Amin'izao dia resaka « microbicides» no hifantohan'ireo chercheurs, raha hahomby io fikarohana io dia any afaka 4 taona any vao disponible ilay izy, fa ny vidiny ihany koa ataoko fa tsy ho latsak'io voalaza eo ambony io. Aleo ihany mampiasa ny mora sady azo antoka aloha e!
VIH/SIDA : un produit pour des rapports sans risque?
M. Plaut/L.N Konkobo
BBC, Londres
Des activites anti-VIH ont défilé pour marquer le début de la conférence.
Ce sera peut-être la technologie la plus révolutionnaire jusqu'ici dans la lutte contre le SIDA; la mise au point éventuelle d'un produit appelé "microbicides".
Plus d'un millier de chercheurs se réunissent au Cap en Afrique du Sud pour examiner le produit.
Il est fabriqué sous forme de gel ou de crème. Il aurait la vertu de libérer une substance active qui anéantit le virus du SIDA lors des rapports sexuels.
Plus productive
La conférence du Cap va donc faire le point sur les progrès réalisés dans la recherche qui serait "la plus productive jusqu'ici" en matière de lutte contre le VIH/SIDA.
L'expérimentation des microbicides a commencé il y a 15 ans et les chercheurs nourrissent l'espoir de les mettre sur le marché, les quatre prochaines années.
De l'avis des chercheurs, les microbicides pourraient avoir un impact majeur dans la lutte contre le VIH/SIDA, particulièrement en Afrique ou les femmes paient le plus lourd tribut à la maladie.
« Ce n'est pas toujours possible pour les femmes de négocier le port du condom dans certaines circonstances », estime le professeur Helen Rees, du département de la santé reproductive à l'université Witwatersrand de Johannesburg.
Elle explique : « De ce fait, il y avait évidemment un besoin de mettre au point une méthode facilement dissimulable, contrôlée par la femme; une méthode qui pourrait même faire de l'utilisation du condom un moyen de protection encore plus efficace. »
Moindre intérêt
En tous cas, les microbicides se sont révélés efficaces en laboratoire et ne présentent aucun effet secondaire significatif.
Des tests à grande échelle sont actuellement en cours sur des sujets humains dans des pays africains et aussi en Inde.
Ces expérimentations sont financées jusqu'ici par les gouvernements américains et britanniques en partenariat avec la Fondation Bill et Melinda Gates.
Les firmes pharmaceutiques, quant à elles, ont manifesté un moindre intérêt, pour la simple raison que le plus grand nombre de malades du SIDA se trouvent dans les pays en développement, trop démunis pour se procurer le luxe de ces produits.
