JOURNAL 15 DEC 2011, VAOVAO 15 DEC 2011
4. rijadolly
(
16/12/2011 03:55)
GAZETY MA-LAZA
Trafic d’or: Une douzaine de «Karana» collecte une demi-tonne par semaine
Madagascar est devenue le nouvel eldorado des collecteurs d’or. Le trafic d’or existe toujours dans la Grande ÃŽle depuis des lustres, toutefois, il a pris un essor considérable depuis ces dernières années…
Actuellement, ce sont des collecteurs Karana qui raflent la mise sur le marché de l’or explicite ou implicite à Madagascar. Des documents qui nous sont parvenus révèlent que 8 ressortissants indo-pakistanais, qualifiés de « gros bonnets », collectent illicitement, à eux seuls, près de 270 kg d’or par semaine. Autrement dit, ces 8 individus investissent hebdomadairement près de 130 milliards de nos francs dans cette activité. Et ce, en estimant que le gramme d’or brut est à 95.000 Ariary.
Cinq autres « petits » opérateurs Karana, disposant de capacités de « convoyages » allant de 18 à 20 kg par semaine, sont également cités dans les mémes documents. En tout, 13 collecteurs karana détiennent le marché noir de l’or à Madagascar. Ces opérateurs travaillent avec des intermédiaires malgaches qui récoltent l’or auprès des petits exploitants de certaines zones enclavées de la Grande ÃŽle.
Par ailleurs, nos documents indiquent que plus de 40 entreprises commerciales indo-pakistanaises de taille sont impliquées directement dans un système d’investissement parallèle de trafic d’or. Ces entreprises servent plus précisément d’écran pour dissimuler leurs activités illicites.
Des messages électroniques ont fait hier le tour des boîtes de courriel de notre rédaction. Ils dénoncent les trafics d’or à grande échelle effectués par des hommes d’affaires de nationalité « Karana ». L’authenticité des informations transmises à travers ces messages a été confirmée par un responsable concerné dans ce domaine et auprès de qui nous avions recoupé nos informations.
Toutefois, des opérateurs d’or malgaches ou étrangers sont « réglo » dans leurs activités. Malheureusement, ils ne pèsent pas aussi lourd que les collecteurs illicites, que ce soit en volume d’or collecté ou encore en chiffres d’affaires.
Lova E.
Trafic d’or: Une douzaine de «Karana» collecte une demi-tonne par semaine
Madagascar est devenue le nouvel eldorado des collecteurs d’or. Le trafic d’or existe toujours dans la Grande ÃŽle depuis des lustres, toutefois, il a pris un essor considérable depuis ces dernières années…
Actuellement, ce sont des collecteurs Karana qui raflent la mise sur le marché de l’or explicite ou implicite à Madagascar. Des documents qui nous sont parvenus révèlent que 8 ressortissants indo-pakistanais, qualifiés de « gros bonnets », collectent illicitement, à eux seuls, près de 270 kg d’or par semaine. Autrement dit, ces 8 individus investissent hebdomadairement près de 130 milliards de nos francs dans cette activité. Et ce, en estimant que le gramme d’or brut est à 95.000 Ariary.
Cinq autres « petits » opérateurs Karana, disposant de capacités de « convoyages » allant de 18 à 20 kg par semaine, sont également cités dans les mémes documents. En tout, 13 collecteurs karana détiennent le marché noir de l’or à Madagascar. Ces opérateurs travaillent avec des intermédiaires malgaches qui récoltent l’or auprès des petits exploitants de certaines zones enclavées de la Grande ÃŽle.
Par ailleurs, nos documents indiquent que plus de 40 entreprises commerciales indo-pakistanaises de taille sont impliquées directement dans un système d’investissement parallèle de trafic d’or. Ces entreprises servent plus précisément d’écran pour dissimuler leurs activités illicites.
Des messages électroniques ont fait hier le tour des boîtes de courriel de notre rédaction. Ils dénoncent les trafics d’or à grande échelle effectués par des hommes d’affaires de nationalité « Karana ». L’authenticité des informations transmises à travers ces messages a été confirmée par un responsable concerné dans ce domaine et auprès de qui nous avions recoupé nos informations.
Toutefois, des opérateurs d’or malgaches ou étrangers sont « réglo » dans leurs activités. Malheureusement, ils ne pèsent pas aussi lourd que les collecteurs illicites, que ce soit en volume d’or collecté ou encore en chiffres d’affaires.
Lova E.
6. rijadolly
(
16/12/2011 03:57)
Policiers et Gendarmes: Sit-in ce lundi avec les prévenus si…
La tension est de plus en plus tendue entre les Forces de l’ordre et le Syndicat des Magistrats de Madagascar. Une source concordante a fait savoir que les agents de Police et de la Gendarmerie judiciaires de toutes les circonscriptions d’Antananarivo se rendront ensemble lundi prochain au tribunal d’Anosy pour « déférer au parquet » les individus qu’ils ont placé en garde à vue depuis la grève du SMM.
Notre méme source près des Forces de l’ordre d’apporter des précisions en ces propos : « si le Tribunal refuse ce lundi d’assumer ses responsabilités vis-à-vis de ces criminels, nous les libérerons publiquement et devant la presse de surcroît ».
Cette mobilisation du corps de la Police et de la Gendarmerie judiciaires se tiendra en simultané devant les tribunaux d’Antsirabe, de Miarinarivo et de Bongolava. Notre source a fait savoir que, depuis la grève du SMM et l’arrét de la machine judiciaire, les Forces de l’ordre ont de grandes difficultés à traiter les dossiers des individus soupçonnés de crime et qui ont été placés en garde à vue. En effet, la durée de garde à vue ne devrait pas excéder les 24 heures. Les Forces de l’ordre sont, par conséquent, contraintes soit de relâcher les suspects présumés soit de faillir à la règle en les détenant quelques jours de plus, en l’absence de mandat de prorogation de garde à vue qui devrait étre délivré par un juge.
Quoi qu’il en soit, les Forces de l’ordre restent optimistes quant au règlement dans les plus brefs délais de ce désordre. Le Tribunal devrait, d’après les éléments de la Police et de la Gendarmerie judiciaires, étre conscient des impacts, au niveau de la société, de la suspension des activités du SMM et reprendre ainsi du service, a lancé notre interlocuteur qui s’est exprimé sous couvert de l’anonymat pour des raisons professionnelles. Des responsables de la Gendarmerie et de la Police judiciaires ont déjà avisé le Procureur général de la tenue de cette « manifestation » dans la mesure où le SMM persiste toujours à bloquer l’appareil judiciaire d’ici lundi prochain.
Lova E.
La tension est de plus en plus tendue entre les Forces de l’ordre et le Syndicat des Magistrats de Madagascar. Une source concordante a fait savoir que les agents de Police et de la Gendarmerie judiciaires de toutes les circonscriptions d’Antananarivo se rendront ensemble lundi prochain au tribunal d’Anosy pour « déférer au parquet » les individus qu’ils ont placé en garde à vue depuis la grève du SMM.
Notre méme source près des Forces de l’ordre d’apporter des précisions en ces propos : « si le Tribunal refuse ce lundi d’assumer ses responsabilités vis-à-vis de ces criminels, nous les libérerons publiquement et devant la presse de surcroît ».
Cette mobilisation du corps de la Police et de la Gendarmerie judiciaires se tiendra en simultané devant les tribunaux d’Antsirabe, de Miarinarivo et de Bongolava. Notre source a fait savoir que, depuis la grève du SMM et l’arrét de la machine judiciaire, les Forces de l’ordre ont de grandes difficultés à traiter les dossiers des individus soupçonnés de crime et qui ont été placés en garde à vue. En effet, la durée de garde à vue ne devrait pas excéder les 24 heures. Les Forces de l’ordre sont, par conséquent, contraintes soit de relâcher les suspects présumés soit de faillir à la règle en les détenant quelques jours de plus, en l’absence de mandat de prorogation de garde à vue qui devrait étre délivré par un juge.
Quoi qu’il en soit, les Forces de l’ordre restent optimistes quant au règlement dans les plus brefs délais de ce désordre. Le Tribunal devrait, d’après les éléments de la Police et de la Gendarmerie judiciaires, étre conscient des impacts, au niveau de la société, de la suspension des activités du SMM et reprendre ainsi du service, a lancé notre interlocuteur qui s’est exprimé sous couvert de l’anonymat pour des raisons professionnelles. Des responsables de la Gendarmerie et de la Police judiciaires ont déjà avisé le Procureur général de la tenue de cette « manifestation » dans la mesure où le SMM persiste toujours à bloquer l’appareil judiciaire d’ici lundi prochain.
Lova E.
7. rijadolly
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16/12/2011 03:59)
Conjoncture: Manandafy oublie et donne 100.000 Ar. à Charles
Le processus d’apaisement politique est apparemment sur la bonne voie, du moins au niveau du Parlement de la Transition.
Dans l’après-midi du 14 décembre, les membres du Parlement de la transition dont ceux du Conseil Supérieur de la Transition en particulier ont réalisé une levée de fonds en faveur du Lieutenant-Colonel Charles Andrianasoavina, admis pour soins intensifs à l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona d’Ampefiloha depuis le début de cette semaine.
Manandafy Rakotonirina, membre du CST issu de la mouvance Ravalomanana, a offert la plus grosse somme parmi les 130 membres du CST ayant participé à cette levée de fonds. Le numéro un du MFM a cotisé pour 100.000 Ariary dans cette action de mobilisation en faveur du Lt-Col. Charles Andrianasoavina.
La hache de guerre est apparemment enterrée entre ces deux personnalités. Faut-il rappeler que Manandafy Rakotonirina et le Lt-Col. Charles Andrianasoavina se sont confrontés à plusieurs reprises durant la crise de 2009 ? le Lt-Col charles Andrianasoavina avait, à cette époque, arrété Manandafy Rakotonirina au Carlton Hôtel d’Anosy le 29 avril 2009 précisément. Le 28 août 2009, le Lt-Col Charles Andrianasoavina avait de nouveau tenté d’arréter Manandafy Rakotonirina à l’aéroport d’Ivato lorsque ce dernier est rentré du sommet de Maputo II. Une arrestation qui n’avait pas été réalisée puisque des éléments de l’Armée se sont interposés.
Comme l’exemple vient d’en haut, à quand les hommes politiques se pardonneront-ils et se réconcilieront-ils ?… Ce n’est plus qu’une question de temps, estiment les optimistes. Une réconciliation difficile, estiment en revanche, certains politiciens radicaux.
Marc A.
Le processus d’apaisement politique est apparemment sur la bonne voie, du moins au niveau du Parlement de la Transition.
Dans l’après-midi du 14 décembre, les membres du Parlement de la transition dont ceux du Conseil Supérieur de la Transition en particulier ont réalisé une levée de fonds en faveur du Lieutenant-Colonel Charles Andrianasoavina, admis pour soins intensifs à l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona d’Ampefiloha depuis le début de cette semaine.
Manandafy Rakotonirina, membre du CST issu de la mouvance Ravalomanana, a offert la plus grosse somme parmi les 130 membres du CST ayant participé à cette levée de fonds. Le numéro un du MFM a cotisé pour 100.000 Ariary dans cette action de mobilisation en faveur du Lt-Col. Charles Andrianasoavina.
La hache de guerre est apparemment enterrée entre ces deux personnalités. Faut-il rappeler que Manandafy Rakotonirina et le Lt-Col. Charles Andrianasoavina se sont confrontés à plusieurs reprises durant la crise de 2009 ? le Lt-Col charles Andrianasoavina avait, à cette époque, arrété Manandafy Rakotonirina au Carlton Hôtel d’Anosy le 29 avril 2009 précisément. Le 28 août 2009, le Lt-Col Charles Andrianasoavina avait de nouveau tenté d’arréter Manandafy Rakotonirina à l’aéroport d’Ivato lorsque ce dernier est rentré du sommet de Maputo II. Une arrestation qui n’avait pas été réalisée puisque des éléments de l’Armée se sont interposés.
Comme l’exemple vient d’en haut, à quand les hommes politiques se pardonneront-ils et se réconcilieront-ils ?… Ce n’est plus qu’une question de temps, estiment les optimistes. Une réconciliation difficile, estiment en revanche, certains politiciens radicaux.
Marc A.
8. rijadolly
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16/12/2011 04:00)
Toliara: Les policiers «rebelles» consignés dans leur camp et désarmés
Comme les autorités l’avaient annoncé en début de semaine, des dispositions sont adoptées quant à l’affaire « Toliara ». L’on sait en effet que depuis quelques jours, les policiers « rebelles » sont consignés dans leur camp. Ils sont également désarmés. Mais, pour le moment, l’on ignore le nombre exact de ces policiers, encore moins leur identité.
Nos sources ont indiqué que des policiers d’autres villes de la Grande île ont été appelés en renfort afin de restaurer l’ordre à Toliara. Mais, seuls, les hommes en mission spéciale ont le droit de détenir des armes et de les utiliser en cas de besoin.
Faut-il rappeler que parmi les mesures adoptées toujours dans le cadre de cette affaire, le limogeage de certains responsables locaux de la Police nationale. Il s’agit du Directeur Régional de la Sécurité intérieure ainsi que du Commissaire central de cette ville.
Par ailleurs, la commission spéciale chargée de l’enquéte est opérationnel depuis le 13 décembre dernier. Elle est constituée de 7 membres dont 2 agents de la Police, 3 de la Gendarmerie et 2 magistrats du tribunal de première instance d’Antananarivo. Quoi qu’il en soit et en dépit de toutes ces mesures, il semblerait que des zones d’ombre ne sont toujours pas été éclaircies et qui n’ont pas satisfait le Syndicat des Magistrats de Madagascar. Des doutes subsistent notamment dans le nombre des policiers incriminés et de leur identité. Mais également sur leur éventuelle arrestation. « Dans la plupart des cas d’insécurité, la Police nationale, et plus particulièrement son service de communication, arrive à communiquer dans un bref délai les détails de l’affaire. Ce qui est loin d’étre le cas dans celle-ci », s’indignent les observateurs.
MR
Comme les autorités l’avaient annoncé en début de semaine, des dispositions sont adoptées quant à l’affaire « Toliara ». L’on sait en effet que depuis quelques jours, les policiers « rebelles » sont consignés dans leur camp. Ils sont également désarmés. Mais, pour le moment, l’on ignore le nombre exact de ces policiers, encore moins leur identité.
Nos sources ont indiqué que des policiers d’autres villes de la Grande île ont été appelés en renfort afin de restaurer l’ordre à Toliara. Mais, seuls, les hommes en mission spéciale ont le droit de détenir des armes et de les utiliser en cas de besoin.
Faut-il rappeler que parmi les mesures adoptées toujours dans le cadre de cette affaire, le limogeage de certains responsables locaux de la Police nationale. Il s’agit du Directeur Régional de la Sécurité intérieure ainsi que du Commissaire central de cette ville.
Par ailleurs, la commission spéciale chargée de l’enquéte est opérationnel depuis le 13 décembre dernier. Elle est constituée de 7 membres dont 2 agents de la Police, 3 de la Gendarmerie et 2 magistrats du tribunal de première instance d’Antananarivo. Quoi qu’il en soit et en dépit de toutes ces mesures, il semblerait que des zones d’ombre ne sont toujours pas été éclaircies et qui n’ont pas satisfait le Syndicat des Magistrats de Madagascar. Des doutes subsistent notamment dans le nombre des policiers incriminés et de leur identité. Mais également sur leur éventuelle arrestation. « Dans la plupart des cas d’insécurité, la Police nationale, et plus particulièrement son service de communication, arrive à communiquer dans un bref délai les détails de l’affaire. Ce qui est loin d’étre le cas dans celle-ci », s’indignent les observateurs.
MR
9. rijadolly
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16/12/2011 04:06)
Média: Retour de VOA à Madagascar
Rebecca Robles, représentante de Voice of America, est de passage à Madagascar. Voice of America est un département du gouvernement américain qui s’occupe de la diffusion de l’information dans le monde entier. Madagascar a toujours bénéficié des avantages de la diffusion de la VOA, cependant à cause de problèmes techniques provoqués par les cyclones, la diffusion a été interrompue. Dans le cadre de la relance de la VOA à Madagascar, Rebecca Robles, accompagnée de personnalités de l’ambassade américaine, s’est entretenue avec différents responsables de la presse locale, depuis son arrivée. Sa visite à Madagascar durera 4 jours.
Sidonie R.
Rebecca Robles, représentante de Voice of America, est de passage à Madagascar. Voice of America est un département du gouvernement américain qui s’occupe de la diffusion de l’information dans le monde entier. Madagascar a toujours bénéficié des avantages de la diffusion de la VOA, cependant à cause de problèmes techniques provoqués par les cyclones, la diffusion a été interrompue. Dans le cadre de la relance de la VOA à Madagascar, Rebecca Robles, accompagnée de personnalités de l’ambassade américaine, s’est entretenue avec différents responsables de la presse locale, depuis son arrivée. Sa visite à Madagascar durera 4 jours.
Sidonie R.