Loza koa izany an ! fahafatesana no ita raha nandrava trano

1. ravatorano ( 11/07/2008 05:30)
Ivato
Mpiasa enina indray no namoy ny ainy


Nirodana tampoka, omaly antoandro, ilay trano lehibe tao amin'ny toby miaramila BANI Ivato teo aloha. Indray tototra tao, tsy nisy afa-niala ny olona enina niasa tao.
Anisan'ny tafiditra amin'ny faritra fandrodanana hanavaozana ny seranam-piaramidina ao Ivato mantsy ny misy ny toby miaramila, ka mpiasa nanatanteraka ny fandrodanana ny foto-drafitr'asa efa nijoro ireto niharan-doza ireto.
:cry: :cry: :cry:
Nirina Rakotoson
Date : 11-07-2008
express de madagascar


niresaka anio daholo omaly hariva ny vaovao tamin'ny radio sy tele ary dia anio koa zany dia notanterin'ny gazety rehetra mpiseho isan'andro izy io
Raha ny fanazavana nomen'ny tompon'andraikitry ny ADEMA dia tsy nahazo alalana ilay fandravana ary koa dia petatoko fa tsy nanaraka ny tena ho tokony ho izay satria tsy nandalo "contrôle de démolition".
Dia ho faty bojo ve sanatria izy enina mirahalay ireo hono'ny tsy fahaizan'ilay injeniera tao amin' ilay orinasa nampiandreketina ny fandravana
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2. ravatorano ( 11/07/2008 05:37)
EXTENSION A IVATO. Tragique accident à la base aéronavale d’Ivato. Un vieux bâtiment datant de 1955 s’est effondré et a entraîné des morts d’homme.

Six ouvriers trouvent la mort dans un effondrement


Randriamady Jean Robert, Jean Nestor, Rivoarison Jean-Jacques (chef de chantier), Rasolofoarimanana Jean Bosco, Coco (non identifié) et Laurent Rasolofonirina. Ce sont les noms des ouvriers qui ont, tristement, trouvé la mort lors de l’effondrement tragique d’un bâtiment destiné à la réserve d’eau de la base aéronavale d’Ivato, hier. Ils sont employés de l’entreprise Raherinonimena, l’une des sociétés en BTP qui avait décroché le contrat de démolition de quelques locaux à Ivato, un projet entrant, comme on le sait, dans le cadre de l’extension de l’aéroport international pour l’accueil du 13e sommet africain en 2009. Dans la matinée, les six personnes - ne savant pas trop ce qui devait arriver - débarquent sur les lieux avec des scies à métaux entre les mains. Ils commencent alors à couper petit à petit le tendeur du bâtiment. Et ce, après avoir enlevé les grilles de protection.

Tragique

Et vers midi, les fracas d’un effondrement se font entendre dans toute la base. Les militaires ont accouru de partout pour se précipiter vers le lieu du sinistre. Et c’est à une scène bien macabre qu’ils ont assisté. Les ouvriers furent tous tués sur le champ. Tout comme leur chef de chantier qui, lui aussi, a péri sur le coup. Les sapeurs-pompiers de Tsaralalàna, parmi les premiers à être sur le lieu, tentent le tout pour le tout pour déblayer en un temps record les décombres. Car une forte rumeur courait qu’ils étaient huit et non six ouvriers écrasés sous le bâtiment. Ceci dit, deux autres individus seraient encore sous les débris. Mais finalement, l’on a appris que ces derniers ont pris une petite pause café au moment de l’accident. A qui est dû cet accident ? Il n’a suffi que de quelques questions posées par les membres du gouvernement arrivés sur les lieux, dont le Secrétaire d’Etat à la Sécurité Publique, Désiré Rasolofomanana, et le ministre du Transport, Botozaza Pierrot, pour que l’on ait eu une idée de l’origine de ce sinistre.

Rumeur

« Sans plan de démolition validé par les commissions compétentes (…), sans autorisation préalable pour une pareille action (…), les responsables n’ont pas respecté les résolutions prises durant une réunion avec le ministère de tutelle qui a bien indiqué une date de démolition, et encore, après que le plan soit validé » expliquent-ils pour mettre les points sur les i. « Ce tragique événement ne s’est jamais produit si l’entreprise en question a bien suivi les règles déjà prescrites », continuent-ils. Ainsi, l’un des responsables de l’entreprise fut interpellé sur-le-champ. La gendarmerie a déjà ouvert son enquête. Du coup, la sécurité de la base aéronavale s’est vue renforcée. Car à l’extérieur, une poignée de curieux commence à monter le ton. En effet, une forte rumeur courrait, faisant état de la démolition, accomplie manu militari. Heureusement, bien informés, les riverains se sont finalement calmés. La présence du premier magistrat d’Ivato aéroport a, d’ailleurs, fait vite revenir le calme. Les corps des défunts ont ensuite été transportés à la morgue de l’HJRA, pour y subir une autopsie. L’enquête suit son cours.

Texte : Didi Ratsimbazafy
Photo : Kelly R.
midi madagasikara
11/07/08
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