MA-LAZA 19 DEC 2011
1. rijadolly
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19/12/2011 09:17)
Marc Ravalomanana: «Mon retour se fera à mes risques et périls»
Marc Ravalomanana persiste et signe. En faisant fi du nouveau NOTAM lancé à son encontre par la Présidence de la Transition, l’ancien chef d’Etat malgache a annoncé samedi dernier sur la place du Magro de Behoririka qu’il est déterminé à assumer le risque de rentrer à Madagascar.
Il a ainsi appelé ses partisans à préparer son accueil avec prudence étant donné que certains individus sont préts à perturber cette occasion. « Ni aucune loi malgache ni aucune loi internationale n’interdit un citoyen malgache de regagner son pays », a déclaré Marc Ravalomanana avant de mentionner qu’il rentrera dans la Grande ÃŽle pour sortir le pays de cette crise et non pas pour apporter davantage d’instabilité politique. D’ailleurs, la Feuille de route qui stipule le retour sans condition de tous les exilés politiques a déjà été ratifiée par le Parlement de la transition, a-t-il rappelé. Et d’ajouter que « la Feuille de route est devenue une loi. Le régime illégal ne respecte donc pas cette loi en lançant ce Notam qui interdit aux compagnies aériennes de m’embarquer pour Madagascar».
Par ailleurs, il a affirmé qu’il accorde toute sa confiance à la mission de la SADC. Selon ses propos à ce sujet : « une délégation de la SADC arrivera la semaine prochaine (ndlr : cette semaine) à Madagascar. On attendra ce qu’elle devra annoncer. Toutefois, il faut souligner que la recherche de solution à cette crise appartient aux Malgaches ».
Marc Ravalomanana estime, par ailleurs, que le Notam lancé par la présidence est une manÅ“uvre destinée à perturber la mise en Å“uvre de la Feuille de route. Dans cette optique, il a réitéré que les membres de la mouvance Ravalomanana ayant intégré les institutions de la transition devraient respecter stricto sensu les textes de cette directive de sortie de crise.
En février dernier, Marc Ravalomanana avait tenté de regagner Madagascar, mais le régime de Transition avait ordonné un Notam à son encontre. Pour son prochain retour annoncé, Marc Ravalomanana n’a pas donné de date précise. Toutefois, une source proche du fondateur du parti Tiako i Madagasikara nous a confié que ce retour tant attendu de ce dernier devrait se faire avant la fin de ce mois.
Lova E.
Marc Ravalomanana persiste et signe. En faisant fi du nouveau NOTAM lancé à son encontre par la Présidence de la Transition, l’ancien chef d’Etat malgache a annoncé samedi dernier sur la place du Magro de Behoririka qu’il est déterminé à assumer le risque de rentrer à Madagascar.
Il a ainsi appelé ses partisans à préparer son accueil avec prudence étant donné que certains individus sont préts à perturber cette occasion. « Ni aucune loi malgache ni aucune loi internationale n’interdit un citoyen malgache de regagner son pays », a déclaré Marc Ravalomanana avant de mentionner qu’il rentrera dans la Grande ÃŽle pour sortir le pays de cette crise et non pas pour apporter davantage d’instabilité politique. D’ailleurs, la Feuille de route qui stipule le retour sans condition de tous les exilés politiques a déjà été ratifiée par le Parlement de la transition, a-t-il rappelé. Et d’ajouter que « la Feuille de route est devenue une loi. Le régime illégal ne respecte donc pas cette loi en lançant ce Notam qui interdit aux compagnies aériennes de m’embarquer pour Madagascar».
Par ailleurs, il a affirmé qu’il accorde toute sa confiance à la mission de la SADC. Selon ses propos à ce sujet : « une délégation de la SADC arrivera la semaine prochaine (ndlr : cette semaine) à Madagascar. On attendra ce qu’elle devra annoncer. Toutefois, il faut souligner que la recherche de solution à cette crise appartient aux Malgaches ».
Marc Ravalomanana estime, par ailleurs, que le Notam lancé par la présidence est une manÅ“uvre destinée à perturber la mise en Å“uvre de la Feuille de route. Dans cette optique, il a réitéré que les membres de la mouvance Ravalomanana ayant intégré les institutions de la transition devraient respecter stricto sensu les textes de cette directive de sortie de crise.
En février dernier, Marc Ravalomanana avait tenté de regagner Madagascar, mais le régime de Transition avait ordonné un Notam à son encontre. Pour son prochain retour annoncé, Marc Ravalomanana n’a pas donné de date précise. Toutefois, une source proche du fondateur du parti Tiako i Madagasikara nous a confié que ce retour tant attendu de ce dernier devrait se faire avant la fin de ce mois.
Lova E.
répondu par rijadolly le 19/12/2011 09:27
2. rijadolly
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19/12/2011 09:17)
Pour le meilleur et pour le pire
Noël dans une semaine. La tréve des confiseurs sera-telle au rendez-vous ? L’Opposition réclame la libération des détenus politiques. Elle devrait avoir lieu cette semaine. Autrement dit, une sorte de cadeau de Noël, mais qui entrerait dans le cadre des mesures d’apaisement.
Tout cela, cependant, dépend de la disponibilité des magistrats qui observaient la semaine dernière une grève. Et à ce propos, justement, tous les regards sont tournés ce jour vers le Tribunal d’Anosy.
Pourquoi ? Les policiers et les gendarmes chargés des enquétes envisagent d’emmener les gardes à vue et les prévenus devant les juges d’instruction, comme il est d’usage après 48H de détention provisoire des incriminés dans les violons. Si les juges sont encore en grève, ils pourront les relâcher…
Tout cela traduit un climat malsain. Vivement la réconciliation nationale. la Vraie, dans tous les secteurs de la vie publique. Le malaise entre la magistrature et la police est un signe du mal social dont souffre la société malgache. Ce malaise permet de mesurer également les forces et les faiblesses des Corps. Car durant cette transition, on assiste à un renforcement des Corps (police, magistrat, inspecteur d’Etat, enseignant, médecin). Et là, c’est la solidarité à tour de bras. Pour le meilleur et pour le pire…
La féte de la Nativité est célébrée avec conviction par les Malgaches majoritairement chrétiens. Noël est synonyme d’amour, d’échanges de cadeau… ; C’est le 3ème Noël de cette transition, marquée par la violence, les emprisonnements, les surenchères. La Feuille de route est signée. Une nouvelle page a été tournée. Les mesures d’apaisement ne devraient pas figurer dans les annotations en bas de page. Elles ont droit au chapitre.
Noël dans une semaine. La tréve des confiseurs sera-telle au rendez-vous ? L’Opposition réclame la libération des détenus politiques. Elle devrait avoir lieu cette semaine. Autrement dit, une sorte de cadeau de Noël, mais qui entrerait dans le cadre des mesures d’apaisement.
Tout cela, cependant, dépend de la disponibilité des magistrats qui observaient la semaine dernière une grève. Et à ce propos, justement, tous les regards sont tournés ce jour vers le Tribunal d’Anosy.
Pourquoi ? Les policiers et les gendarmes chargés des enquétes envisagent d’emmener les gardes à vue et les prévenus devant les juges d’instruction, comme il est d’usage après 48H de détention provisoire des incriminés dans les violons. Si les juges sont encore en grève, ils pourront les relâcher…
Tout cela traduit un climat malsain. Vivement la réconciliation nationale. la Vraie, dans tous les secteurs de la vie publique. Le malaise entre la magistrature et la police est un signe du mal social dont souffre la société malgache. Ce malaise permet de mesurer également les forces et les faiblesses des Corps. Car durant cette transition, on assiste à un renforcement des Corps (police, magistrat, inspecteur d’Etat, enseignant, médecin). Et là, c’est la solidarité à tour de bras. Pour le meilleur et pour le pire…
La féte de la Nativité est célébrée avec conviction par les Malgaches majoritairement chrétiens. Noël est synonyme d’amour, d’échanges de cadeau… ; C’est le 3ème Noël de cette transition, marquée par la violence, les emprisonnements, les surenchères. La Feuille de route est signée. Une nouvelle page a été tournée. Les mesures d’apaisement ne devraient pas figurer dans les annotations en bas de page. Elles ont droit au chapitre.
3. rijadolly
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19/12/2011 09:18)
Relance du dialogue: La SADC arrive en force
Une forte délégation de la SADC est dans nos murs depuis hier avec, pour mission, de relancer le dialogue malgacho-malgache.
Une délégation de 18 personnes composée, en majorité, de diplomates et de militaires, a débarqué de l’aéroport international d’Ivato hier après-midi à bord de deux vols différents. Nos sources sur place de confirmer qu’elle est composée d’émissaires des gouvernements sud-africain, tanzanien et zambien qui forment d’ailleurs la Troïka de l’Organe Politique de Défense et de Sécurité de la SADC, chargé du dossier malgache depuis la résolution des chefs d’État et de Gouvernement de la SADC réunis à Sandton le 12 Juin 2011. Toujours notre source de confirmer que le Bureau de Liaison de la SADC à Madagascar fait partie de cette délégation et le chef de ce bureau, en la personne de M. Schalke Sandile, est revenu à Madagascar après un bref séjour à Addis-Abeba pour assister à la réunion du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine.
L’agenda de cette délégation est très chargé. Elle devra s’entretenir officiellement avec les mouvances Ravalomanana, Ratsiraka et Zafy ainsi que le parti Monima pour ce jour. En outre, certaines entités telles que les familles des détenus politiques ou encore les membres de la société civile seront reçues par cette délégation de la SADC.
Marc A.
Une forte délégation de la SADC est dans nos murs depuis hier avec, pour mission, de relancer le dialogue malgacho-malgache.
Une délégation de 18 personnes composée, en majorité, de diplomates et de militaires, a débarqué de l’aéroport international d’Ivato hier après-midi à bord de deux vols différents. Nos sources sur place de confirmer qu’elle est composée d’émissaires des gouvernements sud-africain, tanzanien et zambien qui forment d’ailleurs la Troïka de l’Organe Politique de Défense et de Sécurité de la SADC, chargé du dossier malgache depuis la résolution des chefs d’État et de Gouvernement de la SADC réunis à Sandton le 12 Juin 2011. Toujours notre source de confirmer que le Bureau de Liaison de la SADC à Madagascar fait partie de cette délégation et le chef de ce bureau, en la personne de M. Schalke Sandile, est revenu à Madagascar après un bref séjour à Addis-Abeba pour assister à la réunion du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine.
L’agenda de cette délégation est très chargé. Elle devra s’entretenir officiellement avec les mouvances Ravalomanana, Ratsiraka et Zafy ainsi que le parti Monima pour ce jour. En outre, certaines entités telles que les familles des détenus politiques ou encore les membres de la société civile seront reçues par cette délégation de la SADC.
Marc A.
4. rijadolly
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19/12/2011 09:19)
Nominations dans les ministères: Près de 200 cadres remplacés
La vague de nominations de la semaine dernière est désormais opérationnelle. Après les limogeages ainsi que les nouvelles nominations de hauts responsables au sein des ministères, ils sont à présent près de 200 à prendre leur nouvelle fonction à partir de cette semaine. Le Conseil des ministres de la semaine dernière, présidé par le Président de la Haute Autorité de la Transition avait permis aux membres du gouvernement de changer leurs staffs respectifs. En effet, la majorité des départements ministériels auront de nouveaux dirigeants. La plupart des ministères ont nommé un nouveau Secrétaire Général ainsi que de nouveaux directeurs de cabinet. Ce qui laisse croire que les staffs techniques et politiques ont tous été touchés par cette vague de nominations.
Contrairement au gouvernement Vital, du moins la dernière version, les ministres n’ont pas eu la chance de nommer de nouveaux responsables de leur département. Ils ne pouvaient pas nommer de nouveaux directeurs généraux ni un nouveau Secrétaire Général. Le gouvernement Beriziky a pris une toute autre initiative. Est-ce au nom du changement ?…
Marc A.
La vague de nominations de la semaine dernière est désormais opérationnelle. Après les limogeages ainsi que les nouvelles nominations de hauts responsables au sein des ministères, ils sont à présent près de 200 à prendre leur nouvelle fonction à partir de cette semaine. Le Conseil des ministres de la semaine dernière, présidé par le Président de la Haute Autorité de la Transition avait permis aux membres du gouvernement de changer leurs staffs respectifs. En effet, la majorité des départements ministériels auront de nouveaux dirigeants. La plupart des ministères ont nommé un nouveau Secrétaire Général ainsi que de nouveaux directeurs de cabinet. Ce qui laisse croire que les staffs techniques et politiques ont tous été touchés par cette vague de nominations.
Contrairement au gouvernement Vital, du moins la dernière version, les ministres n’ont pas eu la chance de nommer de nouveaux responsables de leur département. Ils ne pouvaient pas nommer de nouveaux directeurs généraux ni un nouveau Secrétaire Général. Le gouvernement Beriziky a pris une toute autre initiative. Est-ce au nom du changement ?…
Marc A.
5. rijadolly
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19/12/2011 09:21)
Tangalamena Zakariasy: Le dossier «détenus politiques» est explosif
Cette semaine s’annonce très mouvementée, aux yeux des politiques et méme aux yeux des notables qui ont également un contentieux contre le régime de la HAT.
Les notables, dits Tangalamena et Ampanjaka, ont un contentieux contre le régime de la HAT depuis la récente célébration qui s’est tenue au palais de la Reine de Manjakamiadana, alors que la famille princière, elle, observe encore le deuil de la disparition, pour vol, de la couronne royale de Ranavalona I.
Le Syndicat des Magistrats de Madagascar et le corps de la Police nationale sont toujours en conflit après une semaine de tractations et de dialogue sans pour autant un résultat palpable. La tension risque méme de monter de plusieurs crans, cette semaine, dans la mesure où les officiers de la Police Judiciaire, composée du corps de la Gendarmerie et de la Police, envisagent de procéder au déferrement des individus qu’ils ont placé en garde à vue ce jour devant le tribunal d’Anosy, en dépit de la détermination des magistrats à ne pas reprendre du service. D’ailleurs, le corps de la Police réclame la démission de la ministre de la Justice, tandis que le SMM, pour sa part, réclame celle du ministre de la Sécurité intérieure.
En outre, le Syndicat des Enseignants Chercheurs de Madagascar compte également manifester cette semaine.
Des signes qui témoignent que le pays est assis sur une poudrière et que les Malgaches sont au bord d’une guerre civile, estime le Tangalamena Patrick Zakariasy. Ce gardien des valeurs traditionnelles de la région Est de Madagascar de souligner que la libération des prisonniers politiques sera le catalyseur de cette situation.
En effet, les membres de la mouvance Zafy ont fait de cette libération des prisonniers politiques leur cheval de bataille. Ils ont pu s’entretenir avec des diplomates de la Troïka de la SADC à la fin de la semaine dernière pour parler de ce point. D’après Lalatiana Ravololomanana, leur plaidoirie a été écoutée par le chargé d’Affaires sud-africain, le diplomate a fait ensuite le pont avec le Premier ministre.
Dans toute cette situation, la mise en place de la Commission Électorale Nationale Indépendante figure dans les priorités de la HAT. Le régime actuel prévoit de former cette commission en concertation avec les entités politiques signataires de la Feuille de route, la SADC et les membres de la société civile ainsi que des experts des Nations Unies.
Le dialogue semble rompu pour l’instant entre la HAT et le front de l’opposition. Raison de cette visite de la SADC dans la Grande ÃŽle pour revoir de nouveau sa copie.
Marc A.
Cette semaine s’annonce très mouvementée, aux yeux des politiques et méme aux yeux des notables qui ont également un contentieux contre le régime de la HAT.
Les notables, dits Tangalamena et Ampanjaka, ont un contentieux contre le régime de la HAT depuis la récente célébration qui s’est tenue au palais de la Reine de Manjakamiadana, alors que la famille princière, elle, observe encore le deuil de la disparition, pour vol, de la couronne royale de Ranavalona I.
Le Syndicat des Magistrats de Madagascar et le corps de la Police nationale sont toujours en conflit après une semaine de tractations et de dialogue sans pour autant un résultat palpable. La tension risque méme de monter de plusieurs crans, cette semaine, dans la mesure où les officiers de la Police Judiciaire, composée du corps de la Gendarmerie et de la Police, envisagent de procéder au déferrement des individus qu’ils ont placé en garde à vue ce jour devant le tribunal d’Anosy, en dépit de la détermination des magistrats à ne pas reprendre du service. D’ailleurs, le corps de la Police réclame la démission de la ministre de la Justice, tandis que le SMM, pour sa part, réclame celle du ministre de la Sécurité intérieure.
En outre, le Syndicat des Enseignants Chercheurs de Madagascar compte également manifester cette semaine.
Des signes qui témoignent que le pays est assis sur une poudrière et que les Malgaches sont au bord d’une guerre civile, estime le Tangalamena Patrick Zakariasy. Ce gardien des valeurs traditionnelles de la région Est de Madagascar de souligner que la libération des prisonniers politiques sera le catalyseur de cette situation.
En effet, les membres de la mouvance Zafy ont fait de cette libération des prisonniers politiques leur cheval de bataille. Ils ont pu s’entretenir avec des diplomates de la Troïka de la SADC à la fin de la semaine dernière pour parler de ce point. D’après Lalatiana Ravololomanana, leur plaidoirie a été écoutée par le chargé d’Affaires sud-africain, le diplomate a fait ensuite le pont avec le Premier ministre.
Dans toute cette situation, la mise en place de la Commission Électorale Nationale Indépendante figure dans les priorités de la HAT. Le régime actuel prévoit de former cette commission en concertation avec les entités politiques signataires de la Feuille de route, la SADC et les membres de la société civile ainsi que des experts des Nations Unies.
Le dialogue semble rompu pour l’instant entre la HAT et le front de l’opposition. Raison de cette visite de la SADC dans la Grande ÃŽle pour revoir de nouveau sa copie.
Marc A.
6. rijadolly
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19/12/2011 09:24)
Lt-Col Charles Andrianasoavina: Evacué d’urgence à Saint-Denis
Le Lieutenant-Colonel Charles Andrianasoavina a été évacué d’urgence vers l’île de La Réunion samedi soir après avoir subi une opération chirurgicale à l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona.
Toutes les dépenses occasionnées par cette évacuation sanitaire sont aux frais de l’État malgache, d’après des sources informées. Le Lieutenant-Colonel Charles Andrianasoavina a été admis dans un hôpital du département français de l’ÃŽle de La Réunion. À 19h30, heure malgache, l’avion spécial qui l’emmenait à titre d’évacuation sanitaire, a décollé d’Ivato à destination de Saint-Denis. Un politicien issu de la mouvance Zafy a affirmé que le Lt-Col Charles Andrianasoavina a subi une nouvelle opération chirurgicale hier dans cet hôpital de Saint Denis où il a été évacué.
D’après une source proche de cet officier de l’Armée impliqué dans l’affaire de tentative de renversement du régime de la Haute Autorité de la Transition en Novembre 2010, l’état de santé de ce dernier était plus que préoccupante. Des témoins, présents à Ivato, ont également confirmé que le Lt-Col Charles Andrianasoavina se trouve dans un état comateux et serait méme sous respiration artificielle.
Toujours notre source d’affirmer qu’à son départ à Ivato, le patient avait le visage noirci, il avait des Å“dèmes sur les jambes. Il est passablement affaibli et apparemment sans connaissance. Un état physique qui laissait certains très sceptiques quant à la guérison du Lieutenant-Colonel Charles.
Son frère a fait partie du voyage à titre d’accompagnateur.
Les informations sur la santé du patient, en provenance de l’ÃŽle de La Réunion arrivent au compte-goutte étant donné que les heures de visite à l’hôpital sont très limitées.
A la fin de la semaine dernière, ses frères d’arme des 18ème et 19ème promotions de l’Académie militaire, accompagnés de l’ancien Premier ministre Monja Roindefo, lui ont rendu visite. Ils ont réclamé à cette occasion l’évacuation de cet ancien co-dirigeant de la Force d’Intervention Spéciale dans un centre hospitalier de l’étranger. Une réclamation qui a finalement été concrétisée par les dirigeants.
Pour sa part Monja Roindefo, ancien Premier ministre a touché un mot sur ce sujet en indiquant que les droits humains sont violés et bafoués lorsque le suivi sanitaire méme des détenus n’est pas effectué dans les normes. Il a rappelé que la convention de Genève sur le droit des détenus donne le droit à ces derniers de bénéficier d’un soin convenable. L’incohérence entre le constat final de péritonite dont souffre le Lt-Col. Charles Andrianasoavina et la déclaration initiale départ d’une dépression, témoigne de l’absence de professionnalisme et de l’ignorance des responsables de l’État, estime l’ancien PM.
Cette affaire risque de ne pas en rester là, le Col. Coutiti Assolant se trouve, lui aussi, dans un état de santé préoccupant suscitant ainsi les inquiétudes de certaines personnalités politiques.
Marc A.
Le Lieutenant-Colonel Charles Andrianasoavina a été évacué d’urgence vers l’île de La Réunion samedi soir après avoir subi une opération chirurgicale à l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona.
Toutes les dépenses occasionnées par cette évacuation sanitaire sont aux frais de l’État malgache, d’après des sources informées. Le Lieutenant-Colonel Charles Andrianasoavina a été admis dans un hôpital du département français de l’ÃŽle de La Réunion. À 19h30, heure malgache, l’avion spécial qui l’emmenait à titre d’évacuation sanitaire, a décollé d’Ivato à destination de Saint-Denis. Un politicien issu de la mouvance Zafy a affirmé que le Lt-Col Charles Andrianasoavina a subi une nouvelle opération chirurgicale hier dans cet hôpital de Saint Denis où il a été évacué.
D’après une source proche de cet officier de l’Armée impliqué dans l’affaire de tentative de renversement du régime de la Haute Autorité de la Transition en Novembre 2010, l’état de santé de ce dernier était plus que préoccupante. Des témoins, présents à Ivato, ont également confirmé que le Lt-Col Charles Andrianasoavina se trouve dans un état comateux et serait méme sous respiration artificielle.
Toujours notre source d’affirmer qu’à son départ à Ivato, le patient avait le visage noirci, il avait des Å“dèmes sur les jambes. Il est passablement affaibli et apparemment sans connaissance. Un état physique qui laissait certains très sceptiques quant à la guérison du Lieutenant-Colonel Charles.
Son frère a fait partie du voyage à titre d’accompagnateur.
Les informations sur la santé du patient, en provenance de l’ÃŽle de La Réunion arrivent au compte-goutte étant donné que les heures de visite à l’hôpital sont très limitées.
A la fin de la semaine dernière, ses frères d’arme des 18ème et 19ème promotions de l’Académie militaire, accompagnés de l’ancien Premier ministre Monja Roindefo, lui ont rendu visite. Ils ont réclamé à cette occasion l’évacuation de cet ancien co-dirigeant de la Force d’Intervention Spéciale dans un centre hospitalier de l’étranger. Une réclamation qui a finalement été concrétisée par les dirigeants.
Pour sa part Monja Roindefo, ancien Premier ministre a touché un mot sur ce sujet en indiquant que les droits humains sont violés et bafoués lorsque le suivi sanitaire méme des détenus n’est pas effectué dans les normes. Il a rappelé que la convention de Genève sur le droit des détenus donne le droit à ces derniers de bénéficier d’un soin convenable. L’incohérence entre le constat final de péritonite dont souffre le Lt-Col. Charles Andrianasoavina et la déclaration initiale départ d’une dépression, témoigne de l’absence de professionnalisme et de l’ignorance des responsables de l’État, estime l’ancien PM.
Cette affaire risque de ne pas en rester là, le Col. Coutiti Assolant se trouve, lui aussi, dans un état de santé préoccupant suscitant ainsi les inquiétudes de certaines personnalités politiques.
Marc A.
7. rijadolly
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19/12/2011 09:25)
Parti Harena: La situation du pays semble bloquée
La situation est apparemment dans l’impasse, selon le constat du parti Harena, présidé par Fleury Lezava. Ce parti a donné une conférence de presse samedi dernier à Ampandrana pour livrer sa position quant à la conjoncture nationale. Fleury Lezava a expliqué à cette occasion que la Feuille de route de sortie de crise n’est seulement pas respectée mais elle comporte également des lacunes.
Par conséquent, le gouvernement actuel a du mal à remplir ses missions basées sur la restauration de la sécurité et de paix sociales, sur la bonne gouvernance ainsi sur l’apaisement.
En ce qui concerne les événements malheureux de Toliara qui ont entraîné la discorde entre les magistrats et les policiers, Fleury Lezava s’est exprimé avec prudence en indiquant qu’une telle situation est le reflet de l’absence d’apaisement. De son avis, ce genre de situation cache un problème plus profond. Il faut ainsi le régler jusqu’au fond afin qu’il ne devienne pas cyclique, a-t-il préconisé à l’endroit des autorités du régime. Fleury Lezava exhorte également la prise de responsabilité des deux chefs de l’Exécutif Andry Rajoelina et le PM Omer Beriziky.
En leur qualité de premiers responsables de l’application de la Feuille de route, le PM Omer Beriziky et le Président de la HAT Andry Rajoelina ont tous deux le devoir de corriger leurs erreurs dans les plus brefs délais afin d’assurer l’instauration de l’apaisement. Par conséquent, le président national du parti Harena n’a pas manqué de préciser que le dialogue est toujours nécessaire. Le parti Harena suggère, en outre, la restructuration de toutes les institutions. Il reste favorable à la tenue des scrutins, tout en précisant qu’il convient de respecter toutes les conditions requises afin d’épargner le peuple d’une crise post-électorale. Ce parti exige la transparence, l’indépendance ainsi que la conformité des règles du jeu aux élections.
Le parti HARENA a réuni ses membres issus des 6 arrondissements de la capitale le week-end dernier afin de renforcer sa base.
Vola R
La situation est apparemment dans l’impasse, selon le constat du parti Harena, présidé par Fleury Lezava. Ce parti a donné une conférence de presse samedi dernier à Ampandrana pour livrer sa position quant à la conjoncture nationale. Fleury Lezava a expliqué à cette occasion que la Feuille de route de sortie de crise n’est seulement pas respectée mais elle comporte également des lacunes.
Par conséquent, le gouvernement actuel a du mal à remplir ses missions basées sur la restauration de la sécurité et de paix sociales, sur la bonne gouvernance ainsi sur l’apaisement.
En ce qui concerne les événements malheureux de Toliara qui ont entraîné la discorde entre les magistrats et les policiers, Fleury Lezava s’est exprimé avec prudence en indiquant qu’une telle situation est le reflet de l’absence d’apaisement. De son avis, ce genre de situation cache un problème plus profond. Il faut ainsi le régler jusqu’au fond afin qu’il ne devienne pas cyclique, a-t-il préconisé à l’endroit des autorités du régime. Fleury Lezava exhorte également la prise de responsabilité des deux chefs de l’Exécutif Andry Rajoelina et le PM Omer Beriziky.
En leur qualité de premiers responsables de l’application de la Feuille de route, le PM Omer Beriziky et le Président de la HAT Andry Rajoelina ont tous deux le devoir de corriger leurs erreurs dans les plus brefs délais afin d’assurer l’instauration de l’apaisement. Par conséquent, le président national du parti Harena n’a pas manqué de préciser que le dialogue est toujours nécessaire. Le parti Harena suggère, en outre, la restructuration de toutes les institutions. Il reste favorable à la tenue des scrutins, tout en précisant qu’il convient de respecter toutes les conditions requises afin d’épargner le peuple d’une crise post-électorale. Ce parti exige la transparence, l’indépendance ainsi que la conformité des règles du jeu aux élections.
Le parti HARENA a réuni ses membres issus des 6 arrondissements de la capitale le week-end dernier afin de renforcer sa base.
Vola R
8. rijadolly
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19/12/2011 09:26)
INFP Mahamasina: Remous entre les membres du cabinet sortant et les nouveaux locataires
Remous entre les membres du cabinet sortant de l’INFP et les nouveaux locataires, vendredi dernier, à Mahamasina. Selon les explications reçues d’Albert Ramarolahy, Directeur sortant de l’établissement, il a été contraint, et de manière très peu catholique, de procéder à la passation de pouvoir avec des représentants du ministère de l’Education nationale, sous la houlette de son DG Fofa Dominique.
La série de passations répond à une disposition relative au dernier Conseil du gouvernement. Toutefois, en l’absence de décret relatif à l’éviction du Directeur sortant, aucune passation n’a finalement eu lieu, en dépit du fait que les deux camps ont tenu une réunion, malheureusement infructueuse. Le directeur sortant dénonce, en outre, l’attitude déplorable des nouveaux locataires des lieux, qui l’ont obligé à lui passer les clés de son bureau ainsi que cellles de son véhicule.
Albert Ramarolahy s’est défendu en argumentant que la cérémonie de passation devrait dérouler en toute légalité et qu’une notification serait indispensable à l’effectivité de la passation. Formalité qui n’aurait apparemment pas été respectée par l’autre partie, désignée du doigt par Albert Ramarolahy comme «issu de l’opposition habituée à procéder à un forcing». Notre interlocuteur de noter que ces derniers sont revenus en début de soirée accompagnés d’un huissier de Justice, afin de lui forcer la main, mais également afin d’investir de force son bureau. «Le huissier a d’ailleurs profité de l’occasion pour dresser un PV de carence à propos du déroulement des faits», a-t-il noté.
Après un ultime dialogue, la passation en question a du étre reportée à une date ultérieure.
Pour Albert Ramarolahy, le comportement des nouveaux membres du bureau de l’INFP est une honte pour le milieu de l’éducation dans son ensemble.
L.R
Remous entre les membres du cabinet sortant de l’INFP et les nouveaux locataires, vendredi dernier, à Mahamasina. Selon les explications reçues d’Albert Ramarolahy, Directeur sortant de l’établissement, il a été contraint, et de manière très peu catholique, de procéder à la passation de pouvoir avec des représentants du ministère de l’Education nationale, sous la houlette de son DG Fofa Dominique.
La série de passations répond à une disposition relative au dernier Conseil du gouvernement. Toutefois, en l’absence de décret relatif à l’éviction du Directeur sortant, aucune passation n’a finalement eu lieu, en dépit du fait que les deux camps ont tenu une réunion, malheureusement infructueuse. Le directeur sortant dénonce, en outre, l’attitude déplorable des nouveaux locataires des lieux, qui l’ont obligé à lui passer les clés de son bureau ainsi que cellles de son véhicule.
Albert Ramarolahy s’est défendu en argumentant que la cérémonie de passation devrait dérouler en toute légalité et qu’une notification serait indispensable à l’effectivité de la passation. Formalité qui n’aurait apparemment pas été respectée par l’autre partie, désignée du doigt par Albert Ramarolahy comme «issu de l’opposition habituée à procéder à un forcing». Notre interlocuteur de noter que ces derniers sont revenus en début de soirée accompagnés d’un huissier de Justice, afin de lui forcer la main, mais également afin d’investir de force son bureau. «Le huissier a d’ailleurs profité de l’occasion pour dresser un PV de carence à propos du déroulement des faits», a-t-il noté.
Après un ultime dialogue, la passation en question a du étre reportée à une date ultérieure.
Pour Albert Ramarolahy, le comportement des nouveaux membres du bureau de l’INFP est une honte pour le milieu de l’éducation dans son ensemble.
L.R
9. rijadolly
(
19/12/2011 09:27)
Université d’Antananarivo: Le SECES en grève
Les enseignants-chercheurs réunis au sein Syndicat des Enseignants Chercheurs de l’Enseignement Supérieur (SECES) section Antananarivo commencent à hausser le ton. Ils observeront à partir de ce jour une nouvelle grève.
Le SECES remet sur table ses anciennes revendications. Pour la énième fois, en effet, ils réclament leurs indemnités ainsi que leurs heures complémentaires au titre de l’année universitaire 2010-2011, auprès des autorités concernées dont le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
La résolution de l’AG des membres du SECES section Antananarivo du jeudi 15 décembre dernier est sans équivoque sur ce point. Cette réunion a décidé la suspension totale des activités pédagogiques, plus précisément les cours, les examens, la publication des résultats, la direction et l’encadrement de recherche, les soutenances, à l’Université d’Antananarivo à partir de ce lundi 19 décembre 2011.
Les enseignants-chercheurs envisagent de poursuivre cette manifestation jusqu’à ce qu’ils obtiennent gain de cause.
Force est de constater que ce mouvement de grève du SECES pourrait se prolonger jusqu’à l’année prochaine dans la mesure où les indemnités de recherches réclamées par les membres du SECES depuis 2009 ne seraient pas encore considérées dans la loi de Finances 2012.
Vola R
Les enseignants-chercheurs réunis au sein Syndicat des Enseignants Chercheurs de l’Enseignement Supérieur (SECES) section Antananarivo commencent à hausser le ton. Ils observeront à partir de ce jour une nouvelle grève.
Le SECES remet sur table ses anciennes revendications. Pour la énième fois, en effet, ils réclament leurs indemnités ainsi que leurs heures complémentaires au titre de l’année universitaire 2010-2011, auprès des autorités concernées dont le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
La résolution de l’AG des membres du SECES section Antananarivo du jeudi 15 décembre dernier est sans équivoque sur ce point. Cette réunion a décidé la suspension totale des activités pédagogiques, plus précisément les cours, les examens, la publication des résultats, la direction et l’encadrement de recherche, les soutenances, à l’Université d’Antananarivo à partir de ce lundi 19 décembre 2011.
Les enseignants-chercheurs envisagent de poursuivre cette manifestation jusqu’à ce qu’ils obtiennent gain de cause.
Force est de constater que ce mouvement de grève du SECES pourrait se prolonger jusqu’à l’année prochaine dans la mesure où les indemnités de recherches réclamées par les membres du SECES depuis 2009 ne seraient pas encore considérées dans la loi de Finances 2012.
Vola R