Ministère des Sports
Jean Louis Robinson critique Laurent Gbagbo
Lors de leur passage en Côte d’Ivoire, les Barea ont reçu 500 US dollars américains du président ivoirien, Laurent Gbagbo. Un geste jugé équivoque par le ministre des Sports.
Le patron des Sports en veut au président ivoirien et aux Barea auxquels il n’a pas daigné donner un vaillant sou.
Jean Louis Robinson, ministre de la Jeunesse, des sports et de la culture se fâche. Il réagit face à l’initiative de Laurent Gbagbo, le chef d'État ivoirien.
«J'admets que les joueurs sociétaires des Barea de Madagascar ont été à court d'argent de poche lors de ce périple en terre ivoirienne mais je ne sais pas s'ils ont bien fait d'accepter ce cadeau», a-t-il déclaré, hier, à la bibliothèque nationale d'Ampefiloha, lors d'une rencontre avec la presse.
Après avoir essuyé une défaite par 3 buts à 0, lors d'un match comptant pour les éliminatoires combinées du Mondial et la Can 2010 à Marcory, les membres de l'équipe nationale de football malgache ont reçu chacun, de la main du président Laurent Gbagbo, une somme de 500 US dollars américains.
«Ce geste compromet, non seulement notre sport, mais également l'État malgache. J'espère que ce cadeau n'a rien à voir avec le résultat du match», souhaite le ministre. Il dit pourtant ne pas avoir suffisamment de preuve pour parler de malveillance de la part du président ivoirien.
«Le même cas s’est présenté pour notre équipe nationale féminine de pétanque qui n'a pas pu participer au championnat du monde en Turquie. Nous n'avons pas assez d'informations pour réagir sinon je vous assure que le ministère ne resterait pas les bras croisés», a-t-il dit aux journalistes.
Double facturation
A propos de la relation avec les confédérations africaines et les fédérations internationales sportives, Jean Louis Robinson a fait savoir qu'à la place de la commission supérieure des sports en Afrique, une instance au niveau de l'Union africaine sera bientôt mise en place. Elle étudiera les relations entre les pays africains et les fédérations internationales sportives.
Concernant la régularisation des dettes du Comité d'organisation des Jeux des îles (Coji). Le numéro un du sport a assuré que la somme de 3 milliards 692 millions d'ariary est bel et bien prête pour honorer les dettes de l'État. «C'est la triste histoire de double facturation, avoisinant le milliard d'ariary, orchestrée par certaines sociétés créancières du Coji qui a causé ce retard»,
a-t-il souligné.
Cette conférence de presse a été également l'occasion pour le ministre d'annoncer que la prospection des lieux en vue d'une construction des infrastructures sportives dans des communes est déjà en cours. La commune rurale d'Andilamena en fait partie. «A cet effet, 25 tribunes sont déjà disponibles», a-t-il conclu.
Andry Ratovo
Pauvre gasy, dia tena tratran'ny mena miraviravy tokoa a!! 500$ par tete , dia nomen'ny bare a3 sy donga ny CI!!!
