Dossier 07 Février 2009 :
Rajoelina Andry sur la place de 13 mai : «tsy misy mihitsy na tafondro mipoaka na basy mipoaka hasakana ny tolontsika tompokolahy sy tompokovavy, koa hametraka isika tompokolahy sy tompokovavy androany praiministra izay hitantana ny governemanta
Monja Roindefo: « tsy azoko atao ny tsy manontany ny hevitry ny vahoaka. Ho alaintsika androany ve ny lapantsika? Andeha izany isika izao haka ny lapan’Ambohitsorohitra »
Samedi 07 février 2009: les manifestants se rendent vers le palais présidentiel
14h15mn : avertissement des militaires, les manifestants ne doivent pas entrer dans la zone rouge
14h45mn : coups de feu à Ambohitsorohitra
-Que s’est il passé réellement ce jour là ?
-Retour su la scène du crime
Première constatation : on va essayer de déterminer l’arme du crime (plusieurs balles ont été tirées sur la scène du crime).
En effet d’après les balles recueillies et suivant l’analyse de l’impact, on peut supposer qu’il s’agit d’une arme de petit calibre sûrement du 9mm. En visionnant les vidéos du drame on se rend compte que l’arme utilisée est capable de tirer des rafales automatiques de 500 à 700 coups par minute, donc on cherche une mitraillette pouvant tirer à rafales automatique et de calibre 9 mm. L’arme qui correspond le plus à ses critères c’est probablement l’UZI ; l’arme la plus répandue au monde après le MP5. Or, ce jour là d’après les photos, on remarque que toute la garde présidentielle était entièrement équipée de kalachnikov. Méme si l’UZI n’était pas l’arme utilisée, on peut constater une grande différence au niveau du calibre de munition. En effet, le calibre de la kalachnikov est plus gros que celui de l’arme du crime. Donc, on peut conclure qu’aucun membre de la garde présidentielle équipé de kalachnikov n’a pu commettre le crime d’où la question est, qui était en possession des UZIS ? Ça ne peut pas étre les armes de la garde présidentielle donc ça ne peut étre que celles de la police nationale car cette dernière utilise l’UZI dans sa version crosse fixe en bois et connaissant les contrôles drastiques du temps de l’ancien président, les armements de premières catégories comme l’UZI ne peuvent sortir de la maison, c'est-à-dire des forces de sécurité de l’Etat. On n’en conclut que seul quelqu’un de haut placé aurait pu avoir les relations et le pouvoir de faire sortir et d’utiliser les UZIS. Sur les photos, on voit le contrôleur général de la police nationale Mr Rakotomihantarizaka Remi Organes, il s’affiche avec un UZI en arrière plan sur son porte veste. Tout le monde a vu la facilité avec laquelle il a prit le ministère de la sécurité intérieure cela montre qu’il possédait bien des contacts à l’intérieur. A propos des légalistes pourchassés à Anosy, le 21 Avril 2009, il a été le premier à annoncer le scénario inédit de la foule tirant sur la foule. On pourrait supposer qu’il sait beaucoup de choses sur l’Affaire 07 février.
Loi numéro 91/011 du 18 juillet 1991 relative à la situation d’exception. Article 39, le commandant de la troupe est seul juge en fonction de la situation de faire usage du feu ou d’engin explosif. En tout état de cause et sous réserve de ce qui est dit à l’article 42 de la présente loi, l’usage du feu ou d’engin explosif ne peut sauf impossibilité avoir lieu qu’après 3 somations faites par le commandant à haute et intelligible voix et sur un ton ferme de préférence au moyen d’une porte voix , mégaphone ou amplificateur de voix. Article 40 : après commandement de « jery atrika » ou sonnerie d’avertissement, les 3 somations sont successivement exprimées en ces termes : « miala fa hitifitra, iray izay » ; «miala izay tsy te ho faty, roa izay » ; « maty izay tavela eo, telo sady farany izay». Les militaires en particulier sont bien formés à ces textes et procédures. Pour quelles raisons un militaire formé, entrainé et civilisé va spontanément tiré sur une foule désarmée et violé les règles d’engagements ? Pourquoi surtout les hommes de la garde présidentielle triés parmi les meilleurs soldats et entrainés à la protection des personnalités donc au self-control auraient brutalement perdu leur calme pour tirer ? Pourquoi également ont-ils immédiatement tiré vers la foule et pas en l’air ? La foule avait encore 10 mètres avant d’atteindre le palais et les grillages auraient fait barrage et les gardes auraient pu tirer en l’air pour l’intimider ; pourquoi n’ont-ils pas pris le temps pour faire ça ? Pourquoi n’ont-ils pas eu le temps de faire calmement les 3 somations de l’article 40 ? Si on observe la vidéo, on voit que lorsque la foule arrive au niveau du parking des finances, il n’y a pas encore de tirs, il y a un temps mort où la foule s’arréte dans le calme ; puis on entend des explosions derrière la foule apparemment des grenades. C’est à ce moment là que les tirs commencent…Non c’est ne pas parce que la foule avancée vers elles (gardes) et qu’il aurait franchi le corridor que les gardes présidentielles ont tiré, ils avaient ordre de ne pas tirer et ils n’ont d’ailleurs jamais tiré jusque là, méme pendant les pillages de la TVM, RNM et MBS, pourquoi ce revirement ? Il n’y a qu’une seule raison qui peut l’expliquer, c’est qu’on leur a tiré dessus. Beaucoup l’ont oublié parce qu’on fait exprès de l’occulter mais dans ce grand cafouillage beaucoup de témoignage parlait outre des explosions de grenade dans la foule, des coups de feu dans les deux sens dont on retrouve une trace dans le fil des infos de TOPMADA.
15h15mn : Deux avis contradictoires dans les medias pro HAT. En effet, d’après la Radio Antsiva, les tirs viendraient de l’extérieur près de l’hôtel Colbert plus exactement. En revanche d’après la Radio VIVA, les tirs viendraient du palais.
Sur des photos parues dans la Gazette de la grande ile, on peut observer des lueurs concentriques identifiées comme des traces de balles sortant notamment des fenétres du Trésor où aucune personnalité des forces de l’ordre n’était censée se trouver. Ces lueurs de balles semblent suggérer des tirs groupés. Concernant les victimes, certains corps sont tombés dans une position qui suggère un tir rapproché vers le palais et pas depuis celui-ci, ensuite selon le témoignage d’un garde présidentiel, seul une cartouche aurait été utilisée et un seul GP a tiré, il y aurait eu 18 balles sorties de cette cartouche. A nous de voir et de réfléchir sur le fait qu’avec ces 18 balles, il ait eu 175 blesses sur le coup et 37 morts ; il y aurait donc eu un autre groupe armée sur les lieux qui aurait apparemment tiré sur la foule et la garde présidentielle.
La question est : A qui profite le crime, qui avait intérét à ce que ce massacre ait lieu, qui a tout perdu dans l’histoire et qui a tout gagné ?
