MA-LAZA 11 JANOARY 2012

1. rijadolly ( 11/01/2012 02:19)
répondu par rijadolly le 11/01/2012 04:03
2. rijadolly ( 11/01/2012 03:53)
SECES: Pour le limogeage du ministre des Finances


Les enseignants chercheurs de l’Enseignement supérieur qui se sont réunis hier à l’Université d’Ambohitsaina pour le Conseil National du SECES ont été intransigeants. Ils exigent la démission du ministre des Finances et du Budget qui, d’après eux, n’assume pas les responsabilités qui lui incombent pour dénouer la crise qui secoue le monde universitaire.

Le ministre des Finances et du Budget Hery Rajaonarimampianina est le seul des ministres signataires des décrets en date du 06 Octobre 2009, qui soit toujours en place, les autres ministres signataires ayant déjà été remplacés. Il s’agit des décrets n°2009 -1214 relatif aux diverses indemnités des enseignants chercheurs, n°2009-1215 portant sur l’indemnité de recherche et d’investigation, et n°2009-1216 portant sur la grille indiciaire et le déplafonnement. Jusqu’à présent, ces décrets ne sont toujours pas appliqués, se sont insurgés les enseignants-chercheurs. Raison pour laquelle, ils veulent «la téte» du ministre qui, d’après eux, n’avait pas agi ni réagi pour concrétiser ces textes. Les revendications du SECES ne s’arrétent pas à ce stade. En effet, selon son président national Armand Rasoamiaramanana, le syndicat compte également porter plainte contre les autorités étatiques pour non application de ces décrets. Les enseignants-chercheurs ont dénoncé hier les fausses promesses du régime. En janvier 2010, des accords ont été signés entre le SECES et les autorités représentées par le ministre de l’Enseignement supérieur de l’époque. «Nous avons rempli nos engagements, mais il n’en est pas ainsi de l’Etat», ont fait remarquer les enseignants-chercheurs.
Au cours d’une déclaration qu’ils ont faite hier, les représentants du SECES ont mis l’accent sur le fait que toutes les activités pédagogiques sont suspendues au sein des six universités de Madagascar. Il en est ainsi des cours, des examens, de la publication des résultats, des soutenances, des voyages d’études… Ils ont laissé entendre que ce ne sont pas eux qui prennent les étudiants en otage, mais plutôt l’Etat qui ne remplit pas sa part d’obligation dans la résolution de la crise universitaire. Le président du SECES a, en outre, rappelé que le budget qui devrait étre consacré au paiement des heures complémentaires et qui s’élève à un peu moins de 8 milliards d’Ariary a « disparu ». Par ailleurs, ces enseignants estiment qu’il faudra mettre fin aux gabegies et aux pillages des richesses de la nation qui se font au détriment du peuple. Le SECES d’ajouter que le syndicat n’est pas responsable des éventuels débordements qui pourraient naître de l’inertie des autorités étatiques face aux problèmes qui secouent le monde de l’enseignement supér ieur dans le pays. Une assemblée générale des étudiants se tiendra ce jour à Ankatso.
Bref, la situation dans le monde de l’enseignement supérieur constitue toujours un nÅ“ud gordien, difficile à dénouer…

Claudia R.
3. rijadolly ( 11/01/2012 03:57)
Besoin de réconciliation

Depuis 1972 et bien avant, la société malgache commençait à perdre la notion du sacré et le respect de la hiérarchie. Des valeurs humaines, bien de chez nous, avaient commencé à s’effriter et la philosophie rouge des années 75 n’avaient pas arrangé les choses. Bien au contraire.
Parmi ces valeurs, la non considération du droit d’ainesse, la perte de l’éthique dans le domaine politique. Les choses allaient en s’aggravant, d’autant plus que l’Eglise fourrait son nez dans la politique militante en quéte de justice sociale.
10 Août 1990. La marche sur le palais d’Etat d’Iavoloha avait fait des centaines de morts. 2002. Madagascar était au bord de la guerre civile. 7 Février 2009. Nouvelle tuerie, cette fois-ci aux abords du palais présidentiel d’Ambohitsorohitra. Sans parler des événements sanglants dans le Sud en 1971. Ou encore d’autres crises politiques qui ont provoqué des morts d’homme. Comme celle du Général Ratsimandrava. Assassiné, les causes de son décès n’ont jamais été élucidées. Comme si elles étaient, de manière tacite, avalées par la trappe du silence complice des acteurs politiques de l’époque. Jusqu’à maintenant, cet assassinat reste un mystère…
La population malgache mérite-t-elle cela ? Selon les observateurs, la faute incombe aux dirigeants successifs qui ont toujours considéré l’Etat comme leur « chose ». Le pouvoir était détourné à des fins d’enrichissement et à des intéréts personnels ou de groupe. En 50 années d’indépendance, le pays est toujours dans le peloton de derrière. Comme frappé d’une malédiction. Il est temps de se ressaisir.

Il est temps de penser à la réconciliation.
4. rijadolly ( 11/01/2012 03:58)
Détenus politiques: La liste des «libérables» en élaboration


Le Conseil de gouvernement d’hier, qui s’est tenu au palais de Mahazoarivo, a parlé de l’instauration d’un climat d’apaisement à Madagascar. La commission interministérielle d’application de la feuille de route a établi son rapport.

Des résolutions ont été adoptées par la commission interministérielle ad hoc sur la mise en Å“uvre de la feuille de route. La libération des détenus politiques n’a pas été en reste durant cette occasion. En effet, la liste des personnes devant bénéficier des dispositions de l’article 16 de la feuille de route, inhérent à la cessation des poursuites judiciaires à connotation politique, sera établie après élaboration d’un calendrier d’application de la feuille de route. Cet article de la feuille de route stipule que « le président, le gouvernement, l’ensemble de l’administration de la transition et toutes les institutions de la transition doivent s’engager chacun en ce qui le concerne à adopter des mesures de sécurité et de confiance pour créer une atmosphère sereine et apaisée, en mettant un terme aux poursuites judiciaires en cours engagées à l’encontre des membres de l’opposition et qui pourraient apparaître comme fondées sur des motifs politiques, et en assurant le respect de l’Etat de droit et du principe de l’égalité de traitement. Ces mesures de confiance ne peuvent pas concerner les poursuites judiciaires engagées dans le cadre des crimes contre l’humanité, crimes de guerre, crimes de génocide et violations graves des droits de l’homme et des libertés fondamentales».
Selon une source informée, un conclave aura lieu dans les prochains jours pour décider de la détection des priorités dans l’application de la feuille de route. Un conclave qui aura lieu avant la fin de ce mois de janvier 2012, a précisé notre source.
Outre ce point, l’adoption des projets de loi concernant les élections ou encore la mise en place des institutions de la transition, à l’instar de la CENI, de la Cour Électorale Spéciale ou encore du Comité du Fampihavanana Malagasy, auront lieu durant ce conclave.
Le rapport de la commission interministérielle d’hier a conclu qu’un chef de file par projet de loi relatif à la mise en Å“uvre de la feuille de route sera désigné avec des attributions bien définies.

Marc A.
5. rijadolly ( 11/01/2012 03:59)
CENI: Roland Ratsiraka critique le projet de loi


Roland Ratsiraka, président du parti MTS et non moins vice-président du CST, fait état de quelques lacunes dans le projet de loi 001/2012 fixant l’organisation, le fonctionnement et les attributions de la Commission Electorale Nationale Indépendante. Ce projet de loi est soumis aux deux chambres du parlement depuis lundi dernier.
En tant que candidat potentiel à la course à la magistrature supréme, Roland Ratsiraka a tenu à apporter ses réflexions au sujet de la composition de l’organe électoral, lequel devrait comprendre une majorité de techniciens issus des corps les plus expérimentés dans la préparation des scrutins, à l’instar des administrateurs civils, entre autres. L’intérét sera de minimiser les erreurs dans l’organisation des futures élections.
Selon les propos de Roland Ratsiraka : « Je constate que le projet de loi portant mise en place de la CENI n’a pas pris des leçons des problèmes relevés au scrutin référendaire de novembre 2010. Il ne faut pas oublier que la CENI avait été reconnue par la communauté internationale en Haïti, cependant, elle a échoué dans sa mission à cause du manque d’expérience. Aujourd’hui, lorsque je constate la composition de la CENI nationale, de 24 membres, dans ce projet de loi, mon premier constat est que seuls 2 ou 3 membres sont issus d’organes expérimentés en matière d’organisation d’élections. Un effectif trop faible… Je crains que les anciens problèmes ne resurgissent, pour ne citer que les problèmes de confection des listes électorales… Je recommande, par conséquent, aux autorités de l’Etat de bien réfléchir sur ce projet de lois et d’intégrer dans la CENI les individus ayant les compétences et les expériences requises en matière d’élection, tels que les administrateurs civils ».

Vola R
6. rijadolly ( 11/01/2012 03:59)
Familles du Lt-col. Charles et du col.Coutiti: Pour une enquéte parlementaire


Les proches et famille du lieutenant-colonel Charles Andrianasoavina ainsi que les natifs de Fianarantsoa réclament l’ouverture d’une enquéte spéciale sur les circonstances exactes qui se sont produites à la maison carcérale de Tsiafahy, ayant amené à l’admission à l’hôpital des deux détenus Charles Andrianasoavina et Coutiti Assolant. Ils protestent, à l’occasion d’une conférence de presse qu’ils ont donnée hier à Anosy, contre les allégations de « maladie des plus courantes » évoquées par le ministère de la Santé.
Les proches du lieutenant-colonel Charles Andrianasoavina ont rappelé à cette occasion que le détenu a subi maintes tortures et violences et qu’il avait méme été battu. Par conséquent, ils exigent des autorités compétentes la mise en place d’une commission d’enquéte parlementaire.
Dans leur communiqué, les natifs de Fianarantsoa interpellent la communauté internationale ainsi que les ONG spécialisées en droits de l’homme à s’imprégner davantage de la situation et des droits des détenus politiques à Madagascar. En outre, ils demandent la communication de toutes les preuves dont disposent les médecins pour permettre d’évaluer l’état de santé physique du lieutenant-colonel Charles Andrianasoavina au moment de son hospitalisation.
En outre, les natifs de Fianarantsoa et les proches de l’officier veulent attirer l’attention de la grande famille des Forces armées sur les responsabilités qu’elle devra prendre dans ce qui est arrivé aux deux officiers Charles Andrianasoavina et Coutiti Assolant. L’état de santé actuel du lt-col. Charles s’améliore, a fait savoir ses proches. Néanmoins, il se trouve toujours dans un état fébrile et il est passablement affaibli. Il continue de suivre un traitement médical intensif à La Réunion. Ainsi, la date de son retour n’est pas encore fixée.
A titre de rappel, le colonel Charles Andrianasoavina en est actuellement à son 26ème jour d’hospitalisation sur l’île de La Réunion. L’Etat malgache assure l’intégralité des frais y afférents.

Vola R
7. rijadolly ( 11/01/2012 04:00)
Présentations de vÅ“ux: C’est parti pour 4 jours de festivités…


La sécurisation du palais d’Iavoloha et de ses alentours sera renforcée durant les quatre journées de cérémonie de présentation de vÅ“ux au couple présidentiel, cette semaine.
D’après un officiel qui sera invité à la cérémonie de présentation de vÅ“ux au couple présidentiel, les cadeaux qui seront à offrir au chef de l’État devront étre préalablement contrôlés par les agents des services de sécurité du président de la Haute Autorité de la Transition. Selon les explications d’un membre de la sécurité du palais présidentiel, de nouvelles dispositions de sécurité très rigoureuses sont adoptées par les responsables de la sécurité de la présidence pour cette année.
Jusqu’ici, les raisons particulières qui motivent ce dispositif d’envergure n’ont pas été évoquées. Les personnalités politiques se contentent d’admettre que cette initiative est destinée à garantir la sécurité physique du couple présidentiel et de ses convives. Force est de constater la recrudescence des actes malveillants ou encore l’ampleur de l’insécurité dans le pays, si l’on ne fait allusion qu’à l’incident du colis piégé qui s’est produit dans un établissement bancaire de la ville.
Cette année, la grand-messe de présentation de vÅ“ux au couple présidentiel se distinguera des cérémonies des années précédentes par ses 4 séances successives. Les politiciens opposants de la HAT, pour leur part, demandent un compte-rendu des dépenses qui seront occasionnées par ces festivités. Celles-ci débuteront ce mercredi 11 janvier 2012.
De toute manière, force est d’admettre que les dépenses occasionnées par ces quatre jours de festivités ne seront pas les mémes que celles des cérémonies des années précédentes.

Marc A.
8. rijadolly ( 11/01/2012 04:01)
Alain Mahavimbina: Précisions sur le limogeage du PDS Mariot Rakotovao


Le chef de la région Atsinanana Alain Mahavimbina est sorti de son silence pour apporter des précisions sur le limogeage du PDS de la ville de Toamasina, Mariot Rakotovao. Sujet sensible qui n’a pas manqué d’alimenter les spéculations.
Ainsi, d’après le C.R Alain Mahavimbina, une mauvaise interprétation des règles administratives par les observateurs, serait à l’origine de ce malentendu.
Le C.R reconnaît que, pour le moment, l’accord de principe portant nomination du PDS et de ses deux conseillers, adopté en Conseil de gouvernement, n’a pas une grande force probante car n’a pas effet de décret ni d’arrété. Par conséquent, la signature qui a conféré les pleins pouvoirs au PDS reste en vigueur tant que l’accord de principe en question ne soit transformé en loi. En d’autres termes, le PDS ainsi que ses conseillers sont toujours en exercice.
« Pour que l’abrogation de la nomination du PDS soit vraiment effective, il faudra que l’accord de principe en question soit transformé en loi, c’est-à-dire en décret ou en arrété », a précisé le juriste.
Alain Mahavimbina exhorte, en outre, l’Exécutif à prendre les dispositions qui s’imposent et à transformer en décision administrative l’accord de principe relatif à la nomination du PDS de Toamasina Mariot Rakotovao, et ce, afin de mettre un terme au malentendu qui prévaut actuellement dans la ville du grand port. Indispensable également pour que les affaires administratives et financières de la CUT puissent reprendre dans les plus brefs délais.

L.R
9. rijadolly ( 11/01/2012 04:02)
Investissements publics: Réduction à 697 milliards Ar


Dans le budget général de l’Etat de cette année 2012, les investissements attendus ne sont plus que de l’ordre de 697 milliards d’Ariary s’ils étaient à 1.251,9 milliards d’Ariary durant l’an dernier, «faute de ressources disponibles».

Il est précisé dans la loi de finances 2012 que le secteur d’infrastructure est doté d’une enveloppe de 33,6% du Programme d’Investissement Public (PIP). La poursuite de la promotion de l’énergie, l’entretien des routes et des ouvrages d’art, l’accès de la population à l’eau potable et aux infrastructures d’assainissement en zones urbaine et rurale, feront partie des grandes orientations.
Par ailleurs, 26,2% du PIP seront investis dans le secteur productif. Les actions porteront notamment sur le soutien à la production agricole par la rationalisation et l’optimisation des facteurs de rendement (utilisation de semences améliorées, développement de la mécanisation agricole,…), la protection des ressources naturelles dont la lutte contre l’exploitation illicite des bois précieux, le développement de la filière animale et le renforcement de la sécurité sanitaire des produits d’élevage et de la péche.
Pour ce qui est du secteur administratif, il est financé à concurrence de 12,7% de l’enveloppe globale du PIP. Les activités relatives à une bonne gouvernance seront priorisées, pour ne citer que l’assainissement de la gestion budgétaire de l’Etat et le renforcement de la sécurité publique.
La loi de finances 2012 souligne, sur le plan économique, l’engagement principal du gouvernement qui consiste à la concrétisation du plan de relance économique à court terme et axée sur la mise en place d’un climat de confiance, en vue d’une reprise progressive des opérations d’investissement.
Le secteur social, à son tour, bénéficie de 27,5% du PIP.
Dans le domaine sanitaire, les efforts seront focalisés sur le développement de l’accès aux services de santé, la garantie de l’état de santé de la mère et de l’enfant, particulièrement en milieu rural et chez les groupes vulnérables.
Pour ce qui est de l’enseignement, l’enseignement technique sera revalorisé à travers le développement de l’apprentissage des métiers par une formation novatrice répondant aux besoins sociaux économiques au niveau local afin de diminuer le taux de chômage.
Enfin mais non des moindres, pour prémunir des dégâts engendrés par les catastrophes naturelles, des mesures d’urgences seront adoptées.

Recueillis par Claudia R.
10. rijadolly ( 11/01/2012 04:02)
Minagri: Reconstruction de la digue d’Antsampandrano


Le barrage d’Antsampandrano, de la commune d’Ilafy, a cédé il y quelques jours, aux intempéries de ces derniers temps. Roland Ravatomanga, ministre de l’Agriculture, s’est rendu sur place hier pour constater l’ampleur des dégâts.
En sa qualité de technicien, le ministre a indiqué que les travaux de colmatage de la digue d’Antsampandrano seront entamés dès la semaine prochaine. 150 ouvriers, issus de la collectivité locale, seront chargés de ces travaux, qui se manifesteront selon la méthode de haute intensité de main d’Å“uvre (HIMO).
Fort de son expérience dans le domaine, Roland Ravatomanga a expliqué que les travaux consisteront à colmater la brèche avec des gravillons et des sacs de sable afin de maîtriser le cours d’eau et rétablir ainsi le système d’irrigation mis en place par les paysans. « Il s’agit toutefois de travaux provisoires », a précisé le ministre. Et de noter que la rivière d’Antsampandrano irrigue 130Ha de rizières. Les travaux, qui ont été confiés au Fonds d’Intervention pour le Développement (FID), sont prévus se dérouler pendant 1 mois afin de permettre aux paysans de la commune d’Ilafy de sauver à temps leurs récoltes.
Le ministre s’est également rendu à Sabotsy Namehana où un cas similaire a été déclaré. Il a été accompagné à cette occasion par une équipe bien étoffée, composée de responsables locaux, des représentants du FID, de la DIRD ainsi que du BNGRC.

L.R
11. rijadolly ( 11/01/2012 04:03)
La Savonnerie tropicale: Fidèle à son engagement social


Chaque année, depuis 2008, la première industrie malgache «La Savonnerie tropicale» verse 10 Ariary, par savon barre B52 800g vendu, aux Å“uvres humanitaires de la Croix-Rouge Malagasy.

Pour cette année encore, La Savonnerie tropicale a renouvelé son engagement à poursuivre cette action citoyenne en remettant le chèque de 2.715.000 Ariary, montant collecté durant l’année 2011, à la Croix-Rouge Malagasy.
La convention a été signée hier dans les locaux de l’entreprise entre Thierry Ramaroson, DG de La Savonnerie tropicale et Claude Rakotondranja, président national de la Croix-Rouge Malagasy. Thierry Ramaroson a fait remarquer à cette occasion que le montant de ce chèque remis hier, qui correspond aux fonds collectés en 2011, est réduit de près de 35% par rapport au montant de celui de l’année précédente dont le montant était de 4.500.000 Ariary. Le DG de l’entreprise explique cette réduction du montant des fonds levés, par la régression des ventes due à la concurrence déloyale avec les produits importés.
Il a profité de cette occasion de noter que l’Etat tend a négliger les intéréts des industries malgaches en donnant libre cours à l’importation en masse des savons et détergents. Selon ses explications à ce sujet : «l’Etat malgache a réduit à 10% les taxes douanières sur l’importation des boudillons de savon si elles étaient à 20% auparavant alors que celles sur l’importation des produits de premières nécessité et le TVA imposé aux savons et détergents locaux sont maintenus à leur pourcentage du valeur de majoration stipulé dans la loi de finances 2012». Et de souligner que cette industrie locale, par le biais du syndicat des industries de Madagascar, avait déjà proposé la réduction de ces taxes et impôts en matière de fabrication de savons et détergents afin de faciliter la relance du secteur… Ainsi, La Savonnerie tropicale revendique-t-elle auprès du régime de transition l’élaboration d’une loi de finances rectificative qui devrait refléter la nationalisation de l’économie.
En marge de cette cérémonie de signature de convention d’hier, La Savonnerie tropicale a réitéré son appel à l’endroit des consommateurs malgaches à acheter les produits locaux.

RR.
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