Afabitana indray isika malagasy isan'ny mitana ny laharana voalohany manoloana ireo firenena mahantra indrindra erantany!! Ary loza aza fa ny fahantrana izay nodradradraina fa nihena hatrizay 2002 dia tsy nihetsika hatr@ izao 2009 izao fa mbola ny eo ihany no eo!! Avelako ianao hamaky izay voalaza! Mialatsiny ho an'ireo tsy mahazaka tenin'i renimalala (zanety, karavasy, penguin .....) fa io no napetrak'ilay mpampita vao²!! 8) 8)
Développement
La pauvreté en quasi-stagnation
Les idées divergent sur le niveau de pauvreté à Madagascar. La diversité des données sur le sujet constitue la principale raison.
La pauvreté recule-t-elle ou stagne-t-elle ? Les données actuelles sèment l'incertitude sur ce phénomène. Selon le mémorandum économique du pays élaboré par la Banque mondiale, prenant comme point de départ l'année 2001, il annonce une stagnation de la pauvreté. « Le taux de ménages vivant en dessous du seuil de pauvreté a stagné autour de 68% entre 2001 et 2005 » indique ce document. Cette quasi-stagnation provient en partie de l'insuffisance de l'essor de l'agriculture, un secteur qui occupe encore une grande partie de la population. La plus grande concentration se situe en dehors des pôles de croissance.
Le Chef de l'état, Marc Ravalomanana, prenant comme base l'année 2002, marquée par la crise politique affirme une baisse significative de la pauvreté. « Entre 2002 et 2008, le taux est passé de 80,7% en 2002 à 66,4% en 2008 » affirme le président dans son allocution lors de la cérémonie de présentation de vœux au corps diplomatique. Le document de stratégie pour la réduction de pauvreté réactualisé en 2006 approuve cette baisse. La réduction du taux est passée de 73,6% en 2003 à 68% en 2006.
La majorité pauvre
Au niveau de la société civile, le doute sur les chiffres plane. Par contre, l'avis sur l'existence d'une pauvreté qui touche encore la majorité des individus est partagé.
« Il est difficile de se prononcer sur les bases de données car elles sont différentes d'une entité à une autre. Ainsi, avec l'appui de la SADC, la plate-forme nationale des Organisations de la société civile de Madagascar fera une étude visant à trouver des indicateurs de la pauvreté plus proche de la réalité » affirme Mahamoudou Ndriandahy, secrétaire exécutif national de la plate-forme nationale de la société civile. Ce responsable a par la suite souligné la multiplication des actions de développement mais dont les impacts ne se font pas encore ressentir sur le niveau de vie de la population.
Un économiste parle de la concentration des actions sur une infime partie des habitants représentés par les fonctionnaires. « La majorité de la population vit dans la pauvreté alors que les actions de développement comme la hausse des salaires, la construction de logements sociaux et la mise en place d'une centrale d'achat qui prévoit des prix très abordables ne profitent qu'aux fonctionnaires qui représentent à peine les 10% de l'ensemble de la population » déclare-t-il.
Lantoniaina Razafindramiadana
Date : 20-01-2009
