MA-LAZA 25 JANOARY 2012(Mody ary tsy azo samborina Ravalomanana)

1. rijadolly ( 25/01/2012 02:10)
MA-LAZA 25 JANOARY 2012

répondu par rijadolly le 25/01/2012 02:19
2. rijadolly ( 25/01/2012 02:10)
SADC: Solution juridique pour permettre à Marc Ravalomanana de rentrer sans étre arrété


Selon une agence de presse, la SADC souhaite trouver une solution juridique solide pour permettre au président malgache déchu Marc Ravalomanana de rentrer dans son pays sans étre immédiatement arrété, a déclaré mardi à Pretoria le vice-ministre sud-africain des Affaires étrangères.

Selon les propos de Marius Fransman à l’occasion d’un point de presse qu’il a donné en marge de la réunion des parties prenantes rivales malgaches avec la Troïka de la SADC, « Marc Ravalomanana espère qu’on accélère le processus d’amnistie et que l’on accélère son retour à Madagascar. Nous devons faire en sorte de nous assurer qu’il puisse le faire dans des conditions sûres ».
Marius Fransman s’est, en outre, entretenu samedi soir avec le PHAT Andry Rajoelina pour lui rappeler que Marc Ravalomanana devrait pouvoir rentrer dans son pays, conformément aux termes de la feuille de route signée en septembre dernier.
Marius Fransman a rapporté que le PHAT Andry Rajoelina lui a demandé d’envoyer à Madagascar des experts internationaux en droits, et plus particulièrement en droits de l’homme, pour aider et conseiller le régime de la transition.
« Donc nous estimons qu’il y a un espace pour avancer sur ce point », a-t-il dit.
Le « point-clé », a estimé Marius Fransman, est d’arriver à « concilier la possibilité prévue dans la feuille de route pour M. Ravalomanana de rentrer à Madagascar tout en tenant compte du jugement qui l’a condamné pour le massacre du 7 février 2009 ». A lui de poursuivre que « L’article 20 dit clairement que tous les politiques en exil, y compris l’ancien président Ravalomanana doivent rentrer sans condition. Il y a toutefois une loi et des tribunaux dans le pays et M. Ravalomanana a été jugé. Comment concilier ça, c’est le nÅ“ud du problème. Cela ne veut pas dire que le jugement est correct mais cela reste un jugement », a déclaré Marius Fransman.
« C’est de la responsabilité de la SADC de clarifier ce point», a ajouté M. Fransman.
L’ex-président Ravalomanana, exilé depuis trois ans en Afrique du Sud, a une nouvelle fois tenté la semaine dernière de rentrer à Madagascar où il est sous le coup d’un mandat d’arrét, mais son avion a été empéché d’atterrir par l’autorité de transition.
Renvoyant dos à dos MM. Ravalomanana et Rajoelina, M. Fransman a jugé irresponsable pour le premier d’avoir tenté ce retour prématuré et pour le second de continuer à parler sans cesse de mandat d’arrét alors que l’on est supposé étre sur la voie de la réconciliation et d’une amnistie.
L’Afrique du Sud, qui pilote les efforts de médiation de l’Afrique australe (SADC) pour sortir Madagascar de la crise politique, a réuni mardi à Pretoria les représentants des trois principales mouvances opposées pour de nouvelles négociations.
Après une réunion avec ses homologues de la troïka, le Zambien Emmanuel Kasanga et le Tanzanien Mahadhi Juma Maalim, le vice-ministre sud-africain des Affaires étrangères, Marius Fransman, a élargi les discussions aux Malgaches. Il devait leur proposer un concours de juristes pour tenter de trouver une solution au retour de M. Ravalomanana.

Lova E.
3. rijadolly ( 25/01/2012 02:13)
Prions Dieu


Les rumeurs vont bon train sur le retour de la Confédération des Eglises Chrétiennes de Madagascar (FFKM) sur la scène de la médiation de la crise malgache. Elle s’est résignée à se retirer en 2009 quand aucune issue ne s’est profilée et que les rapports de force semblaient pencher en faveur des anti-Ravalomanana, appuyés par une partie de l’Armée.
Le contexte, pourtant, n’a pas changé. Le régime actuel a toujours la faveur des hommes en uniforme. Les manifestations de l’opposition sont toujours violemment réprimées, allongeant inexorablement la liste des morts et des blessés et un semblant de stabilité est apparu dès les premiers pas de Andry Rajoelina à la téte de la Transition. Une stabilité qui a été prise en compte par les médiateurs de la SADC de sorte qu’elle a donné la faveur à l’homme fort de la HAT dans l’élaboration de la Feuille de route au détriment de son adversaire, le président « déchu » Marc Ravalomanana qui, de surcroît, traîne derrière lui une condamnation de la Justice malgache.
Mais ce dernier s’obstine à revenir à Madagascar. C’est son droit. La SADC ne peut pas l’ignorer. Et samedi, il a démontré qu’il a toujours la sympathie d’une partie non négligeable de la population malgache. Non seulement ceux qui viennent quotidiennement aux meetings du Magro, mais également ceux qui, pour différentes raisons, préfèrent rester chez eux, attendant l’occasion de pouvoir exprimer leur réelle conviction. Et là, tout le monde est obligé de revenir à la case départ. S’il faut encourager Andry Rajoelina dans sa démarche, il ne faut pas, non plus, sous estimer la force de Marc Ravalomanana dans son exil.
Si la SADC a confié une mission à la FFKM pour superviser la mise en Å“uvre de la feuille de route, celle-ci, pour plusieurs raisons, pourrait faire mieux. Elle a la mainmise sur les millions de chrétiens malgaches mais également, elle pourrait étre mieux écoutée que nos cousins du continent. La solution malgacho-malgache pourrait passer par la Confédération dont la carte de visite comprend la résolution de la crise de 1991 et, plus discrètement, celle de 2002. Elle n’a pas pu renouveler l’expérience en 2009 pour la simple raison qu’elle était elle-méme accusée de partisianisme. Après 3 ans de crise, elle saurait maintenant faire la distinction entre le bon grain et l’ivraie et mener à bien sa mission. Prions Dieu.
4. rijadolly ( 25/01/2012 02:14)
Médiation: La FFKM sollicitée de partout


La Confédération des Églises Chrétiennes de Madagascar ou FFKM est de nouveau sollicitée à résoudre la crise politique malgache. Cette fois, les entités politiques proches ou contre le régime lancent un appel à ce conseil.

La Confédération des Eglises Chrétiennes de Madagascar ou FFKM se remet en selle. En effet, depuis le début de cette année, les acteurs politiques malgaches ont demandé à la Confédération de prendre ses responsabilités dans la médiation de la crise actuelle. Depuis méme l’échec des accords de Maputo, la FFKM a été à plusieurs reprises sollicitée.
D’après certaines sources politiques ainsi que du milieu de la société civile, la FFKM est en train de boucler les préparatifs de sa médiation dans la crise politique malgache. Il s’agira de réunir autour d’une table ronde toutes les forces vives de la nation. En effet, la conférence au sommet requise par l’ancien chef d’État, Didier Ratsiraka, et plusieurs entités politiques, préconise une médiation des chefs d’église de Madagascar.
Quelques temps après l’avènement du régime de la Haute Autorité de la Transition, la FFKM se désengageait de la médiation de la crise malgache. Rappelons que la Confédération a failli voler en éclats après les supposées divergences d’opinions affichées par ses membres. Si la FJKM (Eglise réformée) a été soupçonnée de soutenir Marc Ravalomanana, l’Eglise catholique, pour sa part, avait été taxée de soutenir le régime de la Haute Autorité de la Transition.
En conséquence, depuis 2009, la FFKM s’est abstenue de jouer le rôle de médiateur en dépit d’une sollicitation de la SADC dans la mise en Å“uvre de la feuille de route.
Face à l’appel pressant des Malgaches aux chefs d’églises, la FFKM va-t-elle ainsi faillir à ses responsabilités ?… Non seulement la politique sollicite ses services, mais également la société civile et les autres forces vives de la nation.

Marc A.
5. rijadolly ( 25/01/2012 02:15)
Gilbert Raharizatovo: Une conférence au sommet comme solution à la crise


La réunion d’urgence de Pretoria, initiée par la SADC, n’est pas une solution à la situation qui prévaut dans notre pays en ce moment, estime Gilbert Raharizatovo, du RPM. Les dernières évolutions du processus de sortie de crise malgache témoignent de l’impasse des accords conclus à l’étranger.
Cet ancien ministre de la Culture et du Patrimoine de souligner que la SADC fait de nouveau fausse route en invitant uniquement quelques entités signataires de la feuille de route et non tous les acteurs concernés par cette méme feuille de route.
De ce fait, Gilbert Raharizatovo, président national du parti RPM (Rassemblement Pour Madagascar) estime que la conférence au sommet avec les autres chefs de file de mouvances, à savoir Andry Rajoelina, Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy ainsi que les forces vives de la nation, reste la solution idoine. D’ailleurs, à son avis, cette conférence devra dégager les valeurs malgaches requises par la résolution de la crise à Madagascar.

Marc A.
6. rijadolly ( 25/01/2012 02:16)
Détenus politiques: 7 officiers transférés à Antanimora


Sept officiers supérieurs ont été transférés à la maison centrale d’Antanimora hier. De source bien informée, des personnages-clés dans les affaires BANI et FIGN en font partie.
De source bien informée, 7 officiers détenus auparavant à Tsiafahy ont fait l’objet de transfert à la maison centrale d’Antanimora hier. Il s’agit respectivement des généraux Noël Rakotonandrasana et Raoelina, tous deux impliqués dans l’affaire BANI du 17 novembre 2009, des colonels Andriamihoatra, Jadifara et Rabezandry ainsi que du Lt-colonel Raymond Andrianjafy, arrété dans le cadre de l’affaire FIGN. L’identité du 7ème officier n’est pas pour le moment communiquée.
Cette méme source d’avancer que d’autres détenus, dont le nombre et l’identité restent inconnus, ont été transférés soit à Arivonimamo, soit à Antsirabe ou encore à Mantasoa.
Ces transferts ont été prévus pour lundi dernier, mais n’ont pu étre réalisés qu’hier.
Selon les informations qui nous sont parvenues, les familles et proches de ces détenus n’ont pas encore eu l’occasion de les revoir. Ils se sont contentés de communiquer avec eux par le biais de missive portée dans des petits carnets qu’ils pouvaient s’échanger durant les visites.

L.R
7. rijadolly ( 25/01/2012 02:17)
Escopol: Oui pour le retour de Marc Ravalomanana…


L’Espace de Concertation Politique est sorti de son silence après les événements qui se sont produits la semaine dernière à Madagascar, dont le retour avorté de Marc Ravalomanana. Il réclame ainsi le retour de tous les exilés politiques sans exception ainsi que la mise en Å“uvre du Comité National de Réconciliation. Et ce, avant la tenue des prochaines élections. L’ESCOPOL implore ainsi les acteurs politiques, parties prenantes à la feuille de route, à transmettre un message d’engagement au peuple malgache : « Plus jamais ça ».
L’ESCOPOL estime que pour assurer le processus de restauration de la paix, en qu’il requiert la volonté réelle de tout un chacun, le retour des exilés politiques sans exception serait incontournable.
En effet, au constat des derniers événements, l’ESCOPOL met en garde les entités signataires de la feuille de route contre tout acte de provocation, tel qu’il est stipulé dans l’article 24.
Par ailleurs, ce groupement rappelle que les négociations malgacho-malgaches ne se sont point interrompues.
L’ESCOPOL en appelle à tout un chacun à continuer de trouver ensemble des solutions négociées et concertées, spécifiquement dans l’application des articles 16, 18 et 20 de la feuille de route, seules voies de recours en vue du retour à l’ordre constitutionnel.
Enfin, l’ESCOPOL réitère la confiance qu’il accorde à la Justice malgache. « Nos institutions représentent les valeurs fondatrices de notre société », conclut l’ESCOPOL dans son communiqué.

Lova E.
8. rijadolly ( 25/01/2012 02:18)
MAGRO: La dépouille de Njaka devant les militants ce jour


A l’issue des obsèques qui se tiendront ce jour à 11h30 au temple FJKM d’Ambondrona, et avant l’inhumation à Faravohitra Avaradrano, la dépouille mortelle de Haingo Njaka Lalaina Rabemiarana sera transportée cet après-midi sur la place du Magro de Behoririka, afin que les militants puissent lui rendre un ultime hommage. Telle est l’information fournie par l’association des simples citoyens (VOT).
Décédé à l’âge de 45 ans, Haingo Njaka Lalaina Rabemiarana, était un fervent et courageux membre de cette association, rappelle le communiqué du VOT qui nous est parvenu hier.
Par la méme occasion, l’ancien président Marc Ravalomanana est intervenu en direct au téléphone hier, durant cette cérémonie funèbre, pour réconforter la famille de la victime et lui présenter ses sincères condoléances. Haingo Njaka Lalaina Rabemiarana est décédé dimanche dernier à 01h des suites de ses blessures occasionnées par les échauffourées de samedi dernier lors du retour avorté de Marc Ravalomanana. Selon les témoignages, Njaka avait reçu une grenade lacrymogène dans la nuque alors qu’il fuyait les éléments de l’EMMOREG qui le pourchassaient jusque dans les ruelles de Talatamaty.
Le Général Richard Ravalomanana, pour sa part, a décliné une éventuelle responsabilité de l’un de ses hommes dans cet homicide. Il a plutôt avancé l’hypothèse de bousculades ou de jets de pierre de la part des autres manifestants, pour expliquer le coup fatal qui avait tué ce jeune militant pro-Ravalomanana.

Lova E.
9. rijadolly ( 25/01/2012 02:19)
SECES: «Nous ne reviendrons pas sur nos décisions»


Le Syndicat des enseignants-chercheurs (SECES), section Antananarivo, lors d’un entretien avec la presse, a déclaré qu’il maintient la suspension des activités pédagogiques. En effet, les membres du SECES ne sont pas satisfaits de la déclaration du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique sur la finalisation de la procédure administrative de déblocage de leurs heures complémentaires et l’intégration de leurs indemnités de recherches dans leur fiche de paie.
Fidèle Raharimalala, présidente de cette section, a posé hier ses conditions. Les enseignants-chercheurs ne se décideront à reprendre les activités pédagogiques que lorsqu’ils auront perçu leurs heures complémentaires ainsi que l’intégralité des 800.000 Ariary d’indemnités qui devaient étre portées sur leur fiche de paie. «Nous exprimons notre ras-le-bol des fausses promesses de l’Etat», a-t-elle souligné.
Par ailleurs, une réunion conjointe du SECES et des associations de l’université d’Antananarivo s’est tenue hier à la cathédrale de Médecine d’Antananarivo. Une opportunité pour les étudiants de proposer l’élaboration d’un plan d’action commun avec le SECES en vue de résoudre une bonne fois pour toutes les problèmes qui minent l’enseignement supérieur.
Le SECES, pour sa part, estime que cette décision devrait étre discutée durant son conseil national qui se tiendra demain à Antananarivo. Ce conseil national aura également dans son ordre du jour, l’élection d’un nouveau président national suite à la nomination du président sortant, le professeur Armand Rasoamiaramanana, à d’autres fonctions.
Par ailleurs, la manifestation de contestation que les étudiants de l’école supérieure de la polytechnique de Vontovorona prévoyait pour hier matin n’a pas eu lieu. Ils ont décidé d’attendre les directives de leurs confrères de l’université d’Ankatso.

RR.
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