Madagasikara ho an'ny Malagasy?
1. cbd
(
15/04/2013 08:30)
Madagasikara ho an'ny Malagasy?
TSY AZO HODIAN-TSY HITA NA ATAO HOE TSY MIKASIKA AHY IZANY…
Miangavy antsika mbola mahatsiaro ho Malagasy, AMPARITAO ,
Miangavy antsika AROVY re ny TANINDRAZANA
Salama daholo,
Ny Fanoavana Bornage i Ihorombe izay lasan’i tozzi green, dia tsy maintsy atao amin’ny 13 Avril 2013 izao, na iza faly na iza tsy faly, fa dia hisy miaramila hanafay ireo izay manohitohina an’izany… ary rehefa ho azo io titre io, dia ho hypteque-na ao na Banque Afrique du Sud
Io Faritr’Ihorombe io izany, dia efa voaroka daholo ny 90% ireo malagasy niasa tao. Ho foanana ireo famantsiam-bola amin’ireo asa sosialy tao. Tsy mila Malagasy ko aizy ireo. I Alessandro Berti dia olona manandevo olona, tena lazainy fa andevony ireo mponina ao Ihorombe. Ho mecanise-na daholo ny asa, dia rohahina sy potehina ireo Tanana rehetra…
Avy amin’ilay responsable ambony (angataka tsy ho lazaina anarana), dia novodian’i tozzi green 10.000.000 Euro ny IDELEC Madagascar, izay efa misy tany be midadasika koa izany no tsy maintsy ho lasany.
I Berti Ellessandro, dia mbola nanamafy, fa 3.000.000 Euro no nomena an’I VPM mba hanampina azy ho filoha pirenena.
Ity misy info vao azo io hariva io, misy projet goavana be haka eo amin’ny 450.000hectares amin’ny faritra atsimo io, ary efa mandoa vola izy ireo… LOZA BE IZY ITY, ny Faritra Atsimo manontolo izany io….
Hunter Resources PLC, formerly GEM BioFuels Plc, focuses on the natural resources and mining sector. The Company has been established to supply jatropha-based feedstock to the rapidly growing global biodiesel market. The Company is focusing on the establishment of company managed plantations of Jatropha trees in Madagascar and the extraction of the vegetable oil that is produced from its seeds as this oil is well suited to use in the production of biodiesel. During the year ended December 31, 2011, the Company planted approximately 55,700 hectares. .....(last information, it is 450.000 hectares) http://markets.ft.com/research/Markets/Tearsheets/Business-profile?s=HUN:LSE
Vaovao hafa : Ny tany ao Ambatovy dia efa ni-hopetque any amin’ny Banque iray atao hoe HSBK BANK PLC ao Londres, ka nahazoan dreo 2.100.000.000 $ (deux milliard cent millions de Dollars).
Des paysans sans défense spoliés de leurs terres
Dans des régions pauvres d’Afrique, des populations assistent impuissantes à l’accaparement de terres agricoles par des Etats étrangers et des multinationales
Dans le sillage de la mondialisation des marchés financiers et commerciaux, la doctrine ultralibérale fait des victimes dont parlent rarement les médias occidentaux. Car, occupée par la crise de la dette publique, l’attention des dirigeants politiques et des journalistes se porte rarement sur les drames humains des populations les plus démunies, les plus miséreuses. Ainsi en est-il de l’accaparement des terres cultivables des pays en développement, principalement en Afrique, mais aussi en Asie du Sud-Est et en Amérique latine.
Tout commence en 2008. L’effondrement des marchés financiers et l’éclatement de la crise de la dette publique sèment la panique dans le club interlope des spéculateurs boursiers et dans les chancelleries des nations industrialisées. La même année, une pénurie alimentaire sévit dans plusieurs pays émergents qui connaissent une démographique galopante et incontrôlée, en tête la Chine, l’Inde, la Corée du Sud, etc. Ces deux phénomènes concomitants ont provoqué une véritable ruée sur les terres arables des pays pauvres. Avec la complicité de gouvernants corrompus et pressés d’enrichir le clan familial, des contrats de vente ou de location portant sur d’immenses surfaces sont signés avec des Etats étrangers, des sociétés agro-alimentaires et des investisseurs privés. Les populations rurales concernées ne sont généralement ni informées ni consultées mais chassées de leurs villages et abandonnées à leur propre sort. Elles perdent leurs moyens de subsistance et, parfois, de survie. Ainsi, des millions de familles sans défense et sans droits de propriété (souvent il n’y a pas de cadastre) sont spoliées de leurs terres nourricières pour permettre à des sociétés multinationales de faire de gros profits et à des gouvernements étrangers d’assurer l’approvisionnement de leurs populations en cultures vivrières produites hors de leurs frontières.
Le scandale de l’accaparement des terres des pauvres a été longtemps minimisé, étouffé, parfois contesté. Maintenant, il est documenté par une étude menée par des spécialistes appartenant à différentes organisations et à des instituts universitaires, notamment le Centre pour le Développement et l’Environnement (CDE) de l’Université de Berne. Leurs données et conclusions sont publiées dans un document appelé Matrice des transactions financières. Il établit la carte des acquisitions et locations de terres agricoles par des acquéreurs étrangers. Ce relevé recense 1217 transactions internationales agricoles effectuées ces dix dernières années. Elles portent sur 83 millions d’hectares, soit 1,7 % de la surface agricole mondiale. Ces chiffres sont certainement en-dessous de la réalité. L’organisation humanitaire Oxfam estime que 227 millions d’hectares ont, depuis le début de ce siècle, changé de propriétaires. Souvent il s’agit tout simplement de vol ou d’accaparement par corruption et même par les armes.
Plus de 60 pays sont concernés de l’Ethiopie à l’Ukraine, des Philippines à Madagascar avec une nette préférence des investisseurs pour l’Afrique australe. Parmi les principaux pays acquéreurs, on trouve la Chine (engagée avec plus de 50 milliards de dollars pour ses achats et locations de terrains à l’étranger), les USA, l’Arabie saoudite, la Corée du Sud, l’Inde, etc. Sur les terres ainsi spoliées, les nouveaux propriétaires ou locataires pratiquent la monoculture à grande échelle pour produire de l’huile de palme, du blé, du soja, de la canne à sucre, du maïs, du jatropha, une plante dont on extrait une huile utilisée comme biocarburant.
Cette nouvelle forme de néo-colonialisme s’effectue la plupart du temps au détriment des populations locales. En effet, les nouveaux propriétaires utilisent très peu de main-d’œuvre non spécialisée et leur production est destinée principalement à l’exportation. Une organisation humanitaire jurassienne, la Fondation Avenir Madagascar est directement touchée par ce phénomène. Dans le sud-ouest de Madagascar, dans l’immense plaine de l’Ihrombe, elle a construit des écoles primaires et installé des puits d’eau potable. Or, cette région est aussi victime d’accaparement de terres par deux sociétés, une indienne et une italienne. Des villages ont été rayés de la carte, des prairies où l’on cultivait le riz et où paissaient les troupeaux de zébus ont été confisqués par les nouveaux acquéreurs. Des bâtiments scolaires et des pompes à eau ont été détruits sans contrepartie pour la population priée d’aller voir ailleurs ! Les protestataires sont victimes d’intimidation, parfois de représailles et de bastonnades. Comme dans d’autres pays pauvres, seule une poignée de privilégiés qui détiennent momentanément le pouvoir tirent profit de ces scandaleuses et calamiteuses pratiques.
José Ribeaud
TSY AZO HODIAN-TSY HITA NA ATAO HOE TSY MIKASIKA AHY IZANY…
Miangavy antsika mbola mahatsiaro ho Malagasy, AMPARITAO ,
Miangavy antsika AROVY re ny TANINDRAZANA
Salama daholo,
Ny Fanoavana Bornage i Ihorombe izay lasan’i tozzi green, dia tsy maintsy atao amin’ny 13 Avril 2013 izao, na iza faly na iza tsy faly, fa dia hisy miaramila hanafay ireo izay manohitohina an’izany… ary rehefa ho azo io titre io, dia ho hypteque-na ao na Banque Afrique du Sud
Io Faritr’Ihorombe io izany, dia efa voaroka daholo ny 90% ireo malagasy niasa tao. Ho foanana ireo famantsiam-bola amin’ireo asa sosialy tao. Tsy mila Malagasy ko aizy ireo. I Alessandro Berti dia olona manandevo olona, tena lazainy fa andevony ireo mponina ao Ihorombe. Ho mecanise-na daholo ny asa, dia rohahina sy potehina ireo Tanana rehetra…
Avy amin’ilay responsable ambony (angataka tsy ho lazaina anarana), dia novodian’i tozzi green 10.000.000 Euro ny IDELEC Madagascar, izay efa misy tany be midadasika koa izany no tsy maintsy ho lasany.
I Berti Ellessandro, dia mbola nanamafy, fa 3.000.000 Euro no nomena an’I VPM mba hanampina azy ho filoha pirenena.
Ity misy info vao azo io hariva io, misy projet goavana be haka eo amin’ny 450.000hectares amin’ny faritra atsimo io, ary efa mandoa vola izy ireo… LOZA BE IZY ITY, ny Faritra Atsimo manontolo izany io….
Hunter Resources PLC, formerly GEM BioFuels Plc, focuses on the natural resources and mining sector. The Company has been established to supply jatropha-based feedstock to the rapidly growing global biodiesel market. The Company is focusing on the establishment of company managed plantations of Jatropha trees in Madagascar and the extraction of the vegetable oil that is produced from its seeds as this oil is well suited to use in the production of biodiesel. During the year ended December 31, 2011, the Company planted approximately 55,700 hectares. .....(last information, it is 450.000 hectares) http://markets.ft.com/research/Markets/Tearsheets/Business-profile?s=HUN:LSE
Vaovao hafa : Ny tany ao Ambatovy dia efa ni-hopetque any amin’ny Banque iray atao hoe HSBK BANK PLC ao Londres, ka nahazoan dreo 2.100.000.000 $ (deux milliard cent millions de Dollars).
Des paysans sans défense spoliés de leurs terres
Dans des régions pauvres d’Afrique, des populations assistent impuissantes à l’accaparement de terres agricoles par des Etats étrangers et des multinationales
Dans le sillage de la mondialisation des marchés financiers et commerciaux, la doctrine ultralibérale fait des victimes dont parlent rarement les médias occidentaux. Car, occupée par la crise de la dette publique, l’attention des dirigeants politiques et des journalistes se porte rarement sur les drames humains des populations les plus démunies, les plus miséreuses. Ainsi en est-il de l’accaparement des terres cultivables des pays en développement, principalement en Afrique, mais aussi en Asie du Sud-Est et en Amérique latine.
Tout commence en 2008. L’effondrement des marchés financiers et l’éclatement de la crise de la dette publique sèment la panique dans le club interlope des spéculateurs boursiers et dans les chancelleries des nations industrialisées. La même année, une pénurie alimentaire sévit dans plusieurs pays émergents qui connaissent une démographique galopante et incontrôlée, en tête la Chine, l’Inde, la Corée du Sud, etc. Ces deux phénomènes concomitants ont provoqué une véritable ruée sur les terres arables des pays pauvres. Avec la complicité de gouvernants corrompus et pressés d’enrichir le clan familial, des contrats de vente ou de location portant sur d’immenses surfaces sont signés avec des Etats étrangers, des sociétés agro-alimentaires et des investisseurs privés. Les populations rurales concernées ne sont généralement ni informées ni consultées mais chassées de leurs villages et abandonnées à leur propre sort. Elles perdent leurs moyens de subsistance et, parfois, de survie. Ainsi, des millions de familles sans défense et sans droits de propriété (souvent il n’y a pas de cadastre) sont spoliées de leurs terres nourricières pour permettre à des sociétés multinationales de faire de gros profits et à des gouvernements étrangers d’assurer l’approvisionnement de leurs populations en cultures vivrières produites hors de leurs frontières.
Le scandale de l’accaparement des terres des pauvres a été longtemps minimisé, étouffé, parfois contesté. Maintenant, il est documenté par une étude menée par des spécialistes appartenant à différentes organisations et à des instituts universitaires, notamment le Centre pour le Développement et l’Environnement (CDE) de l’Université de Berne. Leurs données et conclusions sont publiées dans un document appelé Matrice des transactions financières. Il établit la carte des acquisitions et locations de terres agricoles par des acquéreurs étrangers. Ce relevé recense 1217 transactions internationales agricoles effectuées ces dix dernières années. Elles portent sur 83 millions d’hectares, soit 1,7 % de la surface agricole mondiale. Ces chiffres sont certainement en-dessous de la réalité. L’organisation humanitaire Oxfam estime que 227 millions d’hectares ont, depuis le début de ce siècle, changé de propriétaires. Souvent il s’agit tout simplement de vol ou d’accaparement par corruption et même par les armes.
Plus de 60 pays sont concernés de l’Ethiopie à l’Ukraine, des Philippines à Madagascar avec une nette préférence des investisseurs pour l’Afrique australe. Parmi les principaux pays acquéreurs, on trouve la Chine (engagée avec plus de 50 milliards de dollars pour ses achats et locations de terrains à l’étranger), les USA, l’Arabie saoudite, la Corée du Sud, l’Inde, etc. Sur les terres ainsi spoliées, les nouveaux propriétaires ou locataires pratiquent la monoculture à grande échelle pour produire de l’huile de palme, du blé, du soja, de la canne à sucre, du maïs, du jatropha, une plante dont on extrait une huile utilisée comme biocarburant.
Cette nouvelle forme de néo-colonialisme s’effectue la plupart du temps au détriment des populations locales. En effet, les nouveaux propriétaires utilisent très peu de main-d’œuvre non spécialisée et leur production est destinée principalement à l’exportation. Une organisation humanitaire jurassienne, la Fondation Avenir Madagascar est directement touchée par ce phénomène. Dans le sud-ouest de Madagascar, dans l’immense plaine de l’Ihrombe, elle a construit des écoles primaires et installé des puits d’eau potable. Or, cette région est aussi victime d’accaparement de terres par deux sociétés, une indienne et une italienne. Des villages ont été rayés de la carte, des prairies où l’on cultivait le riz et où paissaient les troupeaux de zébus ont été confisqués par les nouveaux acquéreurs. Des bâtiments scolaires et des pompes à eau ont été détruits sans contrepartie pour la population priée d’aller voir ailleurs ! Les protestataires sont victimes d’intimidation, parfois de représailles et de bastonnades. Comme dans d’autres pays pauvres, seule une poignée de privilégiés qui détiennent momentanément le pouvoir tirent profit de ces scandaleuses et calamiteuses pratiques.
José Ribeaud
répondu par nilex le 16/04/2013 09:56
2. bazylou
(
15/04/2013 22:53)
ataovy amin'ny teny gasy ny soratano di ahahery vaika kokoa ny lanjany fa aza manao valalan'alika toa izao.
beuuurrk
beuuurrk
3. cbd
(
16/04/2013 07:00)
bazylou:
aza manao valalan'alika toa izao.
beuuurrk
zao ndray ny vavan' tgv n'alika !! ny alika iany oa no mivovo tahak'zao
4. nilex
(
16/04/2013 09:56)
Ny tena tsara aloha dia amin'ny teny gasy e.Nefa io aza amin'ny teny frantsay tsy zakandry zalahy maika fa amin'ny teny gasy.Eto mantsy misy olona nitaingina soavaly maty no filaza azy,izany hoe soavaly nantenaina handrifatra kay nandiso fanantenana ka miezaka mandravarava fotsiny ny resaka atao eto sisa no ataony.Satrindry zalahy tsy hisy hanoratra intsony eto fa toa mankarary ny lohany daholo izay resahin'ny olona .Mampalahelo e.Avelao izy hivovo eo fa rehefa tsy zakany intsony ve tsy hanantotena eo ihany izy e.