Les dessous de la crise à Madagascar
Le jeudi 30 avril 2009
Salle Gandhi, maison des associations
15 rue des Savoises, Genève
Conférence – Débat
19h30 : ouverture des portes
20h00 : projection de diaporamas sur la crise et la vision des médias
21h00 débat : quelles voies pour restaurer la légalité à Madagascar
avec la participation d'un représentant du gouvernement malgache, de la communauté internationale et du GTT.
organisé par le collectif « Gasy Tia Tanindrazana », les Malgaches patriotes pour le retour à la légalité et l'ordre constitutionnel à Madagascar.
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A tous les Amis de Madagascar
Le Collectif GTT « Gasy Tia Tanindrazana » organise une
Conférence – Débat
sur
Les enjeux de la crise à Madagascar
Le samedi 02 mai 2009
A la Maison des Associations
Ancienne Caserne Niel
80, Rue saint-Roch – 31400 TOULOUSE
17h00 : ouverture des portes
17h30 : projection de diaporamas sur la crise, témoignages et la vision des médias
18h30 : débat - Echange d’idées et de points de vue pour Madagascar notre patrie
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Pour entendre la voix des légalistes, consultez aussi le blog officiel du Collectif Gasy Tia Tanindrazana :
http://collectifgtt.blogspot.com
Comment Andry TGV, le plus jeune putschiste du monde peut-il terroriser 20'000'000 de Malgaches en toute impunité !
Depuis plus de deux mois, la République de Madagascar est entrée dans une crise politique grave dont le nombre de victimes s'intensifie chaque jour.
Jusqu’au 25 janvier 2009 en effet, on pouvait croire à Madagascar, à une simple contestation populaire menée par l’ex-maire de Antananarivo, la capitale.
Mais, depuis, il devenait de plus en plus évident qu’un coup d’Etat violent contre le gouvernement de Monsieur Marc Ravalomanana, Président de la République de Madagascar, était planifié de longue date.
Ainsi, depuis ce 26 janvier 2009, on dénombre chaque jour plus de victimes: des brûlés vifs, des tués par balles ou par grenade, des passages à tabac. Les disparitions s’accumulent, les cadavres non identifiés aussi.
Le 17 mars 2009, avec l’aide de mutins de l’Armée malgache, l’ex-maire de Antananarivo a fini par prendre le pouvoir par la force et s’est auto-proclamé président d’une Haute Autorité de transition « HAT ». Alors méme que : conformément à la Constitution de la République de Madagascar, Monsieur Marc Ravalomanana reste et demeure Président de la République de Madagascar.
Afin d’éviter un « Bain de sang », le Président de la République Monsieur Marc Ravalomanana a dû quitter le Pays. Cette situation est inacceptable : l’ensemble des Malgaches, comme toute la Communauté Internationale l’ont fait savoir : le coup d’Etat est caractérisé.
L’ex-maire de Antananarivo, auteur du coup d’Etat et appuyé par un groupe de soldats mutins violent et fortemetn armé, installe son « pouvoir ». Ainsi :
- Il force la Haute Cour Constitutionnelle de Madagascar (HCC) à valider sa nomination comme Président d’une Haute Autorité de Transition (HAT),
- Il dissout le Sénat et le Parlement,
- Il modèle la Haute Cour Constitutionnelle (HCC) à sa convenance.
Le Président de la République de Madagascar, Monsieur Marc Ravalomanana, reste néanmoins très actif à l’étranger : ainsi, lors de son allocution au Sommet de la SADC le 30 mars 2009, il a encore annoncé qu’il n’a jamais eu l’intention de démissionner, qu’il accepte toujours le dialogue et la mise en place d’un processus démocratique de sortie de crise, dans le respect de l’ordre constitutionnel et de l’Etat de Droit.
La Population malgache, à Antananarivo, mais aussi ailleurs dans une partie croissante du pays, manifeste de manière pacifique, quotidiennement, sa volonté de voir le retour du Président Ravalomanana, malgré les intimidations, la censure et la répression violente.
Malheureusement, le mouvement putschiste de l’ex-maire de la capitale redouble de violence envers la population démunie, sans armes, et fidèle à la Constitution de la République Malgache.
- Censure – violence – vol – meurtre -
déjà plus de 100 morts
Les médias vous mentent
Les médias occidentaux reproduisent une image tronquée de la crise Malgache. Les principales informations proviennent des agences françaises.
Elles ont appuyé avec force les « contestations populaires » du mois de janvier.
Elles ont relayé avec véhémence les critiques parfois grotesques des putschiste faisant passer le Président pour un dictateur sanguinaire. Elles véhiculent avec une incroyable célérité la nouvelle de la « démission » du Président, le 17 mars dernier.
Elles ont par la suite minimisé l'importance des manifestations qui réclament depuis 1 mois le retour de leur Président. Elles ont passé sous silence les assassinats, la répression, les intimidations subies par la population depuis le 17 mars.
Maintenant, elles tentent de faire passer pour « illégitime » le gouvernement nouvellement nommé par le Président !!!
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