La Gazette 13/12

1. xxx ( 13/12/2006 09:24)
Manandafy Rakotonirina: « Annuler les résultats dans la capitale ! »

«J’ai décidé de ne pas aller voter le 3 décembre». Manandafy Rakotonirina a expliqué hier la principale raison qui l’a amené, au bout du compte, à boycotter le scrutin présidentiel.
« A mon retour de Marrakech (Maroc), j’ai demandé au gouvernement Sylla de reporter la date limite du dépôt des bulletins de vote et que, en cas de retard, j’ai sollicité à ce que les délégués des candidats puissent les faire acheminer directement, le jour du scrutin, dans les bureaux de vote », a-t-il rappelé. Et lui de continuer : « ma requête a été acceptée par le gouvernement qui, d’ailleurs, n’a pas pu s’y soustraire suite aux diverses pressions menées par les bailleurs de fonds électoraux et, notamment, par le NDI (National Democratic Institute) ». En tout cas, prévu pour le 13 novembre, le dernier délai, fixé par le gouvernement, pour déposer les bulletins de vote au niveau des communes a été reporté au 27 novembre.

Une prolongation qui a donc permis au staff électoral de Manandafy Rakotonirirna de réagir. « Notamment, au niveau des six arrondissements de la commune urbaine d’Antananarivo », a-t-il tenu à préciser. « Malheureusement, certains responsables zélés ont refusé de recevoir mes bulletins de vote. Tandis que d’autres, les ayant déjà reçus, ont été, par la suite, sommés de ne pas les présenter, le 3 décembre, sur la table des bureaux de vote », a-t-il révélé. En tout cas, ce candidat du MFM a tenu à faire valoir que ce fut la HCC, instance suprême compétente à connaître des questions électorales, qui a officiellement validé sa candidature et qu’«aucun autre responsable étatique ne peut ainsi y faire obstacle, quel qu’en soit le motif ».

Quoi qu’il en soit, Manandafy Rakotonirina, convaincu d’avoir été bafoué dans son droit, est actuellement en passe de boucler son dossier de saisine de la HCC. « Je vais demander l’annulation des résultats électoraux, notamment, de la capitale », a-t-il déclaré hier. Rappelons que, selon les textes électoraux en vigueur, l’inexistence de bulletins (d’un candidat), qui pour autant ont été régulièrement déposés entre les mains de l’Etat, dans un bureau de vote constitue un motif d’annulation des votes émis dans ledit bureau. Une disposition légale que Manandafy Rakotonirina compte incessamment faire actionner pour avoir l’annulation des résultats électoraux, notamment, des six arrondissements de la capitale.

Selon les résultats complets officieux, publiés dimanche par le ministère de l’Intérieur et touchant les 642 bureaux de vote d’Antananarivo – ville, Marc Ravalomanana a eu 214 896 voix. «Pour notre candidat, il a fallu, promptement dans la journée du 3 décembre, distribué des bulletins de vote à des personnes de notre connaissance pour que ces dernières puissent voter pour lui», a fait remarquer hier un membre du staff électoral de Manandafy Rakotonirina. En tout cas, selon toujours les chiffres publiés par le ministère de l’Intérieur, ce dernier a pu avoir, de par cette opération plutôt spéciale, 64 voix dans les 642 bureaux de vote de Tana – ville.

De toute évidence, cette « attaque » du leader du Mafana pourrait bouleverser le score de

M. Ravalomanana, en cas d’aboutissement. En effet, amputé de ces 214 896 voix reçues dans la capitale, Marc Ravalomanana, ayant été crédité officieusement de 2 430 489 sur tout le territoire national, n’aura plus que 2 215 593. Soit près de… 49% dans les 17 581 bureaux de vote disséminés dans le pays. En clair, au cas où Manandafy Rakotonirina aurait gain de cause, la tenue d’un second tour est incontournable.

Ayant voulu enfoncer le clou, cet ancien conseiller spécial de Marc Ravalomanana s’en est également pris au CNE. « Le jour même du scrutin j’ai déjà saisi, par le biais d’une lettre, le président Théodore Randrezason du CNE pour lui informer de cette inexistence de mes bulletins dans tous les bureaux de vote, notamment, de la capitale. Mais il est resté les bras croisés, alors qu’il sait parfaitement la véracité de mes dires », a-t-il dit. Quoi qu’il en soit, Manandafy Rakotonirina a déclaré hier « ne reculer, quoi qu’il advienne, dans ce recours électoral ». Bref, privé de son droit fondamental, le candidat du MFM compte mener une action visant à priver Marc Ravalaomanana de gagner au premier tour.

Rolly M. et Tiana R
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EDITORIAL

Sauvez la classe politique ! : Sitôt les résultats officieux du ministère de l’Intérieur (Mira) publiés en faveur du président Ravalomanana, voilà que :
Des groupuscules regroupés au sein de l’IMMR (comité de soutien à Ravalomanana) se mobilisent. Le Grad-Iloafo de Tovonanahary Rabetsitonta, l’Amf-3fn du révérend Andrianalijohn Ndriamanampy, le Liaraike de Kaleta et aussi l’Arema Matotra de Pierre Raharijaona, ont chacun, à leur façon, occupé le terrain médiatique pour applaudir la « victoire » de leur candidat.

Leurs interventions se ressemblent et se résument par les faits suivants : on invite les médias dans un hôtel de la capitale, on salue la maturité du peuple malgache, et on savoure la victoire de Marc Ravalomanana, tout en critiquant ses adversaires. Certains vont jusqu’à menacer (cette fois-ci, mais pourquoi pas auparavant ?) des politiciens opposés aux idéaux de M. Ravalomanana, tandis que d’autres spéculent déjà sur des postes ministériels. Comme si ces dirigeants de petits partis pensent que Marc Ravalomanana est une personnalité facile à impressionner, à manipuler ! Une telle gesticulation ne déstabilise point le candidat-président. D’ailleurs, le poids réel de ces groupuscules dans la dernière présidentielle est encore à prouver. Qu’ont-ils réellement fait pour prétendre, aujourd’hui, être à l’origine de la victoire de M. Ravalomanana ?

Quelques-uns des proches de Marc Ravalomanana vont jusqu’à regretter, dans la discrétion, le caractère triomphaliste de ces « petits » leaders politiques.

Tirant les leçons du scrutin présidentiel, au micro de Bruno Minas, envoyé spécial de RFI dans le pays, et, en tant qu’observateur indépendant Eric Rakotoarisoa (journaliste et professeur de droit constitutionnel), a attiré l’attention de l’opinion. Comme quoi, la classe politique devrait se remettre en question après cette course présidentielle.

Un tel examen de conscience bouscule beaucoup de choses, notamment sur la raison d’existence de ces mouvements politique sans envergure. Posons la question : qu’est-ce fait ressembler le Grad-Iloafo au Liaraike, ou à Amf-3Fn et à l’Arema-Matotra ? Réponse : seule l’idolâtrie à Marc Ravalomanana, vu que MM. Rabetsitonta et Heriniaina Razafimahefa n’ont pas les mêmes pratiques et réflexions que MM Kaleta, Pierre Raharijaona et Ndriamanampy Andrianalijohn.

Par contre, Moxe Ramandimbilahatra et Mahazaka Clermont, tous deux conseillers de Ravalomanana à la tête des deux partis, ont choisi la modestie, et se campent dans un mutisme qui leur fait honneur.

En tout cas, plus que jamais Marc Ravalomanana aura une importante décision à prendre devant l’Histoire. Il s’agit, soit prôner un apaisement et se comporter comme un grand gagnant, soit aiguiser les différences...

Ce qui conduit à bien s’inspirer de l’action politique, au sens noble du terme. Il importe de mettre en exergue une vérité capitale qu’est l’engagement avec un élan de générosité et de conviction dans un véritable redressement national. Qu’il n’est plus temps de s’interroger, si on est de gauche ou de droite ! L’essentiel est de réussir un projet de développement pragmatique. Il y a lieu là de se poser des questions sur la sincérité et la profondeur des convictions des acteurs politiques du pays, tant au pouvoir que dans l’opposition.

Comme parenthèse, notons que la socialiste Ségolène Royal, candidate à la présidentielle française n’a jamais lutté au sens militant du terme et n’a pas lu Karl Marx…

James R.
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Marc Ravalomanana: Investiture officielle, le 23 décembre ?

Selon certaines confidences, la Haute Cour Constitutionnelle (HCC) prononcerait le résultat officiel de l’élection présidentielle, le 21 décembre.
Date où le score, réalisé par Marc Ravalomanana, serait confirmé. L’investiture de ce dernier se tiendrait le 23 décembre, au stade de Mahamasina.
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Perquisition: Ferdinand Razakarimanana n’y a pas échappé

Après le DG de Secren, Solohery Hilaire, ce fut au tour de l’ancien PDS d’Antananarivo, Ferdinand Razakarimanana, de subir, hier, une fouille en règle de la part des membres de l’EMMO-NAT.
D’après l’intéressé, « il n’est nullement étonné de voir la police débarquer chez lui ». « Je sais qu’ils vont tout faire pour m’intimider et à doucher mes ardeurs quant à ma volonté de faire régner un vrai Etat de droit dans le pays, mais quoi qu’il en soit, je maintiens ce que j’ai dit et je continuerai la lutte que j’ai entreprise », indique-t-il, en faisant allusion à sa prise de position envers le général Fidy et Pety Rakotoniaina. « De toutes les façons, je n’ai rien à cacher et ils peuvent revenir autant qu’ils veulent », ironise-t-il. Quant à l’élection du 3 décembre : « Tout doit être refait, aussi, j’exhorte les responsables à prendre leurs responsabilités afin d’éviter une nouvelle crise ».
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Les hôtels aussi

L’enchaînement des perquisitions pour retrouver le général Fidy est à n’en plus finir.

Après les personnalités proches de ce général, c’est aujourd’hui au tour des hôtels susceptibles de l’héberger d’être menacés par les perquisitions. En effet, d’après une source sûre, le responsable de la gendarmerie de la région d’Alaotra Mangoro a reçu un ordre d’en haut lieu d’effectuer une fouille dans un hôtel où le général Fidy avait séjourné auparavant. Comme dans une petite ville telle qu’Ambatondrazaka ou Tanambe, tous les habitants se sympathisent et de crainte de briser le fameux «fihavanana », le chef de la gendarmerie locale a donc contesté les ordres de son supérieur et s’est contenté d’interroger la propriétaire de l’hôtel. Ce genre d’intimidation peut nuire aux établissements hôteliers, voire au tourisme.

M.K.R.
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Alain Ramaroson: Une plainte contre le pouvoir

« Le président du MCSR, Alain Ramaroson, va porter plainte contre le pouvoir ».
D’après lui, en effet, « la perquisition dont il a fait l’objet a laissé des séquelles, tant pour son honneur que pour la santé de sa femme qui a paniqué à la vue des membres de l’anti-gang qui envahissaient son domicile à Andoharanofotsy. « Il est temps que nous réagissions, c’est pourquoi, je vais ester l’affaire en justice. Nous en avons assez d’endurer les méfaits de ce régime », clame-t-il.

« Cette fois, le régime a dépassé les bornes. Les tenants du pouvoir versent dans l’illégalité, pour ne parler que ce qu’ils ont fait, avant, pendant et après cette élection », regrette-t-il. Il exhorte alors la population, les forces vives de la nation à l’épauler dans cette lutte de faire respecter la légalité.

Recueillis par T. R.
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Antsiranana: Début des perquisitions

Lundi dernier, vers 16h, des hommes en treillis, dont certains cagoulés, ont fait irruption au domicile de Solohery Charles Hilaire, directeur général de la Secren pour y effectuer une perquisition.
Cette mobilisation des éléments de l’Emmo Nat Fart n’est pas passée inaperçue et a aussitôt attiré une petite foule de curieux. Surtout que la perquisition en question a eu lieu en l’absence de M. Solohery qui est en mission à l’étranger.

En fait, selon des indiscrétions, le général Fidy ayant été l’ancien président du conseil d’administration (PCA) de la Secren, le DG de celle-ci est supposé continuer d’entretenir des relations avec lui. La procédure a duré plus d’une heure de temps, mais nous ignorons si les forces de l’ordre ont trouvé des documents compromettants.

Solohery Charles Hilaire est ainsi la première personnalité d’Antsiranana à être soupçonné de complicité dans l’affaire du général Randrianafidisoa, mais selon des indiscrétions, ce ne sera pas le dernier. Des leaders de l’opposition locale seraient donc en passe de subir le même traitement.

S. I.
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Révérend Ndremanampy «Satrobory»: Tabler sur la préférence ethnique

Le révérend Andrianalijohn Ndremanampy lorgne avec convoitise sur le fauteuil de maire de Fianarantsoa, en tablant sur la «préférence ethnique».
Lors de sa conférence de presse de lundi, il a annoncé clairement son vœu de devenir le maire de la capitale du Betsileo. L’homme sait que le régime veut à tout prix écarter Pety Rakotoniaina de son poste de maire de Fianarantsoa. Le remplaçant probable ne peut être qu’un natif du pays Betsileo. Ce révérend, originaire d’Ambositra, brigue donc ouvertement le poste. Ayant, selon lui, «contribué à la réélection de Marc Ravalomanana le 3 décembre», l’homme souhaite donc que le régime lui renvoie l’ascenseur lors des élections communales qui auront lieu fin 2007. Apparemment, il souhaite être aligné à Fianarantsoa comme candidat d’ouverture du TIM et triompher avec la dynamique pro-Ravalomanana qui agit actuellement.

Natif d’Ambositra, le révérend y fut un commerçant avant de migrer dans la capitale où il devint, au début des années 70, le leader des JSD (Jeunesse sociale-démocrate, branche du parti alors au pouvoir). Il a fondé le parti AMF-3FM et transplanta dans l’île la secte kimbanguiste, née au Congo démocratique, dont il devint un «révérend ». Il s’aligna aux élections municipales de décembre 1999 dans la capitale, scrutin remporté par Marc Ravalomanana, et termina dans le peloton de queue avec Andriamanana «Jahavanay», William Razafimandimby, Pierre Andrianantenaina et… Moxe Ramandimbilahatra.

Signalons qu’aux élections municipales de novembre 2003 à Fianarantsoa, l’actuel régime avait aligné le jeune ingénieur Ratovondrahona Raymond sous les couleurs du TIM. Ce dernier fut défait par Pety Rakotoniaina du groupement Tambatra, lequel recueillit 16 412 voix contre 12 353 à son adversaire. Si le révérend entre en lice aux prochaines communales à Fianarantsoa contre Pety Rakotoniaina, il n’est pas sûr qu’il l’emportera…
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Descente musclée: au « Bazary Kely »

Ils étaient nombreux à déserter la place du marché « Bazary Kely ».
Ils, ce sont les petits marchands qui occupaient illicitement les lieux du plus grand marché d’Antsiranana. En effet, lundi dernier, des éléments, composés de représentants de la commune, des éléments de la police nationale et municipale et des agents de la contribution directe, y ont effectué une descente inopinée afin de contrôler les cartes professionnelles de chaque marchand.

Apparemment, ces responsables n’y sont pas allés de main morte dans l’exécution de leur mission. Ou l’on est en règle ou on ne l’est pas, et dans le dernier cas, c’est à coup sûr la saisie des marchandises.

Les victimes interprètent cet acte comme un règlement de comptes de la part des responsables de la municipalité.

« On nous punit parce que Bazary Kely n’a pas voté pour Ravalomanana. La raison ne peut être que cela, ou bien, parce que l’élection est faite et qu’ils ont gagné, aussi, n’ont-ils plus besoin des pauvres gens », explique un marchand de volailles. Signalons que nombre de ces marchands se sont regroupés dans le syndicat FOM (Force Ouvrière de Madagascar) dont le président est Kassim Jaotombo.

Selon ce dernier, « la municipalité manque de vision et tout ce qu’elle sait, c’est de terroriser les pauvres gens et de les dépouiller du peu de leurs biens. De plus, a-t-il ajouté, ils font preuve de malhonnêteté en obligeant les marchands à payer deux patentes pour deux places qu’ils occupent ».

S. I.
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Daniel Rajakoba: Saisine de la HCC

En parallèle à la déclaration commune qu’il a faite avec quatre autres candidats (voir article par ailleurs), Daniel Rajakoba a saisi hier la HCC pour demander l’annulation de l’élection présidentielle du 3 décembre. Selon ce pasteur – candidat,
« toutes les dérives et irrégularités - relevées avant, pendant et après le déroulement de cette élection - ont comme racine principale l’acceptation par la HCC, qui ne peut en aucun cas être juridiquement justifiable, de statuer sur la date du 22 février 2002 comme référence à la désignation de la date du 3 décembre 2006, et non sur la date légale du 6 mai 2002 ». Pour ce requérant, « la Constitution ne connaît pas une investiture légitime qui précéderait une investiture légale ».
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Cinq candidats: « L’élection est nulle et non avenue »

Jean Lahiniriko, Philippe Tsiranana, Daniel Rajakoba, Monja Roindefo et Ferdinand Razakarimanana ont conjointement signé hier une déclaration commune où ils déclarent que « l’élection présidentielle du 3 décembre est nulle et non avenue ».
Dans leurs argumentaires, ces cinq candidats ont réitéré toutes les suggestions, émises par certaines personnalités politiques : commission électorale indépendante ; bulletin unique ; égalité de chances des candidats ; interdiction de bulletin de vote portant les couleurs nationales ; délai de 20 jours de recours officiel sur les rectifications à apporter sur les listes électorales dont la confection a été bâclée ; etc.

Par ailleurs, ils ont dénoncé, dans leur déclaration, le fait que le pouvoir ait « octroyé à une société privée, appartenant à l’épouse du ministre, directeur de campagne de Marc Ravalomanana, l’établissement des listes électorales ». Tout comme ils on décrié « l’utilisation des fonctionnaires du ministère de l’Education nationale dans la collecte des résultats électoraux ». Bref, jugeant inutile de passer par la HCC, ces cinq candidats ont préféré directement déclarer la nullité du scrutin présidentiel. Une démarche qui étonne quelque peu dans la mesure où seule la HCC reste compétente pour agir de la sorte. Néanmoins, ces cinq candidats ont exhorté tous les hauts dirigeants du pays « à prendre leurs responsabilités afin d’éviter un bain de sang et de préparer, dans les normes requises, une nouvelle élection présidentielle »…

Recueillis par Rolly M.
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Parlementaires de l’opposition: Conférence de presse ce jour

Benjamin Vaovao, l’un des signataires des deux plaintes pénales récemment déposées au Parquet d’Antananarivo, a été reçu hier par le procureur de la République près le tribunal de première instance de la capitale.
Une entrevue qui a justement touché les deux plaintes en question : la première contre le président et les membres de la HCC pour déni de justice et la seconde contre Marc Ravalomanana pour usurpation de fonction car n’a pas démissionné, au plus tard, le 3 novembre. En tout cas, les parlementaires de l’opposition, dont Benjamin Vaovao, vont tenir ce jour une conférence de presse pour relater les péripéties de cette rencontre avec le chef du Parquet d’Antananarivo.
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Faharo Ratsimbalson: « Le régime panique »

Le député Faharo Ratsimbalson (opposition) revient à la charge pour condamner la série de perquisitions perpétrées contre les proches ou amis de Pety Rakotoniaina et du général Randrianafidisoa.

« C’est ridicule ! Si Marc Ravalomanana agit ainsi, c’est que quelque part, il a peur », confie le bouillant Faharo qui affirme que « ce sont des signes qui montrent à quel point le régime panique ». « Logiquement, les tenants du pouvoir devraient savourer leur victoire au lieu de perdre leur temps à perquisitionner ici et là ».
novalian'i jentilisa ny 15/12/2006 06:28
2. Fiffi ( 13/12/2006 12:22)
xxx: misaotra anao nizara..:)
3. jentilisa ( 13/12/2006 16:21)
Ny adinon'ny la gazette dia mihena ihany koa izany ny vato manankery! ary lasa 53% ihany ravalo! inona ary no mahatonga izany?
4. Fiffi ( 13/12/2006 17:22)
zany ve ?:roll:
5. gola ( 13/12/2006 17:53)
adinon' ny lagazety ko fa efa azo omaly i Jeneraly Fidy..
Aza anontaniana ahy ny tohiny fa mba hitako t@ gazety hafa io:D
6. Fiffi ( 13/12/2006 18:01)
ié ! hitako koh io tao @ l'express de mada :)
7. colar ( 13/12/2006 18:10)
aiza zany o,mba alefaso ato ko e
8. xxx ( 14/12/2006 16:39)
io anie hoa gazety famonosamofo fotsiny e ! tsy hilaza anao ny rehetra izany io fa izay mahafinaritra azy ihany :evil:
9. Fiffi ( 14/12/2006 17:06)
Fisamborana ny Jeneraly Fidy

Basy dimy niaraka tamin’ny bala maherin’ny 100 no tratra tany aminy

Herinandro monja taorian’ny nilazana fa omena valisoa Ar 100 tapitrisa izay olona manome vaovao hahazoana misambotra ny Jeneraly Andrianafidisoa dia voasambotra tao amin’ny Hotely iray, tetsy Ankadifotsy izy, afak’omaly, tamin’ny 7 ora sy sasany hariva tany ho any.
Olon-tsotra no nanome ny vaovao, ary mpitandro filaminana miisa 16, izay nahitana polisy, zandary ary miaramila no tonga teny Ankadifotsy nisambotra ny Jly Fidy. Tsy nisy ny fanoherana fa avy hatrany dia nanaraka ny mpitandro filaminana ny Jly Fidy ary amin’izao fotoana izao izy dia mbola atao famotorana eny amin’ny Sampam-pikarohana Heloka Bevava-Fiadanana. Vehivavy iray sy ny zanany lahy no niaraka taminy tao amin’ilay Hotely.
Araka ny nambaran’ny Sekreteram-panjakana miadidy ny filaminam-bahoaka, ny Inspekitera Jeneraly Razakanirina Lucien Victor, raha tafaresaka tamin’ny mpanao gazety izy, omaly, dia nanomboka ny alatsinainy teo no nipetraka tao amin’ity Hotely ity ny Jeneraly Fidy. Rehefa nosavaina moa ny efitra nitoerany, dia nahitana basy “kalachnikov“ miisa telo, “Makarov“ iray, basy poleta iray, radios BLU roa, bala miisa 122. Mbola nosavaina ihany koa moa ny trano fonenany teny Ankadivato ka hita tao ny “motos“ roa sy fiara Hyundai.
Araka ny nambaran’ny minisitra Razakanirina ihany, dia toerana dimy, omaly, no voalaza fa mety hisy ny Jly Fidy, ka samy nandefasana mpitandro filaminana avokoa : Vohémar, Tanambe (Amparafaravola), Masoabe (Fianarantsoa), Ambohimangakely, Ankadifotsy. Ny tetsy Ankadifotsy moa izany no nahitam-bokatra.
Mizara ny valisoa Ar 100 tapitrisa
Araka ny fantatra dia olona eo amin’ny 17 eo na mihoatra kely no hizara ny lelavola Ar 100 tapitrisa, izay valisoa ho an’ireo olona nanome ny vaovao sy nisambotra ny Jly Fidy. “Efa vonona izany vola izany“, hoy ny minisitry ny filaminam-bahoaka, “ary efa mahalala ny toerana hakàna izany ireo olona tokony hahazo ny valisoa“. Nanafaingana ny fisamborana ny Jly Fidy tokoa ny fisian’ny valisoa goavambe.
Misy zava-miafina mbola ho jerena
Fanohintohinana ny fitondram-panjakana sy fitifirana miaramila teny amin’ny BANI-Ivato, ny 19 novambra lasa teo, moa no nanenjehena ny Jly Fidy. Voalazan’ny ministra Razakanirina fa mbola hisy zava-miafina mbola tokony ho jerena, ka tsy maintsy mbola hisy ny savahao, raha misy ilàna izany.
Eo andanin’izany, dia manome toky ny minisitra fa hiezaka hanao izay tratrany amin’ny fiarovana ny olona sy ny fananany, amin’izao ankatoky ny fetin’ny Krismasy sy Taom-baovao izao, mba hahafahan’ny olona manao fety am-pilaminana.
Nivo T. A. Madagascar tribune


10. jentilisa ( 15/12/2006 06:28)
Hay efa nosoratako tany amin'ny tontolom-pisainan'i jentilisa ilay fanisana koa! :°)
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