mbola manao trafika ihany ry le8 and co
1. bazylou
(
25/03/2011 18:29)
Mitohy ny asa
Deux affaires, se rapportant à des conteneurs d’huile essentielle et de clous de girofle, ont récemment défrayé la chronique à Toamasina. D’ailleurs, des médias en ont déjà touché mot. En tout cas, les profondes investigations, que nous avons menées, nous ont permis de savoir les tenants et aboutissants de ces affaires. Tenants et aboutissants qui, en outre, recèlent des points noirs, sinon inexplicables.
La nuit du 3 mars dernier, un camion semi – remorque, immatriculé 5277 Tu (tiens !) et ayant transporté un conteneur portant les références Mscu 195177/7, se trouvait illégalement du côté du Quai plage du Port de Toamasina. Là où, généralement, aucun mouvement de camions de transports de marchandises ne devait étre relevé. En tout cas, le conteneur en question contenait 500 sacs de clous de girofle et que le camion, qui le transportait, a sciemment été dirigé vers ledit Quai plage pour permettre à des mains assassines de, d’une part, scier le plomb qui marquait sa fermeture hermétique et, de l’autre, d’en soustraire les 500 sacs pour les faire passer par dessus le mur de Tiko Oil, se trouvant juste à côté. Quoi qu’il en soit, après avoir mené leurs enquétes et recherches, les fins limiers de la Direction de la sécurité du territoire (Dst), ayant pour mission officielle, ordonnée par trois membres du Gouvernement, de faire la lumière sur cette affaire, ont pu mettre la main sur trois éléments de la sécurité privée de l’entreprise de production d’huile alimentaire appartenant à Marc Ravalomanana.
Un employé du Port…
Ainsi, ceux – ci, Sylvain Razanatsimba, Donatien et Zézé ont vite fait d’avouer leurs méfaits.
Pis, ils ont décliné l’identité d’un employé du Port de Toamasina, Boto Froget de son nom, qui leur a offert la somme de 4 millions d’Ariary pour qu’ils ferment les yeux devant ce transbordement pas comme les autres et, surtout, pour qu’ils ouvrent les portails de Tiko Oil à un autre camion, immatriculé 4999 Tap. Lequel camion a embarqué les 500 sacs de clou de girofle s’étant tassés dans la cour de cette entreprise. En face, les sept autres agents de sécurité privée, ayant assuré la garde de ce Quai plage du Port de Toamasina, la nuit du vol, ont nié avoir été impliqués, de près ou de loin, à cette lugubre affaire. Alors que leurs trois compères de Tiko Oil ont avoué qu’ils ont effectivement été parties prenantes à cet acte délictuel. Quoi qu’il en soit, déférés au Parquet, les trois agents de sécurité de Tiko Oil ont été placés sous mandat de dépôt à la Maison centrale d’Ambalatavoahangy à Toamasina, tandis que les sept autres, ayant assuré la garde du Quai plage, ont été remis en liberté provisoire.
Surprises, voire scandales…
En face, celui qui semble étre le commanditaire de ce trafic de clous de girofle, Boto Froget, s’est évaporé dans la nature. Tout comme les cinq autres agents de sécurité de Tiko Oil, en service également cette nuit du vol. Quant aux chauffeurs et propriétaires des deux camions (5277 Tu et 4999 Tap), ils feront l’objet d’autres enquétes préliminaires. Quoi qu’il en soit, plus d’un observateur averti sont curieux de connaître l’identité du propriétaire du camion immatriculé 5277 Tu, étant entendu que ce genre d’immatriculation n’est guère inconnu de l’opinion publique, comme étant celui du Groupe Tiko. En tout cas, les mémes observateurs avertis n’ont pu s’empécher de se demander par quels moyens Boto Forget, employé du Port de Toamasina, a – t – il pu passer à travers les mailles de la Dst ? Serait – on en droit de se demander que, quelque part, quelqu’un lui aurait susurré à l’oreille de s’enfuir, avant l’arrivée des éléments de la Dst ? Quoi qu’il en soit, la suite des enquétes afférentes, selon des confidences, pourrait réserver des surprises. Voire des scandales…
Tout une… « tantara »
En ce qui concerne l’affaire d’huile essentielle tirée du clou de girofle, les enquétes de la Dst ont débouché vers l’arrestation, entre autres, d’un agent visiteur du Service des Douanes de Toamasina, Bruno Tantara de son nom. Celui – là méme qui, au lieu de justement vérifier l’authenticité des marchandises dans les conteneurs, a procédé à tout un stratagème pour induire en erreur le Service auquel il est pourtant employé. En effet, devant sa demeure, il a été procédé à l’empotage des conteneurs censés contenir des bonbonnes d’huile essentielle. Alors que, tout compte fait, il a suivi, de ses propres yeux, l’empotage des bonbonnes contenant de… l’eau potable. Pis, son complice de transitaire, Olien Randriambalonomena, a tout simplement fourni, en dehors du Port de Toamasina, deux bouteilles d’« Eau vive » contenant de la vraie huile essentielle. Lesquelles bouteilles ont été présentées au contrôle douanier. Alors que le contenu de celles – ci n’a guère été tiré des bonbonnes dans les conteneurs, lesquelles bonbonnes ont déjà été remplies d’eau potable. En tout cas, le pot – aux – roses a été constaté par une inspectrice des Douanes qui, inopinément, a procédé à de nouvelle visite desdits conteneurs pour y constater des bonbonnes remplies d’eau potable à ras – bord.
Et le plus curieusement du monde, si Bruno Tantara a été placé sous mandat de dépôt, après avoir été déféré au Parquet, Olien Randriambalonomena a été remis en liberté provisoire. Pourquoi ? Toute une… « tantara » !
Recueillis par R. Christian Frédéric
beuuurrkk
Deux affaires, se rapportant à des conteneurs d’huile essentielle et de clous de girofle, ont récemment défrayé la chronique à Toamasina. D’ailleurs, des médias en ont déjà touché mot. En tout cas, les profondes investigations, que nous avons menées, nous ont permis de savoir les tenants et aboutissants de ces affaires. Tenants et aboutissants qui, en outre, recèlent des points noirs, sinon inexplicables.
La nuit du 3 mars dernier, un camion semi – remorque, immatriculé 5277 Tu (tiens !) et ayant transporté un conteneur portant les références Mscu 195177/7, se trouvait illégalement du côté du Quai plage du Port de Toamasina. Là où, généralement, aucun mouvement de camions de transports de marchandises ne devait étre relevé. En tout cas, le conteneur en question contenait 500 sacs de clous de girofle et que le camion, qui le transportait, a sciemment été dirigé vers ledit Quai plage pour permettre à des mains assassines de, d’une part, scier le plomb qui marquait sa fermeture hermétique et, de l’autre, d’en soustraire les 500 sacs pour les faire passer par dessus le mur de Tiko Oil, se trouvant juste à côté. Quoi qu’il en soit, après avoir mené leurs enquétes et recherches, les fins limiers de la Direction de la sécurité du territoire (Dst), ayant pour mission officielle, ordonnée par trois membres du Gouvernement, de faire la lumière sur cette affaire, ont pu mettre la main sur trois éléments de la sécurité privée de l’entreprise de production d’huile alimentaire appartenant à Marc Ravalomanana.
Un employé du Port…
Ainsi, ceux – ci, Sylvain Razanatsimba, Donatien et Zézé ont vite fait d’avouer leurs méfaits.
Pis, ils ont décliné l’identité d’un employé du Port de Toamasina, Boto Froget de son nom, qui leur a offert la somme de 4 millions d’Ariary pour qu’ils ferment les yeux devant ce transbordement pas comme les autres et, surtout, pour qu’ils ouvrent les portails de Tiko Oil à un autre camion, immatriculé 4999 Tap. Lequel camion a embarqué les 500 sacs de clou de girofle s’étant tassés dans la cour de cette entreprise. En face, les sept autres agents de sécurité privée, ayant assuré la garde de ce Quai plage du Port de Toamasina, la nuit du vol, ont nié avoir été impliqués, de près ou de loin, à cette lugubre affaire. Alors que leurs trois compères de Tiko Oil ont avoué qu’ils ont effectivement été parties prenantes à cet acte délictuel. Quoi qu’il en soit, déférés au Parquet, les trois agents de sécurité de Tiko Oil ont été placés sous mandat de dépôt à la Maison centrale d’Ambalatavoahangy à Toamasina, tandis que les sept autres, ayant assuré la garde du Quai plage, ont été remis en liberté provisoire.
Surprises, voire scandales…
En face, celui qui semble étre le commanditaire de ce trafic de clous de girofle, Boto Froget, s’est évaporé dans la nature. Tout comme les cinq autres agents de sécurité de Tiko Oil, en service également cette nuit du vol. Quant aux chauffeurs et propriétaires des deux camions (5277 Tu et 4999 Tap), ils feront l’objet d’autres enquétes préliminaires. Quoi qu’il en soit, plus d’un observateur averti sont curieux de connaître l’identité du propriétaire du camion immatriculé 5277 Tu, étant entendu que ce genre d’immatriculation n’est guère inconnu de l’opinion publique, comme étant celui du Groupe Tiko. En tout cas, les mémes observateurs avertis n’ont pu s’empécher de se demander par quels moyens Boto Forget, employé du Port de Toamasina, a – t – il pu passer à travers les mailles de la Dst ? Serait – on en droit de se demander que, quelque part, quelqu’un lui aurait susurré à l’oreille de s’enfuir, avant l’arrivée des éléments de la Dst ? Quoi qu’il en soit, la suite des enquétes afférentes, selon des confidences, pourrait réserver des surprises. Voire des scandales…
Tout une… « tantara »
En ce qui concerne l’affaire d’huile essentielle tirée du clou de girofle, les enquétes de la Dst ont débouché vers l’arrestation, entre autres, d’un agent visiteur du Service des Douanes de Toamasina, Bruno Tantara de son nom. Celui – là méme qui, au lieu de justement vérifier l’authenticité des marchandises dans les conteneurs, a procédé à tout un stratagème pour induire en erreur le Service auquel il est pourtant employé. En effet, devant sa demeure, il a été procédé à l’empotage des conteneurs censés contenir des bonbonnes d’huile essentielle. Alors que, tout compte fait, il a suivi, de ses propres yeux, l’empotage des bonbonnes contenant de… l’eau potable. Pis, son complice de transitaire, Olien Randriambalonomena, a tout simplement fourni, en dehors du Port de Toamasina, deux bouteilles d’« Eau vive » contenant de la vraie huile essentielle. Lesquelles bouteilles ont été présentées au contrôle douanier. Alors que le contenu de celles – ci n’a guère été tiré des bonbonnes dans les conteneurs, lesquelles bonbonnes ont déjà été remplies d’eau potable. En tout cas, le pot – aux – roses a été constaté par une inspectrice des Douanes qui, inopinément, a procédé à de nouvelle visite desdits conteneurs pour y constater des bonbonnes remplies d’eau potable à ras – bord.
Et le plus curieusement du monde, si Bruno Tantara a été placé sous mandat de dépôt, après avoir été déféré au Parquet, Olien Randriambalonomena a été remis en liberté provisoire. Pourquoi ? Toute une… « tantara » !
Recueillis par R. Christian Frédéric
beuuurrkk
répondu par andrywui le 31/03/2011 19:12