ok diloo, tsy fantatry le kofa mitapy io mankony fa pitidrano any anaty ranomasimbe reny ankoatry fahoriana sy fijaliana entiny ireo rehetra iharany tsindry hazo lena nandritra ny 30 volana, tsy resaka Ravalomanana tsony io na iza fa reny niseho teny anjanahary fitifirana ilay mpanao rugby no agent de securite ampahibemaso,
l’édition du 16 juillet 2011 du quotidien Midi-Madagasikara, vous trouverez à la page 29 un article intitulé « Notifirina ho faty tamin’ny bala dimy teo anatrehan’ny havany »
Dans la Région de l’Alaotra Mangoro, plus particulièrement dans les districts d’Ambatondrazaka et d’Amparafaravola. Consterné par l’état de pauvreté des populations de ces districts ! Vous avez une grande peine à reconnaître la ville d’Ambatondrazaka nageant dans la saleté ! Pourtant les « autorités locales » ne se génent nullement à « afficher » ostentatoirement leur toute-puissance : les grands chefs tirés à 4 épingles roulant à vive allure dans leurs 4x4 « dernier cri » (Land Cruiser Toyota 8 valves, pick-up Nissan) plongeant les pauvres piétons dans un nuage de poussière tandis que les simples citoyens paraissent crispés, bizarrement silencieux au regard furtif et fuyant. Stupéfait des choses «
exploits criminels » de ce fameux
Détachement Autonome de Sécurité (DAS). le Chef de Région (C.R.)placé par le
fat, le Dr
Ramandehamanana Richard, a tenu un discours dans une localité, promettant à la population la fin des Dahalo et des Brigands car ce C.R. aurait fait venirdes « Pacificateurs » (Mpampandry Tany) à cet effet. Effectivement un DAS est arrivé à Ambatondrazaka et a commencé d’emblée la « pacification » de régions environnantes, le DAS a procédé ainsi :
Ses éléments parcourent les quartiers, les villages et demandent aux Chefs de Vlllage et aux Chef de Fokontany de fournir les « listes des dahalo et autres brigands ».
Une fois les listes remises entre leurs mains, les éléments du DAS procèdent à l’identifications de ces dahalo et brigands, ils les épient et procèdent ensuite à leur « interpellation » !
La plupart des cas les « présumés » dahalo ou brigands sont amenés hors du village vers quelques coins à l’abri du regard des curieux, les éléments du DAS leur somme l’ordre de rentrer chez eux et de déguerpir au plus vite, aynt reçu cet ordre les présumés dahalo ou brigands s’en vont mais ils ne peuvent plus faire que quelques pas car
les éléments du DAS leur tirent dans leurs dos des balles réelles après quelques mètres de « fuite » !
Certains présumés dahalo et brigands sont abattus de sang froid par ces éléments du DAS sous les yeux écarquillés et étonnés de leurs parents et du fokonolona !
Ceci nous rappelle les opérations dites « Coups de poing » ou « Menavoona » ou encore « Tsimindaimody » des années 80 sus la II° République ! Certains « faits divers » d’une méme nature que ce que je viens de raconter, souvent qualifiés de « bavures policières » se passent tous les jours à Antananarivo méme :
la mort d’un jeune scolaire tué par la police sous un prétexte fallacieux dans un quartier de la capitale, la mort d’un agent de sécurité dans le quartier d’Anjanahary et ce que’une station TV vient de rapporter à propos d’un chauffeur de taxi accusé d’avoir lancé un caillou par la fronde sur le cortège présidentiel
Qualifier ces « actes criminels >> du DAS d’ « exécutions sommaires » sans aucune autre forme de procès ! Les DROITS HUMAINS dont
- le Droit à la « présomption d’innocence »
- le Droit à la « défense »
- le Droit à la vie
sont tout simplement bafoués bien que nos actuels dirigeants prétendent que la « nouvelle » Constitution de la « nouvelle » République a comme pierre angulaire la promotion et la défense de la démocratie et des droits humains.
Izay no tsy azo ekena itsony ka mahandrasa fa misy farany ny rehetra. Hitondra fiovana no fampanantenana nomeny lavanify jiolahy tsy mifaditrovana ireo no vokatra nentiny @ alalany basy sy tafondro, ny tody tsy misy fa ny atao no hiverina
