Loin des langages diplomatiques lors de la dernière réunion du conseil international des jeux (Cij), Vivian Gungaram n’a pas mâché ses mots pour prévenir ses athlètes sur ce qui les attendent durant les 7e jeux des îles.
Ce haut responsable de la discipline de base Mauricienne n’a pas hésité un seul instant à dresser un tableau sombre, pour ne pas dire noir, de l’organisation de ce rendez-vous des sportifs de la région et la situation sociale actuelle dans la Grande île.
Ces extraits lus dans les colonnes du journal « le Mauricien » en disent long. « Vous vous retrouverez à 14 athlètes par dortoir. Les douches sont pouvues d’eau chaude mais il est préférable de vous munir de votre serviette et de votre savonnette, même si on vous en offrira sur place.. », déclarait-il à l’endroit des athlètes mauriciens. Une belle publicité pour l’industrie de savonnerie locale qui vient pourtant de conclure un partenariat avec le Comité d’Organisation des Jeux des Iles (Coji).
Et le Président de la fédération Mauricienne d’Athlètisme de continuer « il y aura des distributeurs, non de boissons gazeuse, mais de préservatifs un peu partout dans le village des Jeux.... le Sida constitue une réelle menace là-bas, il est préférable de s’abstenir ». A propos de la sécurité, il a martelé que « les risques d’agressions étaient réels à la fois le jour et la nuit » et de conseiller la délégation mauricienne « de ne pas porter avec eux bijoux, bracelets et cellulaires susceptibles d’attirer l’attention ».
On ne sait pas si ce responsable a été déjà victime de ces maux durant ses multiples séjours dans la capitale malgache mais à la lumière de sa déclaration, tout est noir à Antananarivo.
