TENA INFAIBLE TOKOA VE NY PAPE
21. ouioui
(
23/08/2010 03:06)
Tena midepra ilahy leity a, mila mitady vady mompra fa tsy lasa intsony ty klé hihihi
fa angaha raha mamoka hevitra tao @ protestanta aho dia lazain'ialahy fa izay tokoa kiiiiii, io fa mandray antendrony oooo hihihihi
Efa nolazaiko ialahy fa mila mivoady tsy hanao asa alafay intsony hoa dia alefako ny argu manaraka fa raha izao tsy namany miresaka @ adala, azafady borné mantsy e,
fa angaha raha mamoka hevitra tao @ protestanta aho dia lazain'ialahy fa izay tokoa kiiiiii, io fa mandray antendrony oooo hihihihi
Efa nolazaiko ialahy fa mila mivoady tsy hanao asa alafay intsony hoa dia alefako ny argu manaraka fa raha izao tsy namany miresaka @ adala, azafady borné mantsy e,
22. ikaretsaka
(
23/08/2010 03:10)
ko rehefa tsy hi "accepte" ve ialahy tsy hi "proteste" fa aza eo no mody anona eo...
mba asivo fandinihina ihany izy ity e
mba asivo fandinihina ihany izy ity e
23. ouioui
(
23/08/2010 03:11)
Aleo koa ity anakiray ity soratana eto mihitsy hitan'ny be sy maro fa ataon'ny ika borné fa tsy hitany eo indray hihihi
Enseignements de l'Église.
Éthique et morale.
Faire le point.
Pour de nombreuses personnes, l’idée méme d’une quelconque infaillibilité proclamée pour une personne est un sérieux obstacle à la foi. Comment en effet affirmer qu’une personne humaine soit infaillible? Il me semble donc important de faire le point sur ce qu’implique réellement la notion d’infaillibilité de l’Église. Mais tout d’abord, portons un regard sur certaines affirmations courantes:
"Quand le Pape parle, il est toujours infaillible!"
Absolument faux. Quand le Pape s’adresse aux chrétiens et aux chrétiennes dans un discours ou méme dans une lettre encyclique, il émet une opinion. Bien sûr, cette opinion est importante et doit étre prise en considération par le ou la chrétien(ne) puisque c’est le chef de l’Église catholique qui exprime son interprétation de la portée de l’Évangile face à une question précise ou générale. C’est ce que l’on appelle, en terme savant, le "magistère pontifical".
"Il existe un bon nombre de déclarations infaillibles, et elle couvrent des aspects de la morale chrétienne!"
Absolument faux. A ce jour, la notion d’infaillibilité de l’Église n’a été utilisée qu’une seule fois, et cela a été fait pour affirmer infailliblement l’Assomption de Marie (1950). Ce qui est une question essentiellement religieuse (et tout à fait secondaire à mon avis).
"Le Pape peut décider à tout moment d’utiliser la notion d’infaillibilité pour affirmer quelque chose!"
Absolument faux. Le processus qui mène à une déclaration infaillible en matière de foi et de morale est très complexe et assez bien défini, nous l’expliquerons un peu plus loin.
"Si on est un "bon catholique", on ne peut pas étre en désaccord avec le Pape!"
Faux. Méme si un désaccord avec le pape est quelque chose de délicat, et qu’il faut étre à méme de le justifier, un croyant peut étre en désaccord avec le chef de l’Église, demeurer au sein de l’Église catholique, et étre considéré comme un "bon croyant". Bien sûr, tout dépend de l’attitude du croyant et de la nature de son désaccord. Un parallèle évocateur serait celui d’un désaccord entre un employé et son patron ou d’un membre d’une famille avec ses parents ou son (sa) conjoint(e). Des opinions divergeantes peuvent cohabiter dans un méme milieu à condition d’y mettre du sien et de se montrer conciliant. Il existe toutefois des situations insoutenables qui peuvent mener à la séparation...
"Magistère"? Mais c’est quoi ça?
J’ai mentionné tout à l’heure le "magistère pontifical". En gros, on pourrait dire qu’un magistère est un organe qui permet de définir le contenu de la foi de l’Église catholique. Le magistère "officiel" ou "authentique" de l’Église catholique définit donc ce qui fait partie de la foi de l’Église, et donc ce que le fidèle doit étre à méme d’accepter comme faisant partie de sa foi pour faire partie de l’Église catholique. Sa tâche est donc très sérieuse et délicate.
Officiellement, le magistère "authentique" est composé de quatre magistères:
1) Le magistère pontifical: l’opinion du Pape.
2) Le magistère épiscopal (ou pastoral): l’opinion de l’ensemble des évéques et des pasteurs.
3) Le magistère des théologiens: l’opinion de l’ensemble des théologiens.
4) Le magistère des laïcs: l’opinion de l’ensemble des croyants (sensus fidelium).
Et oui! Les croyants ont leur mot à dire pour ce qui est de la définition de la foi de l’Église. Dans la pratique cependant, le magistère officiel ou authentique de l’Église est constitué du magistère pontifical et du magistère épiscopal, lorsqu’il est exercé en commun (comme lors d’un concile par exemple). Comme le pape est responsable de représenter la foi de l’Église universelle et que les différents évéques sont responsables de représenter la foi des fidèles dont ils ont la responsabilité, le magistère des théologiens et celui des fidèles se trouvent représentés de facto.
Le rôle fondamental du magistère authentique est de rechercher et de proclamer la vérité... Rien de moins! On voit bien que cela n’est pas un exercice simple et volage... Et qu’est-ce que la vérité? Peut-on jamais la connaître de façon complète? Toute une discussion philosophique...
Des luttes de "pouvoir".
Vous pouvez bien imaginer que pour définir le contenu de la foi de l’Église dans un tel contexte de diversité et d’égalité des magistères (il faut alors mettre plus d’un milliard de personnes d’accord pour pouvoir dire quelque chose!!!), il est normal qu’il y ait quelques frictions entre les intervenants.
De plus, dans le magistère authentique de l’Église, on distingue deux types de magistères: Le magistère "doctrinal", qui définit le contenu de la doctrine chrétienne (ce que le croyant est invité à croire) et le magistère "pastoral", qui définit l’attitude que le croyant est invité à adopter face à une question particulière.
Dans l’histoire de l’Église, l’importance et l’autorité des magistères ont beaucoup évolué. Quelques exemples:
Un "nouveau" credo chrétien a été défini lors des conciles de Nicée et de Constantinople (325-381). Dans les débats animés qui divisent les chrétiens (sensus fidelium) et les théologiens, les évéques finissent par trancher et définir le contenu de la foi chrétienne (magistère doctrinal). Il est à noter qu’à cette époque, l’Évéque de Rome n’était pas encore considéré comme le chef de l’Église.
À l’époque de Thomas d’Aquin (1227-1274), le magistère doctrinal était la responsabilité des théologiens et le magistère pastoral de la responsabilité du pape et des évéques.
Le concile de Trente (1545-1563), marque un virage. Le magistère doctrinal est de plus en plus revendiqué par le magistère pontifical. Le concile Vatican I (1869-70) définit la primauté du Pape dans la gestion quotidienne de l’Église et l’infaillibilité pontificale.
La fameuse déclaration d’infaillibilité.
(Constitution Pastor Aeternus -1870).
"... Nous enseignons et déclarons que l’Église romaine possède sur toutes les autres, par disposition du Seigneur, une primauté de pouvoir ordinaire, et que ce pouvoir de juridiction du Pontife romain, vraiment épiscopal, est immédiat... [tous les pasteurs sont tenus à l’obéissance]... non seulement dans les questions qui concernent la foi et les moeurs, mais aussi dans celles qui touchent à la discipline et au gouvernement de l’Église répandues dans le monde entier. [...]. [Ce pouvoir ne remplace cependant pas l’autorité de l’évéque du lieu qui est seul responsable de son diocèse] [...].
Nous enseignons et proclamons donc comme un dogme révélé de Dieu:
Le Pontife romain, lorsqu’il parle "ex cathedra", c’est-à-dire lorsque, remplissant sa charge de pasteur et de docteur de tous les chrétiens, il définit, en vertu de sa supréme autorité apostolique, qu’une doctrine, en matière de foi ou de morale (en latin, "in rebus fides et morum"), doit étre admise par toute l’Église, jouit, par l’assistance divine à lui promise en la personne de Saint Pierre, de cette infaillibilité dont le divin Rédempteur a voulu que fût pourvue son Église, lorsqu’elle définit la doctrine sur la foi ou la morale. Par conséquent, ces définitions du Pontife romain sont irréformables de par elles-mémes et non en vertu du consentement de l’Église."
Les niveaux de vérité de l’enseignement de l’Église.
Selon le magistère officiel lui-méme, il y a quatre différents niveaux de vérité dans ce qu’affirment l’Église et le Pape.
1) Les enseignements infaillibles. Le Pape peut faire appel à l'infaillibilité de l'Église dans des conditions bien précises. La première est celle d’un consensus général au sein de l’Église toute entière (et des différents magistères) face à un point particulier de la doctrine chrétienne. Il faut que le Pape annonce clairement et solennellement son intention de proclamer une vérité infaillible. Cette vérité doit étre explicitement contenue dans la Révélation (dans la Bible). Une fois cette vérité proclamée, le croyant chrétien doit en faire un acte de foi absolu (ce que l’on appelle la foi théologale).
2) Les déclarations définitives, mais non-infaillibles. Lorsque qu’une vérité enseignée par l’Église n’est pas directement inclue dans la Révélation, mais est étroitement liée à son contenu, elle pourrait faire l’objet d’une déclaration définitive. Ce type de déclaration est une nouvelle catégorie de l’enseignement magistériel dont la mise en place date de 1989. Une fois cette déclaration faite, le croyant doit s’y conformer par une "acceptation formelle et tenue".
3) Les enseignements non-définitifs. Lorsque le Pape et l'Église veulent aider à la compréhension de la foi, qu’ils désirent rappeler la conformité d’une doctrine avec la foi, ou mettre en garde contre des conceptions morales incompatibles avec les vérités de la foi, ils peuvent proclamer un enseignement non-définitif. De façon générale, c’est à ce niveau de vérité que les encycliques et les exhortations apostoliques qui sont publiées par Rome devraient se situer. Une fois cette déclaration faite, le croyant est invité à l’accueillir au meilleur de sa volonté et de son intelligence. Cet assentiment est très différent de celui qui est requis pour une vérité infaillible (assentiment théologal et absolu), puisqu’il invite au discernement personnel. Il est donc possible de refuser cet enseignement moyennant des objections valables et fondées.
4) Les interventions prudentielles. Cette catégorie ressemble à la précédente. Elle concerne les questions débattues présentement en matière de foi et de morale. On la retrouve également dans la majorité des encycliques modernes. Une intervention prudentielle cherche à élaborer des principes fermes qui doivent étre tenu en compte par tous ceux et celles qui cherchent une réponse face à une situation précise et actuelle, ou encore face à une ancienne question qui émerge sous un angle nouveau. Il y est affirmé que seul le recul du temps pourra permettre de bien déméler les enjeux et la portée de la situation vécue et la valeur réelle des enseignements qui y sont proposés.
Fait intéressant, cette catégorie implique que l’Église puisse se tromper dans son enseignement. Ceci n’implique cependant pas que Dieu n’assiste pas son Église dans sa recherche de la vérité, ni que l’Église se trompe habituellement. Mais on peut voir certaines erreurs qui se sont produites au fil de l’histoire... pensons notamment au refus de l’exégèse historico-critique au 19ième siècle, alors qu’on est aujourd’hui revenu sur cette décision... tout en camouflant soigneusement l’erreur...
Les niveaux de vérité en langage courant.
Pour faciliter la compréhension de ces définitions, somme toute assez techniques, voici à quoi pourrait correspondre les différentes interventions dans le langage courant, selon leur niveau de vérité:
1) Déclarations infaillibles: "À la lumière de ce qui est écrit dans la Bible et de la foi de la grande majorité des croyants, je déclare au nom de l'Église que ceci est une vérité fondamentale de la foi chrétienne. La personne qui n’y adhère pas pourra difficilement se considérer comme catholique."
2) Déclarations définitives: "À la lumière de ce que l’on peut déduire des enseignements bibliques, il semble que ceci soit une vérité fondamentale à laquelle les chrétiens sont fortement invités à consentir et à répandre autour d’eux".
3) Déclarations non-définitives: "À la lumière de la réflexion du Magistère officiel de l’Église, il semble que ceci soit une vérité très importante, dont il faut tenir compte dans notre réflexion et notre discernement face à tout discours ou à toute action".
4) Déclarations préventives: "À la lumière de la réflexion du Magistère officiel de l’Église, il semble que selon les éléments dont nous disposons actuellement pour éclairer notre discernement et notre réflexion face à un nouveau problème d’ordre moral ou théologique, notre recherche doit tenir compte de tel ou tel enseignement de l’Église et de l’Évangile."
Un regard critique sur les niveaux de vérité du magistère.
Une limite certaine du magistère de l’Église est que la pensée se nourrit d’elle-méme. Le magistère se cite constamment sans jamais rechercher la vérité ailleurs qu’en son sein. À force de se répéter, il finit par croire à la vérité de ses propres affirmations.
Par rapport aux déclarations infaillibles, on peut se demander jusqu’où une vérité peut étre infaillible et universelle. Les philosophes, Kant en particulier, ont bien démontré que notre capacité à discerner la vérité est tout ce qu’il y a de plus conditionnel à notre angle de vision. En supposant qu’une vérité puisse étre éternelle et infaillible, l’angle sous lequel il nous est permis de l’aborder reste lui, toujours sujet à des changements selon notre perspective.
Par rapport aux déclarations définitives, il est étonnant que l’on puisse proposer de "manière définitive" un enseignement "faillible". S’il est faillible, un enseignement doit pouvoir étre modifié. Comment est-il définitif alors? Et si un enseignement est "formellement accepté et tenu" comment alors pouvoir poursuivre une recherche personnelle et théologique vers une plus grande vérité face à quelque chose qui est reconnu pour formellement vrai? Et finalement, quelle est la différence entre acceptation formelle et foi théologale? Le magistère reste silencieux sur ce point.
Par rapport aux déclarations non-définitives, l’utilisation qui en est faite dans les encycliques est souvent un peu bizarre. En effet, on invite le croyant à se rallier à cet enseignement, mais en "oubliant" de souligner qu’il demeure libre dans son discernement... Le ton utilisé rappelle souvent celui d’une déclaration infaillible (d’où peut-étre l’idée d’une sur-utilisation de l’infaillibilité - voir au début).
Par rapport aux déclarations préventives, méme cette catégorie pose des questions de fond quant à son application. Les papes du 19ième siècle ont fait des interventions prudentielles qui n’ont jamais été présentées comme telles et auraient dû l’étre. Comment déterminer les principes fermes des éléments de conjectures, qui eux, sont ponctuels? De plus, la question du temps est insuffisante pour démontrer la vérité d’un principe. Il faut avoir la liberté de démontrer les fondements ou l’absence de fondements des affirmations faites.
Une question importante: Magistère et Morale.
Ces dernières années, avec une insistance jamais égalée auparavant, le magistère s’occupe de questions morales fort complexes, et parfois avec un discernement fort discutable... Souvenons-nous d’une certaine rencontre internationale où l’on a vu le Vatican faire front commun avec des représentants des gouvernements menés par des extrémistes islamiques (et tout ce que ces gouvernements peuvent représenter comme refus de la reconnaissance des droits de la personne), sur la question du contrôle des naissances...
Quelle est la compétence réelle du magistère en matière de morale? Le "morum" latin peut faire référence à la morale autant qu’à l’ensemble des coutumes et usages en vigueur dans une société. À quoi fait effectivement référence le texte conciliaire de 1870? Vatican I affirme que l’infaillibilité s’étend aussi en matière de morale. Cependant, il n’existe présentement aucune définition infaillible en matière de morale.
En fait, la catégorie nouvelle des enseignements définitifs ressemble à une tentative de proclamer des vérités infaillibles en matière de morale sans passer par la notion d’infaillibilité de l'Église, ce qui exige alors un consensus de la part des croyants. En dehors des deux premières catégories, dont l’une est impossible à utiliser, faute de consensus, et la seconde très discutable, il ne reste donc que les deux dernières catégories pour développer un enseignement de l’Église en matière de morale. Il peut donc y avoir des exceptions ou des dissidences justifiées par des motifs valables, qu’ils soient théologiques ou personnels... Quand en est-il fait mention dans les divers encycliques et discours romains?
En conclusion.
La question de la morale chrétienne n’est jamais facile à traiter. S’il est clair que l’Évangile a une portée morale effective, il est beaucoup moins facile d’en cerner la portée réelle et encore moins de la définir de façon universelle. Jésus s’occupait d’ailleurs fort peu de morale (comparé à Confucius ou à Socrate, il ne s’en occupait absolument pas), mais son enseignement a un impact réel sur toutes les dimensions de la vie humaine, y compris les dimensions morale, éthique, politique, sociale et économique...
La première responsabilité du croyant est de s’imprégner de l’Évangile et du commandement fondamental de Jésus: Aimer Dieu de toute ses forces et son prochain comme lui-méme. Si la personne réussit vraiment à progresser dans cette voie, est-il absolument nécessaire d’argumenter à l’infini sur les questions morales, avec comme résultats possibles soit une inaction totale, puisque trop occupés à tergiverser, ou encore une réduction de la portée universelle d’un Amour, qui lui, est éternel et infaillible, à un ensemble de lois morales et éthiques forcément réductrices puisque contingentes?
Il ne faut pas s’y tromper. Une réflexion éthique et morale est absolument nécessaire par rapport à l’Évangile. Et les multiples interventions officielles de l’Église peuvent étre des instruments précieux de discernement personnel et collectif. Mais cette réflexion est-elle première? Et surtout, est-elle la seule qui soit valable?
Pour parvenir à une plus grande vérité, ne serait-il pas pertinent de porter un regard sur ce qui est proposé par d’autres personnes qui, méme sans le reconnaître et sans qu'il soit nécessaire qu'elles le reconnaissent, sont, elles aussi, aimées de Dieu? À ce titre, ne peuvent-elles pas également étre éclairées par Lui dans leur réflexion? D'une façon autre que le croyant bien sûr, puisque celui-ci est invité à se référer explicitement à sa foi en Dieu dans sa réflexion... Mais la sagesse divine est-elle réservée aux seuls catholiques? N'est-elle pas inscrite, jusqu'à un certain point, au coeur méme de la personne humaine? Ne serait-il pas également pertinent d’étre à l’écoute de ceux et celles qui, par leurs connaissances scientifiques et autres, peuvent aussi éclairer notre discernement?
Et finalement, que vaut une déclaration, "infaillible" ou non, si elle n’a aucun impact sur ma vie parce que je la refuse. Une morale ou une éthique chrétienne doit tenir compte d’une vérité absolue et incontournable: Pour étre efficace, elle doit susciter un "OUI" de la part de la personne qui l'a reçoit...
En extra, un petit commentaire semi-humoristique qui vient d'un théologien catholique que j'apprécie particulièrement, Hans Küng, tiré de son livre "Etre Chrétien" p.89:
"Aucune science, - la théologie pas plus que les autres - ne se donne pour objet tous les aspects de la vie et de l'agir humains. Mais alors que, pour les autres scientifiques, qui s'intéressent principalement à l'homme, il s'agit d'analyser données, faits, phénomènes, opérations, processus, énergies, normes, pour le théologien, en revanche, il s'agit des questions de sens, de fins, de valeurs, d'idéaux, de normes, de décisions, d'attitudes ultimes. Les questions ultimes, souvent torturantes mais peut-étre libératrices, de la cause et du but, de l'origine et du terme ne se laissent pas - nous l'avons vu - taxer subjectivement d'illégitimité. Les questions que pose la théologie ne concernent donc pas un secteur de ce que les hommes sont et font. Elles concernent l'aspect le plus fondamental de tout leur étre et de tout leur agir. Sous cet aspect unique, la théologie examine tous les niveaux de la vie et de l'action humaines; c'est sous cet unique aspect fondamental que tout peut étre dit et que la théologie se doit de poser toutes les questions.
Le théologien ne doit se laisser détourner de cette tâche par personne, pas méme par la direction de son Église envers laquelle il se sent en toute loyauté responsable. Dans les questions controversées, les théologiens catholiques s'en remettent volontiers au "magistère" de l'Eglise, un peu comme les diplomates s'en remettent pour certaines prises de position à leur ministère des Affaires étrangères. En fait, dans la période récente, ce magistère de l'Église a pris à Rome, au nom du Saint-Esprit, des positions, infaillibles ou non, sur toutes les questions possibles, avec une prédilection particulière pour les péchés et pour des dogmes très spéciaux. Inutile d'y revenir ici. Si ce "magistère" savait, le plus souvent à priori et sans trop d'investigations, "ce qui n'allait pas", il n'a su la plupart du temps que de façon très générale et abstraite "ce qui allait". En tout cas, à ces questions capitales de savoir ce que veut vraiment le christianisme, ce que signifie à proprement parler le message chrétien, Rome n'a pas consacré - pour s'en tenir au dernier demi-siècle - plus de déclarations solennelles qu'à la Maffia ou à la portée du 7e commandement dans son propre pays (tu ne voleras pas). Manifestement, on se soucie moins de certaines choses que d'autres; c'est une constatation qu'on fait avec un certain humour quand on a écrit des livres qui, dès l'origine, ont tant retenu l'attention de Rome.
Dia vakio tsara aloha io fa aza maimaka ny miteniteny foana dia avoahy point par point ny resak'ialahy, tsy mila resa bloky an hihihi
Enseignements de l'Église.
Éthique et morale.
Faire le point.
Pour de nombreuses personnes, l’idée méme d’une quelconque infaillibilité proclamée pour une personne est un sérieux obstacle à la foi. Comment en effet affirmer qu’une personne humaine soit infaillible? Il me semble donc important de faire le point sur ce qu’implique réellement la notion d’infaillibilité de l’Église. Mais tout d’abord, portons un regard sur certaines affirmations courantes:
"Quand le Pape parle, il est toujours infaillible!"
Absolument faux. Quand le Pape s’adresse aux chrétiens et aux chrétiennes dans un discours ou méme dans une lettre encyclique, il émet une opinion. Bien sûr, cette opinion est importante et doit étre prise en considération par le ou la chrétien(ne) puisque c’est le chef de l’Église catholique qui exprime son interprétation de la portée de l’Évangile face à une question précise ou générale. C’est ce que l’on appelle, en terme savant, le "magistère pontifical".
"Il existe un bon nombre de déclarations infaillibles, et elle couvrent des aspects de la morale chrétienne!"
Absolument faux. A ce jour, la notion d’infaillibilité de l’Église n’a été utilisée qu’une seule fois, et cela a été fait pour affirmer infailliblement l’Assomption de Marie (1950). Ce qui est une question essentiellement religieuse (et tout à fait secondaire à mon avis).
"Le Pape peut décider à tout moment d’utiliser la notion d’infaillibilité pour affirmer quelque chose!"
Absolument faux. Le processus qui mène à une déclaration infaillible en matière de foi et de morale est très complexe et assez bien défini, nous l’expliquerons un peu plus loin.
"Si on est un "bon catholique", on ne peut pas étre en désaccord avec le Pape!"
Faux. Méme si un désaccord avec le pape est quelque chose de délicat, et qu’il faut étre à méme de le justifier, un croyant peut étre en désaccord avec le chef de l’Église, demeurer au sein de l’Église catholique, et étre considéré comme un "bon croyant". Bien sûr, tout dépend de l’attitude du croyant et de la nature de son désaccord. Un parallèle évocateur serait celui d’un désaccord entre un employé et son patron ou d’un membre d’une famille avec ses parents ou son (sa) conjoint(e). Des opinions divergeantes peuvent cohabiter dans un méme milieu à condition d’y mettre du sien et de se montrer conciliant. Il existe toutefois des situations insoutenables qui peuvent mener à la séparation...
"Magistère"? Mais c’est quoi ça?
J’ai mentionné tout à l’heure le "magistère pontifical". En gros, on pourrait dire qu’un magistère est un organe qui permet de définir le contenu de la foi de l’Église catholique. Le magistère "officiel" ou "authentique" de l’Église catholique définit donc ce qui fait partie de la foi de l’Église, et donc ce que le fidèle doit étre à méme d’accepter comme faisant partie de sa foi pour faire partie de l’Église catholique. Sa tâche est donc très sérieuse et délicate.
Officiellement, le magistère "authentique" est composé de quatre magistères:
1) Le magistère pontifical: l’opinion du Pape.
2) Le magistère épiscopal (ou pastoral): l’opinion de l’ensemble des évéques et des pasteurs.
3) Le magistère des théologiens: l’opinion de l’ensemble des théologiens.
4) Le magistère des laïcs: l’opinion de l’ensemble des croyants (sensus fidelium).
Et oui! Les croyants ont leur mot à dire pour ce qui est de la définition de la foi de l’Église. Dans la pratique cependant, le magistère officiel ou authentique de l’Église est constitué du magistère pontifical et du magistère épiscopal, lorsqu’il est exercé en commun (comme lors d’un concile par exemple). Comme le pape est responsable de représenter la foi de l’Église universelle et que les différents évéques sont responsables de représenter la foi des fidèles dont ils ont la responsabilité, le magistère des théologiens et celui des fidèles se trouvent représentés de facto.
Le rôle fondamental du magistère authentique est de rechercher et de proclamer la vérité... Rien de moins! On voit bien que cela n’est pas un exercice simple et volage... Et qu’est-ce que la vérité? Peut-on jamais la connaître de façon complète? Toute une discussion philosophique...
Des luttes de "pouvoir".
Vous pouvez bien imaginer que pour définir le contenu de la foi de l’Église dans un tel contexte de diversité et d’égalité des magistères (il faut alors mettre plus d’un milliard de personnes d’accord pour pouvoir dire quelque chose!!!), il est normal qu’il y ait quelques frictions entre les intervenants.
De plus, dans le magistère authentique de l’Église, on distingue deux types de magistères: Le magistère "doctrinal", qui définit le contenu de la doctrine chrétienne (ce que le croyant est invité à croire) et le magistère "pastoral", qui définit l’attitude que le croyant est invité à adopter face à une question particulière.
Dans l’histoire de l’Église, l’importance et l’autorité des magistères ont beaucoup évolué. Quelques exemples:
Un "nouveau" credo chrétien a été défini lors des conciles de Nicée et de Constantinople (325-381). Dans les débats animés qui divisent les chrétiens (sensus fidelium) et les théologiens, les évéques finissent par trancher et définir le contenu de la foi chrétienne (magistère doctrinal). Il est à noter qu’à cette époque, l’Évéque de Rome n’était pas encore considéré comme le chef de l’Église.
À l’époque de Thomas d’Aquin (1227-1274), le magistère doctrinal était la responsabilité des théologiens et le magistère pastoral de la responsabilité du pape et des évéques.
Le concile de Trente (1545-1563), marque un virage. Le magistère doctrinal est de plus en plus revendiqué par le magistère pontifical. Le concile Vatican I (1869-70) définit la primauté du Pape dans la gestion quotidienne de l’Église et l’infaillibilité pontificale.
La fameuse déclaration d’infaillibilité.
(Constitution Pastor Aeternus -1870).
"... Nous enseignons et déclarons que l’Église romaine possède sur toutes les autres, par disposition du Seigneur, une primauté de pouvoir ordinaire, et que ce pouvoir de juridiction du Pontife romain, vraiment épiscopal, est immédiat... [tous les pasteurs sont tenus à l’obéissance]... non seulement dans les questions qui concernent la foi et les moeurs, mais aussi dans celles qui touchent à la discipline et au gouvernement de l’Église répandues dans le monde entier. [...]. [Ce pouvoir ne remplace cependant pas l’autorité de l’évéque du lieu qui est seul responsable de son diocèse] [...].
Nous enseignons et proclamons donc comme un dogme révélé de Dieu:
Le Pontife romain, lorsqu’il parle "ex cathedra", c’est-à-dire lorsque, remplissant sa charge de pasteur et de docteur de tous les chrétiens, il définit, en vertu de sa supréme autorité apostolique, qu’une doctrine, en matière de foi ou de morale (en latin, "in rebus fides et morum"), doit étre admise par toute l’Église, jouit, par l’assistance divine à lui promise en la personne de Saint Pierre, de cette infaillibilité dont le divin Rédempteur a voulu que fût pourvue son Église, lorsqu’elle définit la doctrine sur la foi ou la morale. Par conséquent, ces définitions du Pontife romain sont irréformables de par elles-mémes et non en vertu du consentement de l’Église."
Les niveaux de vérité de l’enseignement de l’Église.
Selon le magistère officiel lui-méme, il y a quatre différents niveaux de vérité dans ce qu’affirment l’Église et le Pape.
1) Les enseignements infaillibles. Le Pape peut faire appel à l'infaillibilité de l'Église dans des conditions bien précises. La première est celle d’un consensus général au sein de l’Église toute entière (et des différents magistères) face à un point particulier de la doctrine chrétienne. Il faut que le Pape annonce clairement et solennellement son intention de proclamer une vérité infaillible. Cette vérité doit étre explicitement contenue dans la Révélation (dans la Bible). Une fois cette vérité proclamée, le croyant chrétien doit en faire un acte de foi absolu (ce que l’on appelle la foi théologale).
2) Les déclarations définitives, mais non-infaillibles. Lorsque qu’une vérité enseignée par l’Église n’est pas directement inclue dans la Révélation, mais est étroitement liée à son contenu, elle pourrait faire l’objet d’une déclaration définitive. Ce type de déclaration est une nouvelle catégorie de l’enseignement magistériel dont la mise en place date de 1989. Une fois cette déclaration faite, le croyant doit s’y conformer par une "acceptation formelle et tenue".
3) Les enseignements non-définitifs. Lorsque le Pape et l'Église veulent aider à la compréhension de la foi, qu’ils désirent rappeler la conformité d’une doctrine avec la foi, ou mettre en garde contre des conceptions morales incompatibles avec les vérités de la foi, ils peuvent proclamer un enseignement non-définitif. De façon générale, c’est à ce niveau de vérité que les encycliques et les exhortations apostoliques qui sont publiées par Rome devraient se situer. Une fois cette déclaration faite, le croyant est invité à l’accueillir au meilleur de sa volonté et de son intelligence. Cet assentiment est très différent de celui qui est requis pour une vérité infaillible (assentiment théologal et absolu), puisqu’il invite au discernement personnel. Il est donc possible de refuser cet enseignement moyennant des objections valables et fondées.
4) Les interventions prudentielles. Cette catégorie ressemble à la précédente. Elle concerne les questions débattues présentement en matière de foi et de morale. On la retrouve également dans la majorité des encycliques modernes. Une intervention prudentielle cherche à élaborer des principes fermes qui doivent étre tenu en compte par tous ceux et celles qui cherchent une réponse face à une situation précise et actuelle, ou encore face à une ancienne question qui émerge sous un angle nouveau. Il y est affirmé que seul le recul du temps pourra permettre de bien déméler les enjeux et la portée de la situation vécue et la valeur réelle des enseignements qui y sont proposés.
Fait intéressant, cette catégorie implique que l’Église puisse se tromper dans son enseignement. Ceci n’implique cependant pas que Dieu n’assiste pas son Église dans sa recherche de la vérité, ni que l’Église se trompe habituellement. Mais on peut voir certaines erreurs qui se sont produites au fil de l’histoire... pensons notamment au refus de l’exégèse historico-critique au 19ième siècle, alors qu’on est aujourd’hui revenu sur cette décision... tout en camouflant soigneusement l’erreur...
Les niveaux de vérité en langage courant.
Pour faciliter la compréhension de ces définitions, somme toute assez techniques, voici à quoi pourrait correspondre les différentes interventions dans le langage courant, selon leur niveau de vérité:
1) Déclarations infaillibles: "À la lumière de ce qui est écrit dans la Bible et de la foi de la grande majorité des croyants, je déclare au nom de l'Église que ceci est une vérité fondamentale de la foi chrétienne. La personne qui n’y adhère pas pourra difficilement se considérer comme catholique."
2) Déclarations définitives: "À la lumière de ce que l’on peut déduire des enseignements bibliques, il semble que ceci soit une vérité fondamentale à laquelle les chrétiens sont fortement invités à consentir et à répandre autour d’eux".
3) Déclarations non-définitives: "À la lumière de la réflexion du Magistère officiel de l’Église, il semble que ceci soit une vérité très importante, dont il faut tenir compte dans notre réflexion et notre discernement face à tout discours ou à toute action".
4) Déclarations préventives: "À la lumière de la réflexion du Magistère officiel de l’Église, il semble que selon les éléments dont nous disposons actuellement pour éclairer notre discernement et notre réflexion face à un nouveau problème d’ordre moral ou théologique, notre recherche doit tenir compte de tel ou tel enseignement de l’Église et de l’Évangile."
Un regard critique sur les niveaux de vérité du magistère.
Une limite certaine du magistère de l’Église est que la pensée se nourrit d’elle-méme. Le magistère se cite constamment sans jamais rechercher la vérité ailleurs qu’en son sein. À force de se répéter, il finit par croire à la vérité de ses propres affirmations.
Par rapport aux déclarations infaillibles, on peut se demander jusqu’où une vérité peut étre infaillible et universelle. Les philosophes, Kant en particulier, ont bien démontré que notre capacité à discerner la vérité est tout ce qu’il y a de plus conditionnel à notre angle de vision. En supposant qu’une vérité puisse étre éternelle et infaillible, l’angle sous lequel il nous est permis de l’aborder reste lui, toujours sujet à des changements selon notre perspective.
Par rapport aux déclarations définitives, il est étonnant que l’on puisse proposer de "manière définitive" un enseignement "faillible". S’il est faillible, un enseignement doit pouvoir étre modifié. Comment est-il définitif alors? Et si un enseignement est "formellement accepté et tenu" comment alors pouvoir poursuivre une recherche personnelle et théologique vers une plus grande vérité face à quelque chose qui est reconnu pour formellement vrai? Et finalement, quelle est la différence entre acceptation formelle et foi théologale? Le magistère reste silencieux sur ce point.
Par rapport aux déclarations non-définitives, l’utilisation qui en est faite dans les encycliques est souvent un peu bizarre. En effet, on invite le croyant à se rallier à cet enseignement, mais en "oubliant" de souligner qu’il demeure libre dans son discernement... Le ton utilisé rappelle souvent celui d’une déclaration infaillible (d’où peut-étre l’idée d’une sur-utilisation de l’infaillibilité - voir au début).
Par rapport aux déclarations préventives, méme cette catégorie pose des questions de fond quant à son application. Les papes du 19ième siècle ont fait des interventions prudentielles qui n’ont jamais été présentées comme telles et auraient dû l’étre. Comment déterminer les principes fermes des éléments de conjectures, qui eux, sont ponctuels? De plus, la question du temps est insuffisante pour démontrer la vérité d’un principe. Il faut avoir la liberté de démontrer les fondements ou l’absence de fondements des affirmations faites.
Une question importante: Magistère et Morale.
Ces dernières années, avec une insistance jamais égalée auparavant, le magistère s’occupe de questions morales fort complexes, et parfois avec un discernement fort discutable... Souvenons-nous d’une certaine rencontre internationale où l’on a vu le Vatican faire front commun avec des représentants des gouvernements menés par des extrémistes islamiques (et tout ce que ces gouvernements peuvent représenter comme refus de la reconnaissance des droits de la personne), sur la question du contrôle des naissances...
Quelle est la compétence réelle du magistère en matière de morale? Le "morum" latin peut faire référence à la morale autant qu’à l’ensemble des coutumes et usages en vigueur dans une société. À quoi fait effectivement référence le texte conciliaire de 1870? Vatican I affirme que l’infaillibilité s’étend aussi en matière de morale. Cependant, il n’existe présentement aucune définition infaillible en matière de morale.
En fait, la catégorie nouvelle des enseignements définitifs ressemble à une tentative de proclamer des vérités infaillibles en matière de morale sans passer par la notion d’infaillibilité de l'Église, ce qui exige alors un consensus de la part des croyants. En dehors des deux premières catégories, dont l’une est impossible à utiliser, faute de consensus, et la seconde très discutable, il ne reste donc que les deux dernières catégories pour développer un enseignement de l’Église en matière de morale. Il peut donc y avoir des exceptions ou des dissidences justifiées par des motifs valables, qu’ils soient théologiques ou personnels... Quand en est-il fait mention dans les divers encycliques et discours romains?
En conclusion.
La question de la morale chrétienne n’est jamais facile à traiter. S’il est clair que l’Évangile a une portée morale effective, il est beaucoup moins facile d’en cerner la portée réelle et encore moins de la définir de façon universelle. Jésus s’occupait d’ailleurs fort peu de morale (comparé à Confucius ou à Socrate, il ne s’en occupait absolument pas), mais son enseignement a un impact réel sur toutes les dimensions de la vie humaine, y compris les dimensions morale, éthique, politique, sociale et économique...
La première responsabilité du croyant est de s’imprégner de l’Évangile et du commandement fondamental de Jésus: Aimer Dieu de toute ses forces et son prochain comme lui-méme. Si la personne réussit vraiment à progresser dans cette voie, est-il absolument nécessaire d’argumenter à l’infini sur les questions morales, avec comme résultats possibles soit une inaction totale, puisque trop occupés à tergiverser, ou encore une réduction de la portée universelle d’un Amour, qui lui, est éternel et infaillible, à un ensemble de lois morales et éthiques forcément réductrices puisque contingentes?
Il ne faut pas s’y tromper. Une réflexion éthique et morale est absolument nécessaire par rapport à l’Évangile. Et les multiples interventions officielles de l’Église peuvent étre des instruments précieux de discernement personnel et collectif. Mais cette réflexion est-elle première? Et surtout, est-elle la seule qui soit valable?
Pour parvenir à une plus grande vérité, ne serait-il pas pertinent de porter un regard sur ce qui est proposé par d’autres personnes qui, méme sans le reconnaître et sans qu'il soit nécessaire qu'elles le reconnaissent, sont, elles aussi, aimées de Dieu? À ce titre, ne peuvent-elles pas également étre éclairées par Lui dans leur réflexion? D'une façon autre que le croyant bien sûr, puisque celui-ci est invité à se référer explicitement à sa foi en Dieu dans sa réflexion... Mais la sagesse divine est-elle réservée aux seuls catholiques? N'est-elle pas inscrite, jusqu'à un certain point, au coeur méme de la personne humaine? Ne serait-il pas également pertinent d’étre à l’écoute de ceux et celles qui, par leurs connaissances scientifiques et autres, peuvent aussi éclairer notre discernement?
Et finalement, que vaut une déclaration, "infaillible" ou non, si elle n’a aucun impact sur ma vie parce que je la refuse. Une morale ou une éthique chrétienne doit tenir compte d’une vérité absolue et incontournable: Pour étre efficace, elle doit susciter un "OUI" de la part de la personne qui l'a reçoit...
En extra, un petit commentaire semi-humoristique qui vient d'un théologien catholique que j'apprécie particulièrement, Hans Küng, tiré de son livre "Etre Chrétien" p.89:
"Aucune science, - la théologie pas plus que les autres - ne se donne pour objet tous les aspects de la vie et de l'agir humains. Mais alors que, pour les autres scientifiques, qui s'intéressent principalement à l'homme, il s'agit d'analyser données, faits, phénomènes, opérations, processus, énergies, normes, pour le théologien, en revanche, il s'agit des questions de sens, de fins, de valeurs, d'idéaux, de normes, de décisions, d'attitudes ultimes. Les questions ultimes, souvent torturantes mais peut-étre libératrices, de la cause et du but, de l'origine et du terme ne se laissent pas - nous l'avons vu - taxer subjectivement d'illégitimité. Les questions que pose la théologie ne concernent donc pas un secteur de ce que les hommes sont et font. Elles concernent l'aspect le plus fondamental de tout leur étre et de tout leur agir. Sous cet aspect unique, la théologie examine tous les niveaux de la vie et de l'action humaines; c'est sous cet unique aspect fondamental que tout peut étre dit et que la théologie se doit de poser toutes les questions.
Le théologien ne doit se laisser détourner de cette tâche par personne, pas méme par la direction de son Église envers laquelle il se sent en toute loyauté responsable. Dans les questions controversées, les théologiens catholiques s'en remettent volontiers au "magistère" de l'Eglise, un peu comme les diplomates s'en remettent pour certaines prises de position à leur ministère des Affaires étrangères. En fait, dans la période récente, ce magistère de l'Église a pris à Rome, au nom du Saint-Esprit, des positions, infaillibles ou non, sur toutes les questions possibles, avec une prédilection particulière pour les péchés et pour des dogmes très spéciaux. Inutile d'y revenir ici. Si ce "magistère" savait, le plus souvent à priori et sans trop d'investigations, "ce qui n'allait pas", il n'a su la plupart du temps que de façon très générale et abstraite "ce qui allait". En tout cas, à ces questions capitales de savoir ce que veut vraiment le christianisme, ce que signifie à proprement parler le message chrétien, Rome n'a pas consacré - pour s'en tenir au dernier demi-siècle - plus de déclarations solennelles qu'à la Maffia ou à la portée du 7e commandement dans son propre pays (tu ne voleras pas). Manifestement, on se soucie moins de certaines choses que d'autres; c'est une constatation qu'on fait avec un certain humour quand on a écrit des livres qui, dès l'origine, ont tant retenu l'attention de Rome.
Dia vakio tsara aloha io fa aza maimaka ny miteniteny foana dia avoahy point par point ny resak'ialahy, tsy mila resa bloky an hihihi
24. ouioui
(
23/08/2010 03:25)
Vakio tsara hoa fa aza atao tandrametaka , ilay nalefako tatsy mantsy nolazain'ialahy fa tsisy izay voalazan'i hery nefa vao manomboka fotsiny dia efa eo , aza maimaika hoatran'ny boka hotran'ny mompra hanambady mantsy e hihihi,
25. ouioui
(
23/08/2010 03:40)
Le 28 juin 1868, la Bulle Aeterni Patria convoque les évéques du monde catholique pour un concile devant se tenir à Rome dés le 8 décembre 1869.
Une certaine presse romaine et parisienne, inspirée par le Vatican, ultramontaine, c’est à dire partisane du pouvoir absolu du pape développe alors l'idée que le but principal du concile serait de définir le dogme de l'infaillibilité pontificale.
Le pape de l'époque (Pie IX), avait préparé le terrain pour cela.
La publication du Syllabus (1864), texte solennel dans lequel il condamnait le libéralisme et ses principes - dont la liberté de la Foi et de la conscience - ouvrait la porte à de nombreux excès; par exemple Pie IX revendiquait dans le Syllabus la suprématie de l'Eglise sur l'Etat.
Dix ans auparavant, le 8 décembre 1854, Pie IX définissait le dogme de l'Immaculée Conception de la Vierge Marie, sans réunir un concile sur cette décision dogmatique.
Lorsqu'on s'aperçut que la doctrine moyenâgeuse sur la papauté devait étre définie comme dogme, 380 des 778 évéques présents appuyèrent cette proposition; 136 évéques s'y opposèrent.
Entre les deux partis les débats furent tumultueux, les résistances farouches. L'on évoqua en particulier les cas les plus flagrants d'erreurs doctrinales commises par des papes: Honorius I, condamné par le sixième concile oecuménique (Constantinople 680-681), Libère, Vigile, Jean XXII, pour ne citer que ceux là.
Les évéques de la minorité étaient soutenus par des érudits connus dans toute l'Europe, avec des personnalités éminentes comme l'évéque d'Orléans, Monseigneur Dupanloup, l'historien Döllinger, l'évéque de Mayence, Wilhelm-Emmanuel von Ketteler.
La crise politique entre la Prusse et la France apporta au pape un avantage inespéré: les évéques allemands et français durent regagner leurs diocèses. L'opposition perdait ainsi 57 voix précieuses. La plupart des adversaires restants étaient des évéques italiens. Leur situation financière dépendait du pape. Celui-ci abusa de la situation et laissa supposer qu'il pourrait leur couper les vivres. Les autres, découragés, finirent par céder. Seuls deux réfractaires eurent le courage de voter "non", mais ils se rétractèrent aussitôt.
Le 18 juillet 1870, Pie IX put définir que le double dogme de la primauté universelle de droit divin et l'infaillibilité du pape était une vérité de foi divinement révélée.
La promulgation du dogme de l'infaillibilité pontificale entraîna en Suisse et en Allemagne le schisme des vieux-catholiques.
En France, où le parti gallican emmené par Mgr Dupanloup avait déclaré que cette prétention est "la plus grande insolence qui se soit jusqu'ici perpétrée au nom de Jésus-Christ", des réactions ponctuelles se manifestèrent. Elles furent le fait d'individualités émouvantes et courageuses acceptant de tout perdre en quittant la puissante institution catholique-romaine.
Seuls quelques prétres, dans la fidélité à leur conscience et à ce qu'ils avaient reçu de l'Eglise Gallicane, bravèrent les foudres excommunicatoires du Vatican.
Le Père Hyacinthe Loyson
L'Abbé Junqua
L'Abbé Mouls
L'Abbé Michon
Dinidiniho ary aza mitsaratsara na mompra azy ialahy hihihi dia eto indray mantsy ialahy dia ilaza fa kato indray aho tsss, i bloky dia bolky ihany e hihihi, izaho mpandikana fotsiny ,
Une certaine presse romaine et parisienne, inspirée par le Vatican, ultramontaine, c’est à dire partisane du pouvoir absolu du pape développe alors l'idée que le but principal du concile serait de définir le dogme de l'infaillibilité pontificale.
Le pape de l'époque (Pie IX), avait préparé le terrain pour cela.
La publication du Syllabus (1864), texte solennel dans lequel il condamnait le libéralisme et ses principes - dont la liberté de la Foi et de la conscience - ouvrait la porte à de nombreux excès; par exemple Pie IX revendiquait dans le Syllabus la suprématie de l'Eglise sur l'Etat.
Dix ans auparavant, le 8 décembre 1854, Pie IX définissait le dogme de l'Immaculée Conception de la Vierge Marie, sans réunir un concile sur cette décision dogmatique.
Lorsqu'on s'aperçut que la doctrine moyenâgeuse sur la papauté devait étre définie comme dogme, 380 des 778 évéques présents appuyèrent cette proposition; 136 évéques s'y opposèrent.
Entre les deux partis les débats furent tumultueux, les résistances farouches. L'on évoqua en particulier les cas les plus flagrants d'erreurs doctrinales commises par des papes: Honorius I, condamné par le sixième concile oecuménique (Constantinople 680-681), Libère, Vigile, Jean XXII, pour ne citer que ceux là.
Les évéques de la minorité étaient soutenus par des érudits connus dans toute l'Europe, avec des personnalités éminentes comme l'évéque d'Orléans, Monseigneur Dupanloup, l'historien Döllinger, l'évéque de Mayence, Wilhelm-Emmanuel von Ketteler.
La crise politique entre la Prusse et la France apporta au pape un avantage inespéré: les évéques allemands et français durent regagner leurs diocèses. L'opposition perdait ainsi 57 voix précieuses. La plupart des adversaires restants étaient des évéques italiens. Leur situation financière dépendait du pape. Celui-ci abusa de la situation et laissa supposer qu'il pourrait leur couper les vivres. Les autres, découragés, finirent par céder. Seuls deux réfractaires eurent le courage de voter "non", mais ils se rétractèrent aussitôt.
Le 18 juillet 1870, Pie IX put définir que le double dogme de la primauté universelle de droit divin et l'infaillibilité du pape était une vérité de foi divinement révélée.
La promulgation du dogme de l'infaillibilité pontificale entraîna en Suisse et en Allemagne le schisme des vieux-catholiques.
En France, où le parti gallican emmené par Mgr Dupanloup avait déclaré que cette prétention est "la plus grande insolence qui se soit jusqu'ici perpétrée au nom de Jésus-Christ", des réactions ponctuelles se manifestèrent. Elles furent le fait d'individualités émouvantes et courageuses acceptant de tout perdre en quittant la puissante institution catholique-romaine.
Seuls quelques prétres, dans la fidélité à leur conscience et à ce qu'ils avaient reçu de l'Eglise Gallicane, bravèrent les foudres excommunicatoires du Vatican.
Le Père Hyacinthe Loyson
L'Abbé Junqua
L'Abbé Mouls
L'Abbé Michon
Dinidiniho ary aza mitsaratsara na mompra azy ialahy hihihi dia eto indray mantsy ialahy dia ilaza fa kato indray aho tsss, i bloky dia bolky ihany e hihihi, izaho mpandikana fotsiny ,
26. ikaretsaka
(
23/08/2010 03:44)
Ok rahanpitso valiako atsakasy ny andavany fa andraso aloha ataoko devoir ary hanamboarako ny karatra:)
fa ity aloha :
que vaut une déclaration, "infaillible" ou non, si elle n’a aucun impact sur ma vie parce que je la refuse. Une morale ou une éthique chrétienne doit tenir compte d’une vérité absolue et incontournable: Pour étre efficace, elle doit susciter un "OUI" de la part de la personne qui l'a reçoit...
io no mi arbitrer ny zavatra rehetra na kristianina na tsia ka. fa tsy voatery hoe ny kristianina irery na ny athee irery na ny kato irery na ny evanjelika irery
saingy izao: "raha izay metimety aminao momban'ilay finoana ihany no inoanao sy ekenao fa ny tsy metimety aminao dia arianao sy odianao fanina, dia tsy ilay finoana intsony no inoanao @ izay fa ny tenanao"
27. ouioui
(
23/08/2010 03:52)
hoy izaho
Tsy mety diso tokoa ve ry zareo ireo
Tokony hanambaby koa ry ika ny PAPE
Dia aza adino ny mamaly ny fanontaniako voalohany raha azo atao hihihi, hatramin'izao mantsy hodian'ialahy fanina foana hihihi
28. ouioui
(
23/08/2010 04:16)
Eo ary ialahy dia mitsipontsipona izay mahametimety an'ilahy fotsiny sady mbola mivoana be indray ilay valin-teny klé, tsy hitako intsony izay azoko hanampiana an'ialahy leisy ry ika borné a hihihi
29. hery
(
23/08/2010 07:54)
tsy voavaly ve ny fanontanian'i ouioui?
Toa efa novaliako ihany.
Tsy diso ny Papa ho an'ny Katolika rehefa miteny ex cathedra araka ilay fepetra 5 nosoratako iny.
Tsy hitako hoe inona ny valiny andrasan'i ouioui ankoatra izay.
Ah. Hitako misy référence baiboly be dia be nosoratan'i ouioui ao. Misy fondement baiboly ny resaka Pape fa averiko indray ilay efa nosoratako hoe Ho an'ny Katolika dia tsy ny baiboly irery ny fototry ny finoana fa zavatra telo. Ka raha ny katolika no resahan'i ouioui satria ny katolika no misy Pape dia tsy ny baiboly irery no mahatonga ny fisiana sy ny infaillibilité-n'ny Pape.
Toa efa novaliako ihany.
Tsy diso ny Papa ho an'ny Katolika rehefa miteny ex cathedra araka ilay fepetra 5 nosoratako iny.
Tsy hitako hoe inona ny valiny andrasan'i ouioui ankoatra izay.
Ah. Hitako misy référence baiboly be dia be nosoratan'i ouioui ao. Misy fondement baiboly ny resaka Pape fa averiko indray ilay efa nosoratako hoe Ho an'ny Katolika dia tsy ny baiboly irery ny fototry ny finoana fa zavatra telo. Ka raha ny katolika no resahan'i ouioui satria ny katolika no misy Pape dia tsy ny baiboly irery no mahatonga ny fisiana sy ny infaillibilité-n'ny Pape.
30. ouioui
(
23/08/2010 10:53)
hery
Ah. Hitako misy référence baiboly be dia be nosoratan'i ouioui ao. Misy fondement baiboly ny resaka Pape fa averiko indray ilay efa nosoratako hoe Ho an'ny Katolika dia tsy ny baiboly irery ny fototry ny finoana fa zavatra telo. Ka raha ny katolika no resahan'i ouioui satria ny katolika no misy Pape dia tsy ny baiboly irery no mahatonga ny fisiana sy ny infaillibilité-n'ny Pape.
Tsy mahay baiboly aho fa arguments ny ahy no tadiaviko dia io no hitako ary nalefako satria resaka fivavahana ilay izy ary samy tsy silamo na hafa isika no miresaka dia tsy maintsy arguments miainga avy @ tenin'Andriamanitra izany no karohina fa tsy dogme
wikipedia
Un dogme (Du grec δόγμα dogma : « opinion ») est une affirmation considérée comme fondamentale, incontestable et intangible par une autorité politique, philosophique ou religieuse qui emploiera dans certains cas la force pour l'imposer. Historiquement, le dogme a été une formulation d'un article de foi, utilisé lorsque le critère de conformité à la foi devait étre utilisé par le pouvoir judiciaire, lorsque le pouvoir temporel (historiquement, l'Empire romain d'orient) sanctionnait pénalement les déviations par rapport à l'orthodoxienote 1.
Dans son sens propre, le mot « dogme » (mot attesté en 1580, issu du latin ecclésiastique dogma, lui-méme du grec δόγμα [dogma], « opinion ») appartient au vocabulaire philosophique et religieux. Il est d'origine philosophique puis devient religieux avec le christianisme. On trouve par exemple les dogmes catholiques.
Tsy hanampiana na hanalany ny tenin'Andriamanitra tsy tadidiko fa fa misy an'izany any ka sao mitady hanao blasfema araka ny voalazan'i wiwi i hery
31. hery
(
23/08/2010 11:21)
Tsy hanampiana na hanalany ny tenin'Andriamanitra tsy tadidiko fa fa misy an'izany any ka sao mitady hanao blasfema araka ny voalazan'i wiwi i hery
Aiza no misy an'izany? Ao anaty baiboly mantsy misy hoe
Jaona 21, 25:
Maro koa ny zavatra hafa nataon'i Jeso, ka raha izany rehetra izany no hosoratana tsirairay, dia ataoko fa na izao tontolo izao aza tsy ho omby ny boky hosoratana.
ka ho an'ny Katolika, ankoatra ny baiboly dia misy koa ny "Traditions" sy ny "Magistère".
(Hampianatra kely momba ny Katolika indray aho).
Ny Traditions dia ireo fampianarana izay nifandovàna isaky ny générations. Na ny baiboly aza mantsy dia tsy dictée mivantana avy amin'Andriamanitra fa niainana (nosoratana sy nadika) tao anaty sy ho an'ny communautés nifandimby. Noho izany dia harena sarobidy manampy ny baiboly koa ny communautés na Fiangonana niaina izany. Ny toriteny sy fampianarana nataon'ireo mpitondra fiangonana nisesy dia fototra iray ihany koa iveloman'ny Fiangonana Katolika.
Ny Magistère indray dia ireo teny sy fampianarana (tsy dogmes ihany) izay lazain'ny Fiangonana sy ny mpitondra fiangonana amin'izao fotoana izao. Na avy amin'ny Konsily isan-karazany izany na avy amin'ny fivoriambe-n'ny Eveka na ny Sinaody isankarazany. Toko iray manampy iretsy roa voalohany koa io, ka ireo toko telo tsy azo sarahana ireo no mahamasa-nahandro ao amin'ny Fiangonana Katolika.
Ny Fiangonana Katolika dia manaiky fa tenin'Andriamanitra ny Baiboly saingy miteny amin'ny fomba maro hafa koa Andriamanitra ka tokony tsy hodian-tsy hita ireny. Tsy mitsahatra ny mitsoka ny Fanahy Masina, mandra-piverin'i Jesoa amin'ny andro hitsaràny ny Velona sy ny maty.
32. ouioui
(
23/08/2010 11:51)
hery
Ny Traditions dia ireo fampianarana izay nifandovàna isaky ny générations. Na ny baiboly aza mantsy dia tsy dictée mivantana avy amin'Andriamanitra fa niainana (nosoratana sy nadika) tao anaty sy ho an'ny communautés nifandimby. Noho izany dia harena sarobidy manampy ny baiboly koa ny communautés na Fiangonana niaina izany. Ny toriteny sy fampianarana nataon'ireo mpitondra fiangonana nisesy dia fototra iray ihany koa iveloman'ny Fiangonana Katolika.
Misy contradiction foana ny resak'i hery , atsy ambadika manao préjuger
hery
Fa angaha noraisinareo ho tantara (tahaka ny fisian'ny ady lehibe voalohany, na ny renaissance, na Napoléon Bonaparte) ny voasoratra ao amin'ny Genesisy?
Tsisy namoaka an'io fa hevitrao manokana , ampiako kely tsy ny Genesisy , fiandohana moa sa fanombohana io, fa ny ambiny dia mifanaraka @ hevitra izay notsongaiko voalohany io , Tsy azoko aloha iny tevateva iny e hihihih
hery
Jaona 21, 25
Maro koa ny zavatra hafa nataon'i Jeso, ka raha izany rehetra izany no hosoratana tsirairay, dia ataoko fa na izao tontolo izao aza tsy ho omby ny boky hosoratana.
Fa izay no ao tsy anampiana na hanalana , aiza no hosoratanao ny fiananan'olona manontolo e, ataovy any @ journal intime-nao any izany e hihihi
Ny tenin'Atra efa tsy hanalana na hanampiana izany ny ambiny dia dogma , izany toriteny izany ve tsy misy hevitra tsongaina avy @ baiboly dia iny no velambelarina , sao dia lasa hors sujet , spécialitén'ika iny hihihi, sy filozofian'olombelona
33. hery
(
23/08/2010 12:08)
Fa izay no ao tsy anampiana na hanalana
Sao dia mba izany kosa no atao hoe borné.
Tsy misy mieritreritra ny hanoratra baiboly vaovao. Fa miteny fotsiny hoe ho an'ny Katolika dia misy source hafa noho ny baiboly. Tsy ampy ny baiboly. Miteny amin'ny fomba hafa Andriamanitra.
34. ikaretsaka
(
23/08/2010 12:23)
ary eo kay moa izany no mahatonga an-dry zalahy tsy katolika misambodika... tsy fantany io, noheveriko fa fantany dia tsy nidirako.. kay moa tany ny borne tokana vs 3
Tsy misy mieritreritra ny hanoratra baiboly vaovao. Fa miteny fotsiny hoe ho an'ny Katolika dia misy source hafa noho ny baiboly. Tsy ampy ny baiboly. Miteny amin'ny fomba hafa Andriamanitra.
35. ouioui
(
23/08/2010 12:33)
Ka izay indrindra ilay fifanakalozan-kevitra taiza izao no nahalalako an'izany raha tsy nisy an'ito dinika ito ry ika borné a hihihi
Tokony atao sujet manokana angamba izy io fa lasa laviytrra be ilay famaliana azy
Tokony atao sujet manokana angamba izy io fa lasa laviytrra be ilay famaliana azy
36. ikaretsaka
(
23/08/2010 13:03)
taiza izao no nahalalako an'izany raha tsy nisy an'ito dinika ito ry ika borné a hihihi
izay lety vao honnete sy mba nisokatra ny masom-panahiny... enfin!
izay no mahatonga ahy miteny sy mandrisika foana hoe alefaso le arguments ..kay moa izany tsy ampy sy tsy nisy tany "ramose" ouioui..saingy nohon'ny ambom-pony sy ny hirika farany azo dia izaho sisa no nenjehina perso..
Ok mazava...
hitanao @ izany fa tsy voatery mametraka fanontaniana i Ika dia azony ny fototr" anton-javatra 1!
izay izany koa!
37. ouioui
(
23/08/2010 13:15)
Ny olana @ ialahy dia tsotra ry ika borné a, tsy voatery mahalala zavatra rehetra hoatran'ialahy ny tsirairay , tsy mpanao réponse à tout hotran'ialahy aho hihihihi, tsy mpiangona koa aho , ialahy kato hoy ialahy ny mety hahagaga raha ialahy no tsy mahay manazava ny zava misy any @ ialahy any , asa raha tena mba miditra @ lohan'ialahy borné io izany resaka izany natsia
Raha manontany radoko ialahy fa maninona no marary saina dia lazainy an'ialahy fa mety voan'ny alzaimaira ialahy dia tsy maintsy ho fatantr'ialahy daholo ve ny bokiny any satria mitatra ny resaka dia mivoaka, asa aloha fa ialahy mahay ny zavatra rehetra sy bloky aloha mety marina ihany izany a hihihi
Tsy misy omena tsiny raha tsy kato no manontany ny kato , sa tsy mahafaly an'ika borné ny mampita vaovao mahafaly
Raha manontany radoko ialahy fa maninona no marary saina dia lazainy an'ialahy fa mety voan'ny alzaimaira ialahy dia tsy maintsy ho fatantr'ialahy daholo ve ny bokiny any satria mitatra ny resaka dia mivoaka, asa aloha fa ialahy mahay ny zavatra rehetra sy bloky aloha mety marina ihany izany a hihihi
Tsy misy omena tsiny raha tsy kato no manontany ny kato , sa tsy mahafaly an'ika borné ny mampita vaovao mahafaly
