fa misy mandrava ary.
fijo wa tsss :-D
12. cutie
(
30/07/2008 13:53)
: LazaDaddy [ Valio ] 30-07-2008 01:04:20
Lohateny : Re : Iza no sahy handrava ny didy folonay roa?
cutie> mbola tsy misy fotoana hanoratana azy retsy a. Ny torimaso aza tsy ampy
fa nga lava be le izy e :)
13. LazaDaddy
(
30/07/2008 17:26)
cutie> tsy nomeny ilay fanaovana azy fa lisitra-na toerana fikaliana tsara tetezina no nomeny ho entiko any @ "zokinay sy dadanay" any Subang rehefa mankany aho @ herinandro :)
16. cutie
(
30/07/2008 22:47)
Mpandefa : LazaDaddy [ Valio ] 30-07-2008 19:26:34
Lohateny : Re : Iza no sahy handrava ny didy folonay roa?
cutie> tsy nomeny ilay fanaovana azy fa lisitra-na toerana fikaliana tsara tetezina no nomeny ho entiko any @ "zokinay sy dadanay" any Subang rehefa mankany aho @ herinandro
refa tsy hanome tsy mitsotra :-D
17. Rasiligaoma
(
31/07/2008 05:10)
hivavaka amin'i LD ny hiafaranareo raha izao fa aza ravana ny didy 10-ny e
20. Christ
(
01/08/2008 12:29)
CHAPITRE 1
L'AMOUR DE DIEU POUR L’HUMANITÉ
La nature et la révélation témoignent de concert en faveur de l'amour de Dieu. Notre Père
céleste est l'Auteur de la vie, de la sagesse et de la joie. Contemplez les merveilles de la nature;
constatez leur parfaite adaptation aux besoins et au bien-être, non seulement de l'homme, mais
aussi de tout être vivant. Le soleil et la pluie qui égayent et rafraîchissent la terre; les montagnes,
les mers, les plaines : tout nous parle de l'amour du Créateur. C'est Dieu qui subvient aux besoins
quotidiens de toutes les créatures. Ces belles paroles du Psalmiste rendent hommage à sa
touchante sollicitude.
Les yeux de tous espèrent en toi,
Et tu leur donnes la nourriture en son temps.
Tu ouvres ta main,
Et tu rassasies à souhait tout ce qui a vie.
(Psaume 145:15,16)
Dieu créa l'homme saint et parfaitement heureux. Notre terre, au sortir des mains du
Créateur, ne portait pas la moindre trace de corruption, ni la plus légère ombre de malédiction.
C'est la transgression de la loi de Dieu – loi d'amour – qui a été la cause de la mort et de tous les
maux. Néanmoins, l'amour divin se manifeste au sein même de la souffrance. Il est écrit qu'à
cause de l'homme, le sol fut maudit. (Genèse 3:17) Les épines et les chardons, les difficultés et
les épreuves qui font de notre pèlerinage terrestre une longue succession de labeurs et de soucis,
nous ont été départis pour notre bien; ils entrent dans le plan d'éducation que Dieu a formé pour
nous relever de l'état de dégradation et de ruine dans lequel le péché nous a plongés. Quoique
déchu, le monde n'est pas tout tristesses et souffrances. La nature elle-même nous offre des
messages d'espérance et de consolation. On voit des fleurs s'épanouir sur les chardons et des
roses éclore sur des épines.
« Dieu est amour. » Ces paroles se trouvent inscrites sur chaque bouton de fleur et sur
chaque brin d'herbe. Les charmants oiseaux qui égayent les airs de leurs chants joyeux, les fleurs
aux nuances délicates et variées qui embaument l'atmosphère de leur doux parfum, les arbres
gigantesques et les forêts aux riches feuillages, tout nous parle de la tendre et paternelle
sollicitude de notre Dieu et de son désir de faire le bonheur de ses enfants.
La sainte Écriture révèle son caractère. Dieu nous y fait lui-même connaître sa compassion
et son amour infinis. Quand Moïse lui adressa cette requête : « Fais-moi voir ta gloire! » l'Éternel
lui répondit : « Je ferai passer devant toi toute ma bonté. » (Exode 33:18,19), et passant devant
Moïse, il s'écria : « L'Éternel, l'Éternel, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère,
riche en bonté et en fidélité, qui conserve son amour jusqu'à mille générations, qui pardonne
l'iniquité, la rébellion et le péché. » (Exode 34:6,7) Il est « lent à la colère et riche en bonté. »
(Jonas 4:2), « car il prend plaisir à la miséricorde. » (Michée 7:18). C'est là sa gloire.
Dans le ciel et sur la terre, Dieu nous a donné des gages innombrables de sa bonté. Par
l'intermédiaire de la nature et par des preuves d'un amour plus tendre et plus profond que le coeur
humain n'en peut concevoir, il a cherché à se révéler à nous. Néanmoins tout cela n'est qu'un
reflet bien pâle de son caractère. L'ennemi du bien a aveuglé l'esprit des hommes à tel point qu'ils
s'approchent de Dieu avec crainte et le considèrent comme un être sévère et implacable. Satan
fait passer notre Père céleste pour un être d'une justice inflexible, un juge sévère, un créancier
dur et inexorable. Il dépeint le Créateur comme observant les hommes d'un oeil scrutateur en vue
de découvrir leurs erreurs et leurs fautes, afin de les frapper de ses châtiments. C'est pour dissiper
ce voile de ténèbres par la révélation de l'amour infini de Dieu, que Jésus-Christ est venu vivre
parmi les hommes.
Le Fils de Dieu est descendu du ciel pour révéler le Père. « Personne n'a jamais vu Dieu; le
Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l'a fait connaître. » (Jean 1:18) « Personne
non plus ne connaît le Père, si ce n'est le Fils et celui a qui le Fils veut le révéler. » (Matthieu
11:27) Un de ses disciples lui ayant dit : « Montre-nous le Père », Jésus répondit : « Il y a si
longtemps que je suis avec vous, et tu ne m'as pas connu, Philippe! Celui qui m'a vu a vu le Père;
comment dis-tu : Montre-nous le Père? » (Jean 14:8,9)
Voici en quels termes le Seigneur décrit sa mission terrestre : « L'esprit du Seigneur est sur
moi, parce qu'il m'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; il m'a envoyé pour
guérir ceux qui ont le coeur brisé, pour proclamer aux captifs la délivrance, et aux aveugles le
recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés. » (Luc 4:18) Telle était son oeuvre. Il
allait de lieu en lieu, faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l'empire du diable.
On pouvait trouver des villages entiers où ne se faisait plus entendre aucun gémissement arraché
par la maladie; il avait passé par là, et guéri tous les malades. Son oeuvre témoignait de sa
divinité. L'amour, la miséricorde et la compassion se révélaient dans chacun de ses actes; son
coeur était rempli de tendre sympathie pour les enfants des hommes. Il avait revêtu leur nature
afin de subvenir à leurs besoins. Les plus pauvres et les plus humbles ne craignaient pas de
l'approcher. Les petits enfants eux-mêmes se sentaient attirés vers lui. Ils aimaient à monter sur
ses genoux, et à fixer leurs regards sur son visage pensif où se lisait un amour infini.
Jésus ne retranchait rien à la vérité, mais il la disait toujours avec charité. Ses rapports avec
le peuple étaient empreints d'un tact parfait, d'une exquise délicatesse. Aucune brusquerie; pas un
mot sévère sans nécessité; jamais il ne faisait inutilement de la peine à une âme sensible. Il ne
censurait pas la faiblesse humaine. Quand il disait la vérité, c'était toujours avec amour. Il
dénonçait l'hypocrisie, l'incrédulité, l'iniquité; mais c'était avec des larmes dans la voix. Il pleura
sur Jérusalem, la ville qu'il aimait et qui avait refusé de le recevoir, lui, le Chemin, la Vérité et la
Vie. Elle avait rejeté son Sauveur, mais il lui conservait néanmoins sa tendresse et sa pitié. Sa vie
était faite de renoncement et de sollicitude pour autrui. Chaque âme était précieuse à ses yeux.
Sans se départir jamais de sa dignité divine, il s'inclinait avec un tendre respect devant tout
membre de la famille de Dieu. En tout homme, il voyait une âme déchue qu'il devait sauver.
Tel est le caractère de Jésus révélé par sa vie. Tel est aussi le caractère de Dieu. C'est du
coeur du Père que les flots de la compassion divine, manifestée en Jésus-Christ, se déversent sur
les enfants des hommes. Jésus, Sauveur tendre et compatissant, était Dieu « manifesté en chair ».
(1 Timothée 3:16)
C'est pour nous racheter que Jésus a vécu, a souffert, est mort. Il est devenu « homme de
douleur » (Ésaïe 53:3,5), afin de nous faire participer à la joie éternelle. Dieu a permis à son Fils
bien-aimé, plein de grâce et de vérité, de quitter un séjour de gloire ineffable pour venir dans un
monde souillé par le péché et assombri par la malédiction et la mort. Il a consenti à le voir quitter
le sein du Père et l'adoration des anges pour venir souffrir l'opprobre, les injures, l'humiliation, la
haine et la mort. « Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c'est par ses
meurtrissures que nous sommes guéris. » (Ésaïe 53:3,5) Contemplez-le au désert, en
Gethsémané, sur la croix, le Fils immaculé de Dieu, chargé du fardeau de nos péchés! Celui qui
avait été un avec Dieu éprouva dans son âme l'horrible séparation que le péché creuse entre
l'homme et Dieu, séparation qui lui arracha ce cri d'angoisse : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi
m'as-tu abandonné? » (Matthieu 27:46) C'est le fardeau du péché et le sentiment de son énormité
qui brisa le coeur du Fils de Dieu.
Mais ce grand sacrifice n'a pas été consommé afin de faire naître dans le coeur du Père des
sentiments d'amour pour l'humanité déchue, et pour le disposer à la sauver. Non, non. « Dieu a
tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique.» (Jean 3:16) Ce n'est pas à cause de la
propitiation faite par son Fils que le Père nous aime, c'est parce qu'il nous aime qu'il a pourvu à
cette propitiation. Jésus-Christ est l'intermédiaire par lequel le Père a pu répandre son amour
infini sur un monde déchu. « Dieu réconciliait en Christ le monde avec lui-même. » (2
Corinthiens 5:19) Il a souffert avec son Fils. Dans les angoisses de Gethsémané, comme dans la
mort du Calvaire, c'est le coeur de l'Amour infini qui a payé le prix de notre rédemption.
Jésus dit : « Le Père m'aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre. » (Jean 10:17)
En d'autres termes : L'amour que mon Père vous porte est si grand qu'il m'affectionne davantage
pour avoir consenti au sacrifice de ma vie afin de vous racheter. Je lui suis devenu plus cher par
le fait que je me suis constitué votre garant, en déposant ma vie et en prenant sur moi vos dettes
et vos transgressions; car par mon sacrifice, Dieu, tout en demeurant juste, peut justifier celui qui
croit en moi.
Seul, le Fils de Dieu avait le pouvoir de nous racheter; seul celui qui était dans le sein du
Père pouvait le faire connaître; seul un Être connaissant la hauteur et la profondeur de l'amour de
Dieu pouvait les révéler. Il n'a fallu rien de moins que le sacrifice infini consommé par Jésus-
Christ en faveur de l'homme perdu pour exprimer l'amour du Père envers l'humanité déchue.
« Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique. » Il l'a donné, non seulement
pour vivre parmi les hommes, pour porter leurs péchés, pour mourir à leur place; il l'a donné à
une race perdue. Jésus-Christ devait se solidariser avec les besoins et les intérêts de l'humanité.
Celui qui était un avec le Père s'est uni aux enfants des hommes par des liens indissolubles. Jésus
« n'a pas honte de les appeler frères. » (Hébreux 2:11). Il est notre Propitiation, notre Avocat,
notre Frère. Il paraît revêtu de notre humanité devant le trône du Père et il sera pendant toute
l'Éternité un avec la race humaine qu'il a rachetée: il est et demeurera le Fils de l'homme. Et tout
cela afin de relever l'homme de la dégradation du péché, afin de le mettre à même de réfléchir
l'amour de Dieu et de participer à la joie de la sainteté.
Le prix payé pour notre rédemption, le sacrifice infini de notre Père céleste, en livrant son
Fils à la mort pour nous, devrait nous donner une haute idée de ce que nous pouvons devenir en
Jésus-Christ. Quand il est donné à Jean, l'apôtre inspiré, de contempler la hauteur, la profondeur
et la largeur de l'amour du Père envers l'humanité expirante, il est si rempli de sentiments
d'adoration et de respect, que dans l'impuissance où il se trouve d'exprimer l'intensité et la
tendresse de cet amour, il s'écrie « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous
soyons appelés enfants de Dieu. » (1 Jean 3:1) Quelle valeur cet amour donne à l'homme! Par la
transgression, les fils d'Adam sont devenus sujets de Satan; par la foi au sacrifice expiatoire du
Christ, ils peuvent devenir fils de Dieu. En revêtant la nature humaine, Jésus-Christ élève
l'humanité; il place l'homme déchu dans une condition où, par la communion avec lui, il peut
devenir réellement digne du nom d'« enfant de Dieu ».
Enfants du Roi céleste! Précieuse promesse! Thème inépuisable de méditation! Amour
insondable de Dieu pour un monde qui ne l'aimait pas! Un tel amour est sans exemple. Il
surpasse celui d'une mère pour son enfant égaré. Sa contemplation subjugue l'âme et rend les
pensées captives de la volonté divine. Plus nous étudions le caractère de Dieu à la lumière de la
croix, plus nous y découvrons de clémence et de tendresse, mieux nous voyons la miséricorde
unie à l'équité et à la justice, et plus nous discernons les preuves d'une compassion et d'un amour
infinis.
L'AMOUR DE DIEU POUR L’HUMANITÉ
La nature et la révélation témoignent de concert en faveur de l'amour de Dieu. Notre Père
céleste est l'Auteur de la vie, de la sagesse et de la joie. Contemplez les merveilles de la nature;
constatez leur parfaite adaptation aux besoins et au bien-être, non seulement de l'homme, mais
aussi de tout être vivant. Le soleil et la pluie qui égayent et rafraîchissent la terre; les montagnes,
les mers, les plaines : tout nous parle de l'amour du Créateur. C'est Dieu qui subvient aux besoins
quotidiens de toutes les créatures. Ces belles paroles du Psalmiste rendent hommage à sa
touchante sollicitude.
Les yeux de tous espèrent en toi,
Et tu leur donnes la nourriture en son temps.
Tu ouvres ta main,
Et tu rassasies à souhait tout ce qui a vie.
(Psaume 145:15,16)
Dieu créa l'homme saint et parfaitement heureux. Notre terre, au sortir des mains du
Créateur, ne portait pas la moindre trace de corruption, ni la plus légère ombre de malédiction.
C'est la transgression de la loi de Dieu – loi d'amour – qui a été la cause de la mort et de tous les
maux. Néanmoins, l'amour divin se manifeste au sein même de la souffrance. Il est écrit qu'à
cause de l'homme, le sol fut maudit. (Genèse 3:17) Les épines et les chardons, les difficultés et
les épreuves qui font de notre pèlerinage terrestre une longue succession de labeurs et de soucis,
nous ont été départis pour notre bien; ils entrent dans le plan d'éducation que Dieu a formé pour
nous relever de l'état de dégradation et de ruine dans lequel le péché nous a plongés. Quoique
déchu, le monde n'est pas tout tristesses et souffrances. La nature elle-même nous offre des
messages d'espérance et de consolation. On voit des fleurs s'épanouir sur les chardons et des
roses éclore sur des épines.
« Dieu est amour. » Ces paroles se trouvent inscrites sur chaque bouton de fleur et sur
chaque brin d'herbe. Les charmants oiseaux qui égayent les airs de leurs chants joyeux, les fleurs
aux nuances délicates et variées qui embaument l'atmosphère de leur doux parfum, les arbres
gigantesques et les forêts aux riches feuillages, tout nous parle de la tendre et paternelle
sollicitude de notre Dieu et de son désir de faire le bonheur de ses enfants.
La sainte Écriture révèle son caractère. Dieu nous y fait lui-même connaître sa compassion
et son amour infinis. Quand Moïse lui adressa cette requête : « Fais-moi voir ta gloire! » l'Éternel
lui répondit : « Je ferai passer devant toi toute ma bonté. » (Exode 33:18,19), et passant devant
Moïse, il s'écria : « L'Éternel, l'Éternel, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère,
riche en bonté et en fidélité, qui conserve son amour jusqu'à mille générations, qui pardonne
l'iniquité, la rébellion et le péché. » (Exode 34:6,7) Il est « lent à la colère et riche en bonté. »
(Jonas 4:2), « car il prend plaisir à la miséricorde. » (Michée 7:18). C'est là sa gloire.
Dans le ciel et sur la terre, Dieu nous a donné des gages innombrables de sa bonté. Par
l'intermédiaire de la nature et par des preuves d'un amour plus tendre et plus profond que le coeur
humain n'en peut concevoir, il a cherché à se révéler à nous. Néanmoins tout cela n'est qu'un
reflet bien pâle de son caractère. L'ennemi du bien a aveuglé l'esprit des hommes à tel point qu'ils
s'approchent de Dieu avec crainte et le considèrent comme un être sévère et implacable. Satan
fait passer notre Père céleste pour un être d'une justice inflexible, un juge sévère, un créancier
dur et inexorable. Il dépeint le Créateur comme observant les hommes d'un oeil scrutateur en vue
de découvrir leurs erreurs et leurs fautes, afin de les frapper de ses châtiments. C'est pour dissiper
ce voile de ténèbres par la révélation de l'amour infini de Dieu, que Jésus-Christ est venu vivre
parmi les hommes.
Le Fils de Dieu est descendu du ciel pour révéler le Père. « Personne n'a jamais vu Dieu; le
Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l'a fait connaître. » (Jean 1:18) « Personne
non plus ne connaît le Père, si ce n'est le Fils et celui a qui le Fils veut le révéler. » (Matthieu
11:27) Un de ses disciples lui ayant dit : « Montre-nous le Père », Jésus répondit : « Il y a si
longtemps que je suis avec vous, et tu ne m'as pas connu, Philippe! Celui qui m'a vu a vu le Père;
comment dis-tu : Montre-nous le Père? » (Jean 14:8,9)
Voici en quels termes le Seigneur décrit sa mission terrestre : « L'esprit du Seigneur est sur
moi, parce qu'il m'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; il m'a envoyé pour
guérir ceux qui ont le coeur brisé, pour proclamer aux captifs la délivrance, et aux aveugles le
recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés. » (Luc 4:18) Telle était son oeuvre. Il
allait de lieu en lieu, faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l'empire du diable.
On pouvait trouver des villages entiers où ne se faisait plus entendre aucun gémissement arraché
par la maladie; il avait passé par là, et guéri tous les malades. Son oeuvre témoignait de sa
divinité. L'amour, la miséricorde et la compassion se révélaient dans chacun de ses actes; son
coeur était rempli de tendre sympathie pour les enfants des hommes. Il avait revêtu leur nature
afin de subvenir à leurs besoins. Les plus pauvres et les plus humbles ne craignaient pas de
l'approcher. Les petits enfants eux-mêmes se sentaient attirés vers lui. Ils aimaient à monter sur
ses genoux, et à fixer leurs regards sur son visage pensif où se lisait un amour infini.
Jésus ne retranchait rien à la vérité, mais il la disait toujours avec charité. Ses rapports avec
le peuple étaient empreints d'un tact parfait, d'une exquise délicatesse. Aucune brusquerie; pas un
mot sévère sans nécessité; jamais il ne faisait inutilement de la peine à une âme sensible. Il ne
censurait pas la faiblesse humaine. Quand il disait la vérité, c'était toujours avec amour. Il
dénonçait l'hypocrisie, l'incrédulité, l'iniquité; mais c'était avec des larmes dans la voix. Il pleura
sur Jérusalem, la ville qu'il aimait et qui avait refusé de le recevoir, lui, le Chemin, la Vérité et la
Vie. Elle avait rejeté son Sauveur, mais il lui conservait néanmoins sa tendresse et sa pitié. Sa vie
était faite de renoncement et de sollicitude pour autrui. Chaque âme était précieuse à ses yeux.
Sans se départir jamais de sa dignité divine, il s'inclinait avec un tendre respect devant tout
membre de la famille de Dieu. En tout homme, il voyait une âme déchue qu'il devait sauver.
Tel est le caractère de Jésus révélé par sa vie. Tel est aussi le caractère de Dieu. C'est du
coeur du Père que les flots de la compassion divine, manifestée en Jésus-Christ, se déversent sur
les enfants des hommes. Jésus, Sauveur tendre et compatissant, était Dieu « manifesté en chair ».
(1 Timothée 3:16)
C'est pour nous racheter que Jésus a vécu, a souffert, est mort. Il est devenu « homme de
douleur » (Ésaïe 53:3,5), afin de nous faire participer à la joie éternelle. Dieu a permis à son Fils
bien-aimé, plein de grâce et de vérité, de quitter un séjour de gloire ineffable pour venir dans un
monde souillé par le péché et assombri par la malédiction et la mort. Il a consenti à le voir quitter
le sein du Père et l'adoration des anges pour venir souffrir l'opprobre, les injures, l'humiliation, la
haine et la mort. « Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c'est par ses
meurtrissures que nous sommes guéris. » (Ésaïe 53:3,5) Contemplez-le au désert, en
Gethsémané, sur la croix, le Fils immaculé de Dieu, chargé du fardeau de nos péchés! Celui qui
avait été un avec Dieu éprouva dans son âme l'horrible séparation que le péché creuse entre
l'homme et Dieu, séparation qui lui arracha ce cri d'angoisse : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi
m'as-tu abandonné? » (Matthieu 27:46) C'est le fardeau du péché et le sentiment de son énormité
qui brisa le coeur du Fils de Dieu.
Mais ce grand sacrifice n'a pas été consommé afin de faire naître dans le coeur du Père des
sentiments d'amour pour l'humanité déchue, et pour le disposer à la sauver. Non, non. « Dieu a
tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique.» (Jean 3:16) Ce n'est pas à cause de la
propitiation faite par son Fils que le Père nous aime, c'est parce qu'il nous aime qu'il a pourvu à
cette propitiation. Jésus-Christ est l'intermédiaire par lequel le Père a pu répandre son amour
infini sur un monde déchu. « Dieu réconciliait en Christ le monde avec lui-même. » (2
Corinthiens 5:19) Il a souffert avec son Fils. Dans les angoisses de Gethsémané, comme dans la
mort du Calvaire, c'est le coeur de l'Amour infini qui a payé le prix de notre rédemption.
Jésus dit : « Le Père m'aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre. » (Jean 10:17)
En d'autres termes : L'amour que mon Père vous porte est si grand qu'il m'affectionne davantage
pour avoir consenti au sacrifice de ma vie afin de vous racheter. Je lui suis devenu plus cher par
le fait que je me suis constitué votre garant, en déposant ma vie et en prenant sur moi vos dettes
et vos transgressions; car par mon sacrifice, Dieu, tout en demeurant juste, peut justifier celui qui
croit en moi.
Seul, le Fils de Dieu avait le pouvoir de nous racheter; seul celui qui était dans le sein du
Père pouvait le faire connaître; seul un Être connaissant la hauteur et la profondeur de l'amour de
Dieu pouvait les révéler. Il n'a fallu rien de moins que le sacrifice infini consommé par Jésus-
Christ en faveur de l'homme perdu pour exprimer l'amour du Père envers l'humanité déchue.
« Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique. » Il l'a donné, non seulement
pour vivre parmi les hommes, pour porter leurs péchés, pour mourir à leur place; il l'a donné à
une race perdue. Jésus-Christ devait se solidariser avec les besoins et les intérêts de l'humanité.
Celui qui était un avec le Père s'est uni aux enfants des hommes par des liens indissolubles. Jésus
« n'a pas honte de les appeler frères. » (Hébreux 2:11). Il est notre Propitiation, notre Avocat,
notre Frère. Il paraît revêtu de notre humanité devant le trône du Père et il sera pendant toute
l'Éternité un avec la race humaine qu'il a rachetée: il est et demeurera le Fils de l'homme. Et tout
cela afin de relever l'homme de la dégradation du péché, afin de le mettre à même de réfléchir
l'amour de Dieu et de participer à la joie de la sainteté.
Le prix payé pour notre rédemption, le sacrifice infini de notre Père céleste, en livrant son
Fils à la mort pour nous, devrait nous donner une haute idée de ce que nous pouvons devenir en
Jésus-Christ. Quand il est donné à Jean, l'apôtre inspiré, de contempler la hauteur, la profondeur
et la largeur de l'amour du Père envers l'humanité expirante, il est si rempli de sentiments
d'adoration et de respect, que dans l'impuissance où il se trouve d'exprimer l'intensité et la
tendresse de cet amour, il s'écrie « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous
soyons appelés enfants de Dieu. » (1 Jean 3:1) Quelle valeur cet amour donne à l'homme! Par la
transgression, les fils d'Adam sont devenus sujets de Satan; par la foi au sacrifice expiatoire du
Christ, ils peuvent devenir fils de Dieu. En revêtant la nature humaine, Jésus-Christ élève
l'humanité; il place l'homme déchu dans une condition où, par la communion avec lui, il peut
devenir réellement digne du nom d'« enfant de Dieu ».
Enfants du Roi céleste! Précieuse promesse! Thème inépuisable de méditation! Amour
insondable de Dieu pour un monde qui ne l'aimait pas! Un tel amour est sans exemple. Il
surpasse celui d'une mère pour son enfant égaré. Sa contemplation subjugue l'âme et rend les
pensées captives de la volonté divine. Plus nous étudions le caractère de Dieu à la lumière de la
croix, plus nous y découvrons de clémence et de tendresse, mieux nous voyons la miséricorde
unie à l'équité et à la justice, et plus nous discernons les preuves d'une compassion et d'un amour
infinis.
