satria izy azanangalatra:!!
""Amnistie fiscale
Déception des opérateurs
La décision du président de la République d’accorder une amnistie aux auteurs de délits fiscaux n’a pas eu un écho favorable dans le milieu économique. La majorité des opérateurs sont déçus.
Le président de la République Marc Ravalomanana n'a pas atteint son objectif de contenter les opérateurs économiques en décrétant l'amnistie générale pour les infractions fiscales.
Les idées sont partagées dans le milieu économique malgache, suite à la déclaration présidentielle d'effacer les infractions fiscales. Malgré l'intention du président de la République, Marc Ravalomanana, "de donner un nouveau souffle au secteur privé dans ses activités", sa décision n'a pas du tout satisfait l'ensemble des hommes d'affaires.
D'après le chef d'Etat, une mesure incitative serait opportune afin d'encourager les opérateurs économiques à accomplir leurs devoirs vis-à-vis du fisc. "J'ai décidé d'accorder
une amnisite générale pour les infractions concernant les impôts, les droits de douanes ainsi que le rapatriement de devises, commises avant le 26 juin 2007", a t-il annoncé, lundi, à l'occasion de la célébration de la fête nationale.
Malgré tout, la décision du président a suscité des réactions négatives de la part de différents opérateurs économiques. Un président de la Chambre du commerce a ainsi contredit Marc Ravalomanana à ses propos. "Ce n'est pas vraiment une mesure incitative.
Cette mesure s'opère seulement en faveur des gros contribuables défaillants et aux dépens de ceux qui ont dépensé pour le fisc", a t-il soutenu, en demandant la publication de la liste des sociétés bénéficiaires de l'amnistie.
Il est allé jusqu'à dire que la mesure incitative attendue était plutôt la mise en place d'un système judiciaire garantissant l'investissement dans la Grande île. Et d'ajouter que cette décision favorise ceux qui peuvent ''combiner'' avec l'Etat et ne profite guère à ceux qui s'acquittent de leurs impôts et taxes.
Quid des bailleurs de fonds
Par ailleurs, le président directeur général d'un groupe de sociétés s'est demandé sur la position des bailleurs de fonds, concernant cette même décision présidentielle. "Les bailleurs de fonds dont le Fonds monétaire international (FMI) recommande l'augmentation du taux de pression fiscale alors que les autorités malgaches agissent dans le sens contraire. Il vaut mieux qu'elles procèdent plutôt à l'allègement fiscal de ceux qui investissent à Madagascar au lieu d'annoncer une telle mesure", a t-il martelé.
Interrogés toujours au sujet de cette décision présidentielle, le représentant permanent et résident du FMI, Pierre Van Den Boogaerde et l'ambassadeur de France, Alain Le Roy se sont abstenus de donner leur avis, pour le moment. "Je n'ai pas encore sous mes yeux les textes y afférents", s'est excusé Pierre Van Den Boogaerde. Même version pour Alain Le Roy.
En revanche, le président du groupe parlementaire "Génération entrepreneur" au Sénat, le sénateur Sylvain Rabetsaroana, a félicité le geste de Marc Ravalomanana. "C'est une bonne décision pour mettre à l'aise les opérateurs économiques. Le président veut entretenir une relation de confiance réciproque avec les hommes d'affaires", a réagi
l'opérateur économique et élu de "Ny Asa Vita no Ifampitsarana" (Avi), hier, lors d'un entretien.
Benjamin Andriamparany rassure
Le ministre des Finances et du budget (MFB), Benjamin Andriamparany Radavidson, a rassuré l'opinion concernant les conséquences de la décision sur le taux de recouvrement d'impôts.
Pour lui, les caisses de l'Etat seront ainsi mieux alimentées. "La décision n'entraînera pas des incidences sur les recouvrements d'impôts. Au contraire, elle vise à
responsabiliser les contribuables sur leurs devoirs fiscaux", a t-il expliqué, hier, à Iavoloha.
Le Premier ministre, Charles Rabemananjara, quant à lui, n'a pas voulu faire de commentaires sur la déclaration du président de la République.""
dia hitohy hatrany ny baolina lavalava e:::-D:-D:-D:-P
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