hoyyy hisy raha rehefa tonga i tsiraka

1. fijo ( 22/10/2010 19:08)

Général Rakotosoa Benjamin : « Une solution militaire serait possible » PDF Imprimer Envoyer
Vendredi, 22 Octobre 2010 00:00

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Adjoint du Gal Mounibou Ismaël, Chef de l'Etat Major Général de L'Armée, et conseiller spécial du président Didier Ratsiraka, en pleine crise de 2002, le général Rakotosoa Benjamin sort de son mutisme 7 ans après. Ces derniers jours, son nom figure dans des tracts où il est sollicité à prendre le pouvoir pour sauver la Nation. Fidèle à « Deba », le gal Rakotosoa Benjamin affirme qu'une solution militaire serait possible pour résoudre la crise. Interview.

- Midi: Ces derniers jours, on vous sollicite à travers des tracts à prendre le pouvoir en tant qu'officier général. Quelle est votre réaction?

- Rakotosoa Benjamin: « Je connais l'existence de ces tracts qui étaient distribués lundi dernier en marge du procès des présumés poseurs de bombe. Je suis aussi au courant de l'acharnement médiatique dirigé contre ma personne. Mais, le moment ne me serait pas opportun pour réagir. Je tiens cependant à vous dire que les chefs militaires actuels restent impuissants face à la crise. Il faudrait des éléments de l'extérieur pour remettre de l'ordre d'abord au sein des Forces Armées. Après, une solution militaire serait possible pour résoudre la crise, sans passer forcement par un coup d'Etat. D'ailleurs, on ne pourra pas parler de coup d’Etat car il n'y a pas d'Etat. »

- Midi: Votre profil répond-il à celui qui pourrait relever les défis que vous venez de soulever?

- RB: « Ce n'est pas à moi d'y répondre. J’atteste tout simplement que je n'ai jamais trahi l'amiral Didier Ratsiraka qui a jusqu'à présent derrière lui des éléments qui lui restent fidèles au sein de l’Armées. Par ailleurs, il faut rappeler que j'étais déjà commandant du SEMIPI et de l'Académie militaire d’Antsirabe. Ces chefs militaires de la HAT, qui sont issus de la 11è Promotion, étaient mes étudiants, pour ne citer que le gal Bruno Razafindrakoto, le gal Ndriarijaona André et l'ancien ministre Noël Rakotonandrasana. J'étais de la méme promotion que ce dernier durant un stage Commando de Marine. Mais, quand je rencontre ces généraux de la 11è Promotion, nous évitons de parler de la situation politique du moment. Tout cela pour vous dire que je suis connu dans le milieu. » Le fait que je suis Merina serait un atout de plus pour moi.

- Midi: Des rumeurs circulent que vous préparez le coup en réunissant secrètement des officiers supérieurs et généraux. Qu'en dites-vous?

- RB: « Je suis au courant de ces rumeurs qui affirment que je fréquente des camps militaires pour rameuter des éléments. Il n'y a qu'une seule vérité. Je me suis rendu trois fois au RTS. La première fois, j'ai présenté mes condoléances aux familles d'un colonel, mon étudiant quand j'étais encore commandant du SEMIPI, qui a disparu. La deuxième fois, j'étais venu pour le méme événement. La troisième fois, j'étais venu pour retrouver mon coiffeur d'autrefois. Par ailleurs, je suis maintes fois invité chez les parachutistes pour des événements festifs, parce que j’étais instructeur chez eux.»

- Midi: Pouvez-vous parler de vos relations avec l'amiral Didier Ratsiraka?

- RB: « Comme j’ai dit, je figure parmi les rares officiers qui n'ont jamais trahi l'amiral. J'entretiens d'excellentes relations avec lui. Je communique au moins deux fois par jour avec l'amiral.»

- Midi: Le mot de la fin?

- RB: « J'étais victime de la crise de 2002. Mon épouse et moi, nous avions pris la fuite en juillet 2002 dans la forét de Mananara Avaratra pour échapper au « Hazalambo » du camp Ravalomanana. On m'avait cherché partout, jusqu'à Toliara. Un mandat d'arrét avait été délivré contre moi. Certains ne voulaient pas me voir vivant. 7 ans après, on se retrouve avec la méme crise. Pour moi, il n'y a que l'amnistie et la réconciliation. Il est difficile d'oublier tout cela, certes, mais nous sommes condamnés. » Nombreux sont mes amis qui avaient perdu leur vie durant et après la crise de 2002. Ces personnes n’ont pas eu droit à des funérailles décentes. Pour ne citer que le colonel Botomora qui est mort en prison.
Recueillis par RAJAOFERA Eugène
novalian'i milamm ny 23/10/2010 13:15
2. fijo ( 22/10/2010 19:08)
" on ne pourra pas parler de coup d’Etat car il n'y a pas d'Etat. »"hayyyy maty aho HATIKO
3. milamm ( 23/10/2010 13:15)
efa ela no nahalasa saina ny antony tsy nampiverina ilay amiraly mena ary sahy mandefa fihantsiana mivantana ankehitriny ity benja kely tsy mivadibelirano aminy nefa tsy voasambotry ny fat ??? sahy hiantso mpikarama an'ady any ivelany indray satria tafika sy foloalindahy tsy misy ilavana azy ny eto antoerana tokony hofoanana iaraha-mahita eo !!! Ilaina ny resolution militaire satria io lalana tokana ampitsaharana ny barofo sy fampihorohoana ary vono olona ty mitsahatra nefa misy fitsipi-dalana mazava tohanany ireo mpitondra ny faniriany marobe(tsy iza akory fa ireo efitry solombavambahoaka sy ny antenimieran-doholona voafidy ara-dalana)mila arahina @ izany ho ekeny vondrom-pirenena mikambana ary ireo fikambanany mpitsara tsy miankina @ mpangalatra fahefana sy ireo antoko sivily
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