La Gazette 21/12

1. xxx ( 22/12/2006 12:01)
EDITORIAL

Changeons de route ! : Apparemment, il n'y a pas de doute quant à la victoire de Marc Ravalomanana.
La Haute Cour Constitutionnelle (HCC) ne fera qu'entériner le résultat, provisoire et officieux, de l'élection présidentielle. Le suspens, qui n'aura, en réalité, duré qu'un moment, fait désormais place à la certitude : le candidat du TIM rempile. On ne sait celui-ci est " bon pour le service ". Mais le fait est là : il va falloir " supporter", au sens large du terme, M. Ravalomanana, cinq ans encore.

Une nouvelle page s'ouvre, en tout cas, pour le pays que beaucoup espèrent cette fois prospère, paisible... L'épreuve d'un nouveau mandat dira si le chef de l'Etat est à la hauteur de sa mission dont la seconde manche débutera demain.

En 2002, les Malgaches lui ont donné un blanc-seing quant à la conduite des affaires de l'Etat, cependant, cinq ans après, l'impression d'un travail bâclé, inachevé, voire d'un gâchis, domine, alors qu'il a eu tout le loisir d'entreprendre les réformes nécessaires pour le développement de l'île. Mais il s'est égaré en cours de route, ne sachant pas très bien sur quel pied danser, d'où ces éphémères projets socio-économiques élaborés de toutes pièces, comme " Madagascar Vision ", sa marque de fabrique. Sans grand résultat. D'ailleurs, l'inflation est toujours à deux chiffres, ce que le FMI vient de déplorer.

De guerre lasse et faute de mieux, Marc Ravalomanana entend maintenant bâtir sa politique sur un programme initié, soulignons-le, par la Banque mondiale : le MAP (Madagascar action plan). Vaste programme, destiné, en substance, à stopper la dégradation de l'économie nationale. Le succès n'est pas garanti, néanmoins le MAP aura le mérite d'engager l'île dans une autre voie, une route qui n'est pas celle que la nation a prise, à son corps défendant, quatre ans plus tôt.

Toutefois, parallèlement, Marc Ravalomanana va-t-il enfin faire bouger les lignes, et ne plus se contenter de gérer la boutique au jour le jour ? Encore faut-il qu'il accepte de changer sa stratégie, à savoir, entre autres, se conformer strictement aux recommandations des bailleurs de fonds, ne plus ériger le clientélisme en un système de gouvernance... En outre, que son parti ne se confonde plus avec l'Etat, d'où il contrôle, sans partage, tous les leviers du pouvoir.

Quoi qu'il en soit, sur le plan purement politique, malgré l'approche des fêtes, des candidats à la présidentielle ne désarment pas. Ils pensent, en effet, que le candidat du TIM n'a pas gagné l'élection à la régulière. C'est toute une histoire que le régime, qui n'a pas perdu sa capacité de manœuvre, espère masquer par l'affaire du général Randrianafidisoa (Fidy), ou ce vent de fronde se dissipera tout simplement dans cette ambiance festive de fin d'année. Va-t-il réussir ? Pas si sûr, même si leurs protestations semblent, pour l'instant, ne rencontrer que peu d'écho auprès de l'opinion, visiblement préoccupée par d'autres problèmes.

Après le 3 décembre, des courants d'opposition, classés comme des modérés, ont surgi pour grossir les rangs des mouvements connus pour leur radicalisme. On ignore ce que va donner un tel cocktail, au cas où l'on viendrait à le secouer…

Franck Raharison
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Jirama : Le FMI interpelle

Comme à ses habitudes, le FMI n’a pas oublié son cadeau de Noël pour le peuple malgache.
Depuis 1989, les décisions de crédit aussi bien au titre de la facilité d’ajustement structurel que de la facilité d’ajustement structurel renforcé et la facilité pour la réduction de la pauvreté et la croissance (FRPC) intervenues dans un contexte plutôt difficile, étaient souvent prises avant la fête de la Nativité. Et avant-hier, le Fonds n’a pas dérogé à la tradition en entérinant « la première revue de la performance économique de Madagascar dans le cadre de son second accord triennal soutenu par la FRCP ». D’après le communiqué officiel du FMI, la décision de son conseil d’administration « permet à Madagascar de tirer un montant équivalent à 7,9 millions de DTS (environ 11,8 millions de dollars ».

En soi, le montant est relativement modeste. Du moins par rapport aux subventions de l’Union européenne ou les dotations en aides budgétaires et en crédits projets de la Banque mondiale. La contribution du FMI n’est pas moins importante dans la mesure où elle marque le feu vert à l’endroit de tous les bailleurs, multi et bilatéraux, et surtout les investisseurs privés sur la crédibilité de la politique économique du pays.

C’est à ce titre qu’on doit apprécier le cadeau du FMI. Le gouvernement Sylla devrait d’autant plus se réjouir qu’il s’agit là d’une reconnaissance de sa performance. « Les autorités malgaches doivent être félicitées pour les progrès acquis dans la mise en œuvre de leur programme économique en 2006. Malgré la hausse du prix des produits pétroliers au niveau international, la croissance réelle du PIB demeure robuste et l’inflation, bien que toujours élevée, est en baisse. La balance des paiements et le niveau des réserves extérieures se sont améliorés, faisant preuve d’une forte croissance des exportations malgré l’arrivée à terme de l’accès prolongé au marché des exportations de textile », souligne d’ailleurs dans ce communiqué le premier directeur général adjoint du FMI, John Lipsky, qui a présidé la réunion du conseil d’administration sur le dossier Madagascar.

Pour le gouvernement Sylla, il s’agit d’une consécration que le FMI n’a visiblement pas voulu prononcer auparavant pour ne pas influer l’élection présidentielle, la décision de déblocage de la seconde tranche de la FRPC étant initialement prévue en fin novembre, soit quelques jours avant l’élection. Pour le régime Ravalomanana qui va être proclamé vainqueur du scrutin présidentiel par la HCC, demain, il s’agit d’une caution pour l’avenir, du moins jusqu’à mi-2007.

La procédure de surveillance des pays sous programme du FMI dont Madagascar étant, le feu vert accordé, mercredi, ne court, en effet, que jusqu’au mois de juillet de l’année prochaine. Tout dépendra des performances de Marc Ravalomanana durant les six premiers mois de l’année. Or, si le communiqué a, dans un premier temps, habilité la décision du FMI, 4 points fondamentaux sont évoqués pour rappeler à l’Etat malgache les défis qu’on doit relever en vue du prochain déblocage de fonds, la réunion du FMI ayant à la fois jugé les performances économiques depuis l’établissement du nouveau programme, le 21 juillet 2006, et établi de nouveaux critères de performances pour la suite.

Les remarques pour ne pas dire les reproches qui sont, en pareilles circonstances, exprimées diplomatiquement concernent l’affectation des économies de fonds accordées par les remises de dettes. Le FMI qui était pour le moins surpris de la décision présidentielle d’affecter l’effacement de la dette à la construction de logements sociaux, rappelle plus que jamais que les fonds destinés initialement au remboursement de la dette doivent servir aux objectifs du millénaire pour le développement, principalement la santé et l’éducation mais aucunement les logements sociaux dont le forcing malgache a été finalement accepté.

Les conditionnalités sont par ailleurs relatives à la Banque centrale qui « se doit de maintenir une politique monétaire stricte jusqu’à l’objectif d’une inflation à un chiffre soit atteint », et aux recettes fiscales dont le devenir mérite sinon exige un débat national.

Outre les recettes fiscales qui figurent parmi les priorités, le cas de la Jirama se trouve parmi les préoccupations du FMI. « Etant donné l’importance de la compagnie d’utilité publique d’eau et d’électricité (la Jirama) pour la performance de l’économie, les problèmes financiers et techniques de la compagnie devraient être traités immédiatement », souligne M. Lipsky en ajoutant que « le gouvernement, en collaboration avec ses partenaires au développement, a un rôle clé à jouer pour financer la réhabilitation tant retardée de la Jirama et ce afin de faciliter la venue d’un concessionnaire privé ».

S’il ne s’agit pas d’une interpellation, c’est tout comme de la part du FMI et des bailleurs de fonds qui se sont toujours préoccupés du climat d’investissements à Madagascar dont les coûts de l’électricité sont jugés prohibitifs. Du reste, le gestionnaire de la Jirama qu’est Lahmayer est reproché par les consommateurs individuels mais aussi industriels d’avoir utilisé son monopole pour augmenter ses tarifs et changer unilatéralement ses contrats avec les clients.

Un mandat après, Marc Ravalomanana qui avait promis la baisse des tarifs et puis la fin des coupures anti-économiques, ne peut en somme se délester de ses responsabilités. Le FMI le lui rappelle.

Sa
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Emprisonnement des militaires : Le régime Ravalomanana détient le record

"Jamais de mémoire, je n'ai vu autant d'hommes en treillis croupir dans nos prisons qu'en ce moment ", dénonce l'ancien ministre de la Défense, le général en retraite Désiré Ramakavelo. " Des membres des forces armés se demandent ce qui leur arrive. C'est le monde à l'envers car ce sont maintenant les militaires qu'on surveille ", souligne-t-il avec amertume.

Il se navre d'ailleurs de cette ingratitude du régime car d'après lui, " Marc Ravalomanana ne serait arrivé là où il est maintenant sans les combats et luttes que les militaires ont menés en 2002. Sans leur dévouement, il n'en serait pas là où il est ". Il réclame de ce fait la tenue d'un vrai dialogue entre toutes les forces vives de la nation pour aplanir les problèmes qui minent le pays actuellement. Mais ce général en retraite invite également les tenants du pouvoir à se poser la question sur les raisons qui ont poussé ces officiers à agir de la sorte. " Un officier ne fait rien sans raison", rappelle-t-il.

En tout cas, après les officiers considérés comme pro-Ratsiraka en 2002, voilà que d'autres ayant milité en faveur du régime actuel font l'objet d'arrestations et d'emprisonnement…

T. R
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Manandafy Rakotonirina : requête à la HCC, ce jour

« J’ai entre les mains toutes les preuves de mes attaques ».
Sans broncher, Manandafy Rakotonirina a déclaré hier se présenter, cet après-midi, à la HCC pour y déposer, pièces justificatives à l’appui, sa « requête en annulation des résultats électoraux dans la ville de Tana et ses environs ». Une démarche attendue dans la mesure où, suite à l’inexistence, le 3 décembre, des bulletins de vote de ce président du MFM dans les bureaux de la capitale, des questions fusent de partout pour savoir si, en dépit du prolongement du délai de dépôt des bulletins à la date du 27 novembre, il a, oui ou non, pu faire déposer à temps ses bulletins.

Quoi qu’il en soit, cette stratégie du numéro un du MFM ne peut qu’intriguer, eu égard au fait que ce dernier n’a jugé utile et nécessaire d’agir qu’à un peu moins de 24 heures de la proclamation officielle des résultats de cette élection présidentielle. Est-ce une tactique pour faire acculer au pied du mur le juge constitutionnel qui, en dépit du délai de 20 jours (ne devant expirer que samedi à minuit) pour intenter des recours électoraux, compte y passer outre ? Néanmoins, en admettant que Manandafy Rakatonirina ait effectivement dans son attaché-case des récépissés établissant officiellement qu’il a réellement fait déposer ses bulletins de vote dans les 6 arrondissements de la capitale bien avant le 27 novembre,la Hcc pourrait-elle y esquiver?

Rolly Mercia
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Lettre ouverte à M. Philippe Tsiranana

Monsieur,

Il m'est un pénible devoir de vous adresser cette lettre en tant que Présidente nationale du Vato Fehizoro des six provinces de Madagascar.
Pénible car vous portez un nom pour lequel chaque membre de notre association a le plus profond respect. Le Président Philibert Tsiranana, père de l'indépendance, est pour beaucoup de Malgaches un symbole puissant d'unité et une source vive d'inspiration par-delà les générations, les origines sociales et les appartenances régionales. Tout au long des difficultés qu'a traversées notre pays, et des dangers qui l'ont guetté durant son histoire, la stature de Philibert Tsiranana, son intégrité, son charisme, sa sagesse et sa figure profondément humaine sont restés dans les cœurs des Malgaches et ont résisté au temps comme cette pierre fondatrice que veulent être les membres de notre association.

Je crains pourtant que votre incapacité à rassembler et l'irresponsabilité dont vous continuez à faire montre ne mettent en péril cet héritage précieux. Je crains que l'opportunisme qui transparaît dans vos actes et l'inconséquence qui est la vôtre ne nuisent à vos alliés futurs, comme ils ont nui à ceux qui cultivaient la mémoire de votre père à travers vous. Des milliers de militants honnêtes et dévoués n'ont été encouragés par vous qu’à travers de faux-fuyants et de paroles creuses, de faux-semblants et de désistements. Des milliers de Malgaches qui avaient espéré voir revivre en vous un idéal républicain perdu n'ont pu trouver qu'inconsistance et frivolité politique. Et à cette incurie dont j'épargnerais au lecteur la narration dans le détail, se sont ajoutées récemment des paroles dont la teneur arrogante m'a décidée à écrire cette lettre.

« 0n qualifie la guerre sainte comme telle par son fondement mais non pas par le nombre » dites-vous en effet dans l'Express de Madagascar du 20 décembre (page 2). Mots étranges pour un ancien candidat républicain, paroles suspectes pour un ancien prétendant à l'investiture démocratique. Paroles éminemment ridicules, surtout, pour l'héritier présumé d'une tradition fédératrice, dépositaire d'une solide idée de légitimité nationale. Apprenez donc au moins à bien peser vos mots avant de faire des déclarations publiques. Le Vato Fehizoro Madagasikara ne saurait être associé à un discours qui confond esprit d'opposition et radicalisme sectaire. Notre association ne saurait cautionner des ambitions qui substituent au militantisme résolu un fanatisme irréfléchi et irrémissible. Notre cause ne saurait accueillir des intentions avouées de noyer la critique légitime dans la chienlit antidémocratique. Nous ne saurions tolérer que les fins d'intérêts ou de revanche personnels qui semblent vous animer pénalisent les idéaux de justice sociale que nous poursuivons sans compromis. Les électeurs, eux, ne s'y sont d'ailleurs pas trompés, et vous supportez, seul, le désaveu qu'ils vous ont infligé hier. Comme vous supporterez, seul, les revers que vous pourriez encore essuyer demain.

Car au nom de ces milliers de Malgaches déçus, au nom des militants de base en colère, je déclare aujourd'hui que je vais requérir votre déchéance des statuts et de la communauté du Vato Fehizoro Madagasikara. Je veillerai à ce que l'association se démarque définitivement de vos positions et ne soit plus associée à votre nom en aucune manière. Je suis convaincue que votre présence dessert les contestations légitimes des Malgaches survenues avant, pendant et après les élections présidentielles. Et j'affirme que vos actions déshonorent l'opposition démocratique qui a daigné vous accueillir en son sein.

Puisse Dieu bénir la terre de nos ancêtres, Madagascar. Puisse Zanahary aider et inspirer nos concitoyennes et nos concitoyens.

Charlotte Rafenomanjato,

Présidente nationale de Vato Fehizoro Madagasikara
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Déclic et des claques par Phil de Fer

Stock de mendiants : Chaque pays a ses lois absurdes ou discutables.
Madagascar ne fait pas exception à la règle. Pour preuve, dans notre pays qui reste l’un des plus pauvres de la planète avec des mendiants à tous les coins de rue…la mendicité constitue un délit. L’article 274 du Code Pénal Malgache dispose que «toute personne, qui aura été trouvée mendiant dans un lieu pour lequel il existera un établissement public organisé afin d’obvier à la mendicité, sera punie de trois à six mois d’emprisonnement, et sera, après l’expiration de sa peine, conduite au dépôt de mendicité.» Cet article inspire une série de réflexions.

En premier lieu, il n’existe ni «établissement public organisé afin d’obvier à la mendicité» ni «dépôt de mendicité» à Madagascar. Par conséquent, faute d’élément légal, l’infraction n’est pas constituée. En d’autres termes, aucun mendiant ne saurait être puni d’une peine d’emprisonnement.

En outre, « dépôt de mendicité » est une notion politiquement correcte qui renvoie à l’image d’une décharge immonde de « Quatre-Mis » pouilleux et tuberculeux, une sorte de mémorial de la misère. Le terme de dépôt s’utilise pour stocker les marchandises, comme c’est le cas avec les dépôts de médicaments ou les dépôts à ordures.

Ensuite, il est absurde de jeter un mendiant en prison avant de le conduire dans un « dépôt de mendicité ». Cela revient à le laisser sur le bord de la route ou de le ramener à la case départ. C’est une insulte à l’intelligence et à la dignité humaine. L’absence de structure d’accueil permanente ou provisoire pour les mendiants démontre que l’Etat n’a jamais cessé de fuir ses responsabilités en matière sociale. En bout de piste, le juge pénal, parfaitement conscient du désastre socio-économique qui conduit à la mendicité, est embarrassé lorsqu’il s’agit de se référer à une disposition légale inopérante et de prononcer une peine inapplicable.

Par ailleurs, à supposer que l’Etat ouvre un «établissement public organisé afin d’obvier à la mendicité», il ne pourra nullement héberger les innombrables mendiants. Le chef du dépôt de mendicité aura bien du mal à gérer notre stock grossissant de mendiants. La Caisse des Dépôts n’est pas destinée à cela. Déjà que l’Etat, au bord du dépôt de bilan, n’est pas en mesure d’accueillir et de nourrir tous les prisonniers, il n’est pas prêt d’entreprendre des investissements pour les mendiants. Etant donné que nos dirigeants ne cessent de demander l’aumône auprès des bailleurs de fonds au lieu de favoriser les initiatives locales et de développer le potentiel local, on peut se demander si, par extension, il ne faudrait pas les mettre tous en prison où ils chanteront « les portes du pénitencier bientôt vont se fermer » et ce, en attendant qu’on leur offre l’hospitalité dans un « dépôt de mendicité.»
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Parlementaires de l’opposition : Pour de nouveaux membres de la HCC

«Les membres actuels de la HCC se trouvent en situation de suspicion légitime, en vertu du principe que le pénal tient non seulement le civil en l’état mais régit également toutes les situations en infraction à la loi pénale».
Comme un véritable baroud d’honneur, la lettre, que des parlementaires de l’opposition ont adressée hier aux trois chefs d’institution de l’Etat (présidents de la République, de l’Assemblée nationale et du Sénat) ainsi qu’à la ministre de la Justice, l’est à plus d’un titre. En effet, ces élus, membres du comité pour la défense de la légalité, ont sollicité ces trois hautes personnalités du régime en place de nommer de nouveaux membres de la HCC.

Rappelons que les mêmes parlementaires ont introduit deux plaintes pénales contre le président et les membres de la HCC. L’une d’entre elles, se rapportant au déni de justice, a déjà été rejetée, avant-hier, par la commission des trois magistrats de la Cour suprême comme étant irrecevable. La seconde, inhérente à l’immixtion du pouvoir judiciaire dans celui législatif (la HCC ayant donné son avis favorable à la date du 3 décembre), reste encore pendante par devant le procureur de la République d’Antananarivo. Aussi, ces élus de l’opposition estiment-ils que « ces procès, concernant les membres de la HCC, demanderont du temps pour être réglés ».

Pour ces « requérants », « ces nouveaux membres de la HCC auront pour mission de statuer sur tous les contentieux entourant ce scrutin du 3 décembre et prononcer en toute indépendance les résultats afférents ». Force est d’admettre que ces parlementaires de l’opposition ne font que rêver. En effet, la nomination des membres de la HCC répond à des procédures claires, disposées par des textes limpides. Aussi, s’étonnera-t-on de voir Marc Ravalomanana accéder à leur sollicitation.

Rolly M.
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Général Randrianafidisoa : C'est le vide autour de lui !

Où sont-ils passés tous ses prétendus amis qui ont annoncé publiquement leur soutien au général Randrianafidisoa ?
La question revient forcément car à la lumière de ses trois sorties au tribunal, seule sa famille y est présente. Pas l'ombre d'un seul des huit candidats à la présidentielle, pas de députés ou de sénateurs de l'opposition, rien.

C'est comme il est devenu tout d'un coup infréquentable. Le seul appui qu’il pourrait espérer, est évidemment Pety Rakotoniaina, mais ce dernier a disparu de la circulation. Le général Fidy n'a plus personne.

Toutefois, nous avons reconnu dans les parages d'Anosy, notamment aux abords du ministère des Travaux Publics et celui de l'Education nationale, quelques officiers supérieurs en tenue civile mais dans leurs voitures personnelles. Comme s'ils ont peur de soutenir leur collègue !
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Flash

Contestation des résultats : Un grand meeting à Toliara

Près de 20 000 personnes ont tenu un grand meeting, hier après-midi à Toliara, sur la place Marimar. Selon nos informations, ce mouvement de contestation ne cessera que lorsque le pouvoir organisera un nouveau scrutin. Comme a déclaré hier Jean Lahiniriko, lors de ce rassemblement, «il n’est pas question de détourner le choix du peuple, c’est pourquoi, je vais soutenir cette action».

Par ailleurs, notons que le staff électoral de Jean Lahiniriko a encore déposé trois autres requêtes, hier à la HCC. Trois autres qui ne diffèrent guère de ce qu’il a déposé la semaine dernière. «Marc Ravalomanana a usé des pouvoirs et prérogatives qui lui sont investis pour influencer le choix des électeurs avant, pendant et après la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 3 décembre 2006. Il a sciemment violé les dispositions du code électoral, c’est pourquoi nous demandons purement et simplement sa disqualification», souligne un de ses proches, Saina Michel.

Proclamation officielle de l’élection : Boycott de certains candidats

«Les candidats réunis au sein du front de refus n’assisteront pas à la cérémonie de proclamation officielle des résultats du scrutin du 3 décembre, de ce samedi». L’annonce est de Monja Roindefo. D’après lui en effet, «en aucun cas, ils ne peuvent cautionner les méfaits du pouvoir». «Nous avons déjà annoncé que cette élection est illégale et que Marc Ravalomanana aurait dû être disqualifié et tant pis pour la Haute Cour Constitutionnelle si elle va persister à officialiser les résultats», souligne-t-il. A cette allure donc, seuls trois candidats à savoir, Marc Ravalomanana, Elia Ravelomanantsoa et Manandafy Rakotonirina assisteront à cette cérémonie.

Recueillis par T. R.
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Alain Ramaroson : Une nouvelle plainte

Le président du MCSR, Alain Ramaroson déposera, ce jour, une nouvelle plainte contre le pouvoir.
Ayant déposé la première, juste après la perquisition de son domicile qui d'après lui, " a causé un préjudice moral tant pour lui-même que pour les membres de sa famille ", il va donc porter une autre plainte. " La situation est insoutenable", indique-t-il, avant d'ajouter : " Je ne suis ni un terroriste ni un bandit de grand chemin, c'est pourquoi, je n'accepte pas que ma famille supporte un affront ", note-t-il avec amertume.

Notons que les éléments de l'Etat-major mixte opérationnel (Emmo/Far) qui se sont présentés à la résidence d'Alain Ramaroson, à Andoharanofotsy, n'ont rien trouvé de compromettant et n'ont rien emporté tant pour la première que la deuxième perquisition.
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Diniho kely ity : Maha be resaka…

Namoaka fanambarana momba ny fisian'ny fifaninanana handraisana zatovo hiofana ho miaramila manamboninahitra ny ao amin'ny ministeran'ny Fiarovam-pirenena.
Miisa any amin'ny 60 any ny ho raisina amin'izany. Karazan'ny " mana latsaka " ihany izany ho an'ny zatovo malagasy, satria dia ny " bac+2 " no diplaoma takiana, koa inoana fa betsaka ny hifaninana. Tsy hahitana asa mantsy raha io fari-pahaizana io no hoentina, kanefa raha tafiditra any amin'ny Akademia miaramila dia efa azo antoka, na ny asa hatao, na ny haavon'ny karama ihany koa.

Izay ny lafiny tsara amin'ity raharaha ity fa ny maha lasa ny fisainana dia ny hoe mbola, na tsy maintsy ilain'ny firenena sy ny tafika malagasy ve ny hanampiana isa an'ireo manamboninahitra efa marobe ireo ê ? Ny mpanao vazivazy zary tenany moa dia milaza ny hoe mihoatra ny isan'ny miaramila hobaikoina ny isan'ny kintana eny an-tsoroky ny jeneraly am-perin'asa. Vazivazy ihany izany, kanefa dia mampieritreritra ihany, satria tsy azo hadinoina fa "vesatra" ho an'ny firenena ny fandoavana ny karaman'izy ireo.

Raha hatao an-kisary ny endriky ny tafika malagasy amin'izao fotoana izao dia ahazoana an'io lazainay hoe " pyramide " mitsingoloka io, izany hoe tsy marin-toerana satria mivelatra be ny any ambony, kanefa kely ny aty ambany. Toy ny karaoty indray, hoy ny sasany ka tsy afaka ajoro fa mitsingidina ho azy. Kisary natao hihomehezana izany, kanefa dia mampieritreritra ihany raha mandinika ny zava-misy amin'izao fotoana izao. Ny fanontaniana tonga ao an-doha dia ny hoe sao dia mba io fahamaroan'ny manamboninahitra loatra io àry no mahatonga ny " sasany " tsy ho voafehy ê ?

Mbola ny zava-misy amin'izao fotoana izao koa no mampahatsiahy fa toa tsy dia " hita " loatra ny tafika malagasy amin'ny fotoana tena ilana azy. Raha nitranga, ohatra, ny raharaha 2002 dia " voatery " namorona ny zanadambo ny teo amin'ny fitondrana, satria tsy voabaiko ny tena mpitandro ny filaminana. Tamin'ity " raharaha jeneraly Fidy " ity indray dia ireny niaraha-nahita ireny fa " voatery " nanambazana volabe 100 tapitrisa ariary ny nahazoana ny " vaovao " nahafahana nisambotra azy. Ny fanontaniana mipetraka dia ny hoe raha tena nokarohin'ny tokony ho nanao izany marina iny olo-malaza, fanta-poko fanta-pirenena iny dia tsy ho hitany ê ?... Izany rehetra izany no mahatonga ny olom-pirenena tsotra hieritreritra ny hoe misy firaisan-kina " hafahafa " ao amin'ny tafika ao. Ny lehibe mpifehy azy ireo tokoa dia tsy mitsahatra ny manambara fa " miray hina " ny tafika, kanefa dia tsorina fa tsy takatry ny sivily ny hoe mankaiza moa izany firaisan-kina izany satria sady tsy dia hitany taratra loatra no tsy ahitany akony aty amin'ny fiainany ihany koa.

Na eo aza anefa ireo tsikera ireo dia tsy maintsy ekena kosa fa tsy maintsy asiana mpandimby ireo manamboninahitra ireo, koa ny soso-kevitra dia ny hoe tokony mba ho lanjalanjaina ihany ny isany ê. Tsy azo atao ve, ohatra, ny mametra ny mpiofana hitovy isa amin'ny faritra misy eto amin'ny firenena, raha be indrindra ? Mety hisy no hilaza fa vitsy loatra izany, raha ho an'ny Akademia miaramila, ka mety haha- faty antoka ny amin'ny fampihodinana azy. Mety ho marina izany, kanefa raha ny nolazaina hatramin'izay dia ny hoe " manan-daza " eraka i Afrika io sekoly ambony io, koa tsy vao mainka aza ve, raha izany, hampidi-bola ho antsika izy io raha ny vahiny no maro an'isa ao ?

Maha be resaka, ary somary manahirana, raha ny tafika eto amintsika fa dia… samia mandinika ê.

Alain R.
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Fanambarana ny voka-pifidianana : Tsy hanatrika ny ankabetsahan'ireo kandidà

Ny ankamaroan'ireo kandidà izay nametraka ny fitarainana teny anivon'ny HCC, ny parlemantera mpanohitra.
Ireo ankolafin'olona mijoro ho amin'ny fiarovana ny ara-dalàna, ireo mpitarika antoko pôlitika maro, dia fantatra izao fa samy tsy hanatrika ny fanambarana amin'ny fomba ôfisialy ny voka-pifidianana, izay atao rahampitso eny amin'ny ministeran'ny Raharaham-bahiny. Nivoitra tamin'ny fanehoan-kevitra nataon'ny sasantsasany tamin' izy ireo mantsy ny tsy fahatokisana ny ho voka-pifidianana izay ho ambaran'ny Fitsarana Avo momba ny Lalàmpanorenana. Voalaza ao anatin'izany mihintsy aza fa " tsy maintsy ho boriborian'ny HCC amin'ny tsy ho azo raisina, na tsy ampy porofo ny ho valin-teniny amin'ny fitarainana rehetra izay efa eny am-pelatanany".

Ho an'ireo kandidà nametraka fitoriana kosa, dia mazava ny raharaha tamin'ny filazan'Ingahy Monja Roindefo fa ho asakasaky ny Mpikambana ao amin'ny FItsarana Avo amin'ny finiavany hikiry sy hamoaka ny voka-pifidianana io, izay efa tsy ara-dalàna amin-dry zareo ny fanaovana an'izany noho ny raharaha izay hisian'ny fitoriana an'ireo mpitsara avo eny amin'ny Fitsarana.

Koa raha samy tsy hanatrika io fanambarana amin'ny fomba ôfisialy ny voka-pifidianana io moa izany ny ankabetsahan'ny kandidà sy ny mpanao pôlitika, ary ny vondronkery miara-dia aminy, dia hazava fa ho raharahan'ny mpomba sy ny mpiara-dia amin'Ingahy Ravalomanana izy ity. Tsy maintsy ho babangoana araka izany ny toerana samihafa nomanina ametrahana an'ireto nasaina tsy hamaly ny antso.

Narilala
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Mafy daka : Mahaiza mitsitsy Ravaly

Iaraha-mahalala fa amin'ny fahavaratra dia mitondra takaitra noho ny orana ny lalana.
Amin'iny lalan'Itaosy iny, tao aorian'ny orana voalohany dia lavaka maromaro no niseho. Andro vitsivitsy alohan'ny fifidianana dia nanao ahoana anefa ny fahafalian'ny mpandeha fa voatsentsina daholo ny lavaka. Azo heverina fa nisy vato vitsivitsy nilatsaka ho an'i Marc Ravalomanana noho izay mba ho mariky ny fankasitrahana. Indrisy anefa fa tsy nateza herinandro akory ilay fitsaboana peta-toko ka indreny fa niendaka daholo ny takom-pery dia niseho teo indray ilay "ratra". Ohatry ny fitaka be ihany no nanaovana an'iny raharaha iny, ary ny mampalahelo dia ny volam-bahoaka ihany no nentina namitana azy.

Ny ahiahy tsy ihavanana nefa mety hipetraka ihany ny ahiahy, sao toa izany daholo ny fitantanana ny volam-panjakana, ka ny goragora no mibaiko ary endrika ivelany sy vonjy tavan'andro fotsiny no atao toromarika. Iaraha-mahita ny figalabon'ny mpitondra eo amin'ny fiainana andavanandro. Efa resa-be tamin'ny androny moa ny karaman'ireo manam-pahefana ka tsy hiverenana intsony sady toa afenimpenina. Tsy afaka ny tsy ho hita koa anefa ireto 4x4 ampiasaina amin'izany. Iza moa no tsy mahalala ny fidangan'ny vidin'ny solika, ary ny mpampiasa fiarakodia tsy misy tsy mahatsiaro mangirifiry rehefa mamoaka iray alina ariary ka tsy mahazo 5 litatra akory. " Aiza re ny fahiny ê ? ", izay sisa vetsovetso ampiononan-tena. Tsy misy olona tsy nahatsiaro ny ngidim-piainana tao anatin'izay dimy taona izay, tsy misy moa ny mangidy tsy andramana ka raha nisafidy ny maro an'isa, izany hoe ny malagasy telo sy tapany amin'ny olona folo mba hiaritra ny mangidy ihany satria manantena fa amin'izay làlana izay no ahitana ny mamy dia samy tsy maintsy hizaka an'izay ny malagasy tsy vaky volo.

Rahampitso ny valim-pifidianana, mbola folo andro vao tapitra ny taona dia efa miakatra tsimoramora ny vidin'ny vary sy ny vidin'ny hena. Tsy hifandatsa mianakavy eto isika ka hifanavaka arakaraka ny safidin'ny ranona sy ranona fa izay safidin'ny maro an'isa dia safidin'ny rehetra amin'ny fifehezana repoblikanina.

Na eo aza anefa izany, tsy azo atao mody tsy hita ka apetraka ankilabao ireto olona enina sy tapany ao anatin'ny folo tsy naneho safidy niaraka tamin'ireto maro an'isa. Tsy afaka ho heverin'ny mpanohitra ho olona miombon-kevitra aminy daholo izy ireo, ary ny mpitondra koa anefa tsy afaka hanantena fa hangina lalandava ny olona tsy naneho ny feony tamin'ny fifidianana.

Maro angamba ny mponina mamono eritreritra amin'ny fety noho ny tsy fahafaha-mividy. Sarotra ny hiheverana fa mbola mety hirongatra indray ny vahoaka, ao anatin'izao fahasahiranana izao, ho an'ny hevitra politika, kanefa moa ny fahasahiranana mahazaka maniraka mainka fa rehefa fahasahiranana tafahoatra. Tsy ny fahasahiranana mihitsy angamba no ho sakana ho an'ny fahasahiranana haniraka hihetsika.

Léon Razafitrimo
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Inty sy Nday : Noelin'ny finoana…

Araka ny efa nampahafantarina antsika izany dia ny faha-23 desambra ho avy izao no hamoahan'ny Fitsarana avo momba ny Lalàmpanorenana ny vokatr'iny fifidianana natao farany teo iny.
Mazava ny resaka fa dia tsy hiandry izay fitoriana mety hiditra amin'io andro io izany ireo mpitsara avo ireo fa dia " naroso "-n-dry zareo, tahaka ny daty nanaovana an'ilay fifidianana ihany koa ny fotoana hamoahana ny vokatra. Inona no antony, hoy ny mpanaraka ny raharaham-pirenena ?... Fanontaniana kidaladala no sady mandany andro fotsiny anefa izany, satria na iza hitsipaka, na iza hitory, dia tsy maintsy ry zareo ao amin'ny HCC ao ihany no hangatahana ny heviny amin'ny maha mety na tsia an'izany… dia fantatry ny rehetra ny ho valiny.

Na izany na tsy izany anefa dia tsinjon'ny rehetra ihany fa resaka Dadabenoely no tena antony, izany hoe mba ho fanomezana krisimasy ho an'ny filoham-pirenena. Tsaroan'ny rehetra mantsy fa nisy ny " krisimasim-pandresena " tamin'ny fotoam-piasana voalohany, koa nahoana moa no tsy hisy koa ny amin'ity fanindroany ity ?...

Mazava ho azy fa dia ho faly, tena faly, ny filoha koa eo no anaovan'ny maro vinavina ny amin'ny hoe inona no àry hasetriny an'izany ê ?

Ny alehan'ny saina dia ny momba ny raharaha pôlitika nanamborana sy mbola ikarohana olona hatramin'izao ity. Ao àry ny manombana fa mety hisy ny famelan-keloha faobe ho an'ireo manan-draharaha pôlitika ireo. Sarotsarotra ihany anefa ny hanantenana an'izany, satria raha havotsotra ireto nanao ny natony tamin'ity taona ity, dia ho azo heverina fa hatao toa izany koa ve ireo tafiditra tamin'ireny " raharaha 2002 " ireny ê ?...

Efa nahazatra hatramin'izay koa anefa, hoy ny sasany, ny noely samy manana ny azy, ary efa nisy ny mpanao pôlitika nifety ny krisimasiny tany am-ponja, koa inona no tokony hampiavaka manokana ny amin'ity taona ity ?... Ny mampiavaka azy dia ny lambo no nohazaina hatramin'izay fa ny tamin'ity kosa dia ny hao indray. Ny dikan'izany dia miha afa-pahasahiranana ihany ny fitondrana koa tsy mba tokony hanantena ve, araka izany, ny vahoaka? Asa aloha fa dia… Minoa fotsiny ihany ê.

Lalou
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Fanonganam-panjakana : Mpanao pôlitika roa no tena ahiahiana ?

Ny mpanara-maso ny raharaha politika dia mbola mampifantoka ny fijeriny any amin'ny ho tohin'ny Raharaha Jeneraly Randrianafidisoa avokoa.

Vesatra iray ihampangana ity manamboninahitra jeneraly ity moa ny hoe " fanohintohinana ny filaminam-panjakana ". Amin'ny voambolana andavanandron'ny olon-tsotra dia efa manana endrika " fanonganam-panjakana " izany.

Loharanom-baovao avy eo anivon'ny zandary no nahenoana fa " miaramila roa no mbola karohina ary sivily enina amin'izao fotoana ho isan'ny tompon'antoka miaraka amin'ny Jeneraly Fidy ". Nomarihin'ny teo anivon'ny zandary koa fa " mety hitombo ireo isa ireo, araka ny fivoaran'ny famotorana, rehefa mandalo eo anoloan'ny fampanoavana ny raharaha, fa ny hoe mihena aloha dia tsy azo eritreretina ".

Ny miaramila roa moa dia tsy zovy raha ny tombantombana fa ny Kolonely Ralaikoa, izay efa nitolo-batana teo anivon'ny manam-pahefana ara-miaramila tamin'ny alarobia, ary ny faharoa izay tsy mbola hita kosa ny misy azy dia ny Kolonely Rakotomaronirina Alfred.

Saika efa eo am-pelatanan'ny manam-pahefana ara-panjakana avokoa izany aloha ireo miaramila (manamboninahitra) nambara fa niara-dia tamin'ny Jeneraly Fidy tamin'ilay zoma 17 novambra teny amin'ny tobin-tafika teny Ivato. Iny tranga teny Ivato iny mantsy no ifotoran'ny fiampangana ny Jeneraly Fidy amin'io raharaha fanonganam-panjakana io.

Ny tsy maintsy ho katsahin'ny fitondrana izao dia ny hoe ireo nambara fa niara-dia tamin'ny Jeneraly Fidy ireo ve izany no nikasa hiara-manangana taminy ny fitondra-miaramila na " directoire militaire " ?

Raha ny famaritana izany voambolana izany mantsy dia tsy tokony hisy olon-tsotra (sivily) mpanao pôlitika mihitsy ao anatin'izany rafitra izany.

Etsy ankilan'izany koa dia mahamaika ny fitondrana ny hahafantatra ny hoe " tsy ho raharahan'ny miaramila na tafika ihany io resaka io fa tsy maintsy ho nisy mpanao pôlitika sivily miara-dia ao amin'izany tetika izany ". Ny mitondra ny vola moa matetika no tena iantefan'ny fisainan'ny mpitondra. Azo antoka fa izay no tafiditra ao anatin'ireo olona enina hafa (sivily) mbola karohina.

Ny tsilian-tsofina re aloha dia hoe " i Pierrot Rajaonarivelo sy i Alain Ramaroson no isan'ny ahiahian'ny olona sasany ao anaty fitondrana ao ho miombona andraikitra amin'ny Jeneraly Fidy amin'izao resaka izao ".

Toa tsy dia azo sokajiana ho diso avy hatrany ny loharanom-baovao satria ny taratasy nampisava ny tranon'i Alain Ramaroson fanindroany tamin'ny herin'ny androany zoma ange ka mazava be mihitsy e ! Ny voasoratra tao dia hoe " firaisana tsikombakomba amin'ny fanohintohinana ny fitondram- panjakana " (complicité d'atteinte à la surété interieur de l'Etat). Matoa misy ny olona heverina ho miray tsikombakomba (complice) dia efa voafaritra izany ny tena tompon-keloka (auteur).

Ny fitrandrahana ny fahamarinana ihany anefa no afaka hanaporofo ny resaka sy ny ahiahy rehetra, saingy tsy tokony hohadinoina koa fa na tsy misy porofo ifotorana aza ny tranga sasany, rehefa tian'ny manam-pahefana hiantsoroka ny andraikitra ny olona iray dia azony atao hatramin'ny mamorona porofo handetehana an'iny olona iny.

Fanaon'ny mpitondra fanjakana " jadona " any ampita any izany ka raha misy fitondrana jadona eto, nahoana no hiavaka amin'ny hafa izy ?

Ralay
novalian'i Fiffi ny 22/12/2006 12:42
2. Fiffi ( 22/12/2006 12:42)
misaotra anao nizara ! mankasitraka eh ! :)
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