Mbola Mere Theresa ihany
1. piste
(
03/09/2007 05:45)
Raha nisy moa nijery azy t@ lafi-ratsiny momban`ny NUIT OBSCURE n`i Mother Theresa dia ity misy interpretation positive mikasika azy :
ROME, Dimanche 2 septembre 2007 (ZENIT.org) –
La « nuit obscure » qu’a vécu Mère Teresa de Calcutta, rapportée dans un livre qui vient d’être publié, a été pour elle une sorte de « martyre » dû à la « présence-absence » de Dieu, a expliqué le père Raniero Cantalamessa, ofm cap., dans un entretien à Radio Vatican.
Le prédicateur de la Maison pontificale a commenté la publication de lettres inédites, à dix ans de la mort de la bienheureuse, regroupées dans l’ouvrage « Mother Teresa : come be my light », sous la direction du père Brian Kolodiejchuk, postulateur de la cause de canonisation de la religieuse.
Dans une de ses lettres, Mère Teresa dit :
« Cette souffrance lancinante, qui donne le vide de Dieu, est le signe qu’il s’agit d’un phénomène positif » explique le père Cantalamessa.
« Il s’agit d’une présence-absence, ajoute le prêtre capucin : Dieu est présent mais on ne le sent pas en soi ».
« Le fait que Mère Teresa ait pu rester des heures devant le Très Saint Sacrement, comme rapportent les témoins qui l’ont vue, presque enlevée… si l’on pense dans quelles conditions elle se trouvait là, cela est un martyre ! » souligne t-il.
« Cela est un véritable martyre, parce que pour celui qui ne sent pas Dieu et sent ce vide, demeurer des heures immobile devant le Très Saint Sacrement, c’est vraiment se retrouver au milieu des flammes » ajoute t-il.
« Pour moi cela fait grandir à l’infini la figure de Mère Teresa, et ne la diminue en rien », a précisé le prédicateur.
« Je crois que Mère Teresa a vraiment la stature des ‘géants’ dans la sainteté chrétienne, justement aussi à cause de cette capacité de cacher ces phénomènes, de les vivre personnellement au plus profond de son cœur, peut-être, précisément en expiation de cet athéisme diffus qui existe dans le monde d’aujourd’hui, parce qu’au fond, Mère Teresa a vécu de manière positive, avec foi, du côté de Dieu, cette existence comme si Dieu n’existait pas », affirme t-il.
« Tandis que ‘la nuit obscure de l’esprit’ de saint Jean de la Croix est un temps préparatoire à celui définitif appelé ‘unitif’, pour Mère Teresa il semble qu’il s’agisse d’un état stable, à un certain moment de sa vie, lorsqu’elle a lancé cette grande œuvre de charité, jusqu’à la fin ».
« Selon moi, ce prolongement de la ‘nuit’ a également un sens pour nous, aujourd’hui. Je crois que Mère Teresa est la sainte de l’ère médiatique, parce que cette ‘nuit de l’esprit’ l’a protégée en l’empêchant de devenir la victime des médias, c’est-à-dire de s’élever », constate t-il.
« En effet, elle même disait que face aux plus grands honneurs et aux acclamations de la presse, elle ne ressentait rien parce qu’elle vivait ce vide intérieur. Ainsi, c’était une sorte de ‘combinaison d’amiante’, pour traverser l’ère des medias ».
Izany hoe : raha tsy nisy an`io fitsapana io izy dia nalaim-panahy ho nieboebo nanandra-tena satria izao tontolo izao nigaga ny asany, ary etsy an-daniny koa ny Mediatisation ny zavatra nataony.
Dia am-bava homana ary am-po mieritreritra.
ROME, Dimanche 2 septembre 2007 (ZENIT.org) –
La « nuit obscure » qu’a vécu Mère Teresa de Calcutta, rapportée dans un livre qui vient d’être publié, a été pour elle une sorte de « martyre » dû à la « présence-absence » de Dieu, a expliqué le père Raniero Cantalamessa, ofm cap., dans un entretien à Radio Vatican.
Le prédicateur de la Maison pontificale a commenté la publication de lettres inédites, à dix ans de la mort de la bienheureuse, regroupées dans l’ouvrage « Mother Teresa : come be my light », sous la direction du père Brian Kolodiejchuk, postulateur de la cause de canonisation de la religieuse.
Dans une de ses lettres, Mère Teresa dit :
« Il y a tant de contradiction dans mon âme, un profond désir de Dieu, si profond qu’il fait mal ; une souffrance permanente, et avec cela le sentiment de ne pas être voulue par Dieu, rejetée, vide, sans foi, sans amour, sans zèle… Le ciel n’a aucun sens pour moi : il m’apparaît comme un lieu vide ! ».
« Cette souffrance lancinante, qui donne le vide de Dieu, est le signe qu’il s’agit d’un phénomène positif » explique le père Cantalamessa.
« Il s’agit d’une présence-absence, ajoute le prêtre capucin : Dieu est présent mais on ne le sent pas en soi ».
« Le fait que Mère Teresa ait pu rester des heures devant le Très Saint Sacrement, comme rapportent les témoins qui l’ont vue, presque enlevée… si l’on pense dans quelles conditions elle se trouvait là, cela est un martyre ! » souligne t-il.
« Cela est un véritable martyre, parce que pour celui qui ne sent pas Dieu et sent ce vide, demeurer des heures immobile devant le Très Saint Sacrement, c’est vraiment se retrouver au milieu des flammes » ajoute t-il.
« Pour moi cela fait grandir à l’infini la figure de Mère Teresa, et ne la diminue en rien », a précisé le prédicateur.
« Les athées ‘normaux’, communs, ne souffrent pas de l’absence de Dieu; pour Mère Teresa, c’était l’épreuve la plus terrible qu’elle pouvait vivre ».
« Je crois que Mère Teresa a vraiment la stature des ‘géants’ dans la sainteté chrétienne, justement aussi à cause de cette capacité de cacher ces phénomènes, de les vivre personnellement au plus profond de son cœur, peut-être, précisément en expiation de cet athéisme diffus qui existe dans le monde d’aujourd’hui, parce qu’au fond, Mère Teresa a vécu de manière positive, avec foi, du côté de Dieu, cette existence comme si Dieu n’existait pas », affirme t-il.
La « nuit obscure », explique le père Cantalamessa, « est une chose très connue dans la tradition chrétienne; peut-être de manière nouvelle, inédite sous la forme qu’a connue Mère Teresa ».
« Tandis que ‘la nuit obscure de l’esprit’ de saint Jean de la Croix est un temps préparatoire à celui définitif appelé ‘unitif’, pour Mère Teresa il semble qu’il s’agisse d’un état stable, à un certain moment de sa vie, lorsqu’elle a lancé cette grande œuvre de charité, jusqu’à la fin ».
« Selon moi, ce prolongement de la ‘nuit’ a également un sens pour nous, aujourd’hui. Je crois que Mère Teresa est la sainte de l’ère médiatique, parce que cette ‘nuit de l’esprit’ l’a protégée en l’empêchant de devenir la victime des médias, c’est-à-dire de s’élever », constate t-il.
« En effet, elle même disait que face aux plus grands honneurs et aux acclamations de la presse, elle ne ressentait rien parce qu’elle vivait ce vide intérieur. Ainsi, c’était une sorte de ‘combinaison d’amiante’, pour traverser l’ère des medias ».
Izany hoe : raha tsy nisy an`io fitsapana io izy dia nalaim-panahy ho nieboebo nanandra-tena satria izao tontolo izao nigaga ny asany, ary etsy an-daniny koa ny Mediatisation ny zavatra nataony.
Dia am-bava homana ary am-po mieritreritra.
novalian'i piste ny 06/09/2007 23:42
5. fijo
(
04/09/2007 21:49)
ny ahy aloha izay azy sy finoany miafina tany ,azy iny.fa amiko dia olona nahavita be izy ka tsara ny manaja ny finoany.na min oinona izy na mino inona.
6. Mandefitra
(
06/09/2007 09:09)
Ny asa be vitany aloha de isaorana azy.Fa nahita le article momba azy de gaga ihany :
Dès 1962, Mère Teresa avait livré ce pressentiment : "Si un jour, je deviens une sainte, je serai sûrement celle des ténèbres."
Le pape Jean-Paul II la béatifie en octobre 2003, six ans seulement après sa mort le 5 septembre 1997, après qu'une Indienne eut affirmé avoir été "miraculeusement" guérie d'un cancer en septembre 1998.
Pour qu'elle soit proclamée Sainte, le Vatican devra établir l'authenticité d'un deuxième miracle.
"Nous attendons un second miracle pour la canonisation de Mère. Je suis très heureuse et ressens une profonde gratitude à l'occasion du 10e anniversaire de la mort de Mère", a dit soeur Nirmala.
Dès 1962, Mère Teresa avait livré ce pressentiment : "Si un jour, je deviens une sainte, je serai sûrement celle des ténèbres."
Le pape Jean-Paul II la béatifie en octobre 2003, six ans seulement après sa mort le 5 septembre 1997, après qu'une Indienne eut affirmé avoir été "miraculeusement" guérie d'un cancer en septembre 1998.
Pour qu'elle soit proclamée Sainte, le Vatican devra établir l'authenticité d'un deuxième miracle.
"Nous attendons un second miracle pour la canonisation de Mère. Je suis très heureuse et ressens une profonde gratitude à l'occasion du 10e anniversaire de la mort de Mère", a dit soeur Nirmala.
8. piste
(
06/09/2007 23:42)
Manakalaza ny faha-10 taona nahafatesan`ity Olon`Andriamanitra ity moa isika izao. Raha ny asany ety ivelany no nahafantaran`ny besinimaro azy dia efa manomboka mivoaka kosa ny fiainana anaty na VIE INTERIEURE niainany. Indro asehoko eto ny tapany voalohany. Mila tsiny fa @ teny frantsay ilay izy :
L’extraordinaire vie intérieure de Mère Teresa (I)
Entretien avec le postulateur de la cause de canonisation de la bienheureuse
ROME, Jeudi 6 septembre 2007 (ZENIT.org) – Qu'elle ressente de l’amour ou non, Mère Teresa de Calcutta savait qu'elle était unie à Jésus car son esprit était fixé en lui et en lui seul.
C'est ce que la bienheureuse albanaise explique dans une lettre à un directeur spirituel, qui vient d'être publiée, avec d'autres lettres, dans un volume intitulé « Come Be My Light » (Viens, sois ma lumière), édité et présenté par le postulateur de sa cause de canonisation, le père Brian Kolodiejchuk, Missionnaire de la charité.
Dans cet entretien à ZENIT, dont nous publions ci-dessous la première partie, le père Kolodiejchuk présente l’ouvrage qu’il vient d’éditer en évoquant des détails de la vie intérieure de Mère Teresa que même ses sœurs les plus proches ne soupçonnaient pas.
ZENIT – On a découvert l’extraordinaire vie intérieure de Mère Teresa après sa mort. Comment est-il possible que toutes les personnes qui la connaissaient, à l’exception de ses directeurs spirituels, ignoraient ce qu’elle vivait intérieurement, notamment son expérience des ténèbres ?
P. Kolodiejchuk – Personne ne se doutait de ce qu’elle vivait intérieurement parce que ses directeurs spirituels conservaient ces lettres. Les jésuites en possédaient quelques unes, d’autres se trouvaient à l’archidiocèse et d’autres entre les mains du père Joseph Neuner, un autre directeur spirituel. C’est en cherchant les documents pour la cause que nous avons découvert ces lettres.
Lorsque Mère Teresa était en vie elle avait demandé à ce que les détails concernant sa biographie ne soient pas divulgués. Elle avait demandé à Mgr Ferdinand Perier, archevêque de Calcutta, de ne pas raconter à un autre évêque comment tout avait commencé. Elle déclara : « S’il vous plaît, ne lui donnez aucun détail sur le commencement car lorsque les gens commenceront à savoir comment les choses ont commencé, quand ils entendront parler des locutions intérieures, l’attention se portera sur moi et non sur Jésus ». Elle répétait sans cesse : « L’œuvre de Dieu. Ceci est l’œuvre de Dieu ».
Même les sœurs qui lui étaient le plus proches ne soupçonnaient rien de ce qu’elle vivait intérieurement. Beaucoup auraient pensé qu’elle avait une grande intimité avec Dieu pour lui permettre d’aller de l’avant étant donné les difficultés de l’ordre et la pauvreté matérielle dont elle souffrait.
ZENIT – Dans votre ouvrage il est question du vœu que Mère Teresa fit secrètement au début de sa vocation, lorsqu’elle promit de ne rien refuser à Dieu concernant la souffrance du péché mortel. Quel rôle cela a-t-il joué dans sa vie ?
P. Kolodiejchuk – Mère Teresa a fait le vœu de ne rien refuser à Dieu, en 1942. Ses lettres d’inspiration de Jésus sont arrivées juste après. Dans l’une de ces lettres, sinon dans les deux, Jésus dit, en reprenant son vœu : « Refuseras-tu de faire cela pour moi ? »
Le vœu est donc le cadre de sa vocation. Nous voyons alors dans les lettres d’inspiration où Jésus montre clairement son appel.
Elle va ensuite de l’avant car elle sait ce que veut Jésus. Elle est motivée par la pensée de sa soif et de sa souffrance parce que les pauvres ne le connaissent pas et par conséquent ne veulent pas de lui.
Ceci est l’un des piliers qui lui ont permis d’aller de l’avant à travers les épreuves des ténèbres. Comme elle était sûre de son appel et à cause de son vœu, elle écrit dans l’une des lettres : « J’étais sur le point de craquer puis je me suis souvenue du vœu, et ça m’a redonné du courage ».
ZENIT – On a beaucoup parlé de la « nuit obscure » de Mère Teresa. Elle est décrite dans votre livre comme un « martyre du désir ». Cette soif de Dieu est largement méconnue. Pouvez-vous en parler ?
P. Kolodiejchuk – Pour comprendre certaines de ces choses il y a un bon livre à lire : « Fire Within » du père Thomas Dubay. Il parle de la souffrance de la perte et de celle de la soif, en expliquant que la souffrance de la soif est plus pénible.
Comme l’explique le P. Dubay, sur le chemin d’une union authentique avec Dieu, il y a l’étape purgative appelée la nuit obscure. L’âme passe ensuite à une étape d’extase et d’union véritable avec Dieu.
Pour Mère Teresa, l’étape purgative, semble avoir eu lieu au cours de sa période de formation à Loretto. A l’époque de sa profession de foi elle affirme que sa compagne était le plus souvent l’obscurité. Le style de lettres que nous lisons là, pendant la nuit obscure, sont des lettres typiques d’une personne vivant une nuit obscure.
Le P. Celeste Van Exem, son directeur spirituel à l’époque, affirme qu’elle était peut-être déjà proche de l’extase en 1946 ou 1945. Après cela, il y a une référence au moment où les inspirations et les locutions intérieures sont apparues, au moment où les difficultés par rapport à la foi ont cessé.
Plus tard, elle écrivit au P. Neuner, en expliquant : « Puis on comprend comment ça s’est passé. Et là, comme si Notre Seigneur venait de se donner à moi entièrement. Mais la douceur, la consolation et l’union de ces six mois sont passées trop vite ».
Mère Teresa a donc eu six mois d’union intense après les locutions intérieures et l’extase. Elle se trouvait déjà dans la véritable union transformatrice lorsque l’obscurité est revenue.
Mais désormais, cependant, l’obscurité qu’elle vivait était au niveau de l’union avec Dieu. Cela ne signifie pas qu’elle a vécu l’union et l’a ensuite perdue. Elle a perdu la consolation de l’union et a vécu en alternance la souffrance de la perte et une profonde et authentique soif.
Comme l’écrit le P. Dubay : « Parfois la contemplation est merveilleuse et à d’autres moments elle est remplacée par une profonde soif de Lui ». Mais Mère Teresa, mis à part un mois en 1958, n’avait pas cette consolation de l’union.
Dans une lettre elle écrit : « Non Père, je ne suis pas seule. J’ai Son obscurité, j’ai Sa souffrance, j’ai une terrible soif de Dieu. Aimer et ne pas être aimé, je sais que je possède Jésus dans l’union intacte, car mon esprit est fixé en lui et en lui seul ».
Son expérience de l’obscurité dans l’union est extrêmement rare même parmi les saints car pour la plupart, la fin est l’union sans l’obscurité.
Pour reprendre le terme du P. Reginald Garrigou-Lagrange, théologien dominicain, sa souffrance est donc réparatrice, pour les péchés des autres, et non purificatrice, pour ses propres péchés. Elle est suffisamment unie à Jésus dans la foi et l’amour pour partager son expérience du Jardin de Gethsémani et de la croix.
Mère Teresa a affirmé que la souffrance dans le Jardin de Gethsémani était pire que la souffrance sur la croix. Nous comprenons pourquoi elle affirmait cela : parce qu’elle comprenait la soif des âmes de Jésus.
L’important est qu’il s’agit d’une union. Comme l’a souligné Carol Zaleski dans son article publié dans « First Things », ce style d’épreuve est un nouveau style d’épreuve. Il s’agit d’une expérience moderne des saints des cent dernières années environ : avoir le sentiment de ne pas avoir la foi et que la religion n’est pas vraie.
[Fin de la première partie]
