ry mpitsara Malagasy be tay parasy ???
""Procès
Travaux forcés pour une mère infanticide
Poursuivie pour avoir tué son enfant, une mère a été condamnée à sept ans de travaux forcés, hier. Elle a également écopé de six mois de prison ferme pour tentative d'évasion alors qu'elle devait être déférée au Parquet du tribunal le 9 janvier 2008. La Cour criminelle ordinaire d'Antananarivo a rendu son verdict à l'issue d'une demi-heure de procès et une dizaine de minutes de délibération.
La rapidité du procès s'explique par la position prise par l'accusée. Après l'énonciation des chefs d'inculpation, elle a tout de suite reconnu sa culpabilité. Dans son inquisition, le procureur de la République a confié le sort de la prévenue à l’appréciation des juges.
L'affaire remonte au début de cette année. Le 8 janvier, un appel était parvenu au commissariat du 1er arrondissement de la sécurité publique à Analakely. Il faisait état de la découverte du cadavre d'un nouveau-né. Le bébé avait été abandonné dans un caniveau du côté du cinéma Rex.
La police n'a eu aucun mal à intercepter la mère, une sans-abri du quartier. L'enquête a mené à un témoin.Ce dernier qui est agent de sécurité dans cette salle de cinéma a dénoncé la mère comme étant la principale suspecte. La femme a affirmé avoir accouché la nuit du 7 janvier, pourtant, elle n’avait pas son enfant avec elle.
Dans sa déposition, l'accusée a déclaré avoir volontairement tué le bébé parce qu'elle ne voulait pas le garder faute de moyen. Elle avait déjà prévu de commettre cet acte depuis qu’elle a su qu'elle était enceinte.
La femme affirme avoir un autre enfant qui vivait avec elle dans la rue.
« Auparavant, moi et mon enfant avions vécu chez ma mère à Ambohidrapeto, après que mon mari nous ait abandonnés », a-t-elle expliqué à la police. Elle a ajouté qu'en 2004, ce dernier l'avait quittée pour une autre femme et est parti à Arivonimamo.
Au vu des circonstances du meurtre, l'avocate de l'inculpée a fait prévaloir l’existence de circonstances atténuantes.
Elle a également demandé un cumul de peines sur les deux chefs d'inculpation. Pour étoffer son argumentation, elle a souligné le comportement répréhensible de certains hommes vis-à-vis des femmes.
Teholy Martin""" express de mada
