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Equilibre
L’existence de 3 structures ainsi que les nombres des vice-présidents et conseillers dénotent de l’âpreté des débats voire du « marchandage » entre le CRN, le RFN et la SPDUN dans la désignation des différents responsables. Et ce, sans tenir compte du poids et de l’audience de chaque entité qui ne sont pas forcément les mêmes, ne serait-ce qu’en termes d’élus. Un critère occulté par les uns qui prônent l’équilibre numérique ou les autres qui revendiquent un droit d’aînesse sur le mouvement. Le critère tribal ou l’équilibre ethnique était, par contre, de mise. En effet, si tout le monde reconnaissait l’opportunité de mettre un Merina à la tête du comité national de réalisation des résolutions, d’aucuns estimaient qu’il fallait créer une autre structure présidée par un Côtier pour ne pas frustrer les gens des Faritany. D’où la désignation de José Rakotomavo par le RFN en marge ou plutôt, après l’assemblée générale qui a élu à l’unanimité, Alain Ramaroson.
Leadership
Celui qui avait hébergé les 2, 3 et 4 juin derniers, la « conférence nationale unique 2005 », n’était pas présent hier, à Manakambahiny. « Afin de ne pas influencer les votes », avait-il confié, la semaine dernière. D’ailleurs, le leader du Mouvement des Citoyens pour la Sauvegarde de la République n’a jamais participé aux multiples réunions qui se sont tenues au Soimanga. Idem pour le professeur Zafy Albert qui s’est fait représenter à chaque fois, par des barons du CRN comme Ndremanjary Jean André ou Vaovao Benjamin. Par contre, les pasteurs Richard Andriamanjato et Edmond Razafimahefa étaient toujours présents, pour exorciser le vieux démon de la division, au sein de la plate-forme, en proie immanquablement à des rivalités. A une lutte de leadership entre les 3 « N » évidemment, mais aussi, à un conflit de générations entre les dinosaures et les jeunes loups.
Midi madagasikara 22 juin 2005
aoana ny hevitrareo amin io ?
