JOURNAL 06 DEC 2011
4. rijadolly
(
07/12/2011 03:11)
GAZETY MA-LAZA
Apaisement politique et social: Les ministres en désaccord
Le conseil du gouvernement qui s’est déroulé hier n’a pas été des plus ordinaires. Les débats autour de la mise en Å“uvre de l’apaisement politique ont été houleux…
La mise en Å“uvre de l’apaisement politique et social à Madagascar a été remis sur le tapis par les membres du gouvernement qui se sont réunis en conseil hier au palais de Mahazoarivo. En effet, la libération des prisonniers politiques civils et militaires a de nouveau été abordée. Ce fut l’occasion pour la ministre de la Justice de souligner que la feuille de route n’a pas encore force de loi ni force exécutoire.
Une hypothèse ayant permis aux membres du gouvernement issus de l’opposition de rappeler à la garde des sceaux que la libération des prisonniers politiques (sous l’ère Ravalomanana) en 2009 n’avait pas nécessité la ratification d’une feuille de route mais se faisait par voie d’ordonnance. De plus, certains membres du gouvernement Beriziky de réitérer que la feuille de route étant déjà appliquée, ils se demandent par conséquent pour quelle raison ne pas franchir cette étape…
Le PM Omer Beriziky, pour sa part, marche sur des Å“ufs. Conscient de la situation, il veut avancer plus vite dans la mise en Å“uvre de la feuille de route et, plus particulièrement, dans la mise en Å“uvre de l’apaisement politique et social. Mais apparemment, certains membres de son gouvernement ne veulent pas l’entendre de cette oreille.
À la demande de certains ministres de l’opposition, le chapitre de l’apaisement politique et social devrait étre intégré dans l’ordre du jour du prochain Conseil du gouvernement.
Par ailleurs, le Conseil du gouvernement d’hier a été l’occasion d’évoquer l’organisation interne ainsi que l’organigramme de chaque département.
Le ministre de la Fonction publique, Tabera Randriamanantsoa, a enfin daigné assister à cette réunion. En revanche, quelques ministres qui sont actuellement en mission à l’étranger, à l’instar de celui des Affaires étrangères et de celui de la Communication ainsi que de celui des Finances et du Budget, ont été absents de ce troisième Conseil du gouvernement.
Marc A.
Apaisement politique et social: Les ministres en désaccord
Le conseil du gouvernement qui s’est déroulé hier n’a pas été des plus ordinaires. Les débats autour de la mise en Å“uvre de l’apaisement politique ont été houleux…
La mise en Å“uvre de l’apaisement politique et social à Madagascar a été remis sur le tapis par les membres du gouvernement qui se sont réunis en conseil hier au palais de Mahazoarivo. En effet, la libération des prisonniers politiques civils et militaires a de nouveau été abordée. Ce fut l’occasion pour la ministre de la Justice de souligner que la feuille de route n’a pas encore force de loi ni force exécutoire.
Une hypothèse ayant permis aux membres du gouvernement issus de l’opposition de rappeler à la garde des sceaux que la libération des prisonniers politiques (sous l’ère Ravalomanana) en 2009 n’avait pas nécessité la ratification d’une feuille de route mais se faisait par voie d’ordonnance. De plus, certains membres du gouvernement Beriziky de réitérer que la feuille de route étant déjà appliquée, ils se demandent par conséquent pour quelle raison ne pas franchir cette étape…
Le PM Omer Beriziky, pour sa part, marche sur des Å“ufs. Conscient de la situation, il veut avancer plus vite dans la mise en Å“uvre de la feuille de route et, plus particulièrement, dans la mise en Å“uvre de l’apaisement politique et social. Mais apparemment, certains membres de son gouvernement ne veulent pas l’entendre de cette oreille.
À la demande de certains ministres de l’opposition, le chapitre de l’apaisement politique et social devrait étre intégré dans l’ordre du jour du prochain Conseil du gouvernement.
Par ailleurs, le Conseil du gouvernement d’hier a été l’occasion d’évoquer l’organisation interne ainsi que l’organigramme de chaque département.
Le ministre de la Fonction publique, Tabera Randriamanantsoa, a enfin daigné assister à cette réunion. En revanche, quelques ministres qui sont actuellement en mission à l’étranger, à l’instar de celui des Affaires étrangères et de celui de la Communication ainsi que de celui des Finances et du Budget, ont été absents de ce troisième Conseil du gouvernement.
Marc A.
6. rijadolly
(
07/12/2011 03:13)
Etats-Unis: Pas de chèque en blanc
Les États-Unis se sont montrés plus circonspects dans l’appui au gouvernement de la transition quant à la sortie de crise. Depuis la nomination du Premier ministre, jusqu’à la mise en place du parlement de la transition, Washington n’a fait qu’observer le processus.
Aucune déclaration officielle du gouvernement Obama n’a été communiquée depuis la mise en Å“uvre de la feuille de route de sortie de crise. En effet, Washington s’est montré plus discrète et s’est contentée d’observer la situation politique malgache. Avant son départ d’hier à destination d’Addis-Abeba, capitale de l’Éthiopie, Eric Wong, chargé d’affaires de l’ambassade des États-Unis à Antananarivo, a confirmé que les USA continuent de suivre de près l’évolution de la situation de Madagascar.
Dans cette optique, le gouvernement américain ne tient pas à signer un chèque en blanc pour cet appui qu’il compte apporter au processus de sortie de crise malgache. Contrairement à la France et à l’Union Européenne, les États-Unis n’ont pas encore, pour l’instant, donné signe de soutien au processus prescrit par la feuille de route signée par les acteurs politiques malgaches, le 17 Septembre 2011. D’ailleurs, les États-Unis attendent l’instauration réelle d’une vraie démocratie pour apporter son soutien.
Dans sa déclaration d’hier, Eric Wong a annoncé : « nous avons invité toutes les factions politiques à travailler ensemble pour garantir un véritable progrès vers la tenue d’élections libres, justes et transparentes, vers la restauration de la démocratie en toute liberté, l’État de droit et le respect non ambigu des droits de l’homme à Madagascar ». Le chargé d’affaires de l’ambassade des États-Unis à Antananarivo a embarqué sur le vol à destination d’Addis-Abeba pour participer aux réunions de l’Union Africaine et du Groupe International de Contact sur la crise malgache. Ces deux réunions, capitales, permettront de décider de la levée des sanctions prononcées contre Madagascar.
Marc A.
Les États-Unis se sont montrés plus circonspects dans l’appui au gouvernement de la transition quant à la sortie de crise. Depuis la nomination du Premier ministre, jusqu’à la mise en place du parlement de la transition, Washington n’a fait qu’observer le processus.
Aucune déclaration officielle du gouvernement Obama n’a été communiquée depuis la mise en Å“uvre de la feuille de route de sortie de crise. En effet, Washington s’est montré plus discrète et s’est contentée d’observer la situation politique malgache. Avant son départ d’hier à destination d’Addis-Abeba, capitale de l’Éthiopie, Eric Wong, chargé d’affaires de l’ambassade des États-Unis à Antananarivo, a confirmé que les USA continuent de suivre de près l’évolution de la situation de Madagascar.
Dans cette optique, le gouvernement américain ne tient pas à signer un chèque en blanc pour cet appui qu’il compte apporter au processus de sortie de crise malgache. Contrairement à la France et à l’Union Européenne, les États-Unis n’ont pas encore, pour l’instant, donné signe de soutien au processus prescrit par la feuille de route signée par les acteurs politiques malgaches, le 17 Septembre 2011. D’ailleurs, les États-Unis attendent l’instauration réelle d’une vraie démocratie pour apporter son soutien.
Dans sa déclaration d’hier, Eric Wong a annoncé : « nous avons invité toutes les factions politiques à travailler ensemble pour garantir un véritable progrès vers la tenue d’élections libres, justes et transparentes, vers la restauration de la démocratie en toute liberté, l’État de droit et le respect non ambigu des droits de l’homme à Madagascar ». Le chargé d’affaires de l’ambassade des États-Unis à Antananarivo a embarqué sur le vol à destination d’Addis-Abeba pour participer aux réunions de l’Union Africaine et du Groupe International de Contact sur la crise malgache. Ces deux réunions, capitales, permettront de décider de la levée des sanctions prononcées contre Madagascar.
Marc A.