vaovao tselatra
1. lamie
(
06/04/2007 14:00)
Votre Excellence,
Nous, FANDROTRARANA, ont lancé un appel pour l’abstention au referendum du 04 avril 2007 non pas par ambitions politiques déplacées mais parce que nous sommes conscients qu’une large frange de l’électorat malgache n’est pas en état de voter ; parce que nous nous faisons du souci en tant que contribuables à la gestion efficace et efficiente des deniers publics et enfin parce que la majorité de nos compatriotes ignorent le contenu exact de ce projet de révision. Naturellement donc, nous refusons le « oui » et le « non ».
En effet, comment peut-on débourser une dizaine de milliards d’ariary pour un referendum alors que des milliers de nos enfants, parents et grands-parents restent affamés et n’ont nulle part où aller parce que l’Etat n’a pas le moyen suffisant de les secourir? Comment peut-on déverser des dizaines de milliards de fmg pour reconstruire un ouvrage pendant que des enfants meurent de soif dans le Sud du pays vu que l’Etat tarde depuis des années à trouver le fonds nécessaire pour amener l’eau par une conduite long d’une centaine de km? Comment peut on faire des dépenses ostentatoires alors que les impôts payés par les contribuables auprès du centre fiscal de Faravohitra et d’ailleurs ne cessent de croître ; Qui nous garantira que les dispositions de ce projet de révision, une fois votées, seront toutes respectées et appliquées, à l'inverse de toutes les Constitutions antérieures que les dirigeants successifs ont violé voir ignoré?
Par ailleurs, depuis le mois de décembre 2006, les intempéries ont épuisé votre peuple, ne serait ce que dans la nuit du 03 avril 2007où le cyclone JAYA a ravagé la majeure partie septentrionale et orientale de notre patrie. Le jour du référendum, il pleut toujours sur une bonne partie de Madagascar et même dans la Capitale (jusqu’à 9 heures du matin pour les environs de Tananarive). Au même moment, des centaines de milliers de nos compatriotes font encore état de leur perte en vie humaine, en biens, en vivre et en culture. Ils n’ont même pas le temps de penser au referendum et pire de voter. Leur seule préoccupation est de s’abriter, de rassembler leurs meubles éparpillés ici et là, de soigner les blessés , de trouver où se loger la nuit venant et d’attendre avec agonie le premier secours et vivre de notre part qui ne sera là que dans quelques jours.
Le résultat provisoire du referendum est là : un taux d’abstention sans précédent dans l’annale de l’histoire électorale à Madagascar et dans la Capitale : 70% des électeurs se sont abstenus de voter et le nombre de voix obtenue par le « oui » dont vous-même avait clôturé la campagne au palais de sport le 02 avril 2007 et celui obtenu par le « non » se disputent la victoire dans chaque bureau de vote.
Trois leçons peuvent être tirée de ce referendum en vue de faire face aux élections à venir.
D’abord, le jour du 04 avril 2007, l’intérêt des abstenants, soit 70% des électeurs et des membres de leurs familles qui n’ont pas l’age électorale, n’est pas dans le referendum mais ailleurs, dans leur survie quotidienne. Dans la Capitale ou ailleurs, des Malgaches ont continué de travailler car il faut « miasa mafy » pour avoir 1 kg de riz. En effet, si en 2002, avec un salaire minimum de 250 000 fmg, un malgache peut acquérir 100kg de riz, en 2007, avec un salaire minimum à 350 000 fmg, il ne peut avoir que 50 kg de riz en raison de 7500 fmg le kg. De même, en 2002 avec un salaire à 250 000 fmg, un malgache peut acquérir 7 sacs de ciments en raison de 32 500 fmg le sac de 50kg alors qu’aujourd’hui, il ne peut se procurer que 2,5 sacs en raison de 105 000 fmg le sac de 50kg avec un salaire minimum à 350 000 fmg. A tort celui qui dit que « tsy mora ny simenitra ». Là où l’intérêt du peuple réside, là est son cœur. Le message des abstenants est clair : que l’Etat se soucie davantage du volet social de la population notamment du prix des PPN (riz, huile, pétrole, bougie), ciment et électricité. Il est impérieux et urgent de revoir notre politique sociale : le prix du sac de ciment doit être à la portée de tous soit 55 000 fmg/sac de 50kg (cours d’un sac de ciment sur le marché international), de même le prix de l’électricité qui doit baisser de moitié. Nous savons que vous avez le moyen de rabaisser dès aujourd’hui même le prix du riz de 7500fmg/kg à 3500 fmg/kg (d’ailleurs, on en a vendu 3500fmg/kg durant la présidentielle 2006). Ces mesures permettent aux sans abris d’avoir leur maison, et à la majorité des Malgaches de coucher à moitié affamé. Que désormais, c’est le ratio annuel « kg de riz / salaire minimum » qui doit être considéré comme l’indicateur fiable de la performance économique annuelle à Madagascar.
Ensuite, diriger un pays à l’aide d’une loi fondamentale votée par 55 % des 30% de votants sur les 100% d’électeurs n’aboutit qu’à une instabilité sociale et politique dont l’issu est d’ores et déjà certain. Toutefois, ce fait futur peut être avorté par l’annulation totale du résultat du referendum. C’est une évidence que nos éminents juristes trouveront facilement les artifices juridique nécessaires pour le faire, ne serait ce qu’en invoquant le motif de cas de force majeure ou de circonstance exceptionnelle : le cyclone JAYA qui s’est dissout le 4avril 2007 à 03 heures du matin, donc le jour même de l’élection a empêché la tenue d’un vote libre sur une majeure partie du territoire de Madagascar et a privé des électeurs de leurs droit de vote violant ainsi le principe de l’égalité des électeurs devant les urnes.
Enfin, vous savez bien que nombreux sont les politiciens malgaches arrivés au pouvoir grâce aux Tananariviens : un maire à 27 ans ; un député natif de l’Androy, un Président originaire de l’Est, des Premiers Ministres… Mais ces élus ont été défaits par les mêmes Tananariviens. C’est dire qu’aucun dirigeant n’en fait exception à cette règle. Cette abstention massive des Tananariviens serait-elle révélatrice de malaises qui se couvent, à titre d’exemple, la perte de confiances des Tananariviens envers les responsables locaux notamment le P.D.S. du Faritany et le Chef de région qui par leur affirmation post-électorale telle que : « on s’efforce à ce que le OUI gagne ; que le OUI obtienne plus de 52% des voix, etc.…», ont terni davantage l’image de l’Administration de proximité, et par extrapolation de l’Administration centrale, déjà jugée comme partiale et abonnée au détournement de pouvoir.
Des élections restent à venir. Dès à présent, des mesures adéquates doivent être prises telles la réduction immédiate du prix des PPN (riz à 3500 fmg, pétrole, huile et bougie), du sac du ciment de 50kg à 55 000 fmg et la baisse de moitié du coût de l’électricité ; l’aide massive et continue aux sinistrés ; la dépolitisation de l’Administration nationale et notamment locale. Enfin, ce projet de révision, même voté n’a pas eu l’adhésion des 70% des Malgaches qui se sont abstenus de voter sans tenir compte des électeurs ayant opté pour le « NON ». Or ce projet une fois voté sera l’un des « fototra » sinon le « fototra » fondamental de notre Etat. Sociologiquement, ces 70% des Malgaches auront du mal à se conformer au droit voté par une minorité. L’annulation totale du résultat du referendum du 04 avril 2007 nous permet d’avorter une instabilité politique certaine et une « déviance sociale» grandissante et une fracture sociale avérée.
Tel est Votre Excellence, l’objet
Nous, FANDROTRARANA, ont lancé un appel pour l’abstention au referendum du 04 avril 2007 non pas par ambitions politiques déplacées mais parce que nous sommes conscients qu’une large frange de l’électorat malgache n’est pas en état de voter ; parce que nous nous faisons du souci en tant que contribuables à la gestion efficace et efficiente des deniers publics et enfin parce que la majorité de nos compatriotes ignorent le contenu exact de ce projet de révision. Naturellement donc, nous refusons le « oui » et le « non ».
En effet, comment peut-on débourser une dizaine de milliards d’ariary pour un referendum alors que des milliers de nos enfants, parents et grands-parents restent affamés et n’ont nulle part où aller parce que l’Etat n’a pas le moyen suffisant de les secourir? Comment peut-on déverser des dizaines de milliards de fmg pour reconstruire un ouvrage pendant que des enfants meurent de soif dans le Sud du pays vu que l’Etat tarde depuis des années à trouver le fonds nécessaire pour amener l’eau par une conduite long d’une centaine de km? Comment peut on faire des dépenses ostentatoires alors que les impôts payés par les contribuables auprès du centre fiscal de Faravohitra et d’ailleurs ne cessent de croître ; Qui nous garantira que les dispositions de ce projet de révision, une fois votées, seront toutes respectées et appliquées, à l'inverse de toutes les Constitutions antérieures que les dirigeants successifs ont violé voir ignoré?
Par ailleurs, depuis le mois de décembre 2006, les intempéries ont épuisé votre peuple, ne serait ce que dans la nuit du 03 avril 2007où le cyclone JAYA a ravagé la majeure partie septentrionale et orientale de notre patrie. Le jour du référendum, il pleut toujours sur une bonne partie de Madagascar et même dans la Capitale (jusqu’à 9 heures du matin pour les environs de Tananarive). Au même moment, des centaines de milliers de nos compatriotes font encore état de leur perte en vie humaine, en biens, en vivre et en culture. Ils n’ont même pas le temps de penser au referendum et pire de voter. Leur seule préoccupation est de s’abriter, de rassembler leurs meubles éparpillés ici et là, de soigner les blessés , de trouver où se loger la nuit venant et d’attendre avec agonie le premier secours et vivre de notre part qui ne sera là que dans quelques jours.
Le résultat provisoire du referendum est là : un taux d’abstention sans précédent dans l’annale de l’histoire électorale à Madagascar et dans la Capitale : 70% des électeurs se sont abstenus de voter et le nombre de voix obtenue par le « oui » dont vous-même avait clôturé la campagne au palais de sport le 02 avril 2007 et celui obtenu par le « non » se disputent la victoire dans chaque bureau de vote.
Trois leçons peuvent être tirée de ce referendum en vue de faire face aux élections à venir.
D’abord, le jour du 04 avril 2007, l’intérêt des abstenants, soit 70% des électeurs et des membres de leurs familles qui n’ont pas l’age électorale, n’est pas dans le referendum mais ailleurs, dans leur survie quotidienne. Dans la Capitale ou ailleurs, des Malgaches ont continué de travailler car il faut « miasa mafy » pour avoir 1 kg de riz. En effet, si en 2002, avec un salaire minimum de 250 000 fmg, un malgache peut acquérir 100kg de riz, en 2007, avec un salaire minimum à 350 000 fmg, il ne peut avoir que 50 kg de riz en raison de 7500 fmg le kg. De même, en 2002 avec un salaire à 250 000 fmg, un malgache peut acquérir 7 sacs de ciments en raison de 32 500 fmg le sac de 50kg alors qu’aujourd’hui, il ne peut se procurer que 2,5 sacs en raison de 105 000 fmg le sac de 50kg avec un salaire minimum à 350 000 fmg. A tort celui qui dit que « tsy mora ny simenitra ». Là où l’intérêt du peuple réside, là est son cœur. Le message des abstenants est clair : que l’Etat se soucie davantage du volet social de la population notamment du prix des PPN (riz, huile, pétrole, bougie), ciment et électricité. Il est impérieux et urgent de revoir notre politique sociale : le prix du sac de ciment doit être à la portée de tous soit 55 000 fmg/sac de 50kg (cours d’un sac de ciment sur le marché international), de même le prix de l’électricité qui doit baisser de moitié. Nous savons que vous avez le moyen de rabaisser dès aujourd’hui même le prix du riz de 7500fmg/kg à 3500 fmg/kg (d’ailleurs, on en a vendu 3500fmg/kg durant la présidentielle 2006). Ces mesures permettent aux sans abris d’avoir leur maison, et à la majorité des Malgaches de coucher à moitié affamé. Que désormais, c’est le ratio annuel « kg de riz / salaire minimum » qui doit être considéré comme l’indicateur fiable de la performance économique annuelle à Madagascar.
Ensuite, diriger un pays à l’aide d’une loi fondamentale votée par 55 % des 30% de votants sur les 100% d’électeurs n’aboutit qu’à une instabilité sociale et politique dont l’issu est d’ores et déjà certain. Toutefois, ce fait futur peut être avorté par l’annulation totale du résultat du referendum. C’est une évidence que nos éminents juristes trouveront facilement les artifices juridique nécessaires pour le faire, ne serait ce qu’en invoquant le motif de cas de force majeure ou de circonstance exceptionnelle : le cyclone JAYA qui s’est dissout le 4avril 2007 à 03 heures du matin, donc le jour même de l’élection a empêché la tenue d’un vote libre sur une majeure partie du territoire de Madagascar et a privé des électeurs de leurs droit de vote violant ainsi le principe de l’égalité des électeurs devant les urnes.
Enfin, vous savez bien que nombreux sont les politiciens malgaches arrivés au pouvoir grâce aux Tananariviens : un maire à 27 ans ; un député natif de l’Androy, un Président originaire de l’Est, des Premiers Ministres… Mais ces élus ont été défaits par les mêmes Tananariviens. C’est dire qu’aucun dirigeant n’en fait exception à cette règle. Cette abstention massive des Tananariviens serait-elle révélatrice de malaises qui se couvent, à titre d’exemple, la perte de confiances des Tananariviens envers les responsables locaux notamment le P.D.S. du Faritany et le Chef de région qui par leur affirmation post-électorale telle que : « on s’efforce à ce que le OUI gagne ; que le OUI obtienne plus de 52% des voix, etc.…», ont terni davantage l’image de l’Administration de proximité, et par extrapolation de l’Administration centrale, déjà jugée comme partiale et abonnée au détournement de pouvoir.
Des élections restent à venir. Dès à présent, des mesures adéquates doivent être prises telles la réduction immédiate du prix des PPN (riz à 3500 fmg, pétrole, huile et bougie), du sac du ciment de 50kg à 55 000 fmg et la baisse de moitié du coût de l’électricité ; l’aide massive et continue aux sinistrés ; la dépolitisation de l’Administration nationale et notamment locale. Enfin, ce projet de révision, même voté n’a pas eu l’adhésion des 70% des Malgaches qui se sont abstenus de voter sans tenir compte des électeurs ayant opté pour le « NON ». Or ce projet une fois voté sera l’un des « fototra » sinon le « fototra » fondamental de notre Etat. Sociologiquement, ces 70% des Malgaches auront du mal à se conformer au droit voté par une minorité. L’annulation totale du résultat du referendum du 04 avril 2007 nous permet d’avorter une instabilité politique certaine et une « déviance sociale» grandissante et une fracture sociale avérée.
Tel est Votre Excellence, l’objet
novalian'i Vahinala ny 09/04/2007 21:15
2. Vahinala
(
06/04/2007 21:43)
Andraso klo rampitso za miverina mamaky tsara fa otrany efa te hatory d manjary tsy miditra am saiko.
7. Vahinala
(
09/04/2007 21:15)
lamie > Ra za aloha d azoko ekena ny heviny satria vola anie no lany amle réferendum e d nefa mety hanova zavatra betsaka tokoa ve na lany ny eny na ny tsia, tsy hay intsony anie e nefa ny vola lany amin'io azo hanaovana zavatra hafa koa. Fa iza marina moa zany fandrotrarana, antoko politika ?