Scrutin présidentiel-Ravalomanana promet une élection libre et démocratique
Le pouvoir rassure. Le président Ravalomanana lance un appel du pied pour mettre en confiance l'opinion publique pour la tenue des élections présidentielles le 3 décembre.
"La candidature est ouverte à tout le monde. Il n'y a rien à craindre pour les postulants", a garanti le chef de l'Etat lors de l'ouverture des assises pour la coopération décentralisée à
Iavoloha, hier.
Aux lendemains de la convocation des électeurs pour les scrutins présidentiels, le chef de l'Etat passe à une offensive de charme. Le gouvernement lance ainsi une opération de sensibilisation pour la bonne tenue des élections.
"Des experts des Nations unies seront là pour préparer la période d'avant, pendant et après l'élection, a-t-il confirmé pour la sincérité de l'opération. Les élections seront libres et transparentes", a-t-il continué. Mais il gagnerait à l'intensifier au vu des réactions ici et là, surtout celles de l'opposition, après avoir insisté sur la voie électorale.
Depuis quelques temps, des candidats potentiels élèvent leur voix pour réclamer un "éclaircissement des règles du jeu", selon Herizo Razafi-mahaleo. Le fondateur du Leader Fanilo avait soulevé, entre autres, l'éventuel blocage "par le biais des financements" des candidats.
Mais la déclaration du chef de l'Etat semble ne pas convaincre l'opposition, au contraire.
"Le gouvernement a donc choisi l'unilatéralisme, a déploré le sénateur Robert Razaka. Il aurait pu discuter, dans le cadre du dialogue entre pouvoir et opposition, ce genre de décision, comme le cas du code électoral". Tout comme "l'amnistie ou le code électoral", selon le député Charles Andriamahefa.
Henintsoa Andriamiarisoa
express de madagascar
12/05/2006
