nalaiko tao amin ny gazety express nivoaka anio 10/05/2006 izy ty ary dia tebny frantsay ranoray fa ialako tsiny indrindra :
Justice -L'organisateur des concerts de Makoma reste introuvable
Les promoteurs de
spectacles dignes de confiance sont –ils vraiment une race en voie de disparition ? C'est la question que l'on peut légitimement se poser après la mésaventure arrivée au
groupe Makoma, pourtant auteur de deux mémorables concerts à Antananarivo, vers la fin avril, notamment celui d'Antsonjombe, le 30, lequel aura battu tous les record d'affluence établis en cet endroit. Car, depuis cette date, le groupe de gospel congolais attend toujours d'être correctement payé.
Même situation pour les quelques télévisions locales qui ont participé à la campagne publicitaire dans le cadre des deux concerts, pour plusieurs personnes recrutés comme agents de sécurité, ou encore pour le gérant de l'hôtel où les membres du groupe Makoma ont résidé. C'est ce dernier qui a été le premier à réagir lorsque Fabrice Ralison, le principal promoteur de la tournée de Makoma à Madagascar, émargeait
aux abonnés absents alors que le délai prévu pour le paiement de la note d'hôtel des membres de Makoma, a expiré. Le 3 mai, l'hôtel a déposé une plainte auprès la police de Tsaralalàna, à l'encontre de Fabrice Ralison, pour abus de confiance. Le lendemain, les policiers de la Sûreté Urbaine d'Antananarivo arrêtaient le promoteur de spectacle.
Présenté au Parquet d'Anosy le 5 mai, Fabrice Ralison demanda à négocier avec l'avocat représentant l'hôtel et les membres du groupe Makoma. Le premier promettait alors de s'acquitter de ses dettes, si on le laissait organiser les concerts de Toamasina, prévus dans le contrat avec le groupe
Makoma, seul moyen pour lui de se procurer la totalité de la somme que lui réclament les deux autres parties. Sa proposition fut acceptée. Mais sitôt remis en liberté, Fabrice Ralison en profita pour disparaître à nouveau. Jusqu'à ce jour, le promoteur de spectacles reste introuvable.
Pour ses victimes, il n'y a plus rien à faire que de saisir la justice. Le procès relatif à la plainte déposée par l'hôtel a eu lieu hier au tribunal d'Anosy, en l'absence de l'accusé. L'avocat défendant les intérêts de l'hôtel réclamait 22 millions d'ariary, une somme qui inclut le montant de la note d'hôtel des musiciens et chanteurs de Makoma et celui des dommages et intérêts qu'il s'était fixé.
Le tribunal rendra son verdict sur cette affaire le 16 mai.
Marc Zafitombo
