MA-LAZA 24 JANOARY 2012

1. rijadolly ( 24/01/2012 04:00)
répondu par rijadolly le 24/01/2012 14:59
2. rijadolly ( 24/01/2012 04:09)
Interdiction d’entrée: Marc Ravalomanana ne baisse pas les bras


Marc Ravalomanana est intervenu au téléphone hier lors du rassemblement des habitués du Magro de Behoririka pour présenter ses condoléances à la famille de Haingo Njaka Rabemiarana, décédé des suites de ses blessures reçues lors des échauffourées de samedi dernier à Ivato. La victime faisait partie des sympathisants de l’ancien chef d’Etat venus l’accueillir samedi dernier.

Par ailleurs, Marc Ravalomanana a tenu à renouveler ses promesses de rentrer bientôt dans la Grande ÃŽle. Il a précisé que son retour à Madagascar est incontournable.
Marc Ravalomanana a annoncé, par la méme occasion, qu’il venait d’informer la SADC, l’Union Africaine et la Communauté internationale de « la violation flagrante de la feuille de route par Andry Rajoelina ».
« C’est inacceptable ! Rajoelina ne tient apparemment pas du tout à résoudre la crise, il continue de violer les termes de la feuille de route ! Il ne pense pas aux intéréts supérieurs de la nation. Il ne me reste plus qu’à attendre que la SADC condamne fermement ce coup de force ! ». C’est en ces termes que Marc Ravalomanana a exprimé sa colère et sa contrariété des incidents de samedi dernier.
Par ailleurs, il estime que cette décision du Président Andry Rajoelina de fermer les aéroports internationaux de Madagascar marque le dédain dont il témoigne à l’égard du peuple malgache qui s’est rendu en masse à Ivato. « Et je conçois parfaitement votre déception », a-t-il poursuivi.
En ce qui concerne son éventuelle arrestation en Afrique du Sud, Marc Ravalomanana a martelé que le régime de transition n’a nul besoin de se rendre en Afrique du Sud pour le chercher, étant donné qu’il a toujours la ferme intention de revenir à Madagascar tôt ou tard.
Marc Ravalomanana a affirmé que le Président sud-africain, SEM Jacob Zuma, va aider Madagascar à mettre en Å“uvre la feuille de route. Il invite ainsi ses partisans à faire preuve de persévérance et de patience et à ne pas perdre espoir face aux manÅ“uvres dilatoires initiées par le régime de transition.
Il a enfin adressé ses sincères remerciements à ses partisans pour leur détermination et au Pr Albert Zafy, en particulier, pour sa contribution à la lutte pour l’instauration de la paix et de la démocratie à Madagascar.

Lova E.

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La SADC incompétente ?


Le pays entame maintenant sa troisième année de crise. Une crise lourde de conséquences sur tous les plans et après laquelle le pays aura du mal à se relever. Elle perdure faute de concessions, d’incompréhension, d’intolérance, de mauvaise foi et de l’incapacité flagrante des médiateurs à mener à terme leur mission.
La SADC et, par ricochet, le fameux Groupe International de Contact (GIC), n’ont pas pu jusqu’à maintenant proposer quoi que ce soit pour sortir Madagascar de la crise. Tant et si bien que certains commencent à penser si ce sont les médiateurs qui constituent un problème et non les principaux protagonistes. C’était prévisible depuis l’échec des sommets de Maputo et d’Addis Abeba. S’ils ont réussi à arracher les signatures des quatre chefs de délégation, ils ont mal réagi lorsque l’un des signataires, en l’occurrence le PHAT Andry Rajoelina, a renié la sienne.
Une partie de l’opinion pense que la SADC gère mal la crise malgache. Selon celle-ci, elle est trop attentiste et accorde plus d’attention à la forme plutôt qu’au fond. Elle s’est par exemple contentée de la Feuille de route, qui a maintenant force de loi, dont le contenu comporte tant de lacunes que méme les experts s’y perdent. Concernant plus particulièrement le cas de Marc Ravalomanana, cette institution, au début de la crise, a fait mine de le soutenir pour, progressivement, l’abandonner au profit de son principal adversaire, alors qu’à Madagascar, l’ancien président n’a rien perdu ni de son aura, ni de sa popularité. Il est dommage que les représentants de la SADC venus plusieurs fois au pays n’aient pas senti cet état de chose, se satisfaisant des rapports qui leur ont été transmis sur le nombre infime des manifestants quotidiens du Magro. Les événements de samedi dernier serviront peut-étre à leur faire changer d’avis et à considérer d’une autre façon la manière de mener leur mission de médiation.
Sinon, peut-étre faudra-t-il trouver d’autres moyens, plus coercitifs, pour obliger les protagonistes à s’entendre pour mettre un terme à la crise. La SADC en a le devoir. Sa crédibilité en dépend. Autrement, le pays aura besoin d’autres médiateurs plus enclins à voir le problème dans sa profondeur. Ceci, évidemment, n’exclut pas l’option selon laquelle les politiciens malgaches acceptent enfin de se rendre à l’évidence : ils doivent se mettre autour d’une table parce que le pays coule… et eux avec.
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Sortie de crise: La SADC n’écarte pas le sommet à quatre


Une source informée a fait savoir que la SADC ne veut pas écarter la tenue d’un sommet à 4 qui devra réunir autour d’une table ronde les quatre chefs d’Etat malgache Andry Rajoelina, Marc Ravalomanana, Zafy Albert et Didier Ratsiraka.

En attendant, les représentants des entités politiques malgaches et le PM Omer Beriziky se sont rendus hier en Afrique du Sud. Il s’agit de Norbert Lala Ratsirahonana et Annick Rajaona pour la HAT, Mamy Rakotoarivelo et Pierrot Botozaza pour la mouvance Ravalomanana, Jean Marc Miandrisoa et Lalatiana Ravololomanana pour la mouvance Zafy. Dans la mesure où ils ne trouvent aucun terrain d’entente, selon notre source, il est fort probable que les 4 chefs d’Etat malgache seront réunis à Madagascar.
De son côté, le parlement européen approuve la tenue de ce sommet en haut lieu. Il a également dénoncé les manÅ“uvres du régime de transition contre Marc Ravalomanana. Selon les propos du co-président de l’assemblée parlementaire UE-ACP, Louis Michel : « le gouvernement malgache viole une fois de plus les prescriptions de la feuille de route. Ce nouvel acte du gouvernement du pouvoir malgache démontre le peu de volonté politique à évoluer vers une transition inclusive, consensuelle, neutre, apaisée et efficace ».
Ainsi, M. Louis Michel appelle la communauté internationale à soutenir la tenue d’un sommet des quatre grands leaders politiques malgaches et à contribuer à asseoir l’apaisement politique et la consensualité, indispensables à la mise en Å“uvre de la feuille de route.
SEM Jean-Marc Châtaigner, représentant diplomatique de la France à Madagascar, pour sa part, estime qu’une réunion plus large, mettant en concertation toutes les entités politiques malgaches, s’impose en ce moment.

Lova E.
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3. rijadolly ( 24/01/2012 14:59)
Ange Andrianarisoa: Pour une conférence dirigée par les chefs d’église


Le Pr Ange Andrianarisoa, de la mouvance Ratsiraka, insiste sur la tenue d’une conférence au sommet des quatre. Le Pr Ange Andrianarisoa n’a pas manqué de préciser que cette conférence au sommet devrait étre dirigée par les chefs d’église et sous la supervision des membres de la Communauté internationale. Il faudrait, selon ses dires, accepter de discuter autour d’une table afin que chacun puisse exprimer librement ses opinions. Le but en sera de trouver ensemble une issue de crise et de mettre en valeur l’intérét de la nation.
Le Pr Ange Andrianarisoa n’a pas manqué de s’exprimer quant au retour avorté de l’ancien président Marc Ravalomanana. Selon ses propos : «cet incident est malheureux. L’article 20 de la feuille de route stipule que les exilés politiques peuvent rentrer au pays, sans condition, y compris l’ancien président Marc Ravalomanana».
Une fois de plus, ce qui s’est produit samedi dernier traduit une violation de la feuille de route, s’est indigné le professeur.

Claudia R.
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Feuille de route: Les anciens politiques malgaches en Afrique du Sud


Trois chefs d’institution et les mouvances signataires de la feuille de route ont été convoqués par le Dr Tomaz Salomao, Secrétaire Exécutif de la SADC, en Afrique du Sud.
Les ministres des Affaires étrangères du comité ministériel de la Troïka de la SADC sont en réunion en Afrique du Sud. A cette occasion, le Dr Tomaz Salomao, Secrétaire Exécutif de la SADC, a convoqué d’urgence les entités signataires de la feuille de route, à l’instar des mouvances Ravalomanana et Zafy ainsi que du PHAT Andry Rajoelina.
Selon des sources diplomatiques, les évènements qui se sont déroulés la semaine dernière, dont le retour avorté de l’ancien président de la République, Marc Ravalomanana, ainsi que le mouvement populaire dispersé par les forces de l’ordre malgaches ont été les raisons de cette convocation en réunion d’urgence.
D’après Jean Omer Beriziky, Premier ministre chef du gouvernement de la transition, l’ordre du jour de cette réunion d’urgence n’a pas encore été communiqué. Le chef de délégation de la mouvance Ravalomanana, Mamy Rakotoarivelo et non moins président du Congrès de la Transition, de déclarer que sa mouvance attend de la Troïka de la SADC une prise de responsabilité dans la mise en Å“uvre de la feuille de route de sortie de crise. Il a précisé que le fait de compromettre, samedi dernier, le retour de son chef de file Marc Ravalomanana, constitue une violation flagrante de la feuille de route, notamment de son article 20.
Cette rencontre qui se tient en Afrique du Sud devra permettre de se fixer quant au sort de Madagascar, à quelques jours du sommet de l’Union Africaine. Un sommet qui se penchera sur le dossier malgache.

Marc A.
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Mouvance Zafy: Pour le respect stricto sensu de la feuille de route


La mouvance Albert Zafy participe à la réunion des leaders politiques malgaches en Afrique du Sud. Elle est représentée par le professeur Miandrisoa Jean Marcel. D’autres membres de cette méme mouvance devra le rejoindre d’ici peu.
Le Pr Jean Marcel Miandrisoa a indiqué avant son départ d’hier que l’équipe du professeur Albert Zafy ne veut qu’une chose : l’application stricto sensu de la feuille de route.
A cette réunion en Afrique du Sud, la mouvance Zafy n’omettra pas de demander à la SADC la suite à donner à sa plainte déposée auprès de celle-ci le 22 novembre 2011. Miandrisoa Jean Marcel a rappelé que la mouvance Zafy dénonce, dans cette plainte, les violations répétitives de la feuille de route.
De l’avis de la mouvance Zafy, tous ceux qui ont signé la feuille de route doivent en respecter scrupuleusement les termes.
En ce qui concerne les événements de samedi dernier, la mouvance Zafy, par la voix du Pr Jean Marcel Miandrisoa, attend de la SADC de prendre ses responsabilités. Le professeur prévient ainsi que si la SADC ne sera pas capable de régler la situation, la mouvance Zafy est déterminée à recourir à la médiation malgacho-malgache.

Vola R
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Météorologie: Le cyclone Funso s’intensifie


Selon les précisions fournies par Newsman de Priscofe, chef de la division Prévision générale auprès des services météorologiques, le cyclone Funso s’intensifie depuis ces quelques heures.

Hier, ce cyclone tropical a viré progressivement vers le Sud-Sud-Est et à 15h locales, son centre était localisé à 500 km au Sud-Ouest de Maintirano. La masse nuageuse qui le précède persiste toujours au-dessus des régions côtières de Melaky, de Menabe, sur la partie Sud de Boeny, la partie Nord d’Atsimo Andrefana s’étendant sur toute les provinces d’Antananarivo et Fianarantsoa, selon les précisions. Des pluies abondantes accompagnées parfois de rafales de vent sont toujours prévues dans ces régions durant les deux à trois jours à venir.
La population de ces mémes régions est invitée à faire preuve de prudence face aux éventuelles crues des rivières. En outre, il est toujours recommandé aux pécheurs, aux plaisanciers et aux transporteurs maritimes des côtes Ouest, allant de Mahajanga à Toliara, de s’abstenir, pour le moment, de sortir en mer.

Claudia R.
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Concours ENAM: «Il y a anguille sous roche», selon les recalés



Les fonctionnaires recalés au concours organisé par l’ENAM haussent le ton. Ils dénoncent l’existence de zones d’ombre dans les critères exigés auprès des candidats qui se sont inscrits à ce concours.
Plus de 400 fonctionnaires figurent dans la liste des recalés au concours organisé par l’École Nationale d’Administration de Madagascar (ENAM) dont l’établissement se trouve à Androhibe. Cette liste a été affichée de manière officielle à l’occasion des concours pour fonctionnaires qui a débuté hier. Ce chiffre a également été confirmé par les fonctionnaires ayant fait l’objet de rejet pour « condition d’ancienneté non remplie », comme il est mentionné dans la lettre de rejet qui leur a été remise et signée par Théogène Rajaonarivelo, DG de l’ENAM. Les représentants des recalés ont tenu une conférence de presse hier dans les salles de Falda d’Antanimena à l’occasion de laquelle ils ont dénoncé les zones d’ombre quant aux critères exigés auprès des candidats qui se sont inscrits à ce concours.
La lettre de rejet en question stipule effectivement que les fonctionnaires concernés « n’ont pas rempli les 4 années d’ancienneté dans leur corps d’origine, après la période de stage à la date de l’arrété portant ouverture du concours », ce dont ils démentent fermement.
« J’ai vu des fonctionnaires n’ayant pas rempli les critères requis passer le concours. J’ai maintenant plus de 10 années de service à mon actif. J’ai passé les différentes étapes du concours et suis vraiment étonné et à la fois très déçu de recevoir cette lettre de rejet », s’indigne un fonctionnaire qui s’exprime sous couvert de l’anonymat.
Me Willy Razafinjatovo, en sa qualité de parrain d’un candidat, a rejoint ces fonctionnaires pour soutenir leur cause. Pour sa part, il accuse le DG de l’ENAM d’étre le principal responsable de cette défaillance. « La loi régissant le statut général des fonctionnaires a complètement été bafouée », a-t-il indiqué. Étant donné le contexte, ces fonctionnaires frustrés exhortent leurs pairs à ne pas se laisser marcher sur les pieds et à manifester.
Les fonctionnaires appellent le gouvernement et le Bianco à suivre de près cette affaire.

L.R
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Litchis de Madagascar: Désintérét des distributeurs en Europe


Les distributeurs des litchis de Madagascar réduisent leurs commandes, ce qui témoigne de leur «désintérét de plus en plus marqué» pour ce produit, souligne le Centre de Technique Horticole de Toamasina qui publie chaque semaine un rapport sur la campagne litchi.
A noter que la campagne de commercialisation du litchi de Madagascar entre dans sa dernière phase de commercialisation des derniers conteneurs. Force est pourtant de constater que certains marchés sont fermés aux litchis de Madagascar, tels que le Royaume Uni, l’Espagne ou encore les Pays-Bas où les ventes ralentissent ou s’orientent davantage vers les litchis sud-africains. «Les fétes de Nouvel an chinois ont permis ponctuellement d’écouler une certaine quantité, sans pour autant répondre aux attentes en matière quantitative», selon la source.
En France, sur les marchés de gros, les ventes sont difficiles et l’on y trouve très peu de fruits de Madagascar. Leurs prix de vente tournent autour de 1.50€/kg. Le marché fonctionne apparemment à deux vitesses avec ces prix pour les fruits de qualité satisfaisante, et des prix encore plus bas pour les fruits vieillissants et de qualité dégradée. Quelques lots présentent en effet des signes de moisissure, toutefois la qualité globale des fruits reste correcte. «Les problèmes qualitatifs, encore limités, minorent les résultats des ventes et risquent fort de conférer à cette fin de campagne, un profil moins positif que celui qu’elle a connu jusqu’ici», note le CTHT.

Recueillis par Claudia R.
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Lycée Français de Tananarive: Ouverture de célébration de son 40è anniversaire



Le lycée français de Tananarive (LFT) célèbre cette année ses 40 ans d’existence. La 8ème espèce de baobab nommée «Adansonia gregorii» a été mise en terre hier dans le jardin du LFT d’Ambatobe, pour marquer l’ouverture de cette célébration. La cérémonie s’est déroulée sous le haut patronage de SEM Jean-Marc Châtaigner, ambassadeur de France à Madagascar.
«La plantation de cette 8ème espèce de baobab fera de l’établissement un éco-site unique au monde où toutes les espèces de baobab répertoriées seront rassemblées», a rappelé le documentaliste de LFT, Mme De Foucault. Elle a expliqué que le LFT, par le biais de son «club nature», a entamé, depuis 2009, un partenariat avec le projet du Centre International de Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD). Une opportunité pour les élèves des classes de seconde de mettre en terre de jeunes plants de baobab dans le jardin du lycée. Actuellement, les 8 échantillons d’espèces de baobab répertoriées dans le monde, dont 6 sont endémiques de Madagascar, se trouvent sur place.
Dans le cadre du 40ème anniversaire du lycée, plusieurs manifestations sont prévues pour toute l’année, telles qu’une exposition qui retracera les 40 ans d’activités du LFT ainsi que les perspectives des 40 prochaines années.
En 2011, le lycée a entamé des travaux d’extension comprenant deux tranches, dont l’internat et un nouveau pôle pédagogique qui se composera d’un centre de documentation et d’information ainsi qu’un centre d’orientation. L’inauguration est prévue en 2013.
Le LFT a ouvert ses portes en 1972 à Ambatoroka où il restera jusqu’en 1998. L’actuel LFT d’Ambatobe a été ouvert en septembre 1998. Ce lycée dispose des annexes à Ampefiloha, à Ampandrianomby, à Ambohibao et une autre à Analamahitsy. L’effectif des élèves est passé de 500 en 1972 à plus de 1.500 aujourd’hui.

RR.
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