PPN : Risque de problème d'approvisionnement PDF Imprimer Envoyer
Mardi, 26 Octobre 2010 00:00
Pour ce qui concerne les produits de première nécessité (Ppn), l'Instat de faire savoir que le coût de ces derniers s'était rehaussé de 1,3% entre août 2010 et septembre 2010. Cela risque de s'intensifier avec l'arrivée de la pluie.
La pluie est source de vie pour les agriculteurs mais elle peut aussi créer du souci aux consommateurs. A Antananarivo, il ne pleut pas encore mais certaines régions alentours ont été déjà bien arrosées depuis quelques jours. Une situation qui risque déjà de compromettre la circulation des biens entre certaines localités du pays.
Dès que la saison des pluies arrive, le premier problème qui survient est la difficulté d'approvisionnement de certains marchés, dont ceux de la capitale. Or, en cette période de crise, la psychose s'installe très facilement chez les consommateurs dès qu'il y a la moindre perturbation. Faut-il noter que la majorité des sites de production de produits alimentaires sont accessibles par piste et ces infrastructures se dégradent très rapidement dès les premières gouttes de pluie.
Flambée
Alors, sur le marché d'Andravoahangy par exemple, les commerçants grossistes avancent que les prix risquent bien de repartir à la hausse d'ici quelques semaines. «Cette flambée concernera les denrées les plus demandées du marché», note l'un de ces opérateurs économiques. Malheureusement, le riz figure sur la liste des produits qui devraient connaître une hausse de leur prix dans les prochains jours.
En effet, selon les explications de certains commerçants d'Andravoahangy, la route nationale reliant Vohidiala et Moramanga refait déjà parler d'elle. Depuis que la pluie a arrosé la Rn44, elle commence déjà à poser des difficultés aux transporteurs travaillant sur cet axe. Ceci entraîne un retard au niveau de l'acheminement des produits (du riz principalement) vers les points de vente de la capitale.
De méme, les zones de production de charbon de bois se trouvant dans les environs de Tana sont
de moins en moins accessibles et les transporteurs sont contraints de revoir le tarif de leur prestation à la hausse. Ce qui entraîne des coûts supplémentaires sur le prix de ce type de bien chez les consommateurs. A noter qu'en ce moment, un gros sac de charbon de bois coûte jusqu'à 12 000 ariary dans certains quartiers.
Mais saison pluvieuse ou pas, cette année 2010 a été exceptionnelle et les observateurs affirment que c'est lié à la crise. En effet, le prix à la consommation n'a pu amorcer une baisse que pendant une très courte période. «2010 est une année très difficile pour les consommateurs parce qu'elle a été marquée par une importante série inflationniste», devait noter un opérateur économique.
Didier Rambelo
tsy izay moa le izy ry zalahy?????
