Je crois qu\'il faut éviter les deux extrêmes : mon corps c\'est moi et mon corps m\'appartient.
Il fait partie de moi( ou de mon être).
Mais il n\'est pas tout de moi. Et je ne suis que mon corps. C\'est à dire tout mon être n\'est pas réduit dans mon corps. Mon âme, mon esprit font partie de moi aussi. Mais sans lui( le corps) mon être n\'est pas complet. J\'suis pas un homme complet.
Les risques dans les deux définitions:
je suis mon corps : anthropologie trop appauvrie, qui réduit l\'homme en un être de besoin(matériel). Malheureusement, la tendance actuelle va dans ce sens. On fait éloge à la beauté esthétique, au confort matériel au risque de négliger les vrais besoin de l\'âme.
N\'oublions pas que nos ancêtres ont dit : \" ny fanahy no olona \". Pour dire que sans l\'esprit le corps est aveuglé de ses pulsions et tendances diverses.
Mon corps m\'appartient : c\'est très dangereux. Cela veut dire que je peux le disposer et l\'utiliser à ma guise. Je peux décider sur lui.
Le danger c\'est qu\'il se peut que tu n\'accepte pas ta nature. La conséquence : voir Michael Jakson, ces trans-sexuels, ces obsédés des chirurgies esthétiques etc, suicide.
Tu l\'utilises aussi comme des moyens ou biens( comme a dit Fody) : prostitution, Kamikaze
Il se peut aussi que tu n\'acceptes pas l\'autre tel qu\'il est. Tu n\'accepteras pas la différence, etc. Alors, tu glisses dans le racisme ou discrimination.
Pour terminer, notre corps est avant tout un don de Dieu. Ce n\'est pas moi qui ai choisi d\'être un homme ou une femme. Grand ou petit, fort ou faible, blanc ou noir, etc. Mais Lui.
Et c\'est encore Lui qui m\'enseigne comment dois je en prendre soin, en quoi dois je le gérer, etc.
Et si c\'est un don de Dieu pourkoi pas un don pour l\'autre. Ou bien, si je suis un don, l\'autre aussi est un don. Je dois l\'accepter, j\'ai une responsabilité sur lui.
Rah bokon\'ozatra ianao dia mba arovy ireo boay kely fa aza misetrasetra.
Et l\'action de grace vient dans l\'acceptation de soi.
