ouverture de viva TV elon l'article 61 de l'Ordonnance 92-0

1. onja2 ( 14/01/2009 19:34)
Ito Article ito, izay hita avy tao amin'ny page d'actualité national avy tato amin'i Moov.mg dia mampiseho fa tena ara-dalana tantera mihintsy ny nikatonan'ny Viva-TV ary lalàna efa tamin'ny 1992 no milazaizany. Io lalàna io dia milaza mazava mihintsy fa voarara tanteraka ireny nataon'i Viva TV ireny, ary tokony izay responsable de publication no nosazin'i Andry Rajoelina fa tsy ny fanjakana no homena Ultimatun.




“Ultimatum” pour la réouverture de Viva TV - La face cachée de l’affaire
(14-01-2009) - L'ultimatum lancé par le Maire de la Cua, Andry Rajoelina, également propriétaire de la chaîne de télévision Viva, pour la réouverture de celle-ci a expiré hier.
Pour rappel, la fermeture de la station a été ordonnée par le Ministère des Télécommunications, de la Poste et de la Communication le samedi 13 décembre 2008, suite à la diffusion d'une intervention de l'ancien président Didier Ratsiraka, avec promesse de rediffusion le lendemain.


Ni dictature ni censure
La décision trouve essentiellement son fondement dans l'article 61 de l'Ordonnance 92-039 du 14 septembre 1992 sur la communication audiovisuelle qui stipule que “Sont interdits à la projection publique, à titre gratuit ou onéreux, les vidéogrammes ou les films pornographiques, ou de nature à porter atteinte à l'unité nationale, à l'ordre, à la sécurité et à la tranquillité publics.” Mais il y a également le statut de l'intervenant, en l'occurrence l'amiral Ratsiraka, qui a déjà été condamné et qui, de ce fait, ne peut jouir des droits de vote et de parole, donc soumis à une obligation de réserve. Bref, il n'y a eu ni censure ni dictature, comme beaucoup veulent continuer à le laisser croire, mais une stricte volonté de faire respecter la loi. Et cette loi, ce ne sont pas les autorités actuelles qui l'ont créé ni fait voter, elle date de 1992.

Sacrifice ?
Malgré le fait que l'Etat n'ait porté plainte - ce qui est tout à fait dans son droit - le Ministère public peut également engager des poursuites contre Viva TV et, dans ce cas, le directeur de publication de la station se retrouve en première ligne du “banc des accusés”. Les observateurs se posent donc des questions sur l'attitude des propriétaires du groupe de médias : n'aurait-il pas été préférable de prendre des mesures (le cas échéant, des sanctions) à l'encontre des agents en faute dans cette histoire et entamer des négociations pour la réouverture auprès du département concerné, plutôt que de s'entêter à lancer un ultimatum ? Ou y aurait-il une intention expresse de sacrifier le directeur de publication ?

Au moins, la population sait maintenant à quoi s'en tenir, ne serait-ce qu'en constatant ces amalgames fréquentes entre affaires communales et celles privées... Mais encore, toutes les voies de recours et solutions possibles n'ont pas été épuisées. L'on soupçonne donc derrière cet entêtement autre chose, la réouverture de Viva TV n'étant que la partie visible de l'iceberg, le motif intentionnellement déclaré...


répondu par olenja le 21/01/2009 11:15
2. olenja ( 21/01/2009 11:15)
Le fermeture de la chaîne TV VIVA est elle légale ? Moi, je pense que le problème n’est pas là au motif que notre loi peut être appliquée sous différente forme en fonction des circonstances.
Je m’explique : voyons, en premier lieu le cas de VONINAHITSY Jean Eugène : il fut condamné par la juridiction malagasy à la fin du mandat de RATSIRAKA Didier. Allié avec le nouveau régime, il fut « blanchi » de sa condamnation par la même juridiction. Au moment où il commence à contrer le régime, il fut condamné de nouveau…mais pour autre chose !
Il y a aussi en second lieu la dernière révision de notre loi constitutionnelle. La loi prévoit la voie de referendum ou parlementaire pour cette révision. Je pose une question : quel est le motif d’avoir choisi la voie parlementaire au détriment de la voie référendaire ? est ce que l’actuel pouvoir n’a plus confiance à la population ?
Enfin, le problème de l’actuel régime n’est pas vraiment l’INJET ou VIVA ou je ne sais pas quoi, mais c’est Andry RAJOELINA lui-même ! Vous avez mentionnez un texte motivant la fermeture de la station TV VIVA pour atteinte à l’ordre public…mais etes-vous en mesure de demontrer le caractère attentatoire à l’ordre public de ce message de RATSIRAKA diffusé par VIVA TV ? C’est du critique comme tout le critique, et ce qui sent visé peut apporter leur explication car c’est ça la vraie démocratie ! Moi, je vois de chaînes TV qui projettent des films contenant de personnes totalement nues, à votre avis, cela ne constitue-t-elle pas une atteint à la bonne mœurs ? Et pourquoi ne pas infliger une sanction telle la fermeture contre cette station ? Quelle est la valeur de l’Ordonnance que vous avez mentionnée par rapport à la loi constitutionnelle qui garantit la liberté d’expression ?
la raison de tout cela, d’une part, c’est parce que notre loi n’a pas encore sa raison d’être, étant donné qu’elle peut être appliquée sous différente manière ou forme suivant la circonstance et les personnes qui en appliquent ( les magistrats) doivent trouver des motivations « légales » pour asseoir sa décision. Outre les exemples susmentionnés, que dites-vous le cas de Tantely ANDRIANARIVO, jugé par la juridiction de droit commun alors que c’est la haute cour de la justice qui est prévue par la constitution. C’est parce que les manipulateurs des lois trouvaient des moyens pour échapper à la loi constitutionnelle comme le cas de VIVA TV.
D’autre part, c’est parce que Andry RAJOELINA ose se mesurer à l’actuel détenteur du pouvoir absolu et il oubli le principe de LOUIS XIV selon lequel « le roi ne peut mal faire ».

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