Stephane Rakotondrainibe veut-il echapper a la justice grace a l'immunité parlementaire?
1. besady
(
18/12/2013 12:11)
«Si j’ai décidé de me porter candidat, c’est que nous sommes arrivés à un tournant de l’histoire, où il faut changer la pratique et le monde politique. Ce qui importe le plus est de tenir compte de l’intérêt de l’ensemble de la population et non celui d’une minorité. Je suis prêt à être le représentant de la voix du peuple», a-t-il indiqué récemment, en campagne pour les législatives. Stéphane Rakotondrainibe est en effet dans la course pour siéger à Tsimbazaza. S’il siège au sein de l’Assemblée nationale, le candidat Stéphane Rakotondrainibe selon ses propres dires, est disposé à se battre pour qu’un budget soit alloué à un accès gratuit aux écoles primaires publiques dotées de cantines scolaires gratuites et à une dotation de fournitures aux élèves. Les enseignants Fram devraient également avoir un statut de fonctionnaire. Ce discours n’est-il pas d’une beauté enchanteresse ? Allez, on en remet encore une couche ! Toujours selon ses dires, ce candidat en lice pour un siège de député dans le premier arrondissement est prêt à y mettre du sien pour la mise en place d’un état de droit, le renforcement de la lutte contre la corruption, la facilitation de l’accès à l’école, l’amélioration du climat des affaires, la création d’emplois et la lutte contre l’insécurité alimentaire. S’il remporte les élections législatives dans sa circonscription, Stéphane Rakotondrainibe a fait savoir qu’il ne touchera ni son salaire ni ses divers avantages, il les octroiera aux 19 EPP du 1er arrondissement.
Il est assez facile après de si jolis discours de comprendre pourquoi le citoyen malgache moyen réduit les campagnes électorales au simple terme de propagande et pourquoi la politique est identifiée à un festival de mensonge flagrant. Parce que de la propagande, c’est ce dont il s’agit. Il est assez ironique d’entendre d’aussi jolies paroles venant d’un personnage aussi machiavélique. Stéphane Rakotondrainibe est surtout connu en tant qu’opérateur, chef d’entreprise, et en tant que président de la Fédération Malgache de Tennis et vice président du Comité Olympique Malgache. Dans le monde de l’entreprise, il a fait des pieds et des mains pour en arriver là où son ego insatiable et son ambition démesurée l’ont conduit, autrement dit, vers le plus de visibilité possible.
Mais ce que l’on sait moins, et qu’il sait camoufler dans l’ombre de cette mégalomanie qui le caractérise, c’est son implication répétée dans des affaires plus que louches où il est toujours question d’un volume conséquent d’argent. Normalement, dans un état de droit comme contenu dans ce qu’il aimerait faire croire qu’il instaurerait s’il est élu, cela devrait conduire à des démêlés avec la justice. Pourtant, cela est rarement le cas. Les affaires l’impliquant se trouvent comme par hasard étouffées dans l’œuf, ce qui laisse à supposer des situations impliquant corruptions, manipulations et autre trafic d’influence. Mais, il arrive parfois que la poudre aux yeux fonctionne moins, alors on passe au mensonge flagrant aux « stratégies de communication », qui n’est qu’un euphémisme pour dire manipulation de masse par média interposé. C’était le cas notamment dans l’affaire de la délégation malgache en partance pour les derniers Jeux olympiques. Une affaire qui comme par hasard s’est étouffée aussi simplement qu’elle est apparue. Stéphane Rakotondrainibe a encore retenu l’attention le vendredi 13 décembre dernier, mais cette fois-ci à ses dépens, lorsque la banque a saisi une de ses propriétés immobilières à cause de défaut de payement. À ce stade, on ne compte même plus les chèques sans provision. Un individu pareil siégeant au parlement est une garantie certaine de la spoliation des deniers du contribuable, tout en continuant d’afficher la façade « pas vus pas pris », au nez du citoyen moyen qui n’aura que ses yeux pour pleurer ou pour regarder vers le ciel.
Il est assez facile après de si jolis discours de comprendre pourquoi le citoyen malgache moyen réduit les campagnes électorales au simple terme de propagande et pourquoi la politique est identifiée à un festival de mensonge flagrant. Parce que de la propagande, c’est ce dont il s’agit. Il est assez ironique d’entendre d’aussi jolies paroles venant d’un personnage aussi machiavélique. Stéphane Rakotondrainibe est surtout connu en tant qu’opérateur, chef d’entreprise, et en tant que président de la Fédération Malgache de Tennis et vice président du Comité Olympique Malgache. Dans le monde de l’entreprise, il a fait des pieds et des mains pour en arriver là où son ego insatiable et son ambition démesurée l’ont conduit, autrement dit, vers le plus de visibilité possible.
Mais ce que l’on sait moins, et qu’il sait camoufler dans l’ombre de cette mégalomanie qui le caractérise, c’est son implication répétée dans des affaires plus que louches où il est toujours question d’un volume conséquent d’argent. Normalement, dans un état de droit comme contenu dans ce qu’il aimerait faire croire qu’il instaurerait s’il est élu, cela devrait conduire à des démêlés avec la justice. Pourtant, cela est rarement le cas. Les affaires l’impliquant se trouvent comme par hasard étouffées dans l’œuf, ce qui laisse à supposer des situations impliquant corruptions, manipulations et autre trafic d’influence. Mais, il arrive parfois que la poudre aux yeux fonctionne moins, alors on passe au mensonge flagrant aux « stratégies de communication », qui n’est qu’un euphémisme pour dire manipulation de masse par média interposé. C’était le cas notamment dans l’affaire de la délégation malgache en partance pour les derniers Jeux olympiques. Une affaire qui comme par hasard s’est étouffée aussi simplement qu’elle est apparue. Stéphane Rakotondrainibe a encore retenu l’attention le vendredi 13 décembre dernier, mais cette fois-ci à ses dépens, lorsque la banque a saisi une de ses propriétés immobilières à cause de défaut de payement. À ce stade, on ne compte même plus les chèques sans provision. Un individu pareil siégeant au parlement est une garantie certaine de la spoliation des deniers du contribuable, tout en continuant d’afficher la façade « pas vus pas pris », au nez du citoyen moyen qui n’aura que ses yeux pour pleurer ou pour regarder vers le ciel.