MA-LAZA 20 JANOARY 2012

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Retour de Marc Ravalomanana: La SADC n’est plus contre


Le retour de l’ex président de la République Marc Ravalomanana à Madagascar ne laisse pas indifférente la SADC. Un des émissaires de cette communauté a parlé de ce retour annoncé de l’ancien chef d’État malgache.

La SADC a été informée officiellement du retour de l’ancien chef d’État Marc Ravalomanana à Madagascar, tel que l’a confirmé hier un émissaire de la SADC, arrivé à Madagascar depuis la fin de la semaine dernière et s’exprimant sous couvert de l’anonymat.
En ce qui concerne l’éventuelle arrestation de l’ex président de la République dès son arrivée dans le pays, cet émissaire de la SADC de se demander « pour quelle raison arréter Marc Ravalomanana alors qu’il n’était méme pas présent à Madagascar » ? Une phrase qui en dit long sur cette éventualité susceptible de causer le désordre lors de ce retour de l’ancien chef d’État. La sécurisation physique de l’ancien chef de l’État malgache a également été abordée par cet émissaire de la SADC. D’après ses explications, la sécurité de Marc Ravalomanana et de sa famille est une obligation qui incombe aux forces de l’ordre malgache et au régime de la transition qui en seront. de ce fait, responsables. Toutefois, la SADC observe de près l’évolution de la situation malgache notamment la mise en Å“uvre de la feuille de route. Rappelons que la reconnaissance du régime de la transition et la restauration de la confiance de la communauté internationale à l’égard des autorités malgaches sont conditionnées par l’application de cette feuille de route.

Marc A.

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Demain un autre jour

Demain un autre jour
Ravalomanana encore une fois dans ses Å“uvres. C’est le moins que l’on puisse dire. Les uns y croient, les autres non. Dans tous les cas, si ce retour est à nouveau reporté, l’ex chef d’Etat perdra beaucoup de sa crédibilité politique. Car beaucoup de ses irréductibles partisans n’attendent que cela… Mais nous verrons la suite de cette annonce qui met en émoi le pouvoir de la transition.
Tout cela parce que la feuille de route est en bonne voie. La communauté internationale, dont la SADC, soutiennent le processus en place.
Quoi qu’il en soit, alors qu’une dizaine de lois seront votées pour avoir des élections crédibles et transparentes cette année, un point fait toujours l’objet d’un litige : la candidature de Rajoelina et de Ravalomanana. Des pays, comme la France et les Etats-Unis, et des organisations comme l’Union européenne, estiment que le PHAT ne devrait pas se présenter pour garantir une transition neutre et pour un souci d’équité, car, en théorie, Ravalomanana sera disqualifié (un débat est ouvert à ce sujet, les « zanak’i Dada » réclament sa candidature). Comme Rajoelina a dirigé le pays de facto depuis 2009 et qu’il sera probablement là pour plusieurs mois encore (presque la durée d’un mandat présidentiel), il aura rempli sa mission et la communauté internationale n’aura pas dérogé au fameux accord de Cotonou selon lequel un homme qui a pris un pouvoir de manière inconstitutionnelle n’a pas le droit de se porter candidat.
Mais la donne sur le terrain a apparemment encouragé la SADC à chercher des compromis pour éviter tout blocage, car le pays a assez souffert. D’où cette feuille de route qui devrait finalement permettre à tout le monde de se porter candidat. Ravalomanana, à juste titre, selon des observateurs, n’entend pas étre l’exception qui confirme la règle. Cela explique ces ruades diplomatiques et politiques. Le forcing de revenir au pays, pour se remettre en selle et pour mobiliser sa troupe à tout prix, montre qu’il est décidé. Méme au martyr ?

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Retour de l’ancien président: Châtaigner confie la position de Paris


En marge d’une cérémonie organisée par l’Office National du Tourisme de Madagascar hier soir au Café de la Gare Soarano, SEM Jean Marc Châtaigner a bien voulu confier la position de la France quant au retour de l’ancien président Marc Ravalomanana

A la question de savoir si le retour de l’ancien président Marc Ravalomanana apportera un apaisement ou non à la Grande île, SEM Jean Marc Châtaigner a souligné que la France est en faveur de la mise en Å“uvre immédiate de la feuille de route.
A titre de rappel, il est stipulé dans l’article 20 de la feuille de route que la Haute Autorité de la Transition devra permettre à tous les citoyens malgaches en exil pour des raisons politiques de rentrer à Madagascar sans condition, y compris l’ancien président.
La solution à la crise malgache, selon ses dires, est l’organisation des élections. Il ne peut y avoir de démocratie sans élection. A l’heure actuelle, il importe de restaurer l’ordre constitutionnel et cela devra passer par «l’application de la feuille de route, la feuille de route, rien que la feuille de route». Un leitmotiv qu’il a sciemment fait pour souligner ô combien importante est la mise en Å“uvre de ce fameux document.
L’ambassadeur de France à Madagascar a, en outre, mis l’accent sur le fait que Paris n’a jamais refusé d’héberger l’ancien président Marc Ravalomanana. «En 2009, nous lui avons proposé de s’exiler en France s’il le souhaitait». Et d’ajouter que Marc Ravalomanana peut venir quand il le veut et autant qu’il veut en France.

Claudia R.

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«Ambohijatovo»: Explication entre l’attaché militaire américain et le Gal Richard Ravalomanana


Le commandant de la CIRGN le Général Richard Ravalomanana s’est entretenu hier matin avec l’attaché de défense de l’ambassade des Etats-Unis à Madagascar, le commander Michael Baker.
Cet officier américain a fait le déplacement au camp de la Gendarmerie d’Ankadilalana où il a été reçu par le commandant de la CIRGN dans son bureau à 10h30. Leur entretien a duré près d’un tour d’horloge, mais aucune information n’en a filtrée.
Cependant, selon les indiscrétions, cet entretien était axé autour de deux sujets de polémique dont le communiqué adressé par les Etats-Unis au sujet des récents évenements d’Ambohijatovo ainsi que du retour imminent de Marc Ravalomanana à Madagascar.
Faut-il rappeler que les Etats-Unis d’Amérique ont été le premier pays à faire part de ses réactions sur ces événements d’Ambohijatovo? L’ambassade des Etats-Unis à Madagascar a publié mercredi dernier un communiqué officiel dans lequel les Américains ont exprimé leur inquiétude quant à la recrudescence de la violence et des actes d’intimidation liés aux divergences politiques à Madahascar. Ils ont tout de méme rappelé, dans leur communiqué, que la feuille de route, tout comme les droits internationaux, reconnaissent et qualifient la liberté d’expression et de réunion politique comme une liberté fondamentale.

Le Gal Richard Ravalomanana intransigeant
Le commandant de la CIRGN le Général Richard Ravalomanana se dit ravi du retour à Madagascar de l’ancien président Marc Ravalomanana pour la simple raison, d’après ses dires, que cela devra permettre de procéder à son arrestation.
Nous avons adopté des stratégies et des dispositions pour le cueillir à son arrivée dans le pays, a-t-il toujours réitéré.
Toujours selon les propos du Gal Richard Ravalomanana : «personnellement, je ne vois aucun inconvénient à ce que Marc Ravalomanana revienne au pays. Cela devra méme faciliter la tâche des forces de l’ordre et des autorités de la transition, dans la mesure où un mandat d’arrét est lancé contre lui. Je tiens à préciser que je n’ai aucun problème avec l’ancien président Marc Ravalomanana. Je suis là pour accomplir ma mission qui est d’exécuter la loi, d’assurer l’ordre public et de protéger les personnes et leur biens«.
Le Général Richard Ravalomanana s’est exprimé sur le communiqué émanant de l’ambassade américaine dans lequel celle-ci condamne le recours de la force durant les événements d’Ambohijatovo de mardi dernier.
Selon ses propos : «ce communiqué de l’ambassade des USA ne devraient pas m’ébranler outre mesure. Lorsque j’ai fréquenté l’école internationale de défense, 6 officiers américains étaient à mes côtés. Nous avons suivi la méme formation. Ainsi, je n’accepte pas que l’on me sous-estime et qu’on me traite de barbare, ou encore de sauvage. Je connais bien les droits de l’homme. Pour ce qui s’est produit à Ambohijatovo, les reproches à mon égard ne sont pas fondés dans la mesure où ceux qui les avancent n’ont méme pas fait une enquéte ou un constat sur place. Je trouve que cette accusation est déplacée.«

Vola R
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Mamy Rakotoarivelo: «L’arrestation de Marc Ravalomanana est illégale et illégitime»


« Nous estimons que l’arrestation de Marc Ravalomanana est illégale et illégitime », a fait savoir hier Mamy Rakotoarivelo, président du Congrès de la Transition en réaction aux menaces d’arrestation dont l’ancien chef d’État ferait l’objet dès sa descente d’avion.
« Illégale, parce que la condamnation du président fondateur du TIM a été prononcée par une juridiction non compétente, à savoir la cour criminelle, et non par la Haute Cour de Justice tel qu’il est stipulé dans la Constitution », a noté Mamy Rakotoarivelo. Et d’ajouter, dans la méme foulée, que l’arrestation en question est illégitime étant donné que la condamnation a été prononcée par une justice instrumentalisée au profit de la HAT.
Pour le président du CT, il s’agit d’une décision relevant de l’unilatéralisme et qui n’a aucune force probante dans la mesure où elle a été adoptée bien avant la signature de la feuille de route du 17 septembre 2011, stipulant par la méme occasion la mise en place du gouvernement d’union nationale. « Au pire des cas, si cette condamnation venait à étre effective, nous exigerons un traitement égalitaire », a fait remarquer Mamy Rakotoarivelo. Et de mettre en relief le cas de l’ancien président Didier Ratsiraka qui a été autorisé à revenir au pays, ou encore de ceux de certaines personnalités ayant accédé à de hautes fonctions du pouvoir actuel car ayant eu des affinités avec le président de la Transition.
Pour ce leader de l’opposition, les questions qui se posent sont : « pourquoi veut-on personnaliser le cas de Ravalomanana? A-t-on peur de lui ? De toutes façons, l’arrestation de Marc Ravalomanana ne constitue pas une solution. En revanche, cela risque de créer de nouveaux foyers de tension! Si cela se produit, la mouvance Ravalomanana n’entend pas rester les bras croisés. Des dispositions seront entreprises en conséquence », a conclu Mamy Rakotoarivelo.

L.R
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Mouvance Zafy: Plainte auprès de la SADC


La mouvance Zafy a de nouveau saisi la SADC quant à la mise en Å“uvre de la feuille de route. Un entretien de la délégation de cette mouvance, conduite par le Pr Jean Marcel Miandrisoa, avec les représentants du bureau de liaison de la SADC, s’est tenu hier dans les locaux de l’ambassade de la République d’Afrique du Sud. Cet entretien a duré près de trois heures et demie. D’après les explications de Lalatiana Ravololomanana de la mouvance Zafy, cette rencontre a été une occasion pour la mouvance de dénoncer les violations de l’application de la feuille de route. es évènements qui se sont déroulés à Ambohijatovo le 17 janvier dernier sont qualifiés par la mouvance Zafy de violation des droits fondamentaux et non seulement de la feuille de route. D’ailleurs, les membres de cette mouvance estiment que l’interdiction de manifester et de s’exprimer, constatée mardi dernier, porte atteinte à cette feuille de route.
Un des constats que la mouvance Zafy avait ajouté à la plainte qu’elle a déposé auprès de la SADC.

Marc A.
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Secteur pétrolier: Le PDG de Madagascar Oil reçu par le ministre des Hydrocarbures


L’état des lieux des travaux de recherche à Tsimiroro a été au centre des discussions du ministre des Hydrocarbures Marcel Bernard avec les hauts responsables de la compagnie Madagascar Oil Limited, au cours d’une visite de courtoisie que ces derniers ont rendue au ministre hier au siège du ministère à Ampandrianomby.

Selon les précisions du ministre, Madagascar Oil prévoit plusieurs activités importantes pour cette année. Un projet-pilote sera lancé pour voir le volume de pétrole dans le réservoir afin de pouvoir avancer davantage dans leurs activités. Il s’agirait d’un projet d’injection de vapeur à Tsimororo ou Steam Flood. L’objectif est de démontrer la capacité à extraire un produit qui pourra étre commercialisé sur le marché mondial.
La compagnie Madagascar Oil semble optimiste en la matière, selon les précisions du ministre Marcel Bernard. Interrogé sur les critiques lancés par certaines associations quant à la dégradation de l’environnement, liée aux recherches pétrolières ou minières, le ministre de répliquer que les cahiers de charges stipulent que les travaux de recherche doivent tenir compte du respect de l’environnement et cela devra étre respecté.

Claudia R.
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MEN: 22 des 23 véhicules 4×4 restitués


22 des 23 véhicules 4×4 Prado GX ayant été mis par le CST et la Primature à la disposition du ministère de l’Education nationale ont été restitués.

Le dernier véhicule ne l’est toujours pas bien que le ministère en ait fait la demande à plusieurs reprises. La restitution ainsi que la réparation de tous ces véhicules sont incluses dans les conditions requises par les bailleurs de fonds pour débloquer les 26 millions de dollars qu’ils souhaitent allouer au projet Education pour tous initié par le ministère de l’Education nationale.
Selon les explications de Fofa Dominique, Directeur Général de l’enseignement fondamental et d’alphabétisation, des négociations ont été menées entre le ministère de l’Education nationale, le ministère des Finances et du Budget ainsi que les représentants des bailleurs de fonds.
La confiance règne, toutefois, entre le gouvernement malgache et les bail­leurs représentés par l’UNI­-
CEF et Madagascar devra recevoir d’ici peu le financement additionnel dans le cadre du projet « Education pour tous ». Selon les explications, cette enveloppe servira à l’achat de kits scolaires, à la construction d’établissements scolaires ainsi qu’au paiement d’une partie des salaires des maîtres FRAM.
Les responsables se penchent actuellement sur l’élaboration du plan national de l’Education de la période 2012- 2015.

Vola R
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Météo: Les deux cyclones menacent toujours Madagascar


De source auprès du service météorologique, deux perturbations cycloniques sont à surveiller de près dans le bassin Sud-Ouest de l’Océan Indien.
La perturbation cyclonique qui s’est formée dans le Canal de Mozambique s’est intensifiée pour se transformer en tempéte tropicale modérée. Baptisée Funso, celle-ci se déplace lentement vers le Nord-Ouest et hier à 15 heures locales, son centre se trouvait à 375 km au Nord-Ouest de Maintirano. La masse nua­geuse qui l’accompagne s’installe toujours sur les régions côtières de Boeny, de Me­laky, de Menabe et sur la partie Nord d’Atsimo Andrefana. Des pluies abondantes accompagnées par­-
fois de rafales de vent sont prévues dans ces régions. Par conséquent, la population des régions sus-mentionnées est priée de rester prudente et de se préparer à des éventuelles crues de rivières dans les deux à trois jours à venir. La méme recommandation s’adresse aux pécheurs, aux plaisanciers et aux transporteurs maritimes des côtes Ouest d’Antsiranana à Toliara car la mer sera très agitée.
Le deuxième système, qui s’est formé dans l’Océan Indien, lui aussi, s’est intensifié. Cette perturbation a rempli les critères requis pour devenir une tempéte tropicale modérée, baptisée pour sa part «Ethel«. Celle-ci se deplace globalement vers l’Ouest-Sud-Ouest et hier à 09h locales, son centre était localisé à 1800 km au large des côtes Nord-Est malgaches. Durant son évolution, Ethel n’aura pas encore d’influence sur le temps qu’il fait à Madagascar.

C.R.
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Isotry: Un cybercafé braqué en plein jour


Un cybercafé d’Anatihazo Isotry a été braqué hier vers 07h45 au moment où le préposé au service s’apprétait à ouvrir les portes. Deux individus ont fait irruption dans la place.
Selon les témoignages, ces individus avaient annoncé qu’ils avaient des photocopies à faire d’urgence. Le préposé leur a demandé d’attendre les responsables qui ne devaient pas tarder à arriver, étant donné que la boutique n’ouvre qu’à 08h.
Mais les deux malfrats ne l’entendaient pas de cette oreille car ils avaient bien une toute autre intention. En effet, ils ont forcé l’entrée tout en menaçant le préposé avec un pistolet. Ils se sont rués sur la caisse pour s’emparer de la somme de 600.000ar, recette de la veille. Ils ont également subtilisé un téléphone portable et 2 ordinateurs portables.
Mais lorsque les deux malfrats s’apprétaient tranquillement à quitter les lieux, ils se sont heurtés à une femme qui entrait à cet instant dans le cyber. Cette «Wonderwoman», qui n’est autre que la fille du préposé, n’a pas tardé à réagir et n’a pas hésité à se battre avec l’un des assaillants. La jeune femme avait réussi à le neutraliser et le remettre entre les mains des forces de l’ordre. Son complice, celui qui menaçait avec son arme, en revanche, a réussi à s’échapper emportant avec lui le butin à l’exception des deux ordinateurs portables.

Tahina R