Les aides aux sinistrés affluent.
1. Fiffi
(
05/03/2007 14:06)
Tonga daholo hono zao nyfanampiana avy @ firenen-kafa hanampy an'i madagasikara t@ ireny nahazo azy ireny ....(miala tsiny fa @ teny frantsay)
Réception samedi dernier des dons du Royaume du Maroc à la Base aéronavale d'Ivato. Le gouvernement malgache a été représenté à cette occasion par le Premier Ministre Charles Rabemananjara en personne, accompagné du Ministre de la Santé et du Planning Familial, Jean-Louis Robinson.
Deux cargos C-130 ont atterri samedi matin avec, à leur bord, 300 tentes et 10 tonnes de médicaments. Selon l'Ambassadeur marocain, Sem Mohammed Amar, c'est un geste d'amitié et de fraternité à l'endroit des sinistrés frappés par les cyclones. Bientôt, 150 tonnes de riz arriveront
Aides internationales. Remise des dons japonais ce jour au Mae
Suite à l'appel au sinistre lancé par le gouvernement malgache, on a appris de sources bien informées que le pays du Soleil Levant apportera sa contribution. La remise de ces dons nippons aura lieu ce jour au Ministère des Affaires Etrangères Anosy. Rappelons qu'à l'investiture du Président Marc Ravalomanana le 19 janvier dernier, le Japon a été représenté par le Député Mineichi Iwanaga, envoyé spécial du Premier Ministre Shinzo Abe.
Ndrasana
novalian'i sakaizakely ny 07/03/2007 16:03
2. xxx
(
05/03/2007 16:35)
D’après la dernière note de l’UNICEF, diffusée vendredi dernier, les inondations ont causé la mort de 7 personnes et le déplacement de 32 000 autres dont plus de la moitié à Antananarivo. « C’est la seconde fois, depuis 1959, que les inondations ont connu une telle dévastation à Antananarivo », souligne l’UNICEF, en précisant qu’elles ont eu également des effets catastrophiques en milieu rural : « plus de 150 000 familles cultivatrices ont été affectées ».
Dans son appel à la solidarité internationale, l’Etat malgache a chiffré à 252 millions de dollars ses besoins pour colmater les brèches laissées par les cyclones et les intempéries qui ont affecté le pays depuis décembre 2006. Conjointement à l’appel, un décret a été pris pour déclarer en état de sinistre le territoire national.
Aussitôt, le PAM (Programme alimentaire mondial qui fait partie du système des Nations Unies) répond par l’octroi de 100 tonnes de riz blanc et 5 tonnes de biscuit énergétique. La BAD annonce, une semaine après, une aide de 500 000 dollars tandis que le gouvernement français octroie 700 000 euros. Samedi, l’Etat a délégué le Premier ministre pour réceptionner les tentes, médicaments et autres matériels médicaux, envoyés par le Royaume du Maroc.
Avec les 150 tonnes de riz attendus au port de Toamasina prochainement, la solidarité marocaine est estimée à 7,5 milliards francs, soit un peu plus de 700 000 dollars. Presque le même que la contribution norvégienne qui, d’après les dépêches internationales, a décidé un montant de 800 000 dollars. Elle-même et en plus de ses interventions traditionnelles, l’UNICEF a paré au plus pressé en assurant l’approvisionnement en eau des sinistrés de la capitale avec les purificateurs et en distribuant des tentes et autres matériels destinés au relogement des sinistrés.
Si louables soient-ils, ces gestes de solidarité sont cependant loin des besoins exprimés par le gouvernement malgache. Dans son appel à la solidarité internationale, le ministre des Affaires étrangères, Marcel Ranjeva, avait annoncé le chiffre de 242 millions de dollars. Mais d’après la note de l’UNICEF, l’appel n’a reçu jusqu’à présent que « peu de réponse des donateurs ».
Le bilan provisoire des aides internationales, cité plus haut, confirme d’ailleurs ce que d’autres dépêches, basées sur la même source qu’est l’UNICEF, annoncent : Madagascar a à peine reçu 1 million de dollars sur les 242 millions demandés. La politique étrangère de Marcel Ranjeva et les relations extérieures dont le président Ravalomanana en est si fier, ne seraient-elles donc que du vent ?
On serait tenté de le croire avec cette faible réponse des pays et organismes donateurs du pays. La comparaison avec le Mozambique, qui est notre voisin direct, rapporte par exemple qu’en terme de besoins, ce pays a reçu à la même date plus que Madagascar avec 5 % contre 0,4 %. Il est vrai qu’à la même date du 20 février, le Mozambique n’a exprimé que 5 millions de dollars d’aide d’urgence contre… 50 fois plus pour la Grande Ile. L’étendue des territoires respectifs pourrait être à l’origine de cette grande différence, le Mozambique aurait été proportionnellement beaucoup plus affecté que Madagascar par les intempéries. Il n’empêche que la remarque de l’UNICEF sur l’absence de réponse à l’appel du gouvernement malgache, suscite des questions sinon des inquiétudes.
En effet, ce n’est pas la première fois que Madagascar a lancé un appel à l’aide internationale après les cyclones. La tempête tropicale Kamisy qui a ravagé les villes d’Antsiranana et de Mahajanga, en 1985, a été par exemple à l’origine des premiers financements de la Banque mondiale pour les réparations des dégâts cycloniques ; ce qui a permis l’éclosion des PME dans le BTP. Après le cyclone Géralda, en 1994, la réponse des bailleurs de fonds était également très conséquente malgré l’absence d’un programme avec le FMI et la suspension des relations avec les partenaires financiers du pays.
Aujourd’hui, le pays est en bon terme avec le FMI, du moins qu’à la prochaine mission de revue prévue en juin. La Banque mondiale a déjà programmé ses financements pour le pays, parallèlement à l’Union européenne, jusqu’en 2012. Et les autres bailleurs bilatéraux qui, n’oublions pas, ont aussi leurs problèmes internes. Bref, il ne faut pas s’étonner que la solidarité internationale qui s’est déjà exprimée récemment par les importantes annulations de dettes, ne répond plus à nos besoins. Des besoins énormes, il faut le dire. 242 millions de dollars, c’est par exemple plus que la Banque mondiale prévoit d’allouer à Madagascar cette année. Même si le CNS (conseil national des secours) réduit les demandes à très court terme à 87 millions de dollars, il ne faut pas rêver.
Là-bas où la bonne gouvernance est une réalité, on ne fait pas des dépenses extra-budgétaires. Et on ne débloque surtout pas des sous en faveur des pays qui en demandent trop. Aujourd’hui, on lance un appel international pour les dégâts cycloniques. Parallèlement, on cherche des financements pour le MAP dont la réalisation nécessiterait 8 milliards de dollars, le double du montant emprunté en 1989 pour les investissements à outrance qui avaient exactement les mêmes objectifs de croissance et de développement. Et au plus pressé, on aimerait avoir les soutiens financiers au référendum dont l’opportunité convainc peu les bailleurs de fonds.
En somme, il ne faut pas s’étonner que la communauté internationale ne répond pas à l’appel de sirène de Marc Ravalomanana. Lui qui s’entoure pourtant de nombreux conseillers étrangers dont l’efficacité auprès de leur pays d’origine est jusqu’à présent comme l’appel de l’égaré dans le désert.
Dans son appel à la solidarité internationale, l’Etat malgache a chiffré à 252 millions de dollars ses besoins pour colmater les brèches laissées par les cyclones et les intempéries qui ont affecté le pays depuis décembre 2006. Conjointement à l’appel, un décret a été pris pour déclarer en état de sinistre le territoire national.
Aussitôt, le PAM (Programme alimentaire mondial qui fait partie du système des Nations Unies) répond par l’octroi de 100 tonnes de riz blanc et 5 tonnes de biscuit énergétique. La BAD annonce, une semaine après, une aide de 500 000 dollars tandis que le gouvernement français octroie 700 000 euros. Samedi, l’Etat a délégué le Premier ministre pour réceptionner les tentes, médicaments et autres matériels médicaux, envoyés par le Royaume du Maroc.
Avec les 150 tonnes de riz attendus au port de Toamasina prochainement, la solidarité marocaine est estimée à 7,5 milliards francs, soit un peu plus de 700 000 dollars. Presque le même que la contribution norvégienne qui, d’après les dépêches internationales, a décidé un montant de 800 000 dollars. Elle-même et en plus de ses interventions traditionnelles, l’UNICEF a paré au plus pressé en assurant l’approvisionnement en eau des sinistrés de la capitale avec les purificateurs et en distribuant des tentes et autres matériels destinés au relogement des sinistrés.
Si louables soient-ils, ces gestes de solidarité sont cependant loin des besoins exprimés par le gouvernement malgache. Dans son appel à la solidarité internationale, le ministre des Affaires étrangères, Marcel Ranjeva, avait annoncé le chiffre de 242 millions de dollars. Mais d’après la note de l’UNICEF, l’appel n’a reçu jusqu’à présent que « peu de réponse des donateurs ».
Le bilan provisoire des aides internationales, cité plus haut, confirme d’ailleurs ce que d’autres dépêches, basées sur la même source qu’est l’UNICEF, annoncent : Madagascar a à peine reçu 1 million de dollars sur les 242 millions demandés. La politique étrangère de Marcel Ranjeva et les relations extérieures dont le président Ravalomanana en est si fier, ne seraient-elles donc que du vent ?
On serait tenté de le croire avec cette faible réponse des pays et organismes donateurs du pays. La comparaison avec le Mozambique, qui est notre voisin direct, rapporte par exemple qu’en terme de besoins, ce pays a reçu à la même date plus que Madagascar avec 5 % contre 0,4 %. Il est vrai qu’à la même date du 20 février, le Mozambique n’a exprimé que 5 millions de dollars d’aide d’urgence contre… 50 fois plus pour la Grande Ile. L’étendue des territoires respectifs pourrait être à l’origine de cette grande différence, le Mozambique aurait été proportionnellement beaucoup plus affecté que Madagascar par les intempéries. Il n’empêche que la remarque de l’UNICEF sur l’absence de réponse à l’appel du gouvernement malgache, suscite des questions sinon des inquiétudes.
En effet, ce n’est pas la première fois que Madagascar a lancé un appel à l’aide internationale après les cyclones. La tempête tropicale Kamisy qui a ravagé les villes d’Antsiranana et de Mahajanga, en 1985, a été par exemple à l’origine des premiers financements de la Banque mondiale pour les réparations des dégâts cycloniques ; ce qui a permis l’éclosion des PME dans le BTP. Après le cyclone Géralda, en 1994, la réponse des bailleurs de fonds était également très conséquente malgré l’absence d’un programme avec le FMI et la suspension des relations avec les partenaires financiers du pays.
Aujourd’hui, le pays est en bon terme avec le FMI, du moins qu’à la prochaine mission de revue prévue en juin. La Banque mondiale a déjà programmé ses financements pour le pays, parallèlement à l’Union européenne, jusqu’en 2012. Et les autres bailleurs bilatéraux qui, n’oublions pas, ont aussi leurs problèmes internes. Bref, il ne faut pas s’étonner que la solidarité internationale qui s’est déjà exprimée récemment par les importantes annulations de dettes, ne répond plus à nos besoins. Des besoins énormes, il faut le dire. 242 millions de dollars, c’est par exemple plus que la Banque mondiale prévoit d’allouer à Madagascar cette année. Même si le CNS (conseil national des secours) réduit les demandes à très court terme à 87 millions de dollars, il ne faut pas rêver.
Là-bas où la bonne gouvernance est une réalité, on ne fait pas des dépenses extra-budgétaires. Et on ne débloque surtout pas des sous en faveur des pays qui en demandent trop. Aujourd’hui, on lance un appel international pour les dégâts cycloniques. Parallèlement, on cherche des financements pour le MAP dont la réalisation nécessiterait 8 milliards de dollars, le double du montant emprunté en 1989 pour les investissements à outrance qui avaient exactement les mêmes objectifs de croissance et de développement. Et au plus pressé, on aimerait avoir les soutiens financiers au référendum dont l’opportunité convainc peu les bailleurs de fonds.
En somme, il ne faut pas s’étonner que la communauté internationale ne répond pas à l’appel de sirène de Marc Ravalomanana. Lui qui s’entoure pourtant de nombreux conseillers étrangers dont l’efficacité auprès de leur pays d’origine est jusqu’à présent comme l’appel de l’égaré dans le désert.
4. sakaizakely
(
07/03/2007 16:03)
bah tant que les donateurs n'ont pas la garantie de la bonne usage de leurs dons, ils vont traîner des pieds longtemps.
quand on sait que pour acheminer un camion de vivre, il en faut 9 autres pour monnayer le laisser-passer sur plusieurs niveaux, ça démotive plus d'un.
Puis, si Ra8 est conseillé par les types du genre de xxx dans Tetsy sy teroa, il est mal barré ! Ce n'est pas de cette manière qu'on arrivera à sensibiliser les donateurs. Ca ne donne aucunement envie de faire quoi que ce soit :evil: :evil: :evil:
quand on sait que pour acheminer un camion de vivre, il en faut 9 autres pour monnayer le laisser-passer sur plusieurs niveaux, ça démotive plus d'un.
Puis, si Ra8 est conseillé par les types du genre de xxx dans Tetsy sy teroa, il est mal barré ! Ce n'est pas de cette manière qu'on arrivera à sensibiliser les donateurs. Ca ne donne aucunement envie de faire quoi que ce soit :evil: :evil: :evil: