mandeha ihany ny fika !!
21. bazylou
(
16/01/2007 00:12)
aza mandainga letsy ry blood titan,!! izahay anie mahita na tsy any aza e!! tsy hisy mihitsy izany darola hiaraka amin'ilay 8 izany!! impossible, rano sy menaka tsy miaraka baba !!
22. Robert
(
16/01/2007 00:46)
TOAMASINA
Menace de plainte contre Roland Ratsiraka
La tension monte à Toamasina. Lors d'une rencontre avec la presse, le week end dernier, Julien Andriamorasata, chef de région Atsinanana, durcit le ton contre le maire de la commune urbaine de Toamasina, Roland Ratsiraka. Il affirme qu'il ne supporte plus les propos diffamatoires du fondateur de Toamasina Tonga saina (TTS) à son encontre et envisage même de porter l'affaire devant la justice.
La source de discorde concerne les déclarations de Roland Ratsiraka sur les médias concernant l'immixion de la région dans la perception de certains impôts locaux dont, entre autres, ceux perçus sur les conteneurs débarqués au port.
Pour le chef de région, les arguments du maire n'ont aucun fondement. Les taxes de 5000 ariary imposées par la région sur les conteneurs de 20 pieds et 10 000 ariary pour les 40 pieds n'ont rien à avoir avec les taxes perçues par la commune.
"C'est le principe de la perception à deux niveaux prévue dans le texte régissant les régions, dans la loi de 15 juin 2004. Cette loi permet aux régions de percevoir des redevances locales, séparement à celles déjà perçues par les communes", explique Julien Andriamorasata. Autrement dit, avec les taxes perçues par la région Atsinanana sur les conteneurs débarqués à Toamasina, il y a également les taxes imposées par la commune.
Sens de la responsabilité
Le chef de région Atsinanana profite donc de la troisième opération "extraordinaire" de ramassage d'ordures qu'il vient de décider pour sortir de sa réserve habituelle. Depuis le week-end dernier, en effet, des engins loués par la région sont à pied d'oeuvre pour ramasser les montagnes d'ordures qui pourissent dans de nombreux quartiers de la ville, notamment près des marchés du Bazar be.
"Ramasser les ordures est normalement une tâche qui revient à la commune, mais le maire se contente de faire de discours alléchants, mais n'a aucun sens de la responsabilité. Si ces ordures restent encore là, la santé de toute la population est en danger", lance Julien Andriamorasata.
Intérrogé sur la question, Roland Ratsiraka répond qu'il n'a rien à craindre des intentions du chef de région. "Toutes les décisions de la région sont prises unilatéralement sans consultation", affirme-t-il avant d'ajouter que des demandes d'explication ont déjà été envoyées auprès de la Chambre administrative sur ces questions de redevances locales, mais elles sont sans réponse jusqu'à maintenant.
Jusqu'ici, le bras de fer entre Roland Ratsiraka et le pouvoir central, représenté par le chef de région Atsinanana se limite aux joutes verbales. Cette fois-ci, la justice pourra même être mise à contribution pour trancher l'affaire.
Mahefa Rakotomalala
Date : 16-01-2007
Menace de plainte contre Roland Ratsiraka
La tension monte à Toamasina. Lors d'une rencontre avec la presse, le week end dernier, Julien Andriamorasata, chef de région Atsinanana, durcit le ton contre le maire de la commune urbaine de Toamasina, Roland Ratsiraka. Il affirme qu'il ne supporte plus les propos diffamatoires du fondateur de Toamasina Tonga saina (TTS) à son encontre et envisage même de porter l'affaire devant la justice.
La source de discorde concerne les déclarations de Roland Ratsiraka sur les médias concernant l'immixion de la région dans la perception de certains impôts locaux dont, entre autres, ceux perçus sur les conteneurs débarqués au port.
Pour le chef de région, les arguments du maire n'ont aucun fondement. Les taxes de 5000 ariary imposées par la région sur les conteneurs de 20 pieds et 10 000 ariary pour les 40 pieds n'ont rien à avoir avec les taxes perçues par la commune.
"C'est le principe de la perception à deux niveaux prévue dans le texte régissant les régions, dans la loi de 15 juin 2004. Cette loi permet aux régions de percevoir des redevances locales, séparement à celles déjà perçues par les communes", explique Julien Andriamorasata. Autrement dit, avec les taxes perçues par la région Atsinanana sur les conteneurs débarqués à Toamasina, il y a également les taxes imposées par la commune.
Sens de la responsabilité
Le chef de région Atsinanana profite donc de la troisième opération "extraordinaire" de ramassage d'ordures qu'il vient de décider pour sortir de sa réserve habituelle. Depuis le week-end dernier, en effet, des engins loués par la région sont à pied d'oeuvre pour ramasser les montagnes d'ordures qui pourissent dans de nombreux quartiers de la ville, notamment près des marchés du Bazar be.
"Ramasser les ordures est normalement une tâche qui revient à la commune, mais le maire se contente de faire de discours alléchants, mais n'a aucun sens de la responsabilité. Si ces ordures restent encore là, la santé de toute la population est en danger", lance Julien Andriamorasata.
Intérrogé sur la question, Roland Ratsiraka répond qu'il n'a rien à craindre des intentions du chef de région. "Toutes les décisions de la région sont prises unilatéralement sans consultation", affirme-t-il avant d'ajouter que des demandes d'explication ont déjà été envoyées auprès de la Chambre administrative sur ces questions de redevances locales, mais elles sont sans réponse jusqu'à maintenant.
Jusqu'ici, le bras de fer entre Roland Ratsiraka et le pouvoir central, représenté par le chef de région Atsinanana se limite aux joutes verbales. Cette fois-ci, la justice pourra même être mise à contribution pour trancher l'affaire.
Mahefa Rakotomalala
Date : 16-01-2007
