Ozona ve sa lahatra hatrany Moramanga ka Ihatrany Iavoloha iza marina ireto ratsy iraka ireto ...

1. milamm ( 18/07/2011 22:44)
Histoire de la famille maudite ratsy iraka !!!!

Issu d'une lignee de classe sociale affranchis autour de 1896(mainty enindreny) ,Albert
ratsiraka, pere de didier ignace ratsiraka etait originaire de Niarovana, de
Betsizaraina-Anjozorobe province d'Antananarivo. Il etait parti pour
Moramanga a 18 ans afin d'exercer un des metier de tireur de pousse-pousse. Mais il tenta de se hisser en suivant des etudes a la maison catholique de Moramanga. Devenu Ragova ( administrateur traducteur) pendant la colonisation francaise, il se distinguait par sa
cruaute pendant la repression de 1947 avec son ami RAKOTOSIHANAKA, pere de
Moise RAKOTOSIHANAKA. Tous deux furent les tristes inventeurs d'une methode
d'execution atrocement inhumaine appliquee sur leurs compatriotes, methode
qui consistait a enfermer celui-ci dans un sac de toile de jute (gony ), de
les lancer ensuite d'un avion planant a une hauteur suffisamment elevee
pour assurer leur mort, ainsi on le nommait le boucher de Moramanga.
albert ratsiraka se maria avec Marcelline RAFILIPO, fille de RAFILIPO, un
autre administrateur-traducteur, qui lui donna des enfants dont didier ignace ratsy iraka née en 1936 à Vatomandry, dans la région de Tamatave, le futur «Amiral rouge» garde encore aujourd’hui pieusement à l’esprit une image de son enfance : celle d’un père et etienne ratsy iraka (actuellement bien place au fat lavanify). Albert fut tresorier d'une association de
cotiers dont la principale activite devait etre celle de promouvoir la
formation intellectuelle des jeunes cotiers. Il detourna malheureusement
les fonds de cette association et les focalisa preferentiellement sur la
formation de ces deux fils, didier et etienne. L'association ainsi
gravement amputee dut cesser ses activites. Albert ratsy iraka termina presque anonymement sa vie a Tamatave (dont il n a jamais ete originaire comme on le pretend)
hitohy...
répondu par milamm le 18/07/2011 23:12
2. milamm ( 18/07/2011 23:12)
Un témoignage datant des années 70, précise que Didier Ratsiraka aurait un jour déclaré : «Ma vie n’aura de sens que si j’arrive à éliminer les Merina. En 1947, mon père a eu le tort d’en découdre d’une manière trop directe.»
Le calme revenu, en 1949, la famille rejoint Tamatave. Didier a 13 ans et rentre chez les jésuites de Saint-Joseph.En 1951, le petit ratsy iraka «monte» Tananarive pour y subir une humiliation. Ses résultats brillants méritaient de lui ouvrir les portes du prestigieux lycée Gallieni, mais ce dernier est réservé aux Français; il ira donc à Saint-Michel, «mixte»
Février 1955, débarquement à Marseille, direction l’Ile-de-France. Son bac obtenu brillamment au lycée Montgeron (Essonne). Ce sera Henri-IV, où il enchaîne maths élem, maths sup et maths spé. En 1960, l’année où Madagascar devient indépendante, le petit garçon humilié du lycée Saint-Michel intègre Navale. En méme temps que son compatriote Guy Sibon, qui deviendra son fidèle compagnon de route avant de devenir très populaire et de mourir dans un mystérieux accident d’avion(affaire ampamoizankova DC3 sabotée par des sovietiques faisant 13 morts...)

QUAND RATSIRAKA RÉÉCRIT L'HISTOIRE

«On a tellement dit des contrevérités sur Madagascar, on a tellement calomnié et diabolisé le président ratsiraka, le communiste, le dictateur, l’Amiral rouge que ce que je vais vous dire maintenant risque peut-étre de vous surprendre. On a dit que c’est moi qui ai mené ce pays à la ruine. Que c’est moi qui suis à l’origine de la malgachisation à outrance dans l’enseignement, à cause de ma francophobie viscérale, etc.
«La belle affaire ! Quand on veut noyer son chien, on dit qu’il a la rage ! Bien évidemment, qui s’excuse s’accuse, dit-on ! Aussi, je ne cherche pas d’alibi mais, au nom de la vérité historique, je me dois de vous révéler les faits (...). Mon intention n’est point de porter un jugement sur le bien-fondé des options des uns et des autres, mais de rétablir les faits pour que l’on ne puisse plus vous induire en erreur.
«Pour mes adversaires du dedans comme ceux du dehors, tout se passe comme si entre 1960 et 2001, il n’y avait eu que misère, pauvreté et régression et qu’il n’y a eu qu’un seul président responsable de tout cela et qui s’appelle : l’Amiral rouge, Didier Ratsiraka.
«On oublie les autres. J’assume tout ce qui a été fait sous mon régime. Parce que j’étais à la téte du pays, j’assume. Mais qu’on ne me mette pas sur le dos tous les péchés d’Israël. Je vous en prie.
«Or, rappelé d’urgence à Antananarivo, ayant terminé l’école de guerre en avril 1972, l’on m’a nommé ministre des Affaires étrangères en juin 1972. Le général Ramanantsoa, qui a succédé au président Tsiranana, était obligé de supprimer le français à la radio et à la télévision nationales malgaches. Toutes les nouvelles, toutes les émissions devaient étre données et réalisées en malgache (sauf pour les lettres de créance). Je le sais car j’étais ministre des Affaires étrangères.
«Je ne suis arrivé au pouvoir, sur insistance du Directoire, qu’après l’assassinat malheureux du pauvre général Ratsimandrava, le 15 juin 1975. Pour renverser la tendance de cette xénophobie, de cette francophobie, force m’a été de naviguer au plus près. Je suis arrivé au pouvoir sans mentor étranger et sans parti politique.
«J’étais obligé de composer avec les partis gauchistes qui ont rempli les murs de la capitale de graffitis du genre : «Dehors les Français - langue française, langue d’esclave - coopération française, coopération d’esclavage», en 1972 ! Pour m’imposer, j’ai dû prendre la téte du mouvement nationaliste et j’ai parlé plus haut et plus fort que tout le monde !»

- Extraits rapporté par Éric Revel dans «L’Ile rouge» (éditions Balland, 1994)
© Eugene Heriniaina - serasera.org 1999 - 2024 - page load 0.1117