La Gazette 18/12 : Otrikafo

1. xxx ( 18/12/2006 09:39)
Otrikafo : “Tsy fantatry ny Filohampirenena ny atao hoe Fanjakana”

Elaela tsy nahenoam-peo ny Otrikafo, indrindra hatramin’ny nahavitana ny fifidianana.
Nivoaka tao anatin’izay fahanginany izay ry zareo ka ny fivoriana niombonan’ireo lohandohan’ny mpisorona ao omaly alahady no namoahany fehin-kevitra iray momba ny raharaham-pirenena ankapobeny.

Isan’ny nifotoran’ny fehin-kevitra ny Otrikafo tamin’io omaly io àry ny fanambarana nataon’ny Filohampirenena Ravalomanana tamin’ny talata faha-12 desambra teo, nandritra ny fankalazana ny tsingerin-taona nahaterahany. Tsy inona tamin’izany akory no nanaovan’ny Otrikafo fanamarihana, araka ny fanazavana nentin-dRajaonah Andrianjaka, fa ilay fanentanan’ny Filohampirenena ny Fianakaviambe iraisampirenena mba hanome fanampiana ho famonjena ny vahoaka Malagasy any amin’ny faritra atsimon’ny Nosy, noho ny kere manjo ny any.

Notsorin-dRajaonah Andrianjaka ny resaka raha ny fehin-kevitry ny Otrikafo notateriny no nohazavainy fa “tsy fantatry ny filohampirenena Ravalomanana akory ny dikan’ny antsoina hoe fanjakana, indrindra amin’ny maha-filohan’ny Repoblika (Chef d’Etat) azy no itenenany”.

Raha nanambara ny Filohampirenena fa “na tsy nifidy ahy aza ianareo dia tiako foana ary ny ahy no ataoko tonga mialoha ka ho tsapanareo ihany any aoriana any dia ho tia ahy koa ianareo”, dia nambaran’ny Otrikafo fa “tsy ny hatsaram-panahin’ny Filohampirenena no ijerena ny fahasahiranan’ny vahoaka fa adidiny amin’ny maha-mpitondra fanjakana azy ny miahy mandrakariva izany vahoaka izany”. Notsorin-dRajaonah mihitsy moa ny hoe “tsy fihetseham-po ka hoe fitiavana na tsy fitiavana na hoe “ireto nifidy ahy na iretsy tsy nifidy ahy” ny raharaham-panjakana fa heloka eo anatrehan’ny tantara ny filazana izany, indrindra filohampirenena amperin’asa no mivolana izany”.

Notsindrian’ny Otrikafo mihitsy aza fa “tena zary fandatsana ny mponina any atsimon’ny Nosy iny nataon’ny Filohampirenena iny”. Ambonin’izany dia nametraka ny ahiahiny koa ny Otrikafo fa “mety hivadika ho zava-doza mihitsy ny fomba fandraisan’ny mpitondra ankehitriny na ny Filohampirenena ny antsoina hoe “fanjakana” (notion d’Etat) raha izany rehetra izany no ifotorana”.

Ambonin’izany dia nokianin’ny Otrikafo koa ny fihetsiky ny mpitondra fanjakana nifandimby hatramin’izay, ary isan’izany ny ankehitriny, ny amin’ny tsy fiheverana ny olana mianjady amin’ny any atsimo. “Tsy vao tamin’izao fotoana no nisian’io fahasahiranana ara-tsakafo any atsimon’ny Nosy io fa efa elabe, nefa dia samy tsy nisy nieritreritra ny hametraka vahaolana maharitra amin’izy io”, hoy Rajaonah. Ny fitondrana ankehitriny moa, hoy izy, dia miandry ny kere hiseho vao mihazakazaka mitady vary masaka haroso avy any amin’ireo firenena lehibe mpanampy antsika.

Vahaolana tsotra izay itakiana ny finiavana politikan’ny mpitondra mba hanentana ny vahoaka amin’ny alalan’ny fitarihana ny ranon’i Beapingaratse no heverin’ny Otrikafo fa mifanentana amin’ny olana takian’ny faritra atsimon’Androy iny, ary vahaolana maharitra izany, hoy izy. Tetik’asa toy ny nanaovan’ Andrianampoinimerina nanajary an’i Betsimitatatra no anaingana ny vahoaka any atsimo ho amin’io tetik’asa io dia afaka amahana ny olana na tsy misy mpamatsy vola iankinan-doha aza, hoy Rajaonah Andrianjaka omaly.

Notsiahivin’ity mpitarika ny Otrikafo koa ny filazana nataon’ny Filohampirenena Ravalomanana tamin’ny volana Novambra, momba ny “fiandrianam-pirenena ara-tsakafo” na “souveraineté alimentaire”. “Raha izao toe-tsaina mangata-dava sy miantehitra amin’ny fanampiana avy amin’ny mpamatsy vola iraisam-pirenena na avy amin’ireo firenen-dehibe ireo izao no dinihana dia mifanohitra tanteraka amin’izay nambara ary tena poak’aty ny hoe “fiandrianam-pirenena ara-tsakafo” noventesin’ny filoha”, hoy izy.

Ralay
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Après les résultats officiels : Remaniement en vue

Un remaniement du gouvernement devrait survenir à bref délai.

D’abord car la victoire électorale de Marc Ravalomanana « s’imposant avec évidence », la HCC ne mettrait guère de temps à se pencher sur le sujet et livrerait rapidement son verdict.

Ensuite car le régime compterait organiser la cérémonie de vœux du palais d’Iavoloha le vendredi 5 janvier 2007 (au début de cette année, la séance eut lieu le 6 janvier, avec la retentissante mise à l’écart de Lahiniriko Jean du micro), et voudrait boucler la révision de la composition du gouvernement avant cette date. Enfin car la Présidence voudrait se mettre au travail sans tarder, surtout pour mettre en œuvre le contenu du MAP qui fut le programme de gouvernement de Marc Ravalomanana au scrutin présidentiel. Dans trois semaines tout au plus, la proclamation des résultats officiels sera réalisée, la nomination d’un Premier ministre sera opérée et la composition du nouveau gouvernement sera publiée. Après quoi, Marc Ravalomanana et son régime seront à pied d’œuvre pour attaquer le nouveau quinquennat.

La grande question dès maintenant porte sur le maintien ou non de Jacques Sylla à la Primature. On chuchote que l’avocat pourrait cette fois être écarté et remplacé. Et ce, en vertu de la doctrine de Marc Ravalomanana sur « l’homme qu’il faut à la place qu’il faut et au moment qu’il faut ». On sait que le chef de l’Etat a évincé beaucoup de ses collaborateurs ou ministres en invoquant cette maxime. Des personnalités ayant apparemment donné toute satisfaction sont subitement démises de leurs fonctions, car les postes concernés ont reçu une nouvelle orientation et ont donc besoin d’un chef d’un autre profil. Jacques Sylla fut nommé Premier ministre le 26 février 2002, en pleine crise, car il présentait alors divers avantages pour le régime de Marc Ravalomanana. Juriste et membre fondateur du CNOE (Comité national pour l’Observation des Elections) à Toamasina, sa présence conférait un caractère légal à un pouvoir contesté après l’investiture du 22 février. Ensuite, catholique de confession, il contrebalançait l’appartenance de Marc Ravalomanana à la religion protestante. Puis titulaire également de la nationalité française, il rassurait les intérêts français dans l’île tout en amadouant une France réticente à l’endroit du régime Ravalomanana. Par ailleurs originaire de la province de Toamasina, il apaisait la population d’une région qui était le bastion de l’amiral. Enfin ministre des Affaires étrangères sous le régime des Forces Vives, il avait gardé dans les diverses instances internationales des attaches propres à activer la reconnaissance du régime Ravalomanana par la communauté internationale.

Aujourd’hui, le pouvoir de Marc Ravalomanana est solidement assis et n’a plus les préoccupations de 2002. Dès lors, on pourrait penser que Jacques Sylla présente moins d’intérêt et a même fait son temps. L’actuel chef de l’Etat d’ailleurs a l’habitude de repousser d’un revers de la main ceux qui lui furent utiles un moment et qui ne le sont plus. Si Jacques Sylla est sacrifié, on susurre déjà les noms des Premiers ministres en puissance, comme le général Marcel Ranjeva, officier fidèle et ancien ministre de la Défense qui peut tenir en main une Armée effervescente ou réprimer les menées des opposants qui refusent les résultats du scrutin. Ou Henri Roger Ranaivoson, chief of staff qui a réalisé un travail en profondeur ayant permis à Marc Ravalomanana de s’adjuger 75 à 80% des suffrages dans la région de Faratsiho, et économiste placé à la tête de l’équipe qui a conçu le MAP. Si l’uniformité ethnique au sommet de l’exécutif suscite des réserves, le poste pourrait aller au général Sylvain Rabotoarison, autre militaire à poigne (il fut déjà ministre de l’Intérieur) mais qui par ses origines, a l’avantage de constituer un trait d’union entre l’Est et le Sud qui ont récemment refusé en masse leurs voix à Marc Ravalomanana.

Beaucoup d’hypothèses, mais voici ce dont on est sûr déjà : après cinq ans de service à la Primature, Jacques Sylla sera …remercié.

Adelson RAZAFY
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Editorial
Quid de l’insécurité urbaine ?

Que fait la police ? Une formule, vieille comme l’insécurité, qui revient, depuis quelques mois, dans l’air du temps. Surtout à Antananarivo, où la délinquance et le grand banditisme font désormais partie du décor.

Il ne se passe plus, en effet, un jour sans qu’on relève, ici et là, un (ou des) assassinat, un braquage… La population est constamment sur ses gardes, et vit sous la peur. Les bandits de tout acabit évoluent aujourd’hui comme un poisson dans l’eau. Ces derniers temps, les malfaiteurs n’hésitent plus à opérer en plein jour. C’est dire que la nuit leur semble courte ; leur objectif est de faire le maximum de profits et de victimes : ils font du 3 x 8, comme les horaires des entreprises franches. Autrement dit, le banditisme commence à s’industrialiser.

Exemples récents de leur audace : cette attaque d’un établissement hôtelier, sis à Behoririka, et ce braquage, samedi, d’une pizzeria à l’avenue de l’Indépendance. Deux cas, parmi tant et tant d’autres, qui illustrent bien l’ampleur de l’insécurité qui règne dans la première ville de Madagascar.

Que faire devant de tels actes qui ne cessent de gagner du terrain dans la capitale et ses environs ? Faut-il plus de préventions ou plus de répressions ? Ou les deux à la fois.

En tout cas, les pouvoirs publics semblent impuissants face à la recrudescence des crimes crapuleux, des vols à main armée, etc. Les autorités doivent admettre que les mesures mises en œuvre jusqu’ici pour réduire les violences urbaines sont largement insuffisantes. La police, malgré les quelques efforts consentis afin de limiter les agressions en tous genres, reste encore démunie pour répondre efficacement aux attentes des Tananariviens et surtout des touristes, une proie facile des malfaiteurs. A terme, ce sont les investisseurs qui risquent de partir.

L’insécurité urbaine et aussi rurale doit absolument figurer au centre des préoccupations gouvernementales. D’ailleurs, le MAP évoque-t-il ce mal qui mine notre société ? On ne le sait.

En tout état de cause, les discours sécuritaires - trop faciles et sans effets - ont fait leur temps : place maintenant à l’action ! Même si la répression est nécessaire, c’est en amont qu’on devrait commencer à résoudre ce grave problème : l’absence d’éducation civique dans les écoles et au sein de la population, dans les collèges et lycées, le faible taux de scolarisation, l’oisiveté des jeunes, le chômage, la pauvreté, sont les ingrédients qui nourrissent et favorisent la délinquance, petite et grande.

Quoi qu’il en soit, la police et la gendarmerie sont « désarmées » afin de faire face à la situation. Il faut donc parer au plus pressé. Aussi, beaucoup suggèrent-ils que des éléments de l’Armée soient affectés dans la police en vue de maintenir l’ordre en ville. Au lieu, en fait, de tourner en rond dans les casernes, ceux-ci seraient plus utiles ailleurs…

En somme, sans une volonté politique de la part des gouvernants, l’insécurité ira crescendo. Que fait Marc Ravalomanana ?

Franck Raharison
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Investisseurs étrangers : Le ministre des Finances menace

Le ministre de l’Economie, des Finances et du Budget, Benjamin Andriamparany Radavidson, a présidé, samedi dernier, une cérémonie de remise de médailles aux employés méritants de la Cotona d’Antsirabe.
Sur plus d’un millier de travailleurs de cette société appartenant à la famille Ismaël, regroupée au groupe Socota avec l’unité Cottonline, 250 employés ont ainsi été décorés.

Au-delà de l’aspect symbolique, c’est là un signal fort émanant des tenants du pouvoir envers les opérateurs. En effet, le ministre Benjamin Andriamparany a clairement évoqué lors de son discours que les investisseurs qui souhaitent évoluer dans le pays doivent suivre les réglementations en vigueur.

Voilà, en quelque sorte, une menace à peine voilée sur des pratiques qui ont cours ces derniers temps par certains industriels dont des Karana. Mais on ignore réellement à qui s’adresse cet avertissement du ministre.

En effet, dans ses propos, il a pris comme un exemple le cas du code des changes : « La loi (ndlr : sur la code des changes) est claire. Tous les prix affichés par les sociétés commerciales et les contrats passés sur le territoire national doivent être en monnaie malgache, en Ariary mais non pas en devises. On n’acceptera plus le laisser-aller à ce sujet ». Et lui d’aviser que les opérateurs qui n’appliqueront pas ces directives d’ici fin de l’année « seront sanctionnés ».

Ce rappel en question a fait l’objet d’un communiqué payant dans les quotidiens de la capitale de ces derniers jours.

Le ministère des Finances insiste sur l’application stricte des nouvelles dispositions dudit code des changes, pour éviter la double tarification et aussi la fuite de devises à l’extérieur. La loi en question a été adoptée en août dernier.

Au nom de la transparence, ce ministère devrait publier la liste des investisseurs étrangers et nationaux défaillants, notamment ceux qui ne rapatrient pas les devises.

Le message lancé par le ministre Benjamin Andriamparany concerne-t-il aussi le groupe Socota ? Difficile à répondre, sachant que Cotona demeure et reste toujours « un soutien » de poids de tous les régimes qui se sont succédé à Madagascar.

J. R.
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Otrikafo : Signe de vie

Le groupement Otrikafo redonne signe de vie, après s’être muré dans le silence pendant toute la période des élections.
On se souvient que, lors de ce scrutin, cette entité avait compté mettre en lice son chef, Andrianjaka Rajaonah. Mais des blocages au niveau des fonds électoraux avaient obligé ce dernier à se désister. En conférence hier, Andrianjaka Rajaonah a dénoncé la volonté de Marc Ravalomanana de solliciter l’aide de l’étranger à l’intention des affamés du Sud. Selon le ténor d’Otrikafo, les dirigeants devraient songer à une solution qui règle durablement la question de la famine dans le Sud, et qui s’appuie sur le génie national. Il a cité à ce sujet le drainage des eaux du massif de Beampingaratse pour irriguer l’Androy. Le chef d’Otrikafo a ajouté qu’avec cette mentalité prompte à solliciter le secours de l’étranger, le pays n’atteindrait jamais la « souveraineté alimentaire » que vise le chef de l’Etat.

Résolument nationaliste et hostile à l’immixtion des pays ou bailleurs de fonds étrangers dans les affaires nationales, Otrikafo a des vues originales sur ce que devrait être la politique du gouvernement. Si son chef s’était élancé dans la compétition du 3 décembre, Otrikafo aurait recueilli quels suffrages ?
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Ses compagnons : quantité négligeable…

On plaindra les compagnons du général Fidy qui sont encore recherchés. Le régime n’en fait que peu de cas et ne leur accorde que peu de considération.
Ce qui devrait ajouter à leur désarroi. Si une prime de 100 millions d’ariary a été agitée en direction de ceux qui indiquent la planque du général Fidy ou qui procèdent à son arrestation, rien n’est offert pour la découverte des militaires toujours en cavale. Le général Behajaina Petera, ministre de la Défense, a évoqué le cas des deux colonels encore recherchés, Rakotomaronirina Alfred et Ralaikoa Woelson, sans mentionner aucune prime pour leur capture. Le ministre s’est contenté d’inviter la population à aider à leur arrestation.

On plaindra aussi les militaires qui sont encore en fuite mais qui n’ont pas été cités par le ministre, peut-être car ils sont considérés comme quantité négligeable. Il s’agit des lieutenants-colonels Rakotoarisoa Joie Hans et Boto Laurent ainsi que du capitaine Lalaina. Visiblement, le ministre estime qu’ils ne sont guère dignes d’attention et n’avance aussi aucune prime pour leur arrestation. On rappellera que sur les sept membres du groupe, deux sont actuellement sous les verrous : le général Fidy et le sergent Mosesy Bernard (lequel s’est rendu il y a une semaine). Les autres sont encore dans la nature, mais leur cas ne semble guère émouvoir le régime…

En tout cas, rien n’a été divulgué sur la répartition de la prime de 100 millions d’ariary, opérée à la fin de la semaine dernière. On aurait compris si on tient secret l’identité des bénéficiaires, notamment des indicateurs. Mais on aurait dû quand même révéler les proportions remises à ceux qui ont informé et à ceux qui ont arrêté. Nous apprenons en effet que le principe du « moitié-moitié » évoqué par le secrétaire d’Etat à la Sécurité publique n’a pas été respecté. Ce sont, chuchote-t-on, les forces de l’ordre qui auraient eu la part du lion, alors qu’elles n’ont pas besoin d’être rétribuées pour une tâche qui relève de leurs attributions normales. On rappellera que lors de la capture du colonel Coutiti en 2003 dans la baie d’Antongil, la répartition de la prime a provoqué beaucoup d’amertume et de rancœur.

Le Bianco devrait jeter un coup d’œil sur la manière dont a été redistribuée la prime de 100 millions d’ariary relative au général Fidy. Après tout, il s’agit d’argent public…
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Lors de l’enquête : Le général Fidy cite de gros bonnets militaires

Même si aucune information officielle n’a filtré sur le déroulement de l’enquête judiciaire menée contre le général Fidy, des confidences indiquent pourtant des faits plutôt étonnants.
Ainsi, le général Fidy aurait été dans les environs d’Ambatondrazaka durant tout le temps où les forces de l’ordre l’ont recherché. En tout cas, selon toujours des indiscrétions qui ont d’ailleurs été confirmées par des membres de sa famille, le général Fidy, convaincu que ses actes ont pu faire réfléchir certains généraux des Forces armées, a décidé de se rendre auprès du ministère de la Défense. Raison pour laquelle il a quitté Ambatondrazaka pour joindre la capitale. Il comptait, dans son acte de réédition, faire bénéficier à son fils aîné, connu sous le prénom de Pascal, le bénéfice de la prime de 500 millions fmg que le régime a mise à prix pour sa tête. Ceci, eu égard au fait que le général Fidy comptait se rendre sous la conduite de son fils.

Malheureusement pour lui, sa stratégie a intéressé un autre individu de son entourage qui, ayant su son stratagème, a vendu la mèche. D’ailleurs, la famille de cet « informateur » commence actuellement à crier au scandale dans la mesure où, contrairement à ce qui a été officiellement annoncé, il a dû se résoudre à ce que les 500 millions soient partagés à 17 personnes. Alors que, au début, il a été annoncé que le dénonciateur devrait bénéficier de la moitié de la cagnotte, soit 250 millions. Bref, pour une vulgaire broutille d’un peu moins de 30 millions de francs, cet « ami » du général Fidy a vendu ce dernier.

Pour revenir à l’enquête proprement dite, les mêmes confidences ont révélé que le général « mutin » aurait cité le nom de gros bonnets militaires, dont certains sont encore des ministres en exercice, comme étant de connivence avec lui (?). D’ailleurs, des pièces justificatives ont établi que des communications téléphoniques ont été faites, entre le général Fidy et ces grands manitous des Forces armées, avant, pendant et après le «coup» du 17 novembre où celui-ci a perpétré son «coup d’éclat». En clair, le boomerang pourrait (le conditionnel est de rigueur) produire son effet dans cette affaire Fidy. En attendant, on apprend que ce général serait déféré au Parquet ce jour. Et une chambre serait spécialement déjà « aménagée » à la maison de force de Tsiafahy à son intention.

Rolly Mercia
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A la une de l’actualité : Rien que des pro-Ravalo de 2002

Quelle ressemblance y a-t-il entre les personnalités qui font actuellement la une de l’actualité ?
Il s’agit de chefs qui étaient d’ardents pro-Ravalomanana de 2002 et qui sont maintenant pourchassés sans pitié par le régime. Ils ont tous participé activement à la mise en place du régime, à un moment où le triomphe de celui-ci était loin d’être évident.

Citons d’abord le général Fidy, arrêté la semaine dernière après une traque intransigeante. Il fut le chef de file des officiers pro-Ravalomanana à Fianarantsoa, lors de la crise de 2002, et s’était élevé les armes à la main face au bloc des officiers ratsirakistes, conduits par le général de gendarmerie Randriafeno Jerôme. Quand Fianarantsoa fut tombé aux mains des pro-Ravalomanana, le général Fidy participa ensuite à la reconquête du Nord de l’île. Ensuite, Pety Rakotoniaina, actuellement recherché, qui avait mobilisé la population fianaroise contre le régime Ratsiraka et fut un pion essentiel dans la prise d’Andohanatady, le réduit des ratsirakistes de Fianarantsoa. Mentionnons également Beza Seramila (aujourd’hui placé en garde à vue), pendant longtemps un cadre du parti MFM et qui fut récemment le directeur de campagne de Pety Rakotoniaina. Lors de la délicate reconquête du Nord par les forces pro-Ravalomanana en 2002, il fut intégré dans l’état-major dirigé par le général Behajaina Petera, aux côtés de deux autres civils qui avaient aussi une bonne connaissance de cette région de l’île : Jaosoa Jean-Pascal, député de Sambava et Horace Gatien, actuel président de l’Université de Toamasina.

Notons enfin Alain Ramaroson, importuné par de nombreuses perquisitions et qui fut lors de la crise de 2002 l’ « inspecteur » des barrages pro-Ravalomanana dans la capitale et ses environs, du temps où il fut le chef du parti Masters. A bord de son 4x4, il avait supervisé (notamment la nuit) le dispositif pour la défense de Marc Ravalomanana mis en place par la population.

En tout cas, après la crise de 2002, beaucoup de ténors ratsirakistes, officiers de l’Armée ou dirigeants politiques, ont été jetés en prison par le pouvoir Ravalomanana. Aujourd’hui, au seuil du second mandat, des officiers et chefs politiques pro-Ravalomanana de 2002 sont envoyés en prison par le… régime Ravalomanana. On aimerait savoir comment les historiens vont juger l’attitude de Marc Ravalomanana à l’endroit de ses adversaires et de ses alliés de 2002…
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Opposition d'Antsiranana : Toujours des critiques

Les appels au calme dans l'attente de la proclamation officielle des résultats du scrutin du 3 décembre, lancés par le pouvoir, sont loin d'être entendus par la plate-forme de l'opposition d'Antsiranana.
En effet, mercredi et vendredi derniers, le KMA et le KMF se sont entretenus respectivement avec les hommes d'Eglise ainsi que les notables de la communauté musulmane de la ville, pour leur faire part des anomalies et irrégularités de toutes sortes qu'ils ont relevées durant cette élection et leur détermination de défendre jusqu'au bout, la légalité et la démocratie.

D'ailleurs, selon les dirigeants de cette plate-forme, " si M. Ravalomanana était sûr d'avoir gagné la confiance du peuple à travers cette élection, il n'y aurait pas ce défilé de ses hommes de main sur les plateaux de TVM et de la MBS pour dissuader les gens de ne pas contester les résultats de l'élection et de descendre dans la rue. Qui plus est, ces 2 500 000 voix, qu'il a obtenues et dont plus de la moitié viennent de la province d'Antananarivo, sont loin d'être légitimes par rapport aux 17 millions de Malgaches ".

S. I.
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Grad-Iloafo : Les ministrables du parti

Les ténors du Grad-Iloafo, qui aspirent à un portefeuille ministériel, se mettent sur le devant de la scène.
De cette manière, quand l’heure du partage du gâteau viendra, le régime Ravalomanana n’aura guère à chercher loin… Voici, en tout cas, les propos tenus récemment par Hery Rakotobe, secrétaire général du parti, sur le scrutin du 3 décembre : « Cet fut une élection transparente et il n’y eut pas de fraude. Nous exhortons les autorités à prendre leurs responsabilités à l’endroit de ceux qui veulent semer le trouble ». L’homme bien entendu manifeste un soutien aussi zélé tout en lorgnant sur l’un ou l’autre des portefeuilles ministériels…

On connaît, en tout cas, les ministrables du Grad-Iloafo. D’abord, Herimanana Razafimahefa, secrétaire général du parti, qui fut déjà secrétaire général du ministère de l’Energie et des Mines sous le ministre Razaka Elysée. C’était dans les premiers gouvernements de Jacques Sylla. Razaka Elysée ayant ensuite quitté le ministère, Herimanana Razafimahefa fut écarté de son poste. Ce dernier exhala abondamment son amertume et en vint même à tenir un discours d’opposant. Comme il s’est ressaisi à temps, le régime ne lui reprochera certainement pas cette incartade…

Ensuite, Hery Rakotobe, opérateur économique qui a été fonctionnaire dans l’administration française. Pendant longtemps, un ténor du Grad-Iloafo France, il revint au pays et renouvela l’idéologie du parti. On lui doit notamment la thèse selon laquelle les crises politiques ont provoqué un recul de l’économie du pays. Ce qui devrait valoir un poste de ministre à Hery Rakotobe, même s’il ne faut pas forcément avoir inventé la poudre pour élaborer un tel point de vue.
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Maevatanàna : Descente dans la rue…

Ceux qui n'ont fait que passer dans la ville de Maevatanana, en fin de la semaine dernière, ont cru que cette capitale de l'or était en effervescence politique.
En effet, la majeure partie de la population locale a été dans la rue pour y manifester ses mécontentements. Un mouvement de colère qui a trait au fait que la fourniture d'électricité et d'eau a été coupée, voilà bientôt plus d'une semaine, dans cette capitale de la région Betsiboka. Ainsi, les habitants ont tenu à manifester leur ras-le-bol de la Jirama qui n'arrive pas à apporter les solutions aux problèmes. " Pour remédier au mal, la Jirama traîne des pieds. Alors que pour requérir le paiement de ses factures, elle ne manifeste aucune hésitation à couper les compteurs des usagers ", a-t-on crié.

En tout cas, cette marche s'est dirigée jusqu'à la résidence du chef de Région qui n'a rien à dire dans la mesure où il n'est guère le premier responsable de la Jirama locale. Quoi qu'il en soit, cette ville de la chaleur, dont la température a atteint, ces derniers jours, 35° dans l'ombre, a crié au scandale du fait d'être privée de ses produits de la Jirama.
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Humeur et humour du lundi par Léo Raz : Journalisme, une solitude au quotidien

Eh vlan ! Et vlan ! Des coups sur la tête des journalistes.
Pas une nouveauté, surtout pas lors des périodes chaudes que traverse un pays. Même dans des moments moins graves, aucun reportage à la radio ou à la télé, si anodin qu'il veuille paraître, aucun écrit dans la presse, si neutre qu'il veuille être, ne sont garantis d'être perçus comme innocents par tous.

Les risques d'égratigner une sensibilité, d'incommoder des susceptibilités ou de heurter des intérêts, demeurent permanents. Corollaire naturel : le droit d'émettre une réaction à son tour, à tout destinataire (auditeurs, téléspectateurs ou lecteurs) et, à fortiori, pour tout individu qui a cru être concerné par le sujet. Par cette contribution à alimenter le débat et à avoir des pistes de réflexion, deux rôles auxquels participe le métier dont la mission première reste de traquer l'info et de la transmettre, toute réaction suite à un production, émise ou éditée, est considérée comme une grâce. Elle ne saurait être pourtant tolérable d'épouser une quelconque forme de violence.

Dans l'enfer électoral et post-électoral, la fébrilité a gagné surtout le camp du favori, vainqueur jusqu'à la proclamation officielle. Lancées par de hauts personnages, les mises en garde ont volé bas, telles des menaces voilées sous l'emballage : " Nous sommes dans un Etat de droit ". Mollo les basses ! La loi peut-elle servir d'épée de Damoclès ?

Dans une société citoyenne, elle est pour chacun un lot familier quotidien de balises et ne peut ainsi servir d'épouvantail à l'usage de grands par une application sujette à leur seule fantaisie. La loi n'est pas la fessée au gré des parents et le peuple (ou ses composantes) n'est pas un enfant que l'on peut menacer selon l'humeur.

A entendre la serinette, "Nous sommes dans un Etat de droit ", il revient à l'esprit ce coup de tonnerre qui, en son temps, a glacé l'assistance : "l'Etat, c'est moi". La comptine menace de tronquer le leitmotiv en un "Nous sommes l'Etat de droit". Comme parangon de la rectitude légale on pose déjà là ! C'est au milieu de ce fatras, entre chien et loup, que le journaliste exerce son métier dont le cadre reflète le vécu de la démocratie.

La démocratie constitue, on le sait, une construction fragile puisque l'on y conjugue à l'obligation de soumettre tout le monde aux décisions de la majorité la liberté individuelle d'exprimer sa pensée dans un débat en partage. Décision de la majorité, liberté d'expression individuelle, partage de débat, trois pierres angulaires qui conditionnent l'épanouissement de la démocratie. Les infos qu'apporte le journaliste contribuent à enrichir les débats, à éclairer les réflexions, ce qui attribue un rôle social non négligeable au métier de journaliste.

En mettant en parenthèse le journalisme engagé qui répond plus à un acte militant qu'à une démarche professionnelle, dans le tri de ses informations, le journaliste procède à sa seule conscience à un choix tel le citoyen dans la solitude de l'isoloir.

Cette charge est suffisamment importante pour que l'on n'y ajoute d'autres responsabilités supplémentaires, comme éduquer ou faire la morale. Les journalistes n'en ont pas les moyens et lorsqu'ils se répandent à tirer des conclusions ou à faire la morale ou encore à proposer des solutions, le tout à la manière de refaire le monde dans les cafés de commerce, cette dispersion sert souvent à compenser des faiblesses et à distraire l'incompétence à fouiller les infos en profondeur.

Le journalisme est un métier d'aristo lorsque l'on donne à autrui l'opportunité de promener son imagination et sa réflexion, et en respectant son libre arbitre. Les journalistes qui donnent leur sentiment rappellent ces artistes incapables de soulever l'émoi par leurs œuvres et qui donnent des indications grossières pour marquer les endroits où l'on doit rire et les passages qui incitent à verser des larmes.

Dans cette perspective, en retour le journaliste doit jouir d'une liberté entière d'expression qui lui ouvre la liberté d'agencer les infos sous une forme critique. Conditionner le rôle d'informer de façon critique à la capacité d'offrir des solutions de rechange, ne constitue qu'un procédé pour mettre un couvercle sur le chaudron des critiques et réduire ainsi la liberté d'expression. Même si la profession exige du journaliste des moments de solitude, il n'en est pas pour autant un solitaire, et la solidarité pour défendre le métier peut réveiller en chaque individu les réflexes d'un animal qui aime vivre en meute.
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Komity miaro ny ara-dalàna : “Misy ny fampihorohoroam-panjakana”

Ankoatra ny fanoritsoritana ireo tranga izay ambaran’ny “Komitim-pirenena miaro ny ara-dalàna” tarihin-dRazakavonison Richard.
Fa tsy fanarahan-dalàna nataon’ny fitondram-panjakana tamin’ny raharaham-pifidianana farany teo, dia nifotoran-dry zareo lalindalina kokoa tamin’ny valan-dresaka tamin’ny mpanao gazety ny sabotsy teo ny fihetsiky ny fitondram-panjakana tamin’ny fampisavana an’ireo tranon’olona mpanao pôlitika ambony eto amin’ny tany sy ny fanjakana, tao ho ao, toy ny teny amin’ny Pr Zafy Albert sy teny amin-dRamaroson Alain.

Ny fandefasana karazan’olona manokana manao saro-tava miaraka amin’ny fitaovam-piadiana

mahery vaika no isan’ny novelabelarin’ity komity ity.

Raha tokony ho mpitsara no mitarika mpitandro filaminana manao ny fisavana dia mandrakariva iraka avy amin’ny sampam-pitsarana antsoina hoe “Officier de police judiciaire” izay ao anivon’ny raharaham-pitsarana efa anokafana famotorana no anatanterahana fisavan-trano toa izany, hoy Razakavonison Richard, izay mpitsara.

Tranga hafa sy tena mampieritreritra koa anefa ny fisehon’ireo endri-pisavana tao ho ao, satria misy sokajin’olona manao saro-tava mirongo fitaovam-piadiana mahery vaika, ka mampahatsiaro ny horonan-tsarimihetsika fahita izay midika ho fisian’asa fampihorohoroana na raharahan-jiolahy toy ny famakiana banky na fanodinkodinana fiaramanidina, hoy Razakavonison Richard.

Fa eo anatrehan’ny asa fampihorohoroana na raharahan-jiolahy mahery fihetsika koa anefa, hoy ny Komitim-pirenena miaro ny ara-dalàna; dia ekena ny fisian’ny rafitra manokana hiadiana amin’izany eo anivon’ny zandarmariam-pirenena na ao amin’ny polisim-pirenena na ao amin’ny tafika.

Ny mahalasa fisainana anefa, hoy ry zareo ao amin’ity komity ity, dia ny hoe “raha hisava tranon’olona ambony ara-pôlitika ve dia tena nilaina ny fampiasana an’ireny rafitra manokana mpihaza ny asa fampihorohoroana na fanenjehana raharahan-jiolahy mahery fihetsika ireny ka anirahana olona mirongo fitaovam-piadiana mahery vaika (tsy basy poleta tsotra na kalacknikov fotsiny intsony) toa izany ?”

Ho an’ny Komitim-pirenena miaro ny ara-dalàna dia tsotra ny azo amaritana ireny fihetsika nenti-nisavana ny tranon’ny Pr Zafy Albert na ny teny amin-dRamaroson Alain indrindra (satria indroa miantoana sahady no nanaovana izany teny), fa tena “asa fampihorohoroam-panjakana” na “terrorisme d’Etat”.

Tsy iadian-kevitra ny maha-fitondram-panjakana tsy refesi-mandidy hampihatra jadona, ary mety hitarika ho amin’ny fandripaham-bahoaka, ny misy ankehitriny eto Madagasikara, hoy ihany ity komity tarihin-dRazakavonison Richard ity.

Izay koa no nilazany tamin’ny sabotsy fa “mitohy ny tolona ho amin’ny diabe mankany amin’ny ara-dalàna”

Ralay
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Mahatantesa … !

Mazava izany izao fa ny ankabetsahan’ireo kandidà nifanandrina tamin’Ingahy Ravalomanana dia samy nametraka fitarainana avokoa eny anivon’ny Fisarana Avo momba ny Lalàmpanorenana eny.
Ny zava-dehibe nivoitra sy tadiavin’izy ireo ao anatin’izay dia ny hanafoanana amin’ny ampahany na ny voka-pifidianana rehetra nateraky ny 3 desambra. Tsy iadian-kevitra be intsony angamba ny amin’izay, matoa ry zareo kandidà ireo nametraka ny fitarainany eny anivon’ny HCC dia mazava ny resaka sy ny raharaha, fa eny amin’ity andrimpanjakana ity irery ihany no fahefa-mahefa ho amin’ny fanafoanana na tsia ny voka-pifidianana. Aoka kosa aloha, tsy afenina, fa tsy izay rehetra mametraka fitoriana akory, dia tsy maintsy omena fahafaham-po amin’izay zavatra tadiaviny. Miainga amin’ny lalàna sy ny zava-misy avokoa mantsy ireny rehetra ireny, ka izay heverin’ireto Mpitsara Avo fa izao no fanapahan-kevitra raisina dia izay no tokony ho eken’ny rehetra. Efa ireo tsinona no eo, ka dia avelao haneho malalaka araka izay asa nampiandraiketiny azy izy ireo.

Mety hisy hametraka fanontaniana angamba ny amin’ny hoe : dia ho ekena avela handeha amin’izao kosa ve izany ny zavatra tsy ara-dalàna nisy tamin’iny fifidianana tamin’ny 3 desambra iny ? Raha tsy ara-dalàna tokoa moa, naninona loatra re no nihazakazahan’ireo kandidà nidirana sy nandraisana anjara ? Tsy aleo ve nampiasaina tamin’ny fanoherana iny fifidianana iny ny vola 25 tapitrisa sy ny lany nanaovana fampielezan-kevitra. Tsy adalana anie sanatria ny nataon-dry Pr Zafy Albert, Alain Ramaroson, ny mpahay lalàna Razakavonison Richard nilaza fa tsy ara-dalàna io, fandaniam-bola ho an’ny kandidà izay hifanandrina amin’ny filoha fotsiny io fa ny vokatra efa mazava. Inona tokoa no nitranga, moa va tsy nanamarina ny nambaran’iretsy voalohany ny zava-misy amin’ny fibatan-dRavalomanana ny fandresena, na tsy mbola ofisialy aza.

Amin’ny lafiny iray hafa aloha, dia omena rariny ihany ireo kandidà nametraka fitoriana ê ! Volabe tsy toko tsy forohana izao kosa ve moa no lany sy natontony tamin’iny fifidianana iny, dia hanaiky fotsiny amin’izao izy. Tsy mampaninona izany ê ! Tsara ny mametraka fitoriana amin’ny zava-tsy mety tamin’iny fifidianana iny, fa ny lehibe indrindra dia tokony hahazaka sy hahatanty ny fahavoazana nahazo azy avy. Moa tsy izay va ny inty sy nday, izay nafafy no jinjaina.

Narilala Andriambelomasina
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Farafangana : “Ny alatsinainy 4 desambra vao nisy fifidianana”

Araka ny fitateram-baovao nombam-panazavana nentin’i Tabera Randriamanantsoa, mpitarika ny Filankevi-pirenen’ny Federsalisma (Cnef),
Izay vao avy any Farafangana tamin’ity faran’ny herinandro teo ity, dia misy kaominina vitsivitsy any amin’iny fivondronan’i Farafangana iny no tsy nahavita ny fifidianana tao aminy raha tsy ny alatsinainy faha-4 desambra.

Ny sasany, toy ny tao amin’ny kaominin’Evato, izay renivohitry ny foko Zafisoro, hoy izy, dia ny alahady tamin’ny 3 tolakandro vao nanomboka ny fifidianana. Tao amin’io kaominina io, hoy ity mpitana ny foto-kevitra Federalisma ity, dia 300 monja no isan’ny mpifidy voasoratra anarana afaka nifidy raha nahatratra 2800 izany tamin’ny fifidianana farany (2003?). Raha ny fanazavany dia noho ny fahadisoana mety ho niniana natao tamin’ny fandrafetana ny lisitra ny mpifidy no tena anton’izany, ary tao ireo tsy tafiditra tao anaty lisitra koa.

Raha ny kaominin’i Namohora Aborano indray, hoy ihany i Tabera Randriamanantsoa, dia ny alatsinainy 4 desambra mihitsy vao azo notanterahina ny fifidianana tany. Ny antony, araka ny fanazavana nataony, dia noho ny fifandisoan’ny lisitry ny mpifidy teo amin’ity kaominina ity tamin’ny lisitra ny mpifidy tao amin’ny kaominina Ambalatany. Tsy mahagaga raha mitranga ny olana toa izany, hoy izy, satria solontenam-panjakana (délégué administratif) iray ihany no misahana kaominina enina any amin’iny faritra iny, dia ny kaominin’i Evato, Voilava, Amporofolo, Marovandrika, Ambilatany, Namohora Aborano.

Mbola i Tabera Randriamanantsoa ihany no nilaza fa nanomboka tamin’io alatsinainy 4 desambra io dia efa nidina tamin’ireo kaominina isanisany ao Farafangana ireo ny tompon’andraiki-pampianarana toy ny “Chef Zap” sy ny avy amin’ny “Cisco”, ka tsy ny nanangona ny voka-pifidianana tamin’ny alalan’ireo fitanana an-tsoratra ihany no nataon’izy ireo fa ny nanova mihitsy izany fitanana an-tsoratra izany ka ny fanovana ny vokatra voarakitra tamin’izy ireny no anjara-asan’izy ireo tamin’izay.
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Avarabohitra – Itaosy : Samy zaza nifanolana

Vao 10 taona monja no lehibe indrindra amin’ireo ankizy kely 3 lahy voarohirohy tamin’ny resaka fanolanana teny Avarabohitra – Itaosy, ny zoma faha-10 febroary lasa teo.
Tsy nisy olon-dehibe tao an-trano tamin’izay fa ny mpanampy no nanasa lovia tao an-dakozia. Niara-nijery fahitalavitra tao ny ankizy roalahy, niaraka tamina zazavavy kely iray vao 2 taona monja. Tsy nisy nahita izay nataon’izy ireo tao, fa nitomany ilay zaza ka naterin’ilay mpanampy tany amin’ny rainy, izay miasa ao amin’ilay trano ihany. Tonga anefa ny renin’ilay zazakely nony kelikely avy eo ka nilaza fa naolan’ireo ankizy lahy tao, hono, ny zanany. Raha nozahan’ireo ray aman-dreniny mantsy ilay zaza dia nivonto ny fivaviany, ka noentina tany amin’ny dokotera. Taorian’ny fizahana natao taminy dia nanamafy ilay mpitsabo, niaraka tamin’ny taratasy, fa simba tokoa ilay zaza. Tsy nanaiky ilay reniny fa nametraka fitoriana, ka nandeha ny fanadihadiana. Na dia mbola nibadabada aza ilay zaza dia nahavita niteny hoe « nataon’ny ankizy mahamay ny fipipizanay », teo anoloan’ny mpitsara mpanao famoto- rana. Ireo roalahy kosa dia nandà, ka nanilika tamin’ny namany iray hafa, nefa tsy teo akory izy io tamin’izay fa nandeha nianatra. Kanjo rehefa tena niditra lalina ny fanadihadiana dia fantatra ihany fa ny iray tamin’izy roalahy tao an-trano no nanolana an’ity voatavo tsy mifandraka. Mbola tsy azo raisina ho tompon’andraikitra anefa ny voampanga ka dia naverina fotsiny any amin’ny ray aman-dreniny, na dia voalaza fa meloka aza, saingy izy ireo kosa no tompon’andraikitra ka voasazy handoa onitra

5 000 000 fmg amin’ny mpangataka izany. Ilay iray voaendrikendrika kosa dia afaka madiodio, fa ilay niaraka tao an-trano no noafahana noho ny fisalasalana. Raha ny filazan’ny rain’io zaza voaolana io moa dia efa mpijery an’ireny horonan-tsary mamoafady ireny izy roalahy voarohirohy ireo, ka inoana fa izany no nipoiran’ny sain-dratsy hanao izao fihetsika mamoafady izao. Izay no tokony hahamailo hatrany ny ray aman-dreny, mba tsy hamela hipetrapetraka an’ireny karazana horonan-tsary ireny, satria ny ankizy dia tia karokaroka sy tia manandrakandrana, amin’ny maha ankizy azy.

R. Lila
répondu par Fiffi le 19/12/2006 07:17
2. Fiffi ( 19/12/2006 07:17)
mankasitraka hatrany eh !
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