JOURNAL 07 DEC 2011, VAOVAO 07 DEC 2011
4. rijadolly
(
08/12/2011 02:50)
GAZETY MA-LAZA
Conjoncture: La conférence au sommet incontournable
En dépit du refus de la Haute Autorité de la Transition à procéder à la tenue d’une conférence au sommet tant sollicitée par Didier Ratsiraka, cette rencontre s’avère incontournable.
Du moins, elle l’est pour plusieurs acteurs politiques du front de l’opposition. En effet, l’Amiral Didier Ratsiraka, initiateur du projet, s’est déjà entretenu sur ce sujet avec plusieurs acteurs de la vie nationale depuis son retour à Madagascar, le 24 novembre 2011.
Une dizaine de jours après son arrivée, l’ancien Président de la République, Didier Ratsiraka, a pu rencontrer les membres du front de l’opposition, des politiciens proches du régime de la HAT ou encore les membres du Grand Corps de l’État, sans oublier les membres de la Société civile, à l’instar de la CNOSC ou des Raiamandreny Mijoro.
Ces entités ont toutes montré leur enthousiasme à cette conférence au sommet, en dépit de quelques divergences. En effet, certaines entités ont suggéré l’opportunité d’une rencontre préliminaire dans les meilleurs délais afin de ficeler cette rencontre au sommet. Ainsi, une réunion préalable devra avoir lieu d’ici peu et avant méme le retour de l’ancien Président, Marc Ravalomanana, estiment les observateurs.
Depuis la mise en Å“uvre de la feuille de route, le front de l’opposition, composé en grande partie des alliés des trois mouvances, est intégré dans le pouvoir de la Transition. Des alliés qui seront sans doute partants pour cette conférence au sommet. D’ailleurs, la mouvance Zafy, la mouvance Ravalomanana et le Monima sont partants pour cette conférence qui devra étre la prémisse de la réconciliation nationale.
L’effectivité de cette rencontre au sommet est déjà signe de réconciliation entre les protagonistes politiques malgaches, du moins entre les 4 chefs de file de mouvances Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka, Albert Zafy et Andry Rajoelina. Bon nombre de politiciens estiment que cette conférence au sommet rentrera dans le cadre du dialogue malgacho-malgache tant prôné par l’ensemble de la Communauté internationale.
La Communauté internationale et la FFKM doivent accorder plus d’importance à cette conférence au sommet, estiment les membres de la Société civile, étant donné que ce sera la toute première fois qu’une telle rencontre se tient à Madagascar après les échecs de celles qui se sont déroulées à Maputo, à Addis-Abeba, à Pretoria ou encore à Gaborone. Alors, pourquoi ne pas donner une chance de réussite à cette rencontre à Madagascar si c’est l’ultime solution à la crise ?…
Marc A.
Conjoncture: La conférence au sommet incontournable
En dépit du refus de la Haute Autorité de la Transition à procéder à la tenue d’une conférence au sommet tant sollicitée par Didier Ratsiraka, cette rencontre s’avère incontournable.
Du moins, elle l’est pour plusieurs acteurs politiques du front de l’opposition. En effet, l’Amiral Didier Ratsiraka, initiateur du projet, s’est déjà entretenu sur ce sujet avec plusieurs acteurs de la vie nationale depuis son retour à Madagascar, le 24 novembre 2011.
Une dizaine de jours après son arrivée, l’ancien Président de la République, Didier Ratsiraka, a pu rencontrer les membres du front de l’opposition, des politiciens proches du régime de la HAT ou encore les membres du Grand Corps de l’État, sans oublier les membres de la Société civile, à l’instar de la CNOSC ou des Raiamandreny Mijoro.
Ces entités ont toutes montré leur enthousiasme à cette conférence au sommet, en dépit de quelques divergences. En effet, certaines entités ont suggéré l’opportunité d’une rencontre préliminaire dans les meilleurs délais afin de ficeler cette rencontre au sommet. Ainsi, une réunion préalable devra avoir lieu d’ici peu et avant méme le retour de l’ancien Président, Marc Ravalomanana, estiment les observateurs.
Depuis la mise en Å“uvre de la feuille de route, le front de l’opposition, composé en grande partie des alliés des trois mouvances, est intégré dans le pouvoir de la Transition. Des alliés qui seront sans doute partants pour cette conférence au sommet. D’ailleurs, la mouvance Zafy, la mouvance Ravalomanana et le Monima sont partants pour cette conférence qui devra étre la prémisse de la réconciliation nationale.
L’effectivité de cette rencontre au sommet est déjà signe de réconciliation entre les protagonistes politiques malgaches, du moins entre les 4 chefs de file de mouvances Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka, Albert Zafy et Andry Rajoelina. Bon nombre de politiciens estiment que cette conférence au sommet rentrera dans le cadre du dialogue malgacho-malgache tant prôné par l’ensemble de la Communauté internationale.
La Communauté internationale et la FFKM doivent accorder plus d’importance à cette conférence au sommet, estiment les membres de la Société civile, étant donné que ce sera la toute première fois qu’une telle rencontre se tient à Madagascar après les échecs de celles qui se sont déroulées à Maputo, à Addis-Abeba, à Pretoria ou encore à Gaborone. Alors, pourquoi ne pas donner une chance de réussite à cette rencontre à Madagascar si c’est l’ultime solution à la crise ?…
Marc A.
5. rijadolly
(
08/12/2011 02:51)
Bois de rose: Le ministre Joseph Randriamiarisoa se donne 3 mois pour boucler le dossier
Le ministre de l’Environnement, le Dr Joseph Randriamiarisoa, a dressé hier un aperçu des nouvelles orientations de son département au cours d’une rencontre avec la presse. Les «bois de rose», qui ne cessent de soulever la polémique, ont également été évoqués.
Ce fut l’occasion pour le numéro un du ministère de l’Environnement de préciser que des mesures doivent étre prises en compte dans la gestion des stocks de bois de rose. Tout ce qui entoure cette affaire de bois de rose devrait étre bouclé d’ici trois mois, plus précisément en Février 2012. L’assainissement du secteur de bois de rose doit se faire en toute transparence, en collaboration avec toutes les entités concernées. Il faudra, entre autres, se concerter avec les opérateurs qui ont des suggestions en ce qui concerne la gestion des stocks de bois de rose.
Les bois précieux, d’après le ministre de l’Environnement et des Foréts, constituent une des richesses endémiques de la Grande île et ne devraient faire l’objet d’aucun problème. Il faut ainsi trouver les solutions idoines pour qu’ils bénéficient à la population et ce, de manière durable. L’argent récolté à partir des bois de rose devrait étre utilisé à l’épanouissement des opérateurs et de leurs régions respectives, puis l’Etat et l’ensemble de la population malgache.
Le ministère de l’Environnement: au service du
développement
Soucieux du développement de la nation, le Dr Joseph Randriamiarisoa compte prendre ses responsabilités pour faire régner la transparence dans le département dont il a la charge. La politique du ministère consistera à mettre en place une administration responsable et efficace. Il sera également question de rétablir l’autorité de l’Etat dans un secteur hautement sensible et sujet à toutes sortes de controverses, ainsi que de garantir le retour de la confiance des partenaires nationaux et internationaux.
Le Dr Joseph Randriamiarisoa s’est d’ailleurs entretenu hier avec des dirigeants d’ONG impliquées dans la protection de la biodiversité. Des concertations devront également se tenir sur la protection de la tortue radiée qui consistera à éliminer le braconnage à grande échelle.
Par ailleurs, le projet UNESCO sur la protection du patrimoine mondial en danger (Masoala, Marojejy) devra étre finalisé.
Dans l’immédiat, le ministère se chargera de réviser le cadre réglementaire en intégrant sa nouvelle orientation, de débloquer tous les dossiers en souffrance liés aux bois de rose et autres essences.
Les questions relatives à la dégradation progressive de nos aires protégées seront de surcroît réglées.
Le ministère veillera, en outre, à l’application stricte du décret MECIE ou Mise en Comptabilité des Investissements sur l’Environnement. Le Dr Joseph Randriamiarisoa et son équipe veilleront également à la promotion du réflexe environnemental au niveau de l’ensemble des concitoyens.
En vertu du principe de continuité de l’Etat, l’agenda initié par ses prédécesseurs sera respecté en ce qui concerne notamment la mise en place, dans les plus brefs délais, du financement additionnel du Programme Environnement PE3. Il s’agit d’un financement de la Banque Mondiale qui aidera à renforcer la gouvernance et l’efficacité de l’administration.
La liste n’est pas exhaustive, mais le ministre est déterminé à engager des actions concrètes pour atteindre les objectifs que son département s’est fixés.
Claudia R.
Le ministre de l’Environnement, le Dr Joseph Randriamiarisoa, a dressé hier un aperçu des nouvelles orientations de son département au cours d’une rencontre avec la presse. Les «bois de rose», qui ne cessent de soulever la polémique, ont également été évoqués.
Ce fut l’occasion pour le numéro un du ministère de l’Environnement de préciser que des mesures doivent étre prises en compte dans la gestion des stocks de bois de rose. Tout ce qui entoure cette affaire de bois de rose devrait étre bouclé d’ici trois mois, plus précisément en Février 2012. L’assainissement du secteur de bois de rose doit se faire en toute transparence, en collaboration avec toutes les entités concernées. Il faudra, entre autres, se concerter avec les opérateurs qui ont des suggestions en ce qui concerne la gestion des stocks de bois de rose.
Les bois précieux, d’après le ministre de l’Environnement et des Foréts, constituent une des richesses endémiques de la Grande île et ne devraient faire l’objet d’aucun problème. Il faut ainsi trouver les solutions idoines pour qu’ils bénéficient à la population et ce, de manière durable. L’argent récolté à partir des bois de rose devrait étre utilisé à l’épanouissement des opérateurs et de leurs régions respectives, puis l’Etat et l’ensemble de la population malgache.
Le ministère de l’Environnement: au service du
développement
Soucieux du développement de la nation, le Dr Joseph Randriamiarisoa compte prendre ses responsabilités pour faire régner la transparence dans le département dont il a la charge. La politique du ministère consistera à mettre en place une administration responsable et efficace. Il sera également question de rétablir l’autorité de l’Etat dans un secteur hautement sensible et sujet à toutes sortes de controverses, ainsi que de garantir le retour de la confiance des partenaires nationaux et internationaux.
Le Dr Joseph Randriamiarisoa s’est d’ailleurs entretenu hier avec des dirigeants d’ONG impliquées dans la protection de la biodiversité. Des concertations devront également se tenir sur la protection de la tortue radiée qui consistera à éliminer le braconnage à grande échelle.
Par ailleurs, le projet UNESCO sur la protection du patrimoine mondial en danger (Masoala, Marojejy) devra étre finalisé.
Dans l’immédiat, le ministère se chargera de réviser le cadre réglementaire en intégrant sa nouvelle orientation, de débloquer tous les dossiers en souffrance liés aux bois de rose et autres essences.
Les questions relatives à la dégradation progressive de nos aires protégées seront de surcroît réglées.
Le ministère veillera, en outre, à l’application stricte du décret MECIE ou Mise en Comptabilité des Investissements sur l’Environnement. Le Dr Joseph Randriamiarisoa et son équipe veilleront également à la promotion du réflexe environnemental au niveau de l’ensemble des concitoyens.
En vertu du principe de continuité de l’Etat, l’agenda initié par ses prédécesseurs sera respecté en ce qui concerne notamment la mise en place, dans les plus brefs délais, du financement additionnel du Programme Environnement PE3. Il s’agit d’un financement de la Banque Mondiale qui aidera à renforcer la gouvernance et l’efficacité de l’administration.
La liste n’est pas exhaustive, mais le ministre est déterminé à engager des actions concrètes pour atteindre les objectifs que son département s’est fixés.
Claudia R.