tafapitika izany i darola eo!! nahomby ny fifidianan ny ekipany hanongana azy!! fialonana izany no tena fotony fa tsy politika intsony!!
Mairie de Toamasina
Roland Ratsiraka destitué
Coup dur pour la mairie de Toamasina. Après avoir échoué dans sa tentative de maîtriser le Conseil municipal, où son parti le Toamasina Tonga Saina est majoritaire, c’est ce dernier qui l’a destitué, hier, à l’issue d’un vote. La décision est applicable immédiatement.
Le Conseil municipal de Toamasina a délibéré pour la destitution du maire Roland Ratsiraka. La décision est exécutoire, sans exclure un contrôle de légalité a posteriori.
L'acte est consommé. Les membres majoritaires du Conseil municipal de la ville de Toamasina sont arrivés à concrétiser leur tentative. 13 conseillers municipaux sur 24 ont voté pour la destitution du maire Roland Ratsiraka de son poste, hier. C'était lors de la dernière journée de la session ordinaire de l'organe de décision de la Municipalité. La majorité simple est ainsi atteinte, pour que la délibération soit rendue. Deux conseillers municipaux ont voté pour le maintien du premier magistrat de la ville à son poste. Deux autres ont voté blanc.
Tout s'est passé très vite hier, dans la salle de réunion de l'Hôtel de ville. La destitution du maire n'était pas inscrite à l'odre du jour. Elle était évoqué de façon improvisée, juste après le rapport d'activités du maire pour l'année 2006. Les partisans de la motion ont reproché à Roland Ratsiraka sa gestion de la ville. Même des adhérents à l'association Toamasina Tonga Saina (TTS), fondée par le maire lui-même, se sont retournés contre lui. Il s'agit, entre autres, du conseiller municipal Félix Toto.
L'ancien compagnon du neuveu de Didier Ratsiraka a justifié sa position. “Nous sommes sept membres du TTS à avoir abandonné Roland Ratsiraka. Nous avons vu la défaillance du maire dans ses fonctions. Le rapport d'activités qu'il a présenté n'est pas convaincant”, a t-il évoqué. La majorité des conseillers municipaux a considéré le problème des ordures non résolu. Le manque de transparence sur les affaires financières de la commune figure aussi parmi les raisons de la délibération.
Joint au téléphone hier, Roland Ratsiraka a livré sa première réaction. “La délibération du Conseil municipal ne me surprend pas. Elle était préparée depuis un certain temps. Je me demande simplement la raison qui a poussé ces conseillers municipaux à agir dans ce sens, puisque le mandat des maires va expirer d'ici quelques mois”, a t-il soulevé.
Situation tendue
Le maire a évoqué que quatre conseillers municipaux issus du TTS ont soutenu la manœuvre contre lui. “J'ai entendu dire que ceux qui ont voté pour la destitution ont reçu une récompense”, a t-il ajouté.
Le candidat à la dernière élection présidentielle a révélé qu'avant même la décision du Conseil municipal, il avait l'intention de s'écarter tranquillement des ses préoccupations en tant que maire, sans déposer de démission. “Je l'ai déjà confié à quelques aînés de la localité. J'ai trouvé la cohabitation avec l'organe délibératif difficile. La situation devient de plus en plus tendue”, a t-il conclu.
En ce qui concerne la valeur de l'acte de destitution, le chef de la région d'Atsinanana, Julien Randriamorasata, a affirmé que la délibération est exécutoire de plein droit. Par contre l'autorité de tutelle de la Collectivité communale peut, par la suite, procéder au controle de légalité. “Il appartient au ministère de l'Intérieur de désigner une délégation spéciale qui va exercer avec le plein pouvoir, à la place du maire, si la motion est jugée légale”, a t-il expliqué.
Le président de la Délegation spéciale (PDS) de la province de Toamasina, le colonel Gilbin Pily, a déclaré ne pas avoir été informé officiellement de la délibération aux dépens de Roland Ratsiraka.
Sur le plan politique, le porte-parole de l'opposition lors du processus de dialogue avec le pouvoir l'année dernière, le pasteur Richard Andriamanjato, n'a pas voulu s'exprimer sur le cas. “Je n'ai rien à dire. Je ne suis pas au courant de ce qui s'est passé à Toamasina. De toute façon, il s'agit d'une affaire propre à cette ville”, a t-il conclu.
A la première place lors de la présidentielle
Le candidat à l'élection présidentielle Roland Ratsiraka a tenu la première place, le 3 décembre, dans la circonscription de Toamasina I. Il a obtenu 43,04% des voix contre 37,90 % pour le candidat Marc Ravalomanana.
Même situation dans la région d'Atsinanana. Le maire de Toamasina en a rafflé 45,62%, tandis que le président-candidat n'a obtenu que 28,61%.
Roland Ratsiraka en est actuellement à son deuxième mandat à la tête de la Commune urbaine de Toamasina.
Fano Rakotondrazaka
Izany izao no mandeha any tikoland!! :-D:-D
Izany moa no hatao ka aiza no tsy ho pma hatrany le dago
