l'experess de Madagascar: Maternité de Befelatanana
Une mère abandonne son bébé
Un bébé d’un jour a été abandonné par sa mère à la maternité de Befelatanana. Il est pris en charge par l’hôpital depuis une semaine.
Un bébé a été admis en urgence au service de réanimation néo-natale de la maternité de Befelatanana le 7 août. Cela fait plus d’une semaine que sa mère l’a laissée toute seule, en salle d’accouchement commune, avec juste le nom d’un fokontany à Tana et le nom de la petite fille, Fatouh sur la fiche.
« Ses colocataires ont réalisé que la mère n’est jamais revenue. Elles ont alerté une sage-femme sur ce cas d’abandon. Et depuis, l’hôpital a pris en charge la petite fille », explique le médecin-chef adjoint de la maternité.
Ce bout de chou de 2,600 kg est né le 6 août. Aujourd’hui, toujours en salle de réanimation, elle a une semaine et quelques jours mais n’a jamais pu goûter au plaisir de ressentir la chaleur de sa mère.
Premier refuge
La charge devient lourde pour la maternité qui n’arrive plus à subvenir aux besoins en lait infantile des bébés abandonnés dans cette maternité. « Nous devons recourir au reste de lait que certains parents laissent, ayant des bébés en couveuse », précise la sage-femme qui rajoute qu'un autre petit garçon retrouvé dans les ordures il y a deux mois nécessite une intervention chirurgicale au niveau de la téte.
Droit de l’enfant oblige, la maternité de Befelatanana doit pour l’instant, assurer la protection de Fatouh, comme l’a exigé la police des mÅ“urs et des mineurs. « Ce service nous a déjà procuré une réquisition pour prendre en charge cette enfant jusqu’à ce que son état soit vraiment stable », avance le responsable.
« Quand les médecins signaleront son bon état de santé, nous la confierons au juge des enfants qui doit donner une ordonnance de placement provisoire quelque part », explique Hanitra Ramilijohn, commissaire adjointe du service de la police des mÅ“urs et des mineurs à Anosy.
Selon la juge Laurette Randriamiandrisoa au sein du ministère de la Justice, seul le juge des enfants a le pouvoir de prendre des mesures pour déterminer le placement des enfants abandonnés. « Deux choix existent : soit l’enfant est remis à ses proches s'ils sont identifiés. Soit, le juge choisit un centre d’accueil », explique la juriste.
L’abandon d’enfant est une infraction pénale à Madagascar. La mère risque une peine d’emprisonnement. Mais certaines personnes de la société civile souhaitent que ce cas soit étudié de près. « Il devrait y avoir un service de soutien social où les mères en détresse peuvent se tourner », avance Gracy Fernandez, responsable au sein du centre d’appui et de prospection pour le développement à Madagascar, une institution qui s’est battue pour la considération des droits des jumeaux abandonnés de Mananjary.
Le cas de Fatouh est le troisième abandon de cette année selon le syndicat des professionnels diplômés en travail social (SPDTS). Mais les médecins confirment qu'ils tendent à augmenter depuis la crise sociopolitique. « On enregistre jusqu’à 4 cas d’abandons en six mois si c'était le chiffre en un an auparavant », rappelle le médecin-chef adjoint. Une situation qui entrave les efforts menés pour la protection des enfants à Madagascar.
betsaka aky ny reny mi abandonne ny zaza vao nateraka ah! ny tsy fahavononana tsy fanànana moyen hitaiza azy sns.... tranga miseo matetika aty kou io! ka atao ahoana mampalahelo.
vAO HAingana zao taty aminay zaza vao mena vava aterina am tiroir fanaterana zaza vao teraka abandonnés reny.... miandry famille d'acceuil afaka handray azy sy hitaiza azy....AO NY MITADY zaza tsy mahazo ao ny mahazo manary ny eo ampelatanana , fiainana dool zany.....
tena aleoko izy nanao an izay toy izay hoe nanala zaza,
marina ny tenin ilay mpiandraikitra voatonina tao hoe tokony asian structure manampy ny reny en detresse, mba isorohana amin ny endrika rehetra famonoana zaza sy ny fandaozana azy koa,
mora ny manome tsiny rehefa ohatran izao, satria malahelo ilay zaza, fa rehefa tsy fantatr tsika ny tena tantaram piainan ilay renin jaza dia aleo tsy mitora-bato.
velona soa aman tsara ilay zaza, zay no zava dehibe. "tant qu'il y a de la vie, il ya de l'espoir."
Raha miverina izy tokony tsy ampidirina am-ponja fa ampiana hitaiza ny zanany...
Ka vonona ary zany i ari.malala hanampy azy @ fitaizana ny zaza, ohatrinona isam-bolana no hatolotrao.
Mora anie ny mitazana sy mitsikera hoe izao no tokony atao fa refa tena handray anjara tokoa ny tsirairay de mandositra daholo, miandry an'ranona sy ry ranona hanao
