MA-LAZA 31 DEC 2011
1. rijadolly
(
31/12/2011 02:41)
Mauvais présage ?: Les évasions massives se multiplient
S’agit-il d’une coïncidence? Depuis quelques semaines en effet, les évasions et autres rébellions dans les établissements pénitenciers de la grande île se multiplient.
Ce méme cas de figure s’est déjà produit, il y a trois ans de cela, c’est-à-dire, quelques mois seulement avant la chute de Marc Ravalomananana. Est-ce un mauvais présage?
16 détenus viennent ainsi de s’évader de la prison de Morombe, dans le Sud Ouest du pays. 15 autres ont également tenté de le faire à Mandritsara mais ont été maîtrisés à temps. Seuls 2 ont réussi à s’échapper et sont actuellement recherchés par les autorités locales.
En 2008, Antsohihy, Port-Bergé et d’autres districts ont connu des évasions massives de prisonniers. Et méme la maison de force de Tsiafahy n’a pas été épargnée. Quelques semaines après, la crise politique a éclaté à Madagascar, et l’on connaît la suite.
A l’époque, le phénomène avait, directement ou indirectement, entraîné l’explosion sociale. La population appréhendait fortement la présence de certains bandits notoires circulant librement dans la nature.
Les tenants du pouvoir avaient aussi commis l’erreur de ne pas fournir d’informations suffisantes sur la situation. Les Malgaches ont alors vécu dans le doute et la peur. Il s’agit alors pour les responsables actuels de ne pas commettre les mémes erreurs.
Quoiqu’il en soit, il n’est pas non plus nécessaire de rappeler que l’état de nos établissements pénitenciers et les conditions de vie des détenus favorisent ces évasions massives. Des cellules trop exiguës et dans un état plus que délabré, des prisonniers en surnombre, des agents pénitenciers insuffisants. Des indicateurs qui laissent la population perplexe et qui fait craindre le pire.
MR
S’agit-il d’une coïncidence? Depuis quelques semaines en effet, les évasions et autres rébellions dans les établissements pénitenciers de la grande île se multiplient.
Ce méme cas de figure s’est déjà produit, il y a trois ans de cela, c’est-à-dire, quelques mois seulement avant la chute de Marc Ravalomananana. Est-ce un mauvais présage?
16 détenus viennent ainsi de s’évader de la prison de Morombe, dans le Sud Ouest du pays. 15 autres ont également tenté de le faire à Mandritsara mais ont été maîtrisés à temps. Seuls 2 ont réussi à s’échapper et sont actuellement recherchés par les autorités locales.
En 2008, Antsohihy, Port-Bergé et d’autres districts ont connu des évasions massives de prisonniers. Et méme la maison de force de Tsiafahy n’a pas été épargnée. Quelques semaines après, la crise politique a éclaté à Madagascar, et l’on connaît la suite.
A l’époque, le phénomène avait, directement ou indirectement, entraîné l’explosion sociale. La population appréhendait fortement la présence de certains bandits notoires circulant librement dans la nature.
Les tenants du pouvoir avaient aussi commis l’erreur de ne pas fournir d’informations suffisantes sur la situation. Les Malgaches ont alors vécu dans le doute et la peur. Il s’agit alors pour les responsables actuels de ne pas commettre les mémes erreurs.
Quoiqu’il en soit, il n’est pas non plus nécessaire de rappeler que l’état de nos établissements pénitenciers et les conditions de vie des détenus favorisent ces évasions massives. Des cellules trop exiguës et dans un état plus que délabré, des prisonniers en surnombre, des agents pénitenciers insuffisants. Des indicateurs qui laissent la population perplexe et qui fait craindre le pire.
MR
répondu par rijadolly le 31/12/2011 02:48
2. rijadolly
(
31/12/2011 02:42)
Dernière ligne droite
Nous entamons la dernière ligne droite de cette année 2011. Il faut le reconnaître : elle a été plus décisive que les précédentes concernant la transition.
Les acquis sont déterminants. La feuille de route a été signée le 17 septembre au terme de nombreuses négociations et surenchères.
La HAT a jeté du lest. Idem pour les mouvances de l’opposition soumises à de fortes implosions.
C’est le cas du TIM, à titre d’exemple. Une partie dissidente fut dirigée par Raharinaivo devenue Président du Congrès de Transition. D’autres ailes ont rejoint le gouvernement du général Camille Vital.
Mais les donnes ont changé. Cette tentative de « créer » un consensus sur mesure orchestré par la Présidence n’a pas eu l’effet escompté.
Il a fallu revoir la copie après la signature de la feuille de route. Le gouvernement Vital a démissionné, un Premier ministre de consensus a été nommé en la personne de Jean Omer Beriziky, sur proposition de la mouvance… Albert Zafy.
Nous sommes dans une situation assez trouble. Si la position de la mouvance Ravalomanana est claire, celle d’Albert Zafy déroute l’opinion. Le « Prof » a des ministres au sein du gouvernement mais il les désavoue. Quant à la mouvance Ratsiraka, elle a refusé de signer la feuille de route. L’Amiral a ordonné cette consigne. Il réclame une rencontre au sommet avant toute chose. La situation politique est confuse. La situation sociale n’est pas brûlante. Quid de la guéguerre policiers / magistrats? Quid des détenus politiques?
Tout le monde aspire à ce que cette crise se termine réellement. Mais apparemment, c’est trop demander.
Nous entamons la dernière ligne droite de cette année 2011. Il faut le reconnaître : elle a été plus décisive que les précédentes concernant la transition.
Les acquis sont déterminants. La feuille de route a été signée le 17 septembre au terme de nombreuses négociations et surenchères.
La HAT a jeté du lest. Idem pour les mouvances de l’opposition soumises à de fortes implosions.
C’est le cas du TIM, à titre d’exemple. Une partie dissidente fut dirigée par Raharinaivo devenue Président du Congrès de Transition. D’autres ailes ont rejoint le gouvernement du général Camille Vital.
Mais les donnes ont changé. Cette tentative de « créer » un consensus sur mesure orchestré par la Présidence n’a pas eu l’effet escompté.
Il a fallu revoir la copie après la signature de la feuille de route. Le gouvernement Vital a démissionné, un Premier ministre de consensus a été nommé en la personne de Jean Omer Beriziky, sur proposition de la mouvance… Albert Zafy.
Nous sommes dans une situation assez trouble. Si la position de la mouvance Ravalomanana est claire, celle d’Albert Zafy déroute l’opinion. Le « Prof » a des ministres au sein du gouvernement mais il les désavoue. Quant à la mouvance Ratsiraka, elle a refusé de signer la feuille de route. L’Amiral a ordonné cette consigne. Il réclame une rencontre au sommet avant toute chose. La situation politique est confuse. La situation sociale n’est pas brûlante. Quid de la guéguerre policiers / magistrats? Quid des détenus politiques?
Tout le monde aspire à ce que cette crise se termine réellement. Mais apparemment, c’est trop demander.
3. rijadolly
(
31/12/2011 02:43)
Détenus politiques: Tout dépend de Beriziky
Me Hanitra Razafimanantsoa, membre de la mouvance Ravalomanana et du Conseil Supérieur de la Transition, estime qu’en ce qui concerne la cessation des poursuites et la libération des prisonniers politiques, le Premier ministre Omer Beriziky est le seul habilité à trancher.
En tant que chef de l’exécutif d’une part et chef du gouvernement donc, du ministre de la justice d’autre part, il dispose de cette prérogative. Notre interlocutrice de préciser que le locataire de Mahazoarivo ne devrait pas hésiter à prendre ses responsabilités vis-à-vis de la conjoncture nationale en général et de la mise en Å“uvre de la feuille de route en particulier.
Par ailleurs, elle estime que l’application de la feuille de route n’est pas respectée par les politiciens qui soutiennent le régime de transition. «Nous avons fait des concessions en acceptant d’intégrer les institutions de la transition parce que nous pensions que comme nous, les autres signataires de la feuille de route, notamment les partisans de l’ancienne HAT, voulaient réellement sortir le pays de la crise», a-t-elle affirmé avant d’exprimer son regret, déçue par l’attitude de certains dirigeants. « La feuille de route n’est que partiellement appliquée. Les articles 16 et 20 qui évoquent respectivement la libération des détenus politiques et le retour sans condition des exilés politiques ont été jusqu’à présent ignorés », a-t-elle déploré. Quoiqu’il en soit, la mouvance Ravalomanana a participé à la gestion de la transition actuelle dans le but de montrer sa détermination à résoudre la crise politique. D’ailleurs, les membres de cette tendance politique ont intégré le gouvernement et les deux chambres de la transition en vue de prendre leurs responsabilités dans l’application totale de la feuille de route, a précisé l’avocat. « Nous prenons part à la gestion de la transition pour résoudre la crise et non pas pour étre complices de ceux qui font obstacle à l’application de la directive de sortie de crise », a-t-elle souligné. Pour la nouvelle année 2012, notre interlocutrice espère que comme tous les Malgaches, la crise sera résolue. Toutefois, elle a exprimé son inquiétude quant à l’intention de certains politiciens d’entraver le processus en cours. De ce fait, elle a appelé la troïka de la SADC à prendre ses responsabilités vis-à-vis de la résolution de la crise malgache.
Lova E.
Me Hanitra Razafimanantsoa, membre de la mouvance Ravalomanana et du Conseil Supérieur de la Transition, estime qu’en ce qui concerne la cessation des poursuites et la libération des prisonniers politiques, le Premier ministre Omer Beriziky est le seul habilité à trancher.
En tant que chef de l’exécutif d’une part et chef du gouvernement donc, du ministre de la justice d’autre part, il dispose de cette prérogative. Notre interlocutrice de préciser que le locataire de Mahazoarivo ne devrait pas hésiter à prendre ses responsabilités vis-à-vis de la conjoncture nationale en général et de la mise en Å“uvre de la feuille de route en particulier.
Par ailleurs, elle estime que l’application de la feuille de route n’est pas respectée par les politiciens qui soutiennent le régime de transition. «Nous avons fait des concessions en acceptant d’intégrer les institutions de la transition parce que nous pensions que comme nous, les autres signataires de la feuille de route, notamment les partisans de l’ancienne HAT, voulaient réellement sortir le pays de la crise», a-t-elle affirmé avant d’exprimer son regret, déçue par l’attitude de certains dirigeants. « La feuille de route n’est que partiellement appliquée. Les articles 16 et 20 qui évoquent respectivement la libération des détenus politiques et le retour sans condition des exilés politiques ont été jusqu’à présent ignorés », a-t-elle déploré. Quoiqu’il en soit, la mouvance Ravalomanana a participé à la gestion de la transition actuelle dans le but de montrer sa détermination à résoudre la crise politique. D’ailleurs, les membres de cette tendance politique ont intégré le gouvernement et les deux chambres de la transition en vue de prendre leurs responsabilités dans l’application totale de la feuille de route, a précisé l’avocat. « Nous prenons part à la gestion de la transition pour résoudre la crise et non pas pour étre complices de ceux qui font obstacle à l’application de la directive de sortie de crise », a-t-elle souligné. Pour la nouvelle année 2012, notre interlocutrice espère que comme tous les Malgaches, la crise sera résolue. Toutefois, elle a exprimé son inquiétude quant à l’intention de certains politiciens d’entraver le processus en cours. De ce fait, elle a appelé la troïka de la SADC à prendre ses responsabilités vis-à-vis de la résolution de la crise malgache.
Lova E.
4. rijadolly
(
31/12/2011 02:43)
Parlement: Une session extraordinaire pour l’apaisement
Une session extraordinaire aura lieu très prochainement. Le conseil du gouvernement du 03 Janvier 2012, comme l’a annoncé le Premier Ministre Jean Omer Beriziky depuis Toamasina, permettra de statuer sur la convocation de cette nouvelle session. Cette session extraordinaire se penchera sur l’instauration d’un climat d’apaisement à Madagascar tel qu’il est stipulé dans la feuille de route de sortie de crise. En effet, la loi d’amnistie et toutes les mesures d’apaisement prévues dans la feuille de route signée par les acteurs politiques malgaches seront insérées dans l’ordre du jour de cette nouvelle session parlementaire. Le Premier Ministre de signaler que le gouvernement s’y attelle.
Quant à la mise en garde du ministère de la communication et certains organes de presse, le Chef du gouvernement a voulu rassurer que le régime de la transition s’abstient de se lancer dans la censure de la presse vu que la liberté d’opinion et d’expression est une chose acquise actuellement. Au Premier ministre de souligner que cette réaction du ministère résulte de malveillances de certains organes de presse.
Marc A.
Une session extraordinaire aura lieu très prochainement. Le conseil du gouvernement du 03 Janvier 2012, comme l’a annoncé le Premier Ministre Jean Omer Beriziky depuis Toamasina, permettra de statuer sur la convocation de cette nouvelle session. Cette session extraordinaire se penchera sur l’instauration d’un climat d’apaisement à Madagascar tel qu’il est stipulé dans la feuille de route de sortie de crise. En effet, la loi d’amnistie et toutes les mesures d’apaisement prévues dans la feuille de route signée par les acteurs politiques malgaches seront insérées dans l’ordre du jour de cette nouvelle session parlementaire. Le Premier Ministre de signaler que le gouvernement s’y attelle.
Quant à la mise en garde du ministère de la communication et certains organes de presse, le Chef du gouvernement a voulu rassurer que le régime de la transition s’abstient de se lancer dans la censure de la presse vu que la liberté d’opinion et d’expression est une chose acquise actuellement. Au Premier ministre de souligner que cette réaction du ministère résulte de malveillances de certains organes de presse.
Marc A.
5. rijadolly
(
31/12/2011 02:44)
SMM: Le service minimum est sollicité
Un service minimum chargé des diverses affaires courantes auprès des tribunaux devrait étre assuré en plus des mesures concernant le traitement des dossiers relevant des infractions pénales et civiles par le parquet. Tel est l’avis de maître Hubert Raharison, membre du conseil de l’ordre des avocats, lequel a clairement souligné que les activités des tribunaux ne se limitent pas à juger des infractions, mais également à fournir un service public. Les magistrats ont entamé une grève en réaction à la disparition de leur collègue Michel Rehavana qui aurait succombé des coups et blessures que des policiers lui auraient infligés. « Bien que des mesures provisoires quant à la prise en charge des prévenus aient été décidées par le ministère de la justice, d’autres services publics méritent d’étre considérés, en sachant qu’il s’agit bien d’un service destiné aux usagers», a-t-il fait remarquer. Ce juriste a fait allusion, notamment à la suspension de la délivrance des papiers administratifs (casier judiciaire, jugement supplétif, autorisation du tribunal…). L’absence de service minimum amène non seulement à un dysfonctionnement dans le code de procédure, notamment sur le délai imparti pour le dépôt de déclaration d’opposition, mais également à un report forcé pour le traitement des dossiers classés urgents. L’exemple le plus concret concerne la délivrance d’un permis d’inhumer en cas de litige.
Aussi, Me Hubert Raharison lance un appel vibrant au ministère de tutelle à renforcer le dialogue avec le syndicat des magistrats de Madagascar afin qu’un service minimum soit assuré au niveau des tribunaux. «Fidèle à la déclaration faite par l’ordre des avocats, je soutiens les revendications du SMM. Néanmoins, il ne faut pas prendre la population en otage», a-t-il souligné.
RR.
Un service minimum chargé des diverses affaires courantes auprès des tribunaux devrait étre assuré en plus des mesures concernant le traitement des dossiers relevant des infractions pénales et civiles par le parquet. Tel est l’avis de maître Hubert Raharison, membre du conseil de l’ordre des avocats, lequel a clairement souligné que les activités des tribunaux ne se limitent pas à juger des infractions, mais également à fournir un service public. Les magistrats ont entamé une grève en réaction à la disparition de leur collègue Michel Rehavana qui aurait succombé des coups et blessures que des policiers lui auraient infligés. « Bien que des mesures provisoires quant à la prise en charge des prévenus aient été décidées par le ministère de la justice, d’autres services publics méritent d’étre considérés, en sachant qu’il s’agit bien d’un service destiné aux usagers», a-t-il fait remarquer. Ce juriste a fait allusion, notamment à la suspension de la délivrance des papiers administratifs (casier judiciaire, jugement supplétif, autorisation du tribunal…). L’absence de service minimum amène non seulement à un dysfonctionnement dans le code de procédure, notamment sur le délai imparti pour le dépôt de déclaration d’opposition, mais également à un report forcé pour le traitement des dossiers classés urgents. L’exemple le plus concret concerne la délivrance d’un permis d’inhumer en cas de litige.
Aussi, Me Hubert Raharison lance un appel vibrant au ministère de tutelle à renforcer le dialogue avec le syndicat des magistrats de Madagascar afin qu’un service minimum soit assuré au niveau des tribunaux. «Fidèle à la déclaration faite par l’ordre des avocats, je soutiens les revendications du SMM. Néanmoins, il ne faut pas prendre la population en otage», a-t-il souligné.
RR.
6. rijadolly
(
31/12/2011 02:45)
Tiana Andria: «Le retour de l’AGOA dépendra des élections»
Tiana Andria, PDG de House of Madagascar, a affirmé que Madagascar devrait déposer son dossier auprès du Congrès américain avant le mois d’Octobre 2012 s’il veut prétendre à étre bénéficiaire du programme AGOA pour l’année suivante.
La Maison blanche statuera ensuite sur le sort du dossier malgache en Décembre de cette méme année. Toutefois, le PDG de House of Madagascar a mentionné que la grande île aura une chance de réintégrer ce programme dans la mesure où elle sera dirigée par des hommes et femmes élus de manière démocratique avant le mois d’Octobre 2012. Autrement dit, les élections devraient étre organisées avant ce mois. Notre interlocuteur estime que pour parvenir à des scrutins transparents et démocratiques et pour mieux convaincre la Maison Blanche, il faudrait tout d’abord que les principaux protagonistes à la crise passent par une réconciliation qui sera étendue au niveau national.
« Les politiciens malgaches demeurent en désaccord totale sur la recherche d’une voie commune à une sortie de crise. Que ce soit dans le microsome du gouvernement ou celui des deux chambres, les membres interprètent différemment à leur façon les dispositions de la feuille de route. D’où leur difficulté à établir un point de vue commun pour mettre un terme à cette impasse politique en dépit des indications de la directive de sortie de crise », a poursuivi Tiana Andria. Grosso modo, la conjoncture politique actuelle ne garantit pas la tenue des élections recommandées par les Etats-Unis, a-t-il ajouté.
Par ailleurs, il a indiqué que le bilan socio-économique malgache pour cette année 2011 est négatif. D’ailleurs, notre situation est honteuse aux yeux de nos partenaires internationaux. « Les étrangers ont tiré profit de cette crise malgache », a-t-il précisé.
Tiana Andria estime que ce résultat est dû au fait que nos dirigeants sont davantage préoccupés par les problèmes politiques au détriment des difficultés socio-économiques.
Lova E.
Tiana Andria, PDG de House of Madagascar, a affirmé que Madagascar devrait déposer son dossier auprès du Congrès américain avant le mois d’Octobre 2012 s’il veut prétendre à étre bénéficiaire du programme AGOA pour l’année suivante.
La Maison blanche statuera ensuite sur le sort du dossier malgache en Décembre de cette méme année. Toutefois, le PDG de House of Madagascar a mentionné que la grande île aura une chance de réintégrer ce programme dans la mesure où elle sera dirigée par des hommes et femmes élus de manière démocratique avant le mois d’Octobre 2012. Autrement dit, les élections devraient étre organisées avant ce mois. Notre interlocuteur estime que pour parvenir à des scrutins transparents et démocratiques et pour mieux convaincre la Maison Blanche, il faudrait tout d’abord que les principaux protagonistes à la crise passent par une réconciliation qui sera étendue au niveau national.
« Les politiciens malgaches demeurent en désaccord totale sur la recherche d’une voie commune à une sortie de crise. Que ce soit dans le microsome du gouvernement ou celui des deux chambres, les membres interprètent différemment à leur façon les dispositions de la feuille de route. D’où leur difficulté à établir un point de vue commun pour mettre un terme à cette impasse politique en dépit des indications de la directive de sortie de crise », a poursuivi Tiana Andria. Grosso modo, la conjoncture politique actuelle ne garantit pas la tenue des élections recommandées par les Etats-Unis, a-t-il ajouté.
Par ailleurs, il a indiqué que le bilan socio-économique malgache pour cette année 2011 est négatif. D’ailleurs, notre situation est honteuse aux yeux de nos partenaires internationaux. « Les étrangers ont tiré profit de cette crise malgache », a-t-il précisé.
Tiana Andria estime que ce résultat est dû au fait que nos dirigeants sont davantage préoccupés par les problèmes politiques au détriment des difficultés socio-économiques.
Lova E.
7. rijadolly
(
31/12/2011 02:45)
Budget 2012: Effectif dès le lundi 2 janvier
Selon un communiqué officiel du ministère des finances et du budget, les institutions et les ministères peuvent désormais procéder à l’exécution du budget dès le 2 janvier 2012.
En effet, la loi n°2011-015 du 28 Décembre 2011 portant Loi de finances 2012 a été promulguée par le Président de la Haute Autorité de la Transition, Andry Rajoelina. Les textes d’application de cette loi ont également été publiés par le décret N°2011-864 du 29 décembre 2011 portant répartition des crédits autorisés par la loi n°2011-015 portant Loi de finances pour l’année 2012
et l’arrété n°45 640/2011 du 29 Décembre 2011 portant ouverture de crédits au niveau du Budget d’ exécution de la gestion 2012 du Budget de l’ Etat.
Lova E.
Selon un communiqué officiel du ministère des finances et du budget, les institutions et les ministères peuvent désormais procéder à l’exécution du budget dès le 2 janvier 2012.
En effet, la loi n°2011-015 du 28 Décembre 2011 portant Loi de finances 2012 a été promulguée par le Président de la Haute Autorité de la Transition, Andry Rajoelina. Les textes d’application de cette loi ont également été publiés par le décret N°2011-864 du 29 décembre 2011 portant répartition des crédits autorisés par la loi n°2011-015 portant Loi de finances pour l’année 2012
et l’arrété n°45 640/2011 du 29 Décembre 2011 portant ouverture de crédits au niveau du Budget d’ exécution de la gestion 2012 du Budget de l’ Etat.
Lova E.
8. rijadolly
(
31/12/2011 02:46)
Zoma Fanampiana: Des personnes malintentionnées arrétées
Des personnes malintentionnées ont été interpellées par la police du 5ème arrondissement pour usage de 38 tickets falsifiés durant la dernière édition, pour cette année, du projet « Zoma fanampiana », qui s’est tenue hier à Mahamasina. Ceci grâce à l’opération de contrôle et de surveillance stricts, organisée en partenariat avec le commissariat de police du 5ème arrondissement après certaines imperfections constatées au niveau de l’organisation durant les précédentes éditions.
Ce fut au tour des familles issues des 11 fokontany des 2ème et 5ème arrondissements de recevoir leur part de 5 kilos de riz, hier, dans le cadre du programme « Zoma Fanampiana ». Plusieurs milliers de bénéficiaires repartis dans 150 fokontany ont bénéficié de ce projet social depuis son lancement au mois de septembre dernier. Cette opération vise à alléger les charges quotidiennes des couches les plus vulnérables et devrait se poursuivre jusqu’en 2012.
RR.
Des personnes malintentionnées ont été interpellées par la police du 5ème arrondissement pour usage de 38 tickets falsifiés durant la dernière édition, pour cette année, du projet « Zoma fanampiana », qui s’est tenue hier à Mahamasina. Ceci grâce à l’opération de contrôle et de surveillance stricts, organisée en partenariat avec le commissariat de police du 5ème arrondissement après certaines imperfections constatées au niveau de l’organisation durant les précédentes éditions.
Ce fut au tour des familles issues des 11 fokontany des 2ème et 5ème arrondissements de recevoir leur part de 5 kilos de riz, hier, dans le cadre du programme « Zoma Fanampiana ». Plusieurs milliers de bénéficiaires repartis dans 150 fokontany ont bénéficié de ce projet social depuis son lancement au mois de septembre dernier. Cette opération vise à alléger les charges quotidiennes des couches les plus vulnérables et devrait se poursuivre jusqu’en 2012.
RR.
9. rijadolly
(
31/12/2011 02:47)
Circulation: Opération de surveillance des voies publiques
La compagnie urbaine de la circulation a procédé depuis la semaine de la féte de la Nativité à une opération de renforcement de surveillance de la voie publique et d’agencement du trafic en ville afin de réduire les embouteillages durant cette période. Plus de 150 agents de la police de la circulation ainsi qu’une trentaine de motards sont mobilisés dans le cadre de cette opération. Ils sont visibles au niveau de 41 carrefours de la Capitale. Selon le commissaire Ostrom Whenss, commandant de la compagnie urbaine, leur mission ne se limite pas uniquement à la coordination de la circulation mais s’élargit également à des activités de secourisme et de prévention face à d’éventuels actes de violences et de vols.
RR.
La compagnie urbaine de la circulation a procédé depuis la semaine de la féte de la Nativité à une opération de renforcement de surveillance de la voie publique et d’agencement du trafic en ville afin de réduire les embouteillages durant cette période. Plus de 150 agents de la police de la circulation ainsi qu’une trentaine de motards sont mobilisés dans le cadre de cette opération. Ils sont visibles au niveau de 41 carrefours de la Capitale. Selon le commissaire Ostrom Whenss, commandant de la compagnie urbaine, leur mission ne se limite pas uniquement à la coordination de la circulation mais s’élargit également à des activités de secourisme et de prévention face à d’éventuels actes de violences et de vols.
RR.
10. rijadolly
(
31/12/2011 02:48)
MINAGRI: En mission à Vatomandry
Le staff du ministère de l’agriculture, sous la houlette du ministre Roland Ravatomanga, a effectué une visite officielle dans les districts de Brickaville et de Vatomandry la semaine dernière. Ces 2 districts n’ont pas été choisis au hasard puisqu’ils constituent les principaux fournisseurs de la capitale en termes de produits agricoles, notamment de fruits. La délégation du ministère de l’agriculture a saisi cette occasion pour effectuer une descente au siège du Projet de Soutien au Développement Rural (PSDR) de Brickaville. Le ministre a pu s’entretenir avec les employés. Il en ressort que ce département va apporter son appui aux membres du personnel et ce pour une meilleure valorisation de leurs compétences respectives. Le ministre a également profité de cette occasion pour visiter une pépinière située à Brickaville, lieu qui s’avère étre une véritable vitrine dans la production de fruits et l’horticulture. La délégation du ministère de l’agriculture s’est par la suite rendue à Vatomandry pour assister au festival Sahamatevina. Il a été accueilli dans la liesse par la population locale. Le ministre Roland Ravatomanga a notamment annoncé dans son allocution que le ministère est entièrement disposé à aider ce district potentiellement riche. Toujours dans cette méme perspective, le ministre de l’Agriculture a indiqué qu’il prendra désormais en charge les projets de récolte des produits destinés à l’exportation. Les infrastructures y afférentes étant déjà mises en place au niveau des ports.
L.R
Le staff du ministère de l’agriculture, sous la houlette du ministre Roland Ravatomanga, a effectué une visite officielle dans les districts de Brickaville et de Vatomandry la semaine dernière. Ces 2 districts n’ont pas été choisis au hasard puisqu’ils constituent les principaux fournisseurs de la capitale en termes de produits agricoles, notamment de fruits. La délégation du ministère de l’agriculture a saisi cette occasion pour effectuer une descente au siège du Projet de Soutien au Développement Rural (PSDR) de Brickaville. Le ministre a pu s’entretenir avec les employés. Il en ressort que ce département va apporter son appui aux membres du personnel et ce pour une meilleure valorisation de leurs compétences respectives. Le ministre a également profité de cette occasion pour visiter une pépinière située à Brickaville, lieu qui s’avère étre une véritable vitrine dans la production de fruits et l’horticulture. La délégation du ministère de l’agriculture s’est par la suite rendue à Vatomandry pour assister au festival Sahamatevina. Il a été accueilli dans la liesse par la population locale. Le ministre Roland Ravatomanga a notamment annoncé dans son allocution que le ministère est entièrement disposé à aider ce district potentiellement riche. Toujours dans cette méme perspective, le ministre de l’Agriculture a indiqué qu’il prendra désormais en charge les projets de récolte des produits destinés à l’exportation. Les infrastructures y afférentes étant déjà mises en place au niveau des ports.
L.R