La Gazette 11/12
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(
11/12/2006 08:08)
Marc Ravalomanana: Une victoire pas très nette
Le ministère de l’Intérieur a recueilli hier les résultats provenant des 17 581 bureaux de vote répartis sur le territoire de la République. D’après les résultats complets, Marc Ravalomanana l’emporte, dès le premier tour, avec 54,80% des voix, devant Lahiniriko Jean qui a recueilli 11,68%.
Ces chiffres seront validés sans faute par la Haute Cour Constitutionnelle (HCC), certainement comblée par cette marge de près de 5% au-dessus de la barre qui la met au-dessus de tout soupçon.
Par le passé et notamment lors du dernier scrutin présidentiel, l’écart était très étriqué et la décision de la HCC fut vigoureusement contestée. En tout cas, les candidats d’opposition dénoncent déjà les anomalies, constatées lors du scrutin du 3 décembre, et les mettent sur le compte des fraudes commises pour assurer le triomphe du candidat d’Etat. Lahiniriko Jean, par exemple, a hier mis l’accent sur la déperdition de 200 000 électeurs enregistrée entre 2001 et 2006 dans la province de Toliara. En fait, les inscriptions indues ou les omissions dans les listes électorales ne sont que des vétilles qui ne peuvent influer sur le sens général du vote. Le régime, particulièrement désireux de perdurer au pouvoir, a construit sa victoire bien avant le scrutin. Ignorant ce travail de préparation, les observateurs étrangers n’ont rien remarqué d’anormal pendant le scrutin et ont donc validé les résultats en se frottant les mains.
On rappellera ici les astuces mises en œuvre par le pouvoir et qui lui ont assuré la victoire bien avant le jour du scrutin. On citera d’abord l’exclusion systématique des opposants des antennes des médias publics. Absents de ces chaînes de grande diffusion, les candidats d’opposition étaient ignorés du grand public et étaient même entourés d’une aura suspecte en raison de leur bannissement sur des stations de référence. Par contre, la présence intense de Marc Ravalomanana sur ces mêmes chaînes avait conditionné psychologiquement la population au vote que l’on sait.
D’autre part, des mois avant le scrutin, une décision contestable avait accordé à MBS, la station radio-TV appartenant à Marc Ravalomanana, le droit de diffuser sur l’ensemble de l’île et de faire à l’endroit du candidat d’Etat une propagande efficace. Les candidats non officiels qui ne bénéficiaient pas d’une telle publicité ne pouvaient qu’accuser un grand handicap dans la course. On rappellera ensuite l’élimination des candidats les plus coriaces de la compétition. D’abord Pierrot Rajaonarivelo, secrétaire national de l’Arema, qui devait normalement hériter des suffrages traditionnellement dévolus à l’amiral Didier Ratsiraka, soit entre 35 et 45% à l’élection présidentielle. L’absence de Pierrot Rajaonarivelo au scrutin a changé, du tout au tout, les résultats, et il est fort probable que si l’homme avait été autorisé à s’aligner, Marc Ravalomanana ne l’aurait pas emporté dès le premier tour.
Ensuite, Voninahitsy Jean Eugène, incarcéré dans des conditions discutables par l’actuel régime, qui avait obtenu 2,79% des voix à l’élection présidentielle de 1996. Un pourcentage qui aurait compté dans ce scrutin très disputé du 3 décembre. On mentionnera ensuite le refus de confier l’organisation du scrutin à une commission indépendante et d’attribuer la tâche au ministère de l’Intérieur, c’est-à-dire à l’administration Ravalomanana. Puis le maintien de la caution de 125 millions de fmg, d’abord, pour écarter une concurrence multiple qui pouvait disperser les suffrages, mais probablement aussi pour saigner les adversaires aux moyens modestes et diminuer leur tonus lors de la campagne.
Ensuite, la décision de repousser le bulletin unique et d’instaurer le bulletin individuel dont la mission est de dévorer les fonds de campagne des adversaires. Contraints, selon une loi décrétée par le régime de concevoir 17,5 millions de bulletins de vote utiles aux deux tours de scrutin, les candidats non officiels ont été délestés des moyens destinés à la provision des délégués de bureau de vote, aux frais d’impression des affiches, etc. En instituant d’ailleurs des délais stricts pour le dépôt des bulletins auprès des instances officielles, le régime a écarté cinq candidats du scrutin. Enfin, par le refus de plafonner les fonds électoraux, le régime a institué une démocratie fondée sur l’argent qui accorde à tous les coups la victoire, non aux candidats les plus méritants, mais aux plus opulents.
Obtenu au moyen de divers artifices et manœuvres, le triomphe de Marc Ravalomanana manque de netteté. On pressent déjà que pendant le mandat de cinq ans, le régime jouera les pompiers et va courir d’un feu à l’autre. Pourquoi ? Parce qu’une victoire décrochée dans ces conditions ne peut que provoquer une… flambée de haine.
Adelson RAZAFY
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La longue marche…
Mauvaise journée pour Raharinirina Jacques Aimé, samedi dernier.
Cet ancien administrateur délégué de la Solima et non moins responsable de la communication de Pety Rakotoniaina, a fait l’objet d’une perquisition inopinée, durant près de trois heures à son domicile, sis à la cité des 67 Ha. Comme s’il était un terroriste. Conduit à la brigade de la gendarmerie de Fiadanana, M. Raharinirina a été finalement libéré quelques dizaines de minutes après.
Par ailleurs, on s’interroge pour quelle raison les autorités judiciaires en veulent au domicile du général en retraite Samson Ralaikoa et au feu Justin Rakotoniaina (ancien CSR et président de commission nationale des droits de l’homme). En outre, des éléments des forces de sécurité venant de la capitale se sont rendus à Ikalamavony (fief de Pety), mais ne semblent pas procéder à aucune arrestation.
En plus de tout cela, il y a la série de perquisitions incompréhensibles commanditées par les autorités judiciaires, dans l’affaire du général Randrianafidisoa et du maire de Fianarantsoa ville, Pety Rakotoniaina.
Pourquoi on les harcèle comme cela ? Pourtant ce sont deux personnalités qui ont contribué à l’avènement de l’actuel régime…
Curieusement, mercredi dernier, Jonah Randriambololona, ancien directeur général des impôts, n’est passé à la prison d’Antanimora que quelques heures seulement. Comment se fait-il qu’il est libéré deux heures du temps après ? On ne sait pas pourquoi ? Seule information connue, c’est que son gendre, l’ancien garde du corps du chef de l’Etat, l’a attendu à l’extérieur de la maison d’arrêt.
Coïncidence, tout se passe à une période où la Grande île célèbre, comme les autres pays du monde la journée internationale des droits de l’Homme. Une manifestation fut marquée hier dans l’après-midi à la bibliothèque nationale, avec la participation des différentes organisations et aussi des partenaires mondiaux pour la promotion des droits humains : du ministère de la Justice au Pnud, les USA et l’Usaid…
Notons que, vendredi dernier, cinq personnes sous la conduite d’un certain Nirina Masinina, appuyé de «Rapatron», ont été appréhendées par la Police à Antananarivo. Ces gens font l’objet des différents chefs d’inculpation, à savoir association des malfaiteurs, attaque à main armée et port illégal d’armes. Ceux-ci sont en fait impliqués dans différentes affaires touchant des kidnappings et de trafics de devises. Détenus au commissariat central d’Antaninarenina, ils feront certainement l’objet d’un déferrement au parquet, ce jour.
Parallèlement, dans les camps militaires, on sait que des voix en faveur du général Randrianafidisoa se font entendre. En tout cas, cette mise à prix de la tête du général Randrianafidisoa déstabilise des officiers généraux.
Certes, il n’y a pas de bruits de bottes, mais à voir de près, des militaires s’attendent à une longue marche, dans le but que leurs revendications, d’ordre social et matériel, aboutissent un jour.
James R.
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Jean Lahiniriko : « non aux arrestations abusives ! »
L’ancien homme fort de Tsimbazaza contestera jusqu’au bout les résultats de l’élection du 3 décembre.
C’est l’essentiel de son point de presse qu’il a tenu, samedi, à son domicile à Itaosy, où il a souligné que «Je n’ai confiance aux journalistes qu’aux membres de la HCC». «Comme on a peu de chances d’avoir raison devant cette institution qui ne fait que suivre les ordres du pouvoir, aussi on préfère faire part de nos doléances à la presse». «Le nombre des électeurs de Toliara est passé de 700 000 en 2002 à 592 000 cette année», se navre-t-il avant de poursuivre qu’ «il en est de même à Antsiranana qui est passé de 500 000 en 2002 à 400 000 en 2006». «C’est dire que tous les moyens ont été déployés pour faire élire le candidat d’Etat», indique encore Jean Lahiniriko qui souligne que «la société informatique responsable de la collecte des résultats de Ravalomanana en 2002, a engagé pratiquement les mêmes personnes en l’occurrence Rojo Rabenanahary en tant que consultant en base de données, Rado Ramanahadray et Vero Raharivony».
De tout ce qui suit, Jean Lahiniriko réitère qu’ «il va contester jusqu’au bout les résultats du 3 décembre et réclame haut et fort l’arrêt immédiat des actes d’intimidations perpétrés par le régime tout comme les arrestations abusives en province et surtout la série de perquisitions à l’endroit des raiamandreny de l’opposition».
Recueillis par Tiana R.
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Le « chief of staff »: L’homme qui monte
Un homme a, aujourd’hui, le vent en poupe, aux yeux de Marc Ravalomanana.
Il s’agit de Henri Roger Ranaivoson, « chief of staff » de la Présidence de la République. En effet, celui-ci, natif de Faratsiho, a réalisé ce qu’il a promis : réaliser plus de 80% dans sa circonscription. Un exploit qui n’a pas laissé insensible le président Ravalomanana. Ainsi, selon des indiscrétions recueillies auprès des proches du chef de l’Etat, M. Ranaivoson pourrait être le ministre de l’Economie et des Finances dans le prochain gouvernement.
En tout cas, plusieurs ministres n’ont guère brillé lors de la campagne électorale, en vue de soutenir le président-candidat. En effet, honnêtement, il faut reconnaître que le « chief of staff » a beaucoup investi pour la réélection de Marc Ravalomanana, contrairement aux ministres, sauf Jacques Sylla peut-être. Les autres membres du gouvernement ont brillé par leur absence…
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Trafic de bois de rose : le directeur de l’Environnement à Toamasina réagit
Suite à votre publication (…) en date du 6 décembre relative à un trafic de bois de rose, je me permets de répondre (…) et démentir tout ce qui me concerne.
En effet, aucune accusation n’a été effectuée par le DIREEF à propos de «fausse déclaration» envers des opérateurs (exportateurs de produits forestiers). Mais un dossier concernant l’exportation des rondins en palissandre. Selon la déclaration dont le dossier déposé par une société d’exportation vient d’être rejeté pour les motifs suivants : non-conformité de déclaration de la nature de produits selon les différents agents de constatation ; ces produits à exploiter ne sont pas justifiés par les responsables compétents sur le bien ; cette société, demanderesse, ne dispose aucun agrément pour l’exploitation des rondins.
Enfin pour terminer, les stocks de bois de rose au niveau de la province de Toamasina ont été expédiés, en totalité, le cours du mois d’avril. Aucune autorisation n’a été délivrée à mon niveau à propos de ces 20 conteneurs et je ne dispose aucun 4x4. (…)
Andrianiaina Henri Jefferson
NDLR : Dont acte, mais en mission à Toamasina depuis le début du décembre dernier, nous avons été au courant d’une histoire d’exportation de 20 conteneurs de bois de rose d’il y a deux mois de cela. On en parle de cela dans les grands salons du Grand Port, et des opérateurs dans le domaine ont souhaité nous rencontrer au Neptune, étant au courant de notre passage dans cet hôtel. Afin d’établir un recoupement de nos informations de différentes sources, nous avons téléphoné en personne le directeur interrégional des Eaux et forêts de Toamasina. Il a répondu et même, nous a rappelé après.
Nous n’avons rien à fonder. (…) Sur la question de voiture 4x4, je laisse à l’opinion tamatavienne d’en juger.
J.R.
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Patrick Ramiaramanana : encore snobé par le chef de l’Etat
Marc Ravalomanana a visité, le vendredi 8 décembre, tous les alentours d’Andravoahangy (Andravoahangy-marché, Ambodivona, Mascar, Manjakaray…)
et s’est enquis des réalités dans ces quartiers populeux. C’est la seconde fois en un mois qu’il réalise une telle tournée dans la capitale sans la compagnie du maire Patrick Ramiaramanana. Pour le chef de l’Etat, la moindre des choses aurait été de s’adjoindre le premier magistrat de la ville, d’abord pour le guider mais aussi pour obtenir de lui des explications sur l’état des lieux. Patrick Ramiaramanana, apprend-on, n’a pas été invité à cette tournée, ce qui explique son absence.
En tout cas, le lendemain samedi, l’oublié s’est rattrapé : il a visité le quartier de Tsaralalàna et le marché dit « Petite Vitesse » à Isotry. Pour donner du lustre à ce déplacement et faute de président de la République, il a sollicité les services du ministre de la Décentralisation, Angelin Randrianarison. Avec un membre du gouvernement dans sa suite, le maire a bombé le torse en circulant dans les allées du marché…
Même si Patrick Ramiaramanana claironne ses réalisations et brandit l’« award » (prix) attribué aux maires méritants de la planète, le chef de l’Etat ne serait pas satisfait de sa prestation. Ce qui expliquerait pourquoi le maire est écarté des délégations présidentielles qui s’enfoncent dans les quartiers de la capitale. Ces tournées placent d’ailleurs sous les yeux du chef de l’Etat un spectacle éloquent sur les insuffisances et les carences du maire. On chuchote que Patrick Ramiaramanana ne serait plus dans les bonnes grâces du chef de l’Etat et pourrait être écarté au profit d’un « délégué spécial » nommé. Il est vrai que malgré ses professions de foi démocratiques, Marc Ravalomanana préfère de loin les responsables désignés (par lui) à ceux élus par la population. En tout cas, si le chef de l’Etat débarque le maire, il ferait preuve de beaucoup d’ingratitude.
C’est Patrick Ramiaramanana, en effet, qui a assaini, avant l’élection présidentielle, les présidences de Fokontany, écartant les éléments peu sûrs par de chauds militants du TIM. C’est lui aussi qui a handicapé les candidats de l’opposition en leur interdisant les carnavals dans les rues de la capitale, et en leur refusant les meilleurs sites de rassemblement. Si Patrick Ramiaramanana est limogé, Marc Ravalomanana perdra un compagnon zélé qui le sert sans s’embarrasser de scrupules démocratiques…
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KMA et KMF Antsiranana: « Ne touchez pas à Zafy Albert ! »
A l’annonce de la perquisition effectuée au domicile du professeur Albert Zafy, vendredi dernier, le KMA et le KMF (Komity miaro ny fiovana) sont montés au créneau,
lors d’une assemblée générale, tenue à leur quartier général, pour condamner ce qu’ils qualifient de geste démesuré, de la pure provocation, et d’acte d’intimidation. « Cet acte est le prélude d’une dictature encore plus poussée du régime de Ravalomanana. », a martelé l’un des dirigeants du KMA avant de signaler que « c’est parce que ce dernier se croit en terre conquise qu’il se permet de harceler ses détracteurs en toute quiétude ». « Mais si l’on touche à un seul cheveu du président Albert Zafy, nous ne répondrons pas de ce qui pourra s’ensuivre. N’y pensez même pas ! », a-t-il affirmé. Une position qui a reçu une véritable ovation de l’assistance venue en grand nombre.
Bref, le ton catégorique des différents intervenants pendant cette assemblée générale montre bien la fermeté de leurs décisions aussi bien sur le cas du professeur Albert Zafy que sur la contestation des résultats de l’élection du 3 décembre qui fut également à l’ordre du jour.
« Ravalomanana a intérêt à construire le maximum de prisons, car nous sommes prêts à défendre jusqu’au bout nos choix, quitte à descendre dans la rue », ont-ils déclaré.
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Flash: Perquisition, Chez Jacques Aimé aussi !
Le domicile de Jacques Aimé Raharinirina, le bras droit de Pety Rakotoniaina a aussi fait l’objet d’une perquisition, samedi dernier.
Une procédure qui a duré de midi à 15h30 sans qu’on ne sache vraiment sur les tenants et aboutissants. Il est donc la troisième personnalité à subir un tel traitement. Quoi qu’il en soit, on doute fort que Jacques Aimé va encore s’amuser à garder chez lui des documents compromettants. A noter que les documents saisis chez lui appartiennent à Tambatra et qu’ils n’avaient rien de répréhensibles vu que cette association est légalement constituée.
Période post-électorale
Vers la mise en place: d’un nouveau KMSB
Tous les états-majors politiques sont en effervescence actuellement. Si certains s’affairent à réunir les procès-verbaux afin de procéder à la confrontation, d’autres cogitent pour rédiger les requêtes à adresser à la HCC. En tout cas, le député Reboza Julien, un des farouches partisans de Jean Lahiniriko a déclaré, qu’« il n’y a rien de mal à ce qu’on remette en place un comité pour la défense du choix du peuple ou KMSB ». On s’attend donc à ce que cette alliance des candidats soit renforcée dans les prochains jours.
Election dans le Sud: Le torchon brûle entre Kaleta et Julien Reboza
Devant le triomphalisme de Julien Reboza qui jubile après la victoire de Jean Lahiniriko à Amboasary Sud, Kaleta est sorti à son tour de sa réserve et notamment pour dire qu’Amboasary Atsimo n’appartient pas à Reboza. Kaleta admet sa défaite dans sa ville mais note que « l’écart n’était pas aussi grand que certains veulent le faire croire. D’ailleurs, c’est la victoire finale qui compte », souligne encore ce vice-président du Sénat qui ajoute que « la situation aurait pu être pire si je n’avais pas été là ». Toutefois, il ne donne pas tort à la population d’Amboasary pour son choix.
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Richard Razakavonison: « La lutte continue »
Enième réunion, samedi, au restaurant Fabio 67ha, pour les membres du comité pour la défense de la légalité.
Il s’agit pour eux de voir la stratégie pour atteindre l’objectif suivant afin de faire régner l’Etat de droit. D’après Richard Razakavonison : «On voit maintenant que le régime veut terroriser tous ceux qui osent le contrer », se navre-t-il. « La lutte continue car on ne peut pas laisser la dictature s’installer », souligne-t-il. « Déjà au niveau de la date, nous n’avons cessé de marteler qu’elle est anticonstitutionnelle ».
Mais cet avocat général à la Cour Suprême déplore également l’attitude du président sortant qui avant, pendant et après le scrutin, n’a pas hésité à utiliser ses prérogatives de puissance publique. Autant d’irrégularités que les membres du comité pour la défense de la légalité comptent mettre en lumière.
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By-pass: Des imperfections quand même
Le by-pass (reliant Iavoloha à Ambohimangakely), appelé aussi « boulevard de Tokyo », est ouvert à la circulation depuis vendredi dernier.
La cérémonie d’inauguration aura lieu plus tard et fera certainement l’objet d’un plus grand battage médiatique. La voie goudronnée, en tout cas, est un véritable billard et on y circule sans secousse ni cahot. Même s’il est un peu étroit, le by-pass est la première voie qui approche de l’autoroute dans l’île, ou tout au moins de la « voie rapide ». On a néanmoins noté quelques imperfections qui, espérons-le, seront gommées avant l’inauguration. La route, parfois droite sur trois ou quatre kilomètres, ne comporte pas de casseur de vitesse. Elle deviendra bientôt le site de prédilection des faiseurs de « pointe » (course de vitesse informelle entre jeunes) et pourrait être le théâtre de graves accidents. Ensuite, les croisements avec les routes s
econdaires sont de véritables roulettes russes (c’est-à-dire pour ceux qui viennent des routes secondaires : ou on passe, ou on meurt), et des véhicules lancés sur le by-pass à 120 km à l’heure pourraient soudainement trouver en travers de leur chemin une charrette à bœufs ou un vieux taxi-brousse.
Puisqu’on n’a pas songé à y aménager des ponts ou des tunnels, on aurait dû y installer soit de gros ronds-points, soit aussi des casseurs de vitesse. On notera qu’au croisement d’Alasora par exemple, les panneaux signalant l’intersection sont plantés à seulement… 50 mètres du croisement. Au croisement d’Ambodivoanjo (village où résident quand même les parents de Lalao Rakotonirainy qui est l’épouse du chef de l’Etat), les constructeurs se sont moqués complètement de la partie malgache. La voie qui accède au by-pass y est une vilaine rampe caillouteuse que l’entreprise Daiho international aurait pu goudronner…
En tout cas, hors de la bande de roulement, le bas-côté est une étroite surface semée de petits cailloux. Première question : où circuleront les cyclistes et même les piétons ? Deuxième question : si un véhicule vient à déraper, la surface caillouteuse ne facilitera-t-elle pas la propulsion vers les rizières en contrebas ? Bref, la voie n’est pas protégée par une murette ou une clôture, et des animaux en divagation (bœufs, chiens ou chèvres) pourraient soudain y pénétrer et provoquer des accidents. On a constaté que les flancs de cette « route digue » ne sont pas consolidés avec du béton, et les grosses pluies récentes les ont profondément ravinés. Des pluies fortes et continues pourraient emporter une partie de la chaussée goudronnée.
Le by-pass est une belle route qui devrait désengorger la circulation dans la capitale, et on se félicitera de son ouverture récente. Néanmoins, quand on observe bien, il a un fort côté « inachevé » et on devrait y remédier avant l’inauguration.
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Samuel Ralaidovy: « Ravalomanana a aussi menacé les journalistes »
« Si la colère peut conduire jusqu’à l’arrestation, alors on devait commencer par Marc Ravalomanana qui a menacé publiquement les journalistes,
lors de son meeting à Antsonjombe ». La déclaration est du coordonnateur national de l’Arema, Samuel Ralaidovy, qui s’indigne du fait de sortir un mandat d’arrêt contre Pety Rakotoniaina.
« Il en est de même pour Jacques Sylla qui lui aussi, a menacé les politiciens lors de sa dernière rencontre avec les députés », explique encore ce membre de l’Arema.
« C’est comme s’il y a une loi pour les dirigeants et une autre pour l’opposition », souligne encore Ralaidovy.
« Je ne serai pas étonné de voir des personnalités comme Ratsirahonana subir le même sort », indique-t-il encore.
Recueillis par Tiana R.
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Grande escroquerie: Plus de 500 millions dans la nature
Roland Ramaherison, employé d’une commune rurale dans la périphérie d’Antananarivo, a usé de ses liens de parenté avec la victime pour soustraire frauduleusement à cette dernière une somme de 595 millions fmg.
Roland Ramaherison a pu convaincre, preuves à l’appui (photocopie de liasses de billet), sa victime de l’existence d’un pactole énorme, valant plus de 40 milliards fmg, qu’il faudra changer en euros avant de pouvoir être convertibles en Ariary.
Pour ce faire, il devrait se rendre en Yougoslavie puis en France avant que le montant de cette enveloppe financière puisse être perçu. Convaincue du bien fondé de l’entreprise, la victime a consenti de lui avancer le montant total des frais de déplacement et d’hébergement, soit 595 millions fmg.
En tout cas, lasse d’attendre, la victime a finalement porté plainte auprès du Parquet du tribunal d’Antananarivo. Et, après l’enquête préliminaire, Roland Ramaherison a été, samedi dernier, placé sous mandat de dépôt. Malheureusement, des interventions ont fusé de partout dans le but clair de le soustraire de la prison. Il en a été de celle d’un colonel de la Gendarmerie et d’un commandant de l’Armée qui ont négocié auprès de la victime d’un arrangement à l’amiable. Une démarche qui, au bout du compte, n’a connu aucune suite.
En tout cas, la victime reste entièrement inquiète dans la mesure où ces officiers supérieurs des Forces armées lui ont déclaré que tout sera mis en œuvre pour que Roland Ramaherison puisse avoir, dans les meilleurs délais, une liberté provisoire.
Recueillis par Rolly Mercia
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Humeur et humour du lundi par Léo Raz: Une geste de maquisards
Pas de piétinements de foule dans les rues de la capitale, piétinements qui ont paralysé la vie du pays, pas de staccatos d’armes dans la brousse, accrochages qui ont semé parfois la terreur et laissé des cicatrices à certains endroits en province.
L’histoire ne bégaiera pas une récidive des événements de 2002. Sous des apparences de calme, le contentieux n’est pourtant pas dénoué. La vie publique se déroule comme dans le quotidien orageux d’un couple désuni où l’on a coupé toute communication, l’un ignorant l’autre.
Cela fait quatre ans que les détenteurs du pouvoir tournent le dos aux partenaires, méprisent les avis des syndicats, des patrons comme de ceux des travailleurs, dédaignent tout débat avec la classe politique, sans souci des règles de l’ordre républicain qui trouve équilibre dans la limite des balises et dynamisme dans la considération des contre-pouvoirs. Dans un paysage où les débats ont été réduits au niveau zéro, l’Etat dévale une pente en roue libre.
Faire la sourde oreille trouve une justification dans les prétentions extrémistes des ultras de l’opposition qui posent à la fois comme préalable et comme objectif le renoncement par le pouvoir à son essence, celle de gouverner. Ces circonstances entretiennent le désaccord et aiguisent l’inimité, elles ont réussi aux gens du pouvoir, leur permettant de concocter à leur sauce les élections avec les résultats que l’on sait.
La machine ne peut cependant fonctionner continuellement de la sorte sans huile dans ses rouages et finit un jour par gripper. Lorsque des éléments, appartenant à des corps de l’Etat sourcilleux de leur obligation de réserve, s’expriment et manifestent une rétivité au système établi, cela constitue des signes d’essoufflement du mécanisme.
Le collectif des magistrats dans son coup d’éclat n’a peut-être pas réussi à gangrener tout le corps, le coup d’Etat marionnettiste du général Randrianafidisoa n’a peut-être pas lézardé l’unité de l’armée, mais on ne saurait ignorer la grille de lecture sur la vie nationale que livrent ces hauts commis de l’Etat de surcroît responsables actifs et activistes dans la conquête du pouvoir de Marc Ravalomanana en 2002. A cet embryon de contestation, venu de l’intérieur, on ne saurait isoler le phénomène Pety Rakotoniaina, précédé par Eugène Voninahitsy dans les geôles de l’Etat.
Tous les ingrédients sont réunis pour faire en live un pot-pourri de remake entre western et Bonnie and Clyde.
Têtes brûlées ou patriotes convaincus, les circonstances peuvent en faire des héros. Les deux compères Pety et Fidy ont déjà connu la griserie de la gloire des héros d’un jour en 2002, tentation de jouer les maquisards ou les guérilleros doit être grande après les épisodes moins glorieux de réservistes contre milices. La prime sur la tête de Fidy risque de n’être pour eux qu’une couronne supplémentaire, cette prime a pourtant de grandes chances de soulever des vocations non de chasseurs mais de délateurs de l’ombre. Diantre, 50 à 100 ans de salaire, même avec une bonne conscience, la pauvreté ne peut s’autoriser le luxe de cracher sur l’aubaine.
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Amparafaravola: Score presque… tananarivien
Dans les résultats finaux d’Amparafaravola (dans l’Alaotra, province de Toamasina), Marc Ravalomanana a réalisé un score de 68,31%.
Un pourcentage presque tananarivien et rarement rencontré dans la province de Toamasina. Le fait d’ailleurs étonne, car Marc Ravalomanana a défrayé la chronique dans le district d’Amparafaravola et le fait aurait pu entraîner vers le bas son score. En 2004, en effet, l’homme a fait l’acquisition de 5 000 hectares de rizières dans des conditions obscures à Vohidiala. La superficie fut ensuite mise en exploitation avec la contribution d’ingénieurs du ministère de l’Agriculture et d’engins du ministère des Travaux publics, c’est-à-dire avec le personnel et le matériel de l’Etat. On ajouta à l’installation une usine de traitement de riz et un énorme silo. Le site est-il classé « top secret » ?
En tout cas, au début de cette année, lors d’une manœuvre militaire franco-malgache qui s’est déroulée non loin de la zone, un hélicoptère français avait survolé le site pour on ne sait quelle raison. Les passagers de l’appareil, dont un général français, avaient été interrogés par des émissaires de la Présidence de la République…
L’exploitation fut prise en charge par une branche de Tiko S.A, dénommée Fanampy Rice Mill, laquelle créa la polémique vers le milieu de cette année car elle serait abstenue de payer la ristourne aux communes locales.
En s’appropriant la superficie de Vohidiala, Marc Ravalomanana a provoqué des expulsions qui ont entraîné amertume et rancœur dans la région. Eu égard à tout cela, le score surprend par son ampleur. Deux explications qui se complètent : d’abord puisque la population est composée surtout de paysans qui votent traditionnellement pour le régime en place. Ensuite, la région d’Amparafaravola, essentiellement rizicole, est une zone de migration où réside une forte colonie merina. En tout cas, avec 6,97% des voix, le suivant immédiat, Lahiniriko Jean, a récolté le dixième des suffrages réalisés par le candidat d’Etat.
Le ministère de l’Intérieur a recueilli hier les résultats provenant des 17 581 bureaux de vote répartis sur le territoire de la République. D’après les résultats complets, Marc Ravalomanana l’emporte, dès le premier tour, avec 54,80% des voix, devant Lahiniriko Jean qui a recueilli 11,68%.
Ces chiffres seront validés sans faute par la Haute Cour Constitutionnelle (HCC), certainement comblée par cette marge de près de 5% au-dessus de la barre qui la met au-dessus de tout soupçon.
Par le passé et notamment lors du dernier scrutin présidentiel, l’écart était très étriqué et la décision de la HCC fut vigoureusement contestée. En tout cas, les candidats d’opposition dénoncent déjà les anomalies, constatées lors du scrutin du 3 décembre, et les mettent sur le compte des fraudes commises pour assurer le triomphe du candidat d’Etat. Lahiniriko Jean, par exemple, a hier mis l’accent sur la déperdition de 200 000 électeurs enregistrée entre 2001 et 2006 dans la province de Toliara. En fait, les inscriptions indues ou les omissions dans les listes électorales ne sont que des vétilles qui ne peuvent influer sur le sens général du vote. Le régime, particulièrement désireux de perdurer au pouvoir, a construit sa victoire bien avant le scrutin. Ignorant ce travail de préparation, les observateurs étrangers n’ont rien remarqué d’anormal pendant le scrutin et ont donc validé les résultats en se frottant les mains.
On rappellera ici les astuces mises en œuvre par le pouvoir et qui lui ont assuré la victoire bien avant le jour du scrutin. On citera d’abord l’exclusion systématique des opposants des antennes des médias publics. Absents de ces chaînes de grande diffusion, les candidats d’opposition étaient ignorés du grand public et étaient même entourés d’une aura suspecte en raison de leur bannissement sur des stations de référence. Par contre, la présence intense de Marc Ravalomanana sur ces mêmes chaînes avait conditionné psychologiquement la population au vote que l’on sait.
D’autre part, des mois avant le scrutin, une décision contestable avait accordé à MBS, la station radio-TV appartenant à Marc Ravalomanana, le droit de diffuser sur l’ensemble de l’île et de faire à l’endroit du candidat d’Etat une propagande efficace. Les candidats non officiels qui ne bénéficiaient pas d’une telle publicité ne pouvaient qu’accuser un grand handicap dans la course. On rappellera ensuite l’élimination des candidats les plus coriaces de la compétition. D’abord Pierrot Rajaonarivelo, secrétaire national de l’Arema, qui devait normalement hériter des suffrages traditionnellement dévolus à l’amiral Didier Ratsiraka, soit entre 35 et 45% à l’élection présidentielle. L’absence de Pierrot Rajaonarivelo au scrutin a changé, du tout au tout, les résultats, et il est fort probable que si l’homme avait été autorisé à s’aligner, Marc Ravalomanana ne l’aurait pas emporté dès le premier tour.
Ensuite, Voninahitsy Jean Eugène, incarcéré dans des conditions discutables par l’actuel régime, qui avait obtenu 2,79% des voix à l’élection présidentielle de 1996. Un pourcentage qui aurait compté dans ce scrutin très disputé du 3 décembre. On mentionnera ensuite le refus de confier l’organisation du scrutin à une commission indépendante et d’attribuer la tâche au ministère de l’Intérieur, c’est-à-dire à l’administration Ravalomanana. Puis le maintien de la caution de 125 millions de fmg, d’abord, pour écarter une concurrence multiple qui pouvait disperser les suffrages, mais probablement aussi pour saigner les adversaires aux moyens modestes et diminuer leur tonus lors de la campagne.
Ensuite, la décision de repousser le bulletin unique et d’instaurer le bulletin individuel dont la mission est de dévorer les fonds de campagne des adversaires. Contraints, selon une loi décrétée par le régime de concevoir 17,5 millions de bulletins de vote utiles aux deux tours de scrutin, les candidats non officiels ont été délestés des moyens destinés à la provision des délégués de bureau de vote, aux frais d’impression des affiches, etc. En instituant d’ailleurs des délais stricts pour le dépôt des bulletins auprès des instances officielles, le régime a écarté cinq candidats du scrutin. Enfin, par le refus de plafonner les fonds électoraux, le régime a institué une démocratie fondée sur l’argent qui accorde à tous les coups la victoire, non aux candidats les plus méritants, mais aux plus opulents.
Obtenu au moyen de divers artifices et manœuvres, le triomphe de Marc Ravalomanana manque de netteté. On pressent déjà que pendant le mandat de cinq ans, le régime jouera les pompiers et va courir d’un feu à l’autre. Pourquoi ? Parce qu’une victoire décrochée dans ces conditions ne peut que provoquer une… flambée de haine.
Adelson RAZAFY
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La longue marche…
Mauvaise journée pour Raharinirina Jacques Aimé, samedi dernier.
Cet ancien administrateur délégué de la Solima et non moins responsable de la communication de Pety Rakotoniaina, a fait l’objet d’une perquisition inopinée, durant près de trois heures à son domicile, sis à la cité des 67 Ha. Comme s’il était un terroriste. Conduit à la brigade de la gendarmerie de Fiadanana, M. Raharinirina a été finalement libéré quelques dizaines de minutes après.
Par ailleurs, on s’interroge pour quelle raison les autorités judiciaires en veulent au domicile du général en retraite Samson Ralaikoa et au feu Justin Rakotoniaina (ancien CSR et président de commission nationale des droits de l’homme). En outre, des éléments des forces de sécurité venant de la capitale se sont rendus à Ikalamavony (fief de Pety), mais ne semblent pas procéder à aucune arrestation.
En plus de tout cela, il y a la série de perquisitions incompréhensibles commanditées par les autorités judiciaires, dans l’affaire du général Randrianafidisoa et du maire de Fianarantsoa ville, Pety Rakotoniaina.
Pourquoi on les harcèle comme cela ? Pourtant ce sont deux personnalités qui ont contribué à l’avènement de l’actuel régime…
Curieusement, mercredi dernier, Jonah Randriambololona, ancien directeur général des impôts, n’est passé à la prison d’Antanimora que quelques heures seulement. Comment se fait-il qu’il est libéré deux heures du temps après ? On ne sait pas pourquoi ? Seule information connue, c’est que son gendre, l’ancien garde du corps du chef de l’Etat, l’a attendu à l’extérieur de la maison d’arrêt.
Coïncidence, tout se passe à une période où la Grande île célèbre, comme les autres pays du monde la journée internationale des droits de l’Homme. Une manifestation fut marquée hier dans l’après-midi à la bibliothèque nationale, avec la participation des différentes organisations et aussi des partenaires mondiaux pour la promotion des droits humains : du ministère de la Justice au Pnud, les USA et l’Usaid…
Notons que, vendredi dernier, cinq personnes sous la conduite d’un certain Nirina Masinina, appuyé de «Rapatron», ont été appréhendées par la Police à Antananarivo. Ces gens font l’objet des différents chefs d’inculpation, à savoir association des malfaiteurs, attaque à main armée et port illégal d’armes. Ceux-ci sont en fait impliqués dans différentes affaires touchant des kidnappings et de trafics de devises. Détenus au commissariat central d’Antaninarenina, ils feront certainement l’objet d’un déferrement au parquet, ce jour.
Parallèlement, dans les camps militaires, on sait que des voix en faveur du général Randrianafidisoa se font entendre. En tout cas, cette mise à prix de la tête du général Randrianafidisoa déstabilise des officiers généraux.
Certes, il n’y a pas de bruits de bottes, mais à voir de près, des militaires s’attendent à une longue marche, dans le but que leurs revendications, d’ordre social et matériel, aboutissent un jour.
James R.
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Jean Lahiniriko : « non aux arrestations abusives ! »
L’ancien homme fort de Tsimbazaza contestera jusqu’au bout les résultats de l’élection du 3 décembre.
C’est l’essentiel de son point de presse qu’il a tenu, samedi, à son domicile à Itaosy, où il a souligné que «Je n’ai confiance aux journalistes qu’aux membres de la HCC». «Comme on a peu de chances d’avoir raison devant cette institution qui ne fait que suivre les ordres du pouvoir, aussi on préfère faire part de nos doléances à la presse». «Le nombre des électeurs de Toliara est passé de 700 000 en 2002 à 592 000 cette année», se navre-t-il avant de poursuivre qu’ «il en est de même à Antsiranana qui est passé de 500 000 en 2002 à 400 000 en 2006». «C’est dire que tous les moyens ont été déployés pour faire élire le candidat d’Etat», indique encore Jean Lahiniriko qui souligne que «la société informatique responsable de la collecte des résultats de Ravalomanana en 2002, a engagé pratiquement les mêmes personnes en l’occurrence Rojo Rabenanahary en tant que consultant en base de données, Rado Ramanahadray et Vero Raharivony».
De tout ce qui suit, Jean Lahiniriko réitère qu’ «il va contester jusqu’au bout les résultats du 3 décembre et réclame haut et fort l’arrêt immédiat des actes d’intimidations perpétrés par le régime tout comme les arrestations abusives en province et surtout la série de perquisitions à l’endroit des raiamandreny de l’opposition».
Recueillis par Tiana R.
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Le « chief of staff »: L’homme qui monte
Un homme a, aujourd’hui, le vent en poupe, aux yeux de Marc Ravalomanana.
Il s’agit de Henri Roger Ranaivoson, « chief of staff » de la Présidence de la République. En effet, celui-ci, natif de Faratsiho, a réalisé ce qu’il a promis : réaliser plus de 80% dans sa circonscription. Un exploit qui n’a pas laissé insensible le président Ravalomanana. Ainsi, selon des indiscrétions recueillies auprès des proches du chef de l’Etat, M. Ranaivoson pourrait être le ministre de l’Economie et des Finances dans le prochain gouvernement.
En tout cas, plusieurs ministres n’ont guère brillé lors de la campagne électorale, en vue de soutenir le président-candidat. En effet, honnêtement, il faut reconnaître que le « chief of staff » a beaucoup investi pour la réélection de Marc Ravalomanana, contrairement aux ministres, sauf Jacques Sylla peut-être. Les autres membres du gouvernement ont brillé par leur absence…
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Trafic de bois de rose : le directeur de l’Environnement à Toamasina réagit
Suite à votre publication (…) en date du 6 décembre relative à un trafic de bois de rose, je me permets de répondre (…) et démentir tout ce qui me concerne.
En effet, aucune accusation n’a été effectuée par le DIREEF à propos de «fausse déclaration» envers des opérateurs (exportateurs de produits forestiers). Mais un dossier concernant l’exportation des rondins en palissandre. Selon la déclaration dont le dossier déposé par une société d’exportation vient d’être rejeté pour les motifs suivants : non-conformité de déclaration de la nature de produits selon les différents agents de constatation ; ces produits à exploiter ne sont pas justifiés par les responsables compétents sur le bien ; cette société, demanderesse, ne dispose aucun agrément pour l’exploitation des rondins.
Enfin pour terminer, les stocks de bois de rose au niveau de la province de Toamasina ont été expédiés, en totalité, le cours du mois d’avril. Aucune autorisation n’a été délivrée à mon niveau à propos de ces 20 conteneurs et je ne dispose aucun 4x4. (…)
Andrianiaina Henri Jefferson
NDLR : Dont acte, mais en mission à Toamasina depuis le début du décembre dernier, nous avons été au courant d’une histoire d’exportation de 20 conteneurs de bois de rose d’il y a deux mois de cela. On en parle de cela dans les grands salons du Grand Port, et des opérateurs dans le domaine ont souhaité nous rencontrer au Neptune, étant au courant de notre passage dans cet hôtel. Afin d’établir un recoupement de nos informations de différentes sources, nous avons téléphoné en personne le directeur interrégional des Eaux et forêts de Toamasina. Il a répondu et même, nous a rappelé après.
Nous n’avons rien à fonder. (…) Sur la question de voiture 4x4, je laisse à l’opinion tamatavienne d’en juger.
J.R.
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Patrick Ramiaramanana : encore snobé par le chef de l’Etat
Marc Ravalomanana a visité, le vendredi 8 décembre, tous les alentours d’Andravoahangy (Andravoahangy-marché, Ambodivona, Mascar, Manjakaray…)
et s’est enquis des réalités dans ces quartiers populeux. C’est la seconde fois en un mois qu’il réalise une telle tournée dans la capitale sans la compagnie du maire Patrick Ramiaramanana. Pour le chef de l’Etat, la moindre des choses aurait été de s’adjoindre le premier magistrat de la ville, d’abord pour le guider mais aussi pour obtenir de lui des explications sur l’état des lieux. Patrick Ramiaramanana, apprend-on, n’a pas été invité à cette tournée, ce qui explique son absence.
En tout cas, le lendemain samedi, l’oublié s’est rattrapé : il a visité le quartier de Tsaralalàna et le marché dit « Petite Vitesse » à Isotry. Pour donner du lustre à ce déplacement et faute de président de la République, il a sollicité les services du ministre de la Décentralisation, Angelin Randrianarison. Avec un membre du gouvernement dans sa suite, le maire a bombé le torse en circulant dans les allées du marché…
Même si Patrick Ramiaramanana claironne ses réalisations et brandit l’« award » (prix) attribué aux maires méritants de la planète, le chef de l’Etat ne serait pas satisfait de sa prestation. Ce qui expliquerait pourquoi le maire est écarté des délégations présidentielles qui s’enfoncent dans les quartiers de la capitale. Ces tournées placent d’ailleurs sous les yeux du chef de l’Etat un spectacle éloquent sur les insuffisances et les carences du maire. On chuchote que Patrick Ramiaramanana ne serait plus dans les bonnes grâces du chef de l’Etat et pourrait être écarté au profit d’un « délégué spécial » nommé. Il est vrai que malgré ses professions de foi démocratiques, Marc Ravalomanana préfère de loin les responsables désignés (par lui) à ceux élus par la population. En tout cas, si le chef de l’Etat débarque le maire, il ferait preuve de beaucoup d’ingratitude.
C’est Patrick Ramiaramanana, en effet, qui a assaini, avant l’élection présidentielle, les présidences de Fokontany, écartant les éléments peu sûrs par de chauds militants du TIM. C’est lui aussi qui a handicapé les candidats de l’opposition en leur interdisant les carnavals dans les rues de la capitale, et en leur refusant les meilleurs sites de rassemblement. Si Patrick Ramiaramanana est limogé, Marc Ravalomanana perdra un compagnon zélé qui le sert sans s’embarrasser de scrupules démocratiques…
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KMA et KMF Antsiranana: « Ne touchez pas à Zafy Albert ! »
A l’annonce de la perquisition effectuée au domicile du professeur Albert Zafy, vendredi dernier, le KMA et le KMF (Komity miaro ny fiovana) sont montés au créneau,
lors d’une assemblée générale, tenue à leur quartier général, pour condamner ce qu’ils qualifient de geste démesuré, de la pure provocation, et d’acte d’intimidation. « Cet acte est le prélude d’une dictature encore plus poussée du régime de Ravalomanana. », a martelé l’un des dirigeants du KMA avant de signaler que « c’est parce que ce dernier se croit en terre conquise qu’il se permet de harceler ses détracteurs en toute quiétude ». « Mais si l’on touche à un seul cheveu du président Albert Zafy, nous ne répondrons pas de ce qui pourra s’ensuivre. N’y pensez même pas ! », a-t-il affirmé. Une position qui a reçu une véritable ovation de l’assistance venue en grand nombre.
Bref, le ton catégorique des différents intervenants pendant cette assemblée générale montre bien la fermeté de leurs décisions aussi bien sur le cas du professeur Albert Zafy que sur la contestation des résultats de l’élection du 3 décembre qui fut également à l’ordre du jour.
« Ravalomanana a intérêt à construire le maximum de prisons, car nous sommes prêts à défendre jusqu’au bout nos choix, quitte à descendre dans la rue », ont-ils déclaré.
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Flash: Perquisition, Chez Jacques Aimé aussi !
Le domicile de Jacques Aimé Raharinirina, le bras droit de Pety Rakotoniaina a aussi fait l’objet d’une perquisition, samedi dernier.
Une procédure qui a duré de midi à 15h30 sans qu’on ne sache vraiment sur les tenants et aboutissants. Il est donc la troisième personnalité à subir un tel traitement. Quoi qu’il en soit, on doute fort que Jacques Aimé va encore s’amuser à garder chez lui des documents compromettants. A noter que les documents saisis chez lui appartiennent à Tambatra et qu’ils n’avaient rien de répréhensibles vu que cette association est légalement constituée.
Période post-électorale
Vers la mise en place: d’un nouveau KMSB
Tous les états-majors politiques sont en effervescence actuellement. Si certains s’affairent à réunir les procès-verbaux afin de procéder à la confrontation, d’autres cogitent pour rédiger les requêtes à adresser à la HCC. En tout cas, le député Reboza Julien, un des farouches partisans de Jean Lahiniriko a déclaré, qu’« il n’y a rien de mal à ce qu’on remette en place un comité pour la défense du choix du peuple ou KMSB ». On s’attend donc à ce que cette alliance des candidats soit renforcée dans les prochains jours.
Election dans le Sud: Le torchon brûle entre Kaleta et Julien Reboza
Devant le triomphalisme de Julien Reboza qui jubile après la victoire de Jean Lahiniriko à Amboasary Sud, Kaleta est sorti à son tour de sa réserve et notamment pour dire qu’Amboasary Atsimo n’appartient pas à Reboza. Kaleta admet sa défaite dans sa ville mais note que « l’écart n’était pas aussi grand que certains veulent le faire croire. D’ailleurs, c’est la victoire finale qui compte », souligne encore ce vice-président du Sénat qui ajoute que « la situation aurait pu être pire si je n’avais pas été là ». Toutefois, il ne donne pas tort à la population d’Amboasary pour son choix.
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Richard Razakavonison: « La lutte continue »
Enième réunion, samedi, au restaurant Fabio 67ha, pour les membres du comité pour la défense de la légalité.
Il s’agit pour eux de voir la stratégie pour atteindre l’objectif suivant afin de faire régner l’Etat de droit. D’après Richard Razakavonison : «On voit maintenant que le régime veut terroriser tous ceux qui osent le contrer », se navre-t-il. « La lutte continue car on ne peut pas laisser la dictature s’installer », souligne-t-il. « Déjà au niveau de la date, nous n’avons cessé de marteler qu’elle est anticonstitutionnelle ».
Mais cet avocat général à la Cour Suprême déplore également l’attitude du président sortant qui avant, pendant et après le scrutin, n’a pas hésité à utiliser ses prérogatives de puissance publique. Autant d’irrégularités que les membres du comité pour la défense de la légalité comptent mettre en lumière.
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By-pass: Des imperfections quand même
Le by-pass (reliant Iavoloha à Ambohimangakely), appelé aussi « boulevard de Tokyo », est ouvert à la circulation depuis vendredi dernier.
La cérémonie d’inauguration aura lieu plus tard et fera certainement l’objet d’un plus grand battage médiatique. La voie goudronnée, en tout cas, est un véritable billard et on y circule sans secousse ni cahot. Même s’il est un peu étroit, le by-pass est la première voie qui approche de l’autoroute dans l’île, ou tout au moins de la « voie rapide ». On a néanmoins noté quelques imperfections qui, espérons-le, seront gommées avant l’inauguration. La route, parfois droite sur trois ou quatre kilomètres, ne comporte pas de casseur de vitesse. Elle deviendra bientôt le site de prédilection des faiseurs de « pointe » (course de vitesse informelle entre jeunes) et pourrait être le théâtre de graves accidents. Ensuite, les croisements avec les routes s
econdaires sont de véritables roulettes russes (c’est-à-dire pour ceux qui viennent des routes secondaires : ou on passe, ou on meurt), et des véhicules lancés sur le by-pass à 120 km à l’heure pourraient soudainement trouver en travers de leur chemin une charrette à bœufs ou un vieux taxi-brousse.
Puisqu’on n’a pas songé à y aménager des ponts ou des tunnels, on aurait dû y installer soit de gros ronds-points, soit aussi des casseurs de vitesse. On notera qu’au croisement d’Alasora par exemple, les panneaux signalant l’intersection sont plantés à seulement… 50 mètres du croisement. Au croisement d’Ambodivoanjo (village où résident quand même les parents de Lalao Rakotonirainy qui est l’épouse du chef de l’Etat), les constructeurs se sont moqués complètement de la partie malgache. La voie qui accède au by-pass y est une vilaine rampe caillouteuse que l’entreprise Daiho international aurait pu goudronner…
En tout cas, hors de la bande de roulement, le bas-côté est une étroite surface semée de petits cailloux. Première question : où circuleront les cyclistes et même les piétons ? Deuxième question : si un véhicule vient à déraper, la surface caillouteuse ne facilitera-t-elle pas la propulsion vers les rizières en contrebas ? Bref, la voie n’est pas protégée par une murette ou une clôture, et des animaux en divagation (bœufs, chiens ou chèvres) pourraient soudain y pénétrer et provoquer des accidents. On a constaté que les flancs de cette « route digue » ne sont pas consolidés avec du béton, et les grosses pluies récentes les ont profondément ravinés. Des pluies fortes et continues pourraient emporter une partie de la chaussée goudronnée.
Le by-pass est une belle route qui devrait désengorger la circulation dans la capitale, et on se félicitera de son ouverture récente. Néanmoins, quand on observe bien, il a un fort côté « inachevé » et on devrait y remédier avant l’inauguration.
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Samuel Ralaidovy: « Ravalomanana a aussi menacé les journalistes »
« Si la colère peut conduire jusqu’à l’arrestation, alors on devait commencer par Marc Ravalomanana qui a menacé publiquement les journalistes,
lors de son meeting à Antsonjombe ». La déclaration est du coordonnateur national de l’Arema, Samuel Ralaidovy, qui s’indigne du fait de sortir un mandat d’arrêt contre Pety Rakotoniaina.
« Il en est de même pour Jacques Sylla qui lui aussi, a menacé les politiciens lors de sa dernière rencontre avec les députés », explique encore ce membre de l’Arema.
« C’est comme s’il y a une loi pour les dirigeants et une autre pour l’opposition », souligne encore Ralaidovy.
« Je ne serai pas étonné de voir des personnalités comme Ratsirahonana subir le même sort », indique-t-il encore.
Recueillis par Tiana R.
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Grande escroquerie: Plus de 500 millions dans la nature
Roland Ramaherison, employé d’une commune rurale dans la périphérie d’Antananarivo, a usé de ses liens de parenté avec la victime pour soustraire frauduleusement à cette dernière une somme de 595 millions fmg.
Roland Ramaherison a pu convaincre, preuves à l’appui (photocopie de liasses de billet), sa victime de l’existence d’un pactole énorme, valant plus de 40 milliards fmg, qu’il faudra changer en euros avant de pouvoir être convertibles en Ariary.
Pour ce faire, il devrait se rendre en Yougoslavie puis en France avant que le montant de cette enveloppe financière puisse être perçu. Convaincue du bien fondé de l’entreprise, la victime a consenti de lui avancer le montant total des frais de déplacement et d’hébergement, soit 595 millions fmg.
En tout cas, lasse d’attendre, la victime a finalement porté plainte auprès du Parquet du tribunal d’Antananarivo. Et, après l’enquête préliminaire, Roland Ramaherison a été, samedi dernier, placé sous mandat de dépôt. Malheureusement, des interventions ont fusé de partout dans le but clair de le soustraire de la prison. Il en a été de celle d’un colonel de la Gendarmerie et d’un commandant de l’Armée qui ont négocié auprès de la victime d’un arrangement à l’amiable. Une démarche qui, au bout du compte, n’a connu aucune suite.
En tout cas, la victime reste entièrement inquiète dans la mesure où ces officiers supérieurs des Forces armées lui ont déclaré que tout sera mis en œuvre pour que Roland Ramaherison puisse avoir, dans les meilleurs délais, une liberté provisoire.
Recueillis par Rolly Mercia
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Humeur et humour du lundi par Léo Raz: Une geste de maquisards
Pas de piétinements de foule dans les rues de la capitale, piétinements qui ont paralysé la vie du pays, pas de staccatos d’armes dans la brousse, accrochages qui ont semé parfois la terreur et laissé des cicatrices à certains endroits en province.
L’histoire ne bégaiera pas une récidive des événements de 2002. Sous des apparences de calme, le contentieux n’est pourtant pas dénoué. La vie publique se déroule comme dans le quotidien orageux d’un couple désuni où l’on a coupé toute communication, l’un ignorant l’autre.
Cela fait quatre ans que les détenteurs du pouvoir tournent le dos aux partenaires, méprisent les avis des syndicats, des patrons comme de ceux des travailleurs, dédaignent tout débat avec la classe politique, sans souci des règles de l’ordre républicain qui trouve équilibre dans la limite des balises et dynamisme dans la considération des contre-pouvoirs. Dans un paysage où les débats ont été réduits au niveau zéro, l’Etat dévale une pente en roue libre.
Faire la sourde oreille trouve une justification dans les prétentions extrémistes des ultras de l’opposition qui posent à la fois comme préalable et comme objectif le renoncement par le pouvoir à son essence, celle de gouverner. Ces circonstances entretiennent le désaccord et aiguisent l’inimité, elles ont réussi aux gens du pouvoir, leur permettant de concocter à leur sauce les élections avec les résultats que l’on sait.
La machine ne peut cependant fonctionner continuellement de la sorte sans huile dans ses rouages et finit un jour par gripper. Lorsque des éléments, appartenant à des corps de l’Etat sourcilleux de leur obligation de réserve, s’expriment et manifestent une rétivité au système établi, cela constitue des signes d’essoufflement du mécanisme.
Le collectif des magistrats dans son coup d’éclat n’a peut-être pas réussi à gangrener tout le corps, le coup d’Etat marionnettiste du général Randrianafidisoa n’a peut-être pas lézardé l’unité de l’armée, mais on ne saurait ignorer la grille de lecture sur la vie nationale que livrent ces hauts commis de l’Etat de surcroît responsables actifs et activistes dans la conquête du pouvoir de Marc Ravalomanana en 2002. A cet embryon de contestation, venu de l’intérieur, on ne saurait isoler le phénomène Pety Rakotoniaina, précédé par Eugène Voninahitsy dans les geôles de l’Etat.
Tous les ingrédients sont réunis pour faire en live un pot-pourri de remake entre western et Bonnie and Clyde.
Têtes brûlées ou patriotes convaincus, les circonstances peuvent en faire des héros. Les deux compères Pety et Fidy ont déjà connu la griserie de la gloire des héros d’un jour en 2002, tentation de jouer les maquisards ou les guérilleros doit être grande après les épisodes moins glorieux de réservistes contre milices. La prime sur la tête de Fidy risque de n’être pour eux qu’une couronne supplémentaire, cette prime a pourtant de grandes chances de soulever des vocations non de chasseurs mais de délateurs de l’ombre. Diantre, 50 à 100 ans de salaire, même avec une bonne conscience, la pauvreté ne peut s’autoriser le luxe de cracher sur l’aubaine.
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Amparafaravola: Score presque… tananarivien
Dans les résultats finaux d’Amparafaravola (dans l’Alaotra, province de Toamasina), Marc Ravalomanana a réalisé un score de 68,31%.
Un pourcentage presque tananarivien et rarement rencontré dans la province de Toamasina. Le fait d’ailleurs étonne, car Marc Ravalomanana a défrayé la chronique dans le district d’Amparafaravola et le fait aurait pu entraîner vers le bas son score. En 2004, en effet, l’homme a fait l’acquisition de 5 000 hectares de rizières dans des conditions obscures à Vohidiala. La superficie fut ensuite mise en exploitation avec la contribution d’ingénieurs du ministère de l’Agriculture et d’engins du ministère des Travaux publics, c’est-à-dire avec le personnel et le matériel de l’Etat. On ajouta à l’installation une usine de traitement de riz et un énorme silo. Le site est-il classé « top secret » ?
En tout cas, au début de cette année, lors d’une manœuvre militaire franco-malgache qui s’est déroulée non loin de la zone, un hélicoptère français avait survolé le site pour on ne sait quelle raison. Les passagers de l’appareil, dont un général français, avaient été interrogés par des émissaires de la Présidence de la République…
L’exploitation fut prise en charge par une branche de Tiko S.A, dénommée Fanampy Rice Mill, laquelle créa la polémique vers le milieu de cette année car elle serait abstenue de payer la ristourne aux communes locales.
En s’appropriant la superficie de Vohidiala, Marc Ravalomanana a provoqué des expulsions qui ont entraîné amertume et rancœur dans la région. Eu égard à tout cela, le score surprend par son ampleur. Deux explications qui se complètent : d’abord puisque la population est composée surtout de paysans qui votent traditionnellement pour le régime en place. Ensuite, la région d’Amparafaravola, essentiellement rizicole, est une zone de migration où réside une forte colonie merina. En tout cas, avec 6,97% des voix, le suivant immédiat, Lahiniriko Jean, a récolté le dixième des suffrages réalisés par le candidat d’Etat.
répondu par Fiffi le 12/12/2006 11:57
2. xxx
(
11/12/2006 08:36)
Inty sy Nday: Mampatahotra be…
Tsy « angano angano », tsy « arira arira » fa na izany aza dia mpitantara ihany izahay.
Efa nampiomana ny tompon’andraikitry ny filaminam-bahoaka fa noho ny antony raharaha Pety Rakotoniaina sy jeneraly Randrianafidisoa dia hisy ary hihamafy ny fisavana hataon-dry zareo any amin’izay toerana ahiahiana rehetra any. Ny zoma teo àry dia efa nampiharin-dry zareo tokoa izany, ary ny tranon’ny filoham-pirenena teo aloha, Zafy Albert, sy ny an’ny filohan’ny Mcsr, Alain Ramarson no nidinan’ny Emmo/Nat, nanaovany savahao. Nitohy ihany ny raharaha ny sabotsy, satria tany amin’ny fonenan’ingahy Jacques Aimé Raharinirina, namana akaikin’ny kandidà Pety Rakotoniaina indray ry zareo no nitontona… koa dia efa mifanontany ny mpanaraka ny raharaham-pirenena ny amin’ny hoe ho iza indray àry no manaraka ê ?...
Ekena fa tokony ho samy hanao ny asany tokoa ny rehetra, ary asan’ny mpitandro ny filaminana ny mikaroka ny « olon-dratsy », rehefa nahazoany baiko ny amin’izany, saingy eo amin’ny fanatanterahan-dry zareo azy no io lazainay fa mampatahotahotra io. Efa nohazavain’ny ministra tompon’andraikitra isany, ary navoaka tamin’ny hainoaman-jery rehetra, ny momba ireo raharaha roa « goavana » ireo, koa raha ny marina dia tokony ho fikarohana sy fisamborana olona tahaka ny fahita ihany no hisy. Tsy tahaka izany anefa no hita fa misy amin’ireo « mpitandro ny filaminana » manao ny « asa », miditra any an-tranon’olona, no misaron-tava sy miafina endrika. Iraka iray ihany no tanterahin’ireo andiana mpitandro ny filaminana ireo, kanefa misy ny miseho endrika, ary misy ny miafina. Fa inona àry no antony ê ?... Sa mody miaraka fotsiny izy ireo fa samy hafa ny « mission » ampanaovina azy ?...
Be dia be ny fanontaniana ao amin’ny maro, indrindra moa fa samy hendratrendratra be ihany ny rehetra amin’ny fotoana tahaka izao, koa asa raha mety ny soso-kevitra hoe tsy aleo ve aloha mba ho tony kokoa ny rivotra iainana, mba efa mazava ny momba ity fifidianana ity, farafaharatsiny, ka efa mitombina tsara avokoa ny fahefana rehetra vao miditra amin’ny raharaha mafana ê ? Sa dia tena tsy andry mihitsy izany ?... Mampatahotra be ihany ny zava-misy ê.
Lalou
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Parlemantera mpanohitra: « Aza atosika hanao ny tsy hanara-dalàna izahay »
Eo ampiandrasana izay ho fazahoan-dalana avy amin’ny ben’ny tanana Ramiaramanana ankehitriny ireo parlemantera mpanohitra.
Raha ny nambaran’izy ireo tokoa mantsy, dia efa nalefa any amin’ny kaominina ny fangatahany alalana izay nataon’izy ireo, mba hampiasa ny iray amin’ireo kianja mitafo na ny toerana malalaka eto an-drenivohitra. Tatitra ho amin’ny fanazavana amin’ny vahoaka ny raharaha teny amin’ny Antenimiera, ny zava-mitranga amin’izao fotoana izay manodidina ny fifidianana, ny tsy fanarahan-dalàna nisy tamin’iny, miampy ny fanitsakitsahina ny lalàmpanorenana, ny tsy fanomezana karatra sy famerezan-jo ny mpifidy no voalaza fa antony hiantsoan’izy ireo vahoaka. Nambaran’ireo parlemantera mpanohitra moa, fa ny tsy fanomezana azy ireo alalana hanao tatitra amin’ny vahoaka dia midika ho fanosehana azy ireo ho eny an-dalambe. « Aza atosika, na terena ho amin’ny tsy fanarahan-dalàna izahay, hoy ny senatera Vaovao Benjamin, satria zon’ny olom-pirenena sy ny vahoaka ny mahalala ny zavatra misy eto amin’ny firenena.
Hatramin’ny faran’ny herinandro teo, no niandrasan’izy ireo izay valin’ny fangatahana ho amin’ny famoriam-bahoaka izay, kanefa mbola tsy nivaly izany hatramin’ny omaly. Nilaza ho miandry ny tohin’ny raharaha moa zy zareo.
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Fikarakarana an’Antananarivo: Tsy atokisan-dRavalomanana intsony Ramiaramanana?
Tsy dia hita tabilao firy intsony eo amin’ny sehatry ny fikarakarana, nafanaraha-maso ny eto amin’ny tanànan’Antananarivo Renivohitra ny ben’ny tanàna Patrick Ramiaramanana.
Raha ny marina aza toa eny amin’ny fety aman-danonana sy ny haino aman-jery no maka bahana ny lehilahy. Ny feo samihafa heno manodidina izany no nahalalana fa hoe efa tsy mahatoky firy loatra azy eo amin’izay fanatanterahany ny asany ny eny Ambohitsirohitra eny, ka izay no nanery ny filoham-pirenena Marc Ravalomanana hiditra an-tsehatra, ka nahatonga ny filoha nijery ny fahadiovan’ny tanàna, ny tsy firindran’ny toby fiantsonan’ny fiarakodia tetsy Ambodivona, ny tatatra hivarinan’ny rano teny Mascar, ny tsena tetsy Andravoahangy, ny lalana etsy Ankadifotsy izay nanaovan’ny mponina fangatahana. “Tsy izaho anie no ben’ny tanana ê !, hoy ny valin-teny nambaran’ny filoha Ravalomanana, ka izaho no angatahinareo an’izany. Asaiko midina ety ny ben’ny tanàna hijery izany, hoy izy, ary raha tsy sahy dia asaina manao baoty ”
Etsy ankilan’izay ihany koa anefa, dia heno fa tsy dia ametrahan’ny any ambony fitokisana firy intsony ny ben’ny tanana. Izay indrindra no tsy ahitana azy mihitsy amin’izay fitsidihina ataon’ny filoha Ravalomanana eto an-drenivohitra. Toa naleon’ny filohampirenena aza miantso ny lefitry ny ben’ny tanàna sy ny tompon’andraikitry ny ministeran’ny fitsinjaram-pahefana mba hiara-dia aminy.
Tsy vitan’ny ben’ny tanàna Ramiaramanana an-tsakany sy an-davany tokoa ve ny asany sa ahoana, no dia ny filohampirenena no mijery ny zava-manahirana ny vahoaka ? Mazava ho azy, fa raha voaara-mason’ny ben’ny tanàna akaiky tokoa ny fahadiovan’ny tanàna, tsy hivangongo be mila hitovy amin’ny haavon’ny fiarakodia ny fako, toa izay hitan’ny filohampirenena tetsy amin’ny Mascar. Mazava ho azy, fa tsy hisy ny trangana valan’aretina eto an-drenivohitra, raha voasoroka izany.
Manampy trotraka an’izany, ny rano mihandrona saika manerana ny tanàna. Ny eny amin’ny sampanan-dalana Alarobia ohatra, vao nirotsaka kely monja ny orana, dia toy ny lakana ny fijery an’ireo fiara mandalo eo. Ny etsy Besarety, dia io niverina io indray ny fanaingana zipo ho an’ny vehivavy. Ny loza amin’atambo dia mitsingevana eny amin’ny arabe handehanan’ny olona ny loto sy ny fako rehetra. Ekena fa tsy asan’ny ben’ny tanàna mihitsy ny manadio tatatra, na manamboatra ny toby fiantsonan’ny fiarakodia, saingy amin’ny maha tompon’andraikitra voalohany ny tenany, dia manana adidy amin’ny fanaraha-maso ireny ny tenany. Fa satria tsy hita tabilao ity farany, dia ireny miditra an-tsehatra matetika ireny ny filoha Ravalomanana. Tsy efa tsy fahatokisana iry voalohany intsony ve izany ?
Narilala
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Raharaha Randrianafidisoa: Tandrohana ny mpanao gazety!
Tsy mijanona amin’ny fanambazana lelavola mitentina Ar 100 tapitrisa ny fanjakana sy ny mpitandro ny filaminana,
mba hahazoana haingana ny jeneraly Randrianafidisoa, izay karohana mafy amin’izao fotoana, fa kotranin’izy ireo koa ny olona sasany.
Totoafo ny fisavana ny tranon’ireo mpanao pôlitika avy amin’ny fanoherana ary mbola hatao toa izany koa ireo hafa araka ny fahafantarana azy. Tsy milamin-tsaina araka izany ny besinimaro satria didy henjana no manjaka. Efa misy sahady ireo mpitarika pôlitika naneho ny tsy fahafaliany noho izao fihetsiky ny fanjakana izao.
Raha noheverina fa ireo kandidà tsy lany, na manohitra ny fitondrana no mety hiavian’ny korontana sy ny gidragidra, dia tsy izay no niseho fa ny fanjakana indray ity no manandroka ny sasany amin’ireo 13 kandidà ka mandrehitra ny afon’ny mpanao pôlitika. Tsy mbola nivoaka tamim-pomba ôfisialy akory anefa ity ny voka-pifidianana dia velona ny ramatahora. Ny fanontaniana mipetraka dia hoe : avy aiza, ary iza no nanome baiko amin’ity savahao eran’ny tanàna ity?
Ny tokony ho fantatry ny mpitondra, na dia nahazo 50% mahery aza ny filoha kandidà Marc Ravaloma-nana tamin’ny alalan’ny isam-bato 2.325.199, dia misy mpifidy miisa 4.589.675 izay itambaran’ireo tsy nandray anjara tamin’ny latsa-bato sy ireo nisafidy kandidà hafa ary nanao vato fotsy, na namono ny vatony. Ilàna fitandremana araka izany ireo tarehimarika ireo eo amin’ny fitondrana ny pôlitika raha tiana ny hilaminan’ny tany.
Tsy ny mpanao pôlitika ihany koa no voakotaba fa voakitika hatramin’ny mpanao gazety koa. Tsaroantsika fa antony iray lehibe nitsanganan’ilay “cellule de crise” ny nandraofana ny horonam-peo sy ny fanelingelenana ny mpanao gazety izay nandefa ny feon’ny jeneraly Fidy. Tsy mbola mifarana anefa izany ankehitriny satria mbola misy ihany ireo namana izay nanaovana famotorana sy fakàna am-bavany ary tsy milamin-tsaina eo am-panatanterahana ny asany. Tsy fantatra izay hitranga amin’ity herinandro ity.
Ny fahazoana azy dia tondroina ho manana fifandraisana manokana amin’ity jeneraly tadiavina ity ka mahafantatra ny toerana nisitrihany, ny mpanao pôlitika sy ny mpanao gazety. Zovy moa no tsy haniry handray an-jatona tapitrisa raha mahita azy, ka hanome ny vaovao ho an’ny mpisambotra. Impiry hazavaina koa moa fa tsy adidin’ny mpanao gazety ny manao ny asan’ny mpitandro ny filaminana amin’ny fitadiavana ny olo-meloka eto amin’ity tany ity. Ny mizara ny vaovao izay misy no anjarany dia tapitra hatreo. Tsy voatery hahalala an’izay fiafenan’izatsy na izaroa izy ireo.
Raha izao fandehany izao anie dia tokony hanaovana fanadihadiana sy fisavana trano koa ireo minisitra sy manam-boninahitra ambony izay nantsoin’ny jeneraly Fidy an-telefaônina, araka ny nambarany tamin’ireny fotoana nafana ireny. Ho sarotra ihany ny raharaha satria tsy mbola mitombina eo amin’ny sezany amin’ny fomba ôfisialy akory ny filoha ankehitriny dia ny mpilanja basy sy ny hery miaramila no alefa mialoha lalana.
IR
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Fisavana trano: Toherin’ny avy any Antsiranana
Naneho ny heviny ny “vahoaka kajo jaly” avy any Antsiranana sy ny sampan’ny Komity miaro ny ara-dalàna any mbamin’ny Komity mitaky fiovana.
Ny vontoatin’ny fanambarana dia ny fanehoan’izy ireo ny hatairany noho ny fahenoana ny fisavana ny trano fonenan’ny Pr zafy Albert, izay ambaran’izy ireo fa “raiamandrenin’ny Malagasy” satria filohampirenena teo aloha izay manana ny toerany manokana eo anivon’ny fiarahamonina.
“Tsy azonay holeferina izany toetra mamoafady izany satria na tamin’ny fotoana andro nampamaivay ny fanoherana ny fitondrana tao anatin’ny tsy fanajana ny demôkrasia aza tsy nisy fanosihosena ny Hasina maha-raiamandreny toa izany”.
Ho an’ireto maneho ny heviny avy any Antsiranana ireto dia “ny olona efa lany hevitra amin’ny pôlitika no mampiasa angovo”.
Ralay
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Alain Ramarosaona: «Tena tezitra aho!»
Sendaotra ingahy Alain Ramarosaona rehefa nanaovana fisavana ny trano fonenan tamin’iny faran’ny herinandro iny.
Nalahelo mafy ny tenany satria tsy nampoiziny loatra ilay zava-nitranga. Nametra-panontaniana ihany moa ny tenany noho ny anton’izao fisavana izao.
“Tezitra mafy aho ; aty an-tokantranoko no anaovana fisavana. Velon-tebiteby ny vady aman-janako. Fa tena hifampitady ve eto amin’ity Antananarivo ity? Olona tsy maninon-tsy maninona no kotabaina amin’ny faran’ny herinandro. Efa sangy mihoatra ny loha izao ataon’ny fanjakana izao. Mba olona manana ny maha-izy azy ihany ny tena kanefa dia hanirahana mpitandro ny filaminana. Marina fa tena nanao ny asany am-panajana ireo nirahina kanefa na izany na tsy izany dia tsy azo ekena ny toa izao satria mamaky ady tanteraka aminay ny mpitondra. ”
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Diniho kely ity: Mbola tsy haintsika tokoa sa ?...
Na tsy mbola ôfisialy aza dia efa mazava ny lazain’ny vokatra mivoaka aty amin’ny besinimaro fa dia voafidy fanindroany hitondra ny tany sy ny fanjakana mandritra ny 5 taona indray ny filoha teo aloha Ravalomanana Marc.
Ankoatra izany, araka ny efa nampanantenain’ireo mpomba azy koa dia vitan-dry zareo ny namerina ny « 1er tour de vita » tahaka ny nahazoan’ny olona tohanana ny toerana tamin’ny voalohany ihany.
Ny fehezanteny re matetika indrindra amin’izao fotoana izao dia ny hoe « vokatra vonimaika io fa ny Hcc no hany afaka manambara ny vokatra tena izy ». Marina tokoa izany, kanefa dia samy mahafantatra ny zava-misy ny rehetra, ary tsy misy miandry « fahagagana » fa dia efa… Izay izany ê.
Na izany na tsy izany aza anefa dia mbola mitohy maha be resaka ihany iny fifidianana iny. Ny tanjon’ny mpitondra fanjakana,araka ny efa naverimberin’izy ireo natetika, dia ny hoe ho fifidianana hisian’ny mangarahara sy ho ao anatin’ny fahamarinana tanteraka izy iny. Heverina ho izany antony izany angamba no nampidirana ny infôrmatika tao anatin’ny fikarakarana azy. Io resaka informatika io tokoa no nampiavaka azy iny tamin’ny fifidianana nisy hatramin’izay. Tsy araka izay nanantenana azy anefa ny fandehany, satria dia io informatika io indray no lasa niteraka ny fimenomenomana sy, indrindra, ahiahy, na teo amin’ny mpifidy tsotra izany na teo amin’ny nilatsaka hofidina. Ankoatra ny tany amin’ny fanomanana mantsy, dia ny fananganana ny lisitry ny mpifidy izany, dia mbola nisy ihany koa ny « fikatsoana » taty amin’ny fanangonana ny vokatra ka nahatonga ny tao amin’ny trano boriborin’ny ministeran’ny Atitany tsy ho afaka nanome « vaovao » nandritra ny ora sivy tany ho any, ny zoma teo.
Araka izany dia mipetraka ny fanontaniana eo amin’ny mpanaraka ny raharaham-pirenena ny amin’ny hoe mbola tsy haintsika tokoa ve io resaka informatika io sa… ahoana ê ?
Raha nandalo tao amin’ny fahitalavitra tsy miankina TV Record anefa ny ben’ny tanàna iray dia nanazava tsotsotra ny fomba nataon-dry zareo mba tsy ho nisian’ny fifandiparana na ny fiverimberenan’ny anarana ao amin’ny lisitra. Azon’ny nahare sy nahita ny fandaharana tsara ny fanazavana, eny fa na ny vao manomboka mianatra an’izany informatika izany aza. Ny « tsy mazava » àry dia ny hoe fomba ahoana no nahazoan’ny nahazo azy an’io tolotra asa hisahana ny fifidianana io ê ? Sa ve tsy nisy afa-tsy izy irery no « sahy » nametraka ny fangatahany koa dia tsy maintsy nekena izany ? Sa koa ny safidy an’izay homena ny asa no tsy nazava ?... Asa fa dia mila fandinihana izany.
Na iza na tsy izany koa aza anefa dia tsy maintsy lazaina ihany ny hoe mbola tsy nisy fifidianana nandeha tamin’ny tokony ho izy mihitsy teto amintsika teto. Nisy foana ny fitsipahana ny vokatra, na farafaharatsiny ny fitarainana momba ny « tsy afaka nifidy », ny « hosoka » teo amin’ny famoaham-bokatra, ny fampiasana ny fitaovana sy ny mpiasam-panjakana, ny fanararaotam-pahefana, sy ny sisa… Tsaroan’ny rehetra aza fa tamin’ny farany, nahalany ny mpitondra amin’izao fotoana izao, dia naha « voatery » nananganana Fitsarana avo momba ny Lalàmpanorenana hafa vaovao mihitsy vao nahazoana ny vokatra « tena izy ». Koa izany rehetra izany no mahatonga ny maro hanontany ny hoe sao dia ny fikarakarana an’izany fifidianana izany mihitsy kosa aza no mbola tsy haintsika ê ?... Mampieritreritra izany koa dia samia mandinika ê.
Alain R.
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Lahiniriko Jean: “Mibaribary ny hosoka”
Nampiantso ny mpanao gazety teny amin’ny trano fonenany eny Itaosy ny tolakandron’ny sabotsy teo ny kandida Lahiniriko Jean.
Tamin’izany no nitondrany fanazavana fa “tena mibaribary ny hosoka tamin’iny fifidianana iny”.
Raha ny fanazavany mantsy dia “nataon’ny fanjakana izay fomba rehetra nampihenana ny isan’ny mpifidy voasoratra anarana tao anatin’ny lisi-pifidianana tany amin’ny faritany, fa nakarina sy nampitomboina kosa ny tao anivon’ny faritanin’Antananarivo.
Ohatra vitsivitsy no nentiny nanaporofoana izany. Tamin’ny taona 2003 (Fifidianana farany “ben’ny tanàna”?) dia 700.000 eo ny isan’ny mpifidy voasoratra anarana tao amin’ny faritanin’i Toliara nefa tamin’ity 2006 ity dia nihena ho 592.000. Ny tany Antsiranana indray raha manodidina ny 500.000 tamin’ny taona 2003 ny mpifidy dia lasa 403.000 tamin’ity. “Nankaiza avokoa ny elanelan’isa, sa maty avokoa”, hoy ity kandida iray ity?
Ho an’ny mpifidy voasoratra anarana ao anatin’ny faritanin’ Antananarivo kosa dia 2 100 000 tamin’ny 2003 saingy niakatra ho 2.600.000 tamin’ity 2006 ity.
Ambonin’ireo, hoy ity depioten’i Betioky ity, dia maro ny olona tokony ho nifidy no tsy afaka na tsy navela satria tsy nomena kara-pifidianana, ary ankoatra izay dia nisy olona iray nefa nahazo kara-pifidianana maromaro.
Nanaovan’ity kandida isan’ny nofidiana filohampirenena tamin’ny 3 desambra ity fanamarihana koa ny momba ilay orinasa tompon’ny milina solosaina nampiasaina tamin’ny fandrafetana ny lisitry ny mpifidy ho araka ny an-tsoina hoe “informatisé”. Nokianin’i Lahiniriko Jean koa ilay taratasy manome baiko ny tompon’andraikitry ny fampianarana isan’ambara-
tongany, toy ny “Chef Zap” sy ny “Chef Cisco”, avy amin’ny ministeran’ny Fanabeazam-pirenena foibe.
Ralay
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Ambatofinandrahana: Mandripaka ireo dahalo
Mbola tsy nisy toa izao hatramin’izay, hoy ny ray aman-dreny nahita mitantara ny zava-misy.
Tamin’ny sabotsy 2 desambra teo dia dahalo 2 toko no nanafika tao Ambatofinandrahana, tamin’ny 2 ora teo ho eo ny iray, ary tamin’ny 3 ora kosa ny faharoa. Tokony ho iray kilaometatra miala ny tanànan’Ambatofinandrahana no nisehoan’izany. Ombin’i Dama ao Ambolomborona ny iray, ary ombin’i Naivokely sy Nilse mpivaro-kena ny andiany faharoa. Mahatratra 20 mahery no nangalarin’ireo dahalo. Hazolava indroa niantoana no indray niseho, ka ny an’i Dama dia mba azon’ny mpanara-dia ihany ny omby, io andro io ka izany atao hoe Livelo izany no dahalo naka azy, ary dia voasambo-belona. Ho an’ity faharoa indray dia tsy hita mihitsy hatramin’izao ny omby 20 mahery, fa very nianatsimo any Ikalamavony ny dia. Basy Kalack iray, basim-borona roa, no voalaza fa teny amin’ireo dahalo naka ny omby. Notifiriny koa ny mpanarakandro iray teo am-piandrasana omby. Soa ihany fa tsy nahavoa azy izany ka afaka nilaza tamin’ny olona tany an-tanàna izy.
Fa tamin’ny alin’ny sabotsy mifoha alahady 3 desambra indray dia omby 10 mahery koa no lasan’ny dahalo tao amin’ny tanàna atao hoe Ifandrana, ao amin’ny kaominina Itremo. Lasa nanara-dia daholo àry ny vatan-dehilahy rehetra ka tsy nisy nifidy afa-tsy ireo izay niandry tanàna sy ny zaza amam-behivavy.
Tao amin’ny tanàna atao hoe, Tsarazaza indray, tao amin’ny kaominin’ny Tsarasaotra, distrikan’Ambositra dia ny sabotsy alina hifoha ny alahady 3 desambra no navoakan’olona koa ny ombin’olona 4 tao an-tanàna. Nandeha nanara-dia daholo ny lehilahy rehetra ka tavela teo ihany koa ny « bureau de vote ». Izany no dina ao an-toerana.
Ny tao amin’ny tanàna atao hoe Voenana tao Soavina Ambatofinandrahana indray dia andro 4 tao alohan’ny fifidianana no very ny omby. Nanara-dia koa ny mponina. Ny Zoma 1 desambra no novonoin’ny dahalo ny omby sasany. Santionany ny zava-misy nataon’ny dahalo tamin’ny fifidianana ireo. Ny tao amin’ny fokontany atao hoe Tsimitraoka aza dia nisy dahalo foana ny herinandro talohan’iny fifidianana iny. Nilaza moa ity rangahy iray izay isan’ny very omby fa 300 no omby tao amin’ity fokontany ity, roa taona lasa izay, nefa dia tsy misy afa-tsy 12 sisa ankehitriny no ao an-tanàna…
Faly ny dahalo araka ny tantarain’ny olona notafihin’izy ireo ka miantso hoe : “Samy manohy ny làlany” amin’ny fitondran-dRavalomanana. Izany no zava-misy amin’izao fotoana izao.
Jesy Belaolao
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Zoro toekarena: Faritanin’Antananarivo, Toekarena mifanohitra mira zotra
Afa-po teo amin’ny vato, nomen’ny faritanin’ Antananarivo, ny Filoha amperin’asa. Ampahany maro amin’ireo nifidy ny tambanivohitra, izay marefo eo amin’ny fanabeazana.
Tsy « fahagagana » loatra ny vato azon’ny kandidà Ravalomanana, teto amin’ny faritanin’ Antananarivo, raha miainga amin’ny fanadihadiana nataon’ny Afrobaromètre (oktobra 2005). 78% n’ny Malagasy teto amin’ny faritany no mbola nanome fahatokisana ny politikan’ny governemanta. 39% nanome fa azo iainana ny zava-misy. Na izany aza, araka ny fanadihadiana dia notakiana ny fanatsarana ny fitantanana ékônômika (25%), ny sehatry ny fahasalamana (24, 8%). Mivelona amin’ny fambolena ny ankamaroany, ka naniry ny fametrahana politika matotra. Hamehana, ho an’ny 30% mahery ny fijerena vahaolana ho an’ny hanoanana.
Hita ao amin’ny faritany, ny antsasaky ny fihariana ara-toekarena ho an’ny firenena iray manontolo, sy ny antsasaky ny mponina eto Madagasikara. Toekarena mirazotra mifanohitra anefa no hita, dia ny tanàn-dehibe ahitana ny fiarakodia 4x4, sy ny sahirana aram-pivelomana, mitsimpona ny hohanina anio, miampy ny ambanivohitra miaina amin’ny fahasahiranana, eo amin’ny fotodrafitr’asa, ka tsy hivoatra mihitsy. Tsy ho voavahan’ny fananganana hotely, mitondra kintana 5, nampanantenain-dRavalomanana Marc omaly, ny fahantrana, ho an’Antananarivo. Ny hotely lehibe, nampanantenaina fa hajoron’ny groupe frantsay « Accor » rahateo, tsy nisy tohiny.
Etsy ankilany, marefo ny fahazoana fahalalana, ho an’ny ankamaroany. Marina, fa ho an’ny Instat (EPM 2005), teo amin’ny fivoaran’ny fanjifana isan’olona, dia Antananarivo no manana ny taha ambony, satria mahatratra Ar 298.000 tamin’ny 2005, raha Ar 209.000 ho an’i Fianarantsoa. Saingy, tsy resy ny fahantrana. Tsy ho tratran’ Antananarivo ny taha eo amin’ny vola miditra isam-batan’olona, 2000 dolara isan-taona. Tsy tonga eo amin’ny fandrosoan’ny fifandraisana ny faritany. 60% n’ny nanana fitaovam-pifandraisana (telefaonina, sy solosaina), tamin’ ny 2000 anefa, dia teto Antananarivo avokoa. Marefo ny tetik’asa hampifanarahana ny TIC, sy ny ady amin’ny fahantrana.
Tsy ampy ny fitsinjarana ny orinasa, izay mivangongo. Toraka izany ny fanampiana ny orinasa mamokatra, indrindra fa ny PME sy ny PMI. Raha tsy hitanisa afa-tsy ireo, dia misy ny hamehana ho an’ny faritanin’Antananarivo, saingy ho anjorom-bala hatrany ny ivelan’ny renivohitra, raha ny « valisoa » voalohany, nambaran’ny Filoha amperin’asa.
Annick R.
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Kmf Cnoe sy ny 3 desambra: “Takiana ny hamakiana ny vokatra isaka ny biraom-pifidianana”
Omaly no namoaka ny vokatra vonjimaika momba ny fanaraha-maso ny fifidianana nandraisany anjara tamin’ny alahady faha-3 desambra teo ny Kmf Cnoe;
Tao anatin’ny fanambarana nataon’ity seha-panaraha-maso ny fifidianana ity àry no nanipihan-dry zareo Kmf Cnoe fa “nilamina tamin’ny ankapobeny ny fifidianana, ary nisy ny fahalalahana teo amin’ny latsa-bato nandritra ny androm-pifidianana”. Na izany aza anefa dia tsy nohadinoin’ny Kmf Cnoe ny nanamarika an’ireo tsy fahatomombanana isan-karazany niseho tamin’iny tontolon’ny fifidianana filohampirenena iny. “Saika teo anivon’ny lisi-pifidianana sy ny karatry ny mpifidy, izay nitarika tsy fahafahan’ny olom-pirenena maro ho tsy afaka nampiasa ny zony sy nanefa ny adidiny no nisehoan’izany tsy fahatomombanana izany”, hoy ny Kmf Cnoe. Nokianin’ny Kmf Cnoe koa fa “tratra aoriana loatra ny fampahafantarana avy amin’ny fanjakana ny lisitry ny biraom-pifidianana nefa ny fitondram-panjakana dia mitaky amin’ny mpanara-maso ny fifidianana hanondro mazava ny biraom-pifidianana hanaovana fanaraha-maso”.Isan’ny olana nampanahirana tamin’iny fifidianana lasa teo iny koa, hoy ihany ity seha-panaraha-maso ny fifidianana ity, ny olana teo amin’ny lisi-pifidianana nefa dia nihasarotra, na nihatery ny fahafahana nanitsy na nanarina, na namaha ny olana sy ny fahadisoana tamin’ireny lisitra ireny.
Isan’ny nomarihin’ny Kmf Cnoe koa ny fiovan-toeran’ny biraom-pifidianana, ny fahatrarana aoriana teo amin’ny fivohan’ny biraom-pifidianana.
Mba hisorohana ny olana rehetra niseho tamin’iny fifidianana iny sy izay tsy fantatra nefa mety mbola hitranga dia takian’ny Kmf Cnoe ny fanaovana ny fanisana ny mponina an-kapobeny isan-taona alohan’ny handrafetana lisitry ny mpifidy azo antoka. Ao koa ny fitakiana ny fanapariahana ny foibe misahana ny fandraketana anaty milina solosaina (informatisation) ny lisitry ny mpifidy mba ho any anivon’ny kaominina. Toraka izany koa ny fanalavana ny fotoana
ampahafantarana ny besinimaro ny lisitry ny biraom-pifidianana. Takiana koa, hoy ny Kmf Cnoe, ny hiantsorohan’ny rafi-pandraharahana mitantana ny fifidianana ny fanontana ny biletam-pifidianana sy ny fitaterana izany, ka ny fampiasana ny bileta tokana no rariny amin’izany.
Mba hanamorana ny fanaraha-maso ny fifidianana dia takian’ny Kmf Cnoe ny hanamaroana ny biraom-pifidianana ka mba tsy hihoatran’ny 800 ny isan’ny mpifidy amin’ny birao isanisany.
Isan’ny fitakiana nambaran’ity rafitra mpanara-maso ny fifidianana ity koa ny famoahana ny voka-pifidianana ofisialy isaka ny birao fandatsaham-bato, miaraka amin’ny antony mety ho nanafoanana azy, raha nisy. Takian’ny Kmf Cnoe koa ny hanatanterahana ny fifidianana ivelan’ny fotoam-pahavaratra.
Ralay
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Ambodivona: Vola 3 miliara…
Nilaza ho hiditra bebe kokoa ho amin’izay fikarakarana sy fijerena ny hahasoa ny vahoaka ny filoha Ravalomanana.
Nandritra ny resaka nataony tamin’ireo mpitatitra tetsy Ambodivona dia nampanantena ny tenany, fa hamboarina ho tena manara-penitra ny toby fiantsonan’ny fiara. Voalazany fa misy vola hatrany amin’ny 3 miliara any ho any, hanatanterahana an’izany, ka heveriny ho vita mialohan’ny eny Ampasampito ity eo Ambodivona ity. Ankoatra ny fahateren’ny toerana amin’izao fotoana tokoa mantsy, dia sady mandrevo no dibo rano ny faritra andraisan’ireo mpitatitra ny mpandeha ao aminy.
Etsy andanin’izay, dia fantatra fa tsy maintsy hoesorina eny amin’iny sisin-dalana mihazo ny Saint-Antoine sy ny mpivaron-kazo iny, ny fijanonan’ny zotra mampitohy an’ny Sabotsy Namehana, na Ambatofotsy Avaradrano amin’Antananarivo. Raha ny nanambaran’ny filoha Ravalomanana tamin’ireo mpitatitra tokoa mantsy dia hoe manelingelina an’ireo mpivaron-kazo amin’iny faritra iny andaniny, ary ankilany ho fanatsarana ny toerana misy azy ireo mba tena hanara-penitra.
Narilala
Tsy « angano angano », tsy « arira arira » fa na izany aza dia mpitantara ihany izahay.
Efa nampiomana ny tompon’andraikitry ny filaminam-bahoaka fa noho ny antony raharaha Pety Rakotoniaina sy jeneraly Randrianafidisoa dia hisy ary hihamafy ny fisavana hataon-dry zareo any amin’izay toerana ahiahiana rehetra any. Ny zoma teo àry dia efa nampiharin-dry zareo tokoa izany, ary ny tranon’ny filoham-pirenena teo aloha, Zafy Albert, sy ny an’ny filohan’ny Mcsr, Alain Ramarson no nidinan’ny Emmo/Nat, nanaovany savahao. Nitohy ihany ny raharaha ny sabotsy, satria tany amin’ny fonenan’ingahy Jacques Aimé Raharinirina, namana akaikin’ny kandidà Pety Rakotoniaina indray ry zareo no nitontona… koa dia efa mifanontany ny mpanaraka ny raharaham-pirenena ny amin’ny hoe ho iza indray àry no manaraka ê ?...
Ekena fa tokony ho samy hanao ny asany tokoa ny rehetra, ary asan’ny mpitandro ny filaminana ny mikaroka ny « olon-dratsy », rehefa nahazoany baiko ny amin’izany, saingy eo amin’ny fanatanterahan-dry zareo azy no io lazainay fa mampatahotahotra io. Efa nohazavain’ny ministra tompon’andraikitra isany, ary navoaka tamin’ny hainoaman-jery rehetra, ny momba ireo raharaha roa « goavana » ireo, koa raha ny marina dia tokony ho fikarohana sy fisamborana olona tahaka ny fahita ihany no hisy. Tsy tahaka izany anefa no hita fa misy amin’ireo « mpitandro ny filaminana » manao ny « asa », miditra any an-tranon’olona, no misaron-tava sy miafina endrika. Iraka iray ihany no tanterahin’ireo andiana mpitandro ny filaminana ireo, kanefa misy ny miseho endrika, ary misy ny miafina. Fa inona àry no antony ê ?... Sa mody miaraka fotsiny izy ireo fa samy hafa ny « mission » ampanaovina azy ?...
Be dia be ny fanontaniana ao amin’ny maro, indrindra moa fa samy hendratrendratra be ihany ny rehetra amin’ny fotoana tahaka izao, koa asa raha mety ny soso-kevitra hoe tsy aleo ve aloha mba ho tony kokoa ny rivotra iainana, mba efa mazava ny momba ity fifidianana ity, farafaharatsiny, ka efa mitombina tsara avokoa ny fahefana rehetra vao miditra amin’ny raharaha mafana ê ? Sa dia tena tsy andry mihitsy izany ?... Mampatahotra be ihany ny zava-misy ê.
Lalou
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Parlemantera mpanohitra: « Aza atosika hanao ny tsy hanara-dalàna izahay »
Eo ampiandrasana izay ho fazahoan-dalana avy amin’ny ben’ny tanana Ramiaramanana ankehitriny ireo parlemantera mpanohitra.
Raha ny nambaran’izy ireo tokoa mantsy, dia efa nalefa any amin’ny kaominina ny fangatahany alalana izay nataon’izy ireo, mba hampiasa ny iray amin’ireo kianja mitafo na ny toerana malalaka eto an-drenivohitra. Tatitra ho amin’ny fanazavana amin’ny vahoaka ny raharaha teny amin’ny Antenimiera, ny zava-mitranga amin’izao fotoana izay manodidina ny fifidianana, ny tsy fanarahan-dalàna nisy tamin’iny, miampy ny fanitsakitsahina ny lalàmpanorenana, ny tsy fanomezana karatra sy famerezan-jo ny mpifidy no voalaza fa antony hiantsoan’izy ireo vahoaka. Nambaran’ireo parlemantera mpanohitra moa, fa ny tsy fanomezana azy ireo alalana hanao tatitra amin’ny vahoaka dia midika ho fanosehana azy ireo ho eny an-dalambe. « Aza atosika, na terena ho amin’ny tsy fanarahan-dalàna izahay, hoy ny senatera Vaovao Benjamin, satria zon’ny olom-pirenena sy ny vahoaka ny mahalala ny zavatra misy eto amin’ny firenena.
Hatramin’ny faran’ny herinandro teo, no niandrasan’izy ireo izay valin’ny fangatahana ho amin’ny famoriam-bahoaka izay, kanefa mbola tsy nivaly izany hatramin’ny omaly. Nilaza ho miandry ny tohin’ny raharaha moa zy zareo.
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Fikarakarana an’Antananarivo: Tsy atokisan-dRavalomanana intsony Ramiaramanana?
Tsy dia hita tabilao firy intsony eo amin’ny sehatry ny fikarakarana, nafanaraha-maso ny eto amin’ny tanànan’Antananarivo Renivohitra ny ben’ny tanàna Patrick Ramiaramanana.
Raha ny marina aza toa eny amin’ny fety aman-danonana sy ny haino aman-jery no maka bahana ny lehilahy. Ny feo samihafa heno manodidina izany no nahalalana fa hoe efa tsy mahatoky firy loatra azy eo amin’izay fanatanterahany ny asany ny eny Ambohitsirohitra eny, ka izay no nanery ny filoham-pirenena Marc Ravalomanana hiditra an-tsehatra, ka nahatonga ny filoha nijery ny fahadiovan’ny tanàna, ny tsy firindran’ny toby fiantsonan’ny fiarakodia tetsy Ambodivona, ny tatatra hivarinan’ny rano teny Mascar, ny tsena tetsy Andravoahangy, ny lalana etsy Ankadifotsy izay nanaovan’ny mponina fangatahana. “Tsy izaho anie no ben’ny tanana ê !, hoy ny valin-teny nambaran’ny filoha Ravalomanana, ka izaho no angatahinareo an’izany. Asaiko midina ety ny ben’ny tanàna hijery izany, hoy izy, ary raha tsy sahy dia asaina manao baoty ”
Etsy ankilan’izay ihany koa anefa, dia heno fa tsy dia ametrahan’ny any ambony fitokisana firy intsony ny ben’ny tanana. Izay indrindra no tsy ahitana azy mihitsy amin’izay fitsidihina ataon’ny filoha Ravalomanana eto an-drenivohitra. Toa naleon’ny filohampirenena aza miantso ny lefitry ny ben’ny tanàna sy ny tompon’andraikitry ny ministeran’ny fitsinjaram-pahefana mba hiara-dia aminy.
Tsy vitan’ny ben’ny tanàna Ramiaramanana an-tsakany sy an-davany tokoa ve ny asany sa ahoana, no dia ny filohampirenena no mijery ny zava-manahirana ny vahoaka ? Mazava ho azy, fa raha voaara-mason’ny ben’ny tanàna akaiky tokoa ny fahadiovan’ny tanàna, tsy hivangongo be mila hitovy amin’ny haavon’ny fiarakodia ny fako, toa izay hitan’ny filohampirenena tetsy amin’ny Mascar. Mazava ho azy, fa tsy hisy ny trangana valan’aretina eto an-drenivohitra, raha voasoroka izany.
Manampy trotraka an’izany, ny rano mihandrona saika manerana ny tanàna. Ny eny amin’ny sampanan-dalana Alarobia ohatra, vao nirotsaka kely monja ny orana, dia toy ny lakana ny fijery an’ireo fiara mandalo eo. Ny etsy Besarety, dia io niverina io indray ny fanaingana zipo ho an’ny vehivavy. Ny loza amin’atambo dia mitsingevana eny amin’ny arabe handehanan’ny olona ny loto sy ny fako rehetra. Ekena fa tsy asan’ny ben’ny tanàna mihitsy ny manadio tatatra, na manamboatra ny toby fiantsonan’ny fiarakodia, saingy amin’ny maha tompon’andraikitra voalohany ny tenany, dia manana adidy amin’ny fanaraha-maso ireny ny tenany. Fa satria tsy hita tabilao ity farany, dia ireny miditra an-tsehatra matetika ireny ny filoha Ravalomanana. Tsy efa tsy fahatokisana iry voalohany intsony ve izany ?
Narilala
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Raharaha Randrianafidisoa: Tandrohana ny mpanao gazety!
Tsy mijanona amin’ny fanambazana lelavola mitentina Ar 100 tapitrisa ny fanjakana sy ny mpitandro ny filaminana,
mba hahazoana haingana ny jeneraly Randrianafidisoa, izay karohana mafy amin’izao fotoana, fa kotranin’izy ireo koa ny olona sasany.
Totoafo ny fisavana ny tranon’ireo mpanao pôlitika avy amin’ny fanoherana ary mbola hatao toa izany koa ireo hafa araka ny fahafantarana azy. Tsy milamin-tsaina araka izany ny besinimaro satria didy henjana no manjaka. Efa misy sahady ireo mpitarika pôlitika naneho ny tsy fahafaliany noho izao fihetsiky ny fanjakana izao.
Raha noheverina fa ireo kandidà tsy lany, na manohitra ny fitondrana no mety hiavian’ny korontana sy ny gidragidra, dia tsy izay no niseho fa ny fanjakana indray ity no manandroka ny sasany amin’ireo 13 kandidà ka mandrehitra ny afon’ny mpanao pôlitika. Tsy mbola nivoaka tamim-pomba ôfisialy akory anefa ity ny voka-pifidianana dia velona ny ramatahora. Ny fanontaniana mipetraka dia hoe : avy aiza, ary iza no nanome baiko amin’ity savahao eran’ny tanàna ity?
Ny tokony ho fantatry ny mpitondra, na dia nahazo 50% mahery aza ny filoha kandidà Marc Ravaloma-nana tamin’ny alalan’ny isam-bato 2.325.199, dia misy mpifidy miisa 4.589.675 izay itambaran’ireo tsy nandray anjara tamin’ny latsa-bato sy ireo nisafidy kandidà hafa ary nanao vato fotsy, na namono ny vatony. Ilàna fitandremana araka izany ireo tarehimarika ireo eo amin’ny fitondrana ny pôlitika raha tiana ny hilaminan’ny tany.
Tsy ny mpanao pôlitika ihany koa no voakotaba fa voakitika hatramin’ny mpanao gazety koa. Tsaroantsika fa antony iray lehibe nitsanganan’ilay “cellule de crise” ny nandraofana ny horonam-peo sy ny fanelingelenana ny mpanao gazety izay nandefa ny feon’ny jeneraly Fidy. Tsy mbola mifarana anefa izany ankehitriny satria mbola misy ihany ireo namana izay nanaovana famotorana sy fakàna am-bavany ary tsy milamin-tsaina eo am-panatanterahana ny asany. Tsy fantatra izay hitranga amin’ity herinandro ity.
Ny fahazoana azy dia tondroina ho manana fifandraisana manokana amin’ity jeneraly tadiavina ity ka mahafantatra ny toerana nisitrihany, ny mpanao pôlitika sy ny mpanao gazety. Zovy moa no tsy haniry handray an-jatona tapitrisa raha mahita azy, ka hanome ny vaovao ho an’ny mpisambotra. Impiry hazavaina koa moa fa tsy adidin’ny mpanao gazety ny manao ny asan’ny mpitandro ny filaminana amin’ny fitadiavana ny olo-meloka eto amin’ity tany ity. Ny mizara ny vaovao izay misy no anjarany dia tapitra hatreo. Tsy voatery hahalala an’izay fiafenan’izatsy na izaroa izy ireo.
Raha izao fandehany izao anie dia tokony hanaovana fanadihadiana sy fisavana trano koa ireo minisitra sy manam-boninahitra ambony izay nantsoin’ny jeneraly Fidy an-telefaônina, araka ny nambarany tamin’ireny fotoana nafana ireny. Ho sarotra ihany ny raharaha satria tsy mbola mitombina eo amin’ny sezany amin’ny fomba ôfisialy akory ny filoha ankehitriny dia ny mpilanja basy sy ny hery miaramila no alefa mialoha lalana.
IR
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Fisavana trano: Toherin’ny avy any Antsiranana
Naneho ny heviny ny “vahoaka kajo jaly” avy any Antsiranana sy ny sampan’ny Komity miaro ny ara-dalàna any mbamin’ny Komity mitaky fiovana.
Ny vontoatin’ny fanambarana dia ny fanehoan’izy ireo ny hatairany noho ny fahenoana ny fisavana ny trano fonenan’ny Pr zafy Albert, izay ambaran’izy ireo fa “raiamandrenin’ny Malagasy” satria filohampirenena teo aloha izay manana ny toerany manokana eo anivon’ny fiarahamonina.
“Tsy azonay holeferina izany toetra mamoafady izany satria na tamin’ny fotoana andro nampamaivay ny fanoherana ny fitondrana tao anatin’ny tsy fanajana ny demôkrasia aza tsy nisy fanosihosena ny Hasina maha-raiamandreny toa izany”.
Ho an’ireto maneho ny heviny avy any Antsiranana ireto dia “ny olona efa lany hevitra amin’ny pôlitika no mampiasa angovo”.
Ralay
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Alain Ramarosaona: «Tena tezitra aho!»
Sendaotra ingahy Alain Ramarosaona rehefa nanaovana fisavana ny trano fonenan tamin’iny faran’ny herinandro iny.
Nalahelo mafy ny tenany satria tsy nampoiziny loatra ilay zava-nitranga. Nametra-panontaniana ihany moa ny tenany noho ny anton’izao fisavana izao.
“Tezitra mafy aho ; aty an-tokantranoko no anaovana fisavana. Velon-tebiteby ny vady aman-janako. Fa tena hifampitady ve eto amin’ity Antananarivo ity? Olona tsy maninon-tsy maninona no kotabaina amin’ny faran’ny herinandro. Efa sangy mihoatra ny loha izao ataon’ny fanjakana izao. Mba olona manana ny maha-izy azy ihany ny tena kanefa dia hanirahana mpitandro ny filaminana. Marina fa tena nanao ny asany am-panajana ireo nirahina kanefa na izany na tsy izany dia tsy azo ekena ny toa izao satria mamaky ady tanteraka aminay ny mpitondra. ”
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Diniho kely ity: Mbola tsy haintsika tokoa sa ?...
Na tsy mbola ôfisialy aza dia efa mazava ny lazain’ny vokatra mivoaka aty amin’ny besinimaro fa dia voafidy fanindroany hitondra ny tany sy ny fanjakana mandritra ny 5 taona indray ny filoha teo aloha Ravalomanana Marc.
Ankoatra izany, araka ny efa nampanantenain’ireo mpomba azy koa dia vitan-dry zareo ny namerina ny « 1er tour de vita » tahaka ny nahazoan’ny olona tohanana ny toerana tamin’ny voalohany ihany.
Ny fehezanteny re matetika indrindra amin’izao fotoana izao dia ny hoe « vokatra vonimaika io fa ny Hcc no hany afaka manambara ny vokatra tena izy ». Marina tokoa izany, kanefa dia samy mahafantatra ny zava-misy ny rehetra, ary tsy misy miandry « fahagagana » fa dia efa… Izay izany ê.
Na izany na tsy izany aza anefa dia mbola mitohy maha be resaka ihany iny fifidianana iny. Ny tanjon’ny mpitondra fanjakana,araka ny efa naverimberin’izy ireo natetika, dia ny hoe ho fifidianana hisian’ny mangarahara sy ho ao anatin’ny fahamarinana tanteraka izy iny. Heverina ho izany antony izany angamba no nampidirana ny infôrmatika tao anatin’ny fikarakarana azy. Io resaka informatika io tokoa no nampiavaka azy iny tamin’ny fifidianana nisy hatramin’izay. Tsy araka izay nanantenana azy anefa ny fandehany, satria dia io informatika io indray no lasa niteraka ny fimenomenomana sy, indrindra, ahiahy, na teo amin’ny mpifidy tsotra izany na teo amin’ny nilatsaka hofidina. Ankoatra ny tany amin’ny fanomanana mantsy, dia ny fananganana ny lisitry ny mpifidy izany, dia mbola nisy ihany koa ny « fikatsoana » taty amin’ny fanangonana ny vokatra ka nahatonga ny tao amin’ny trano boriborin’ny ministeran’ny Atitany tsy ho afaka nanome « vaovao » nandritra ny ora sivy tany ho any, ny zoma teo.
Araka izany dia mipetraka ny fanontaniana eo amin’ny mpanaraka ny raharaham-pirenena ny amin’ny hoe mbola tsy haintsika tokoa ve io resaka informatika io sa… ahoana ê ?
Raha nandalo tao amin’ny fahitalavitra tsy miankina TV Record anefa ny ben’ny tanàna iray dia nanazava tsotsotra ny fomba nataon-dry zareo mba tsy ho nisian’ny fifandiparana na ny fiverimberenan’ny anarana ao amin’ny lisitra. Azon’ny nahare sy nahita ny fandaharana tsara ny fanazavana, eny fa na ny vao manomboka mianatra an’izany informatika izany aza. Ny « tsy mazava » àry dia ny hoe fomba ahoana no nahazoan’ny nahazo azy an’io tolotra asa hisahana ny fifidianana io ê ? Sa ve tsy nisy afa-tsy izy irery no « sahy » nametraka ny fangatahany koa dia tsy maintsy nekena izany ? Sa koa ny safidy an’izay homena ny asa no tsy nazava ?... Asa fa dia mila fandinihana izany.
Na iza na tsy izany koa aza anefa dia tsy maintsy lazaina ihany ny hoe mbola tsy nisy fifidianana nandeha tamin’ny tokony ho izy mihitsy teto amintsika teto. Nisy foana ny fitsipahana ny vokatra, na farafaharatsiny ny fitarainana momba ny « tsy afaka nifidy », ny « hosoka » teo amin’ny famoaham-bokatra, ny fampiasana ny fitaovana sy ny mpiasam-panjakana, ny fanararaotam-pahefana, sy ny sisa… Tsaroan’ny rehetra aza fa tamin’ny farany, nahalany ny mpitondra amin’izao fotoana izao, dia naha « voatery » nananganana Fitsarana avo momba ny Lalàmpanorenana hafa vaovao mihitsy vao nahazoana ny vokatra « tena izy ». Koa izany rehetra izany no mahatonga ny maro hanontany ny hoe sao dia ny fikarakarana an’izany fifidianana izany mihitsy kosa aza no mbola tsy haintsika ê ?... Mampieritreritra izany koa dia samia mandinika ê.
Alain R.
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Lahiniriko Jean: “Mibaribary ny hosoka”
Nampiantso ny mpanao gazety teny amin’ny trano fonenany eny Itaosy ny tolakandron’ny sabotsy teo ny kandida Lahiniriko Jean.
Tamin’izany no nitondrany fanazavana fa “tena mibaribary ny hosoka tamin’iny fifidianana iny”.
Raha ny fanazavany mantsy dia “nataon’ny fanjakana izay fomba rehetra nampihenana ny isan’ny mpifidy voasoratra anarana tao anatin’ny lisi-pifidianana tany amin’ny faritany, fa nakarina sy nampitomboina kosa ny tao anivon’ny faritanin’Antananarivo.
Ohatra vitsivitsy no nentiny nanaporofoana izany. Tamin’ny taona 2003 (Fifidianana farany “ben’ny tanàna”?) dia 700.000 eo ny isan’ny mpifidy voasoratra anarana tao amin’ny faritanin’i Toliara nefa tamin’ity 2006 ity dia nihena ho 592.000. Ny tany Antsiranana indray raha manodidina ny 500.000 tamin’ny taona 2003 ny mpifidy dia lasa 403.000 tamin’ity. “Nankaiza avokoa ny elanelan’isa, sa maty avokoa”, hoy ity kandida iray ity?
Ho an’ny mpifidy voasoratra anarana ao anatin’ny faritanin’ Antananarivo kosa dia 2 100 000 tamin’ny 2003 saingy niakatra ho 2.600.000 tamin’ity 2006 ity.
Ambonin’ireo, hoy ity depioten’i Betioky ity, dia maro ny olona tokony ho nifidy no tsy afaka na tsy navela satria tsy nomena kara-pifidianana, ary ankoatra izay dia nisy olona iray nefa nahazo kara-pifidianana maromaro.
Nanaovan’ity kandida isan’ny nofidiana filohampirenena tamin’ny 3 desambra ity fanamarihana koa ny momba ilay orinasa tompon’ny milina solosaina nampiasaina tamin’ny fandrafetana ny lisitry ny mpifidy ho araka ny an-tsoina hoe “informatisé”. Nokianin’i Lahiniriko Jean koa ilay taratasy manome baiko ny tompon’andraikitry ny fampianarana isan’ambara-
tongany, toy ny “Chef Zap” sy ny “Chef Cisco”, avy amin’ny ministeran’ny Fanabeazam-pirenena foibe.
Ralay
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Ambatofinandrahana: Mandripaka ireo dahalo
Mbola tsy nisy toa izao hatramin’izay, hoy ny ray aman-dreny nahita mitantara ny zava-misy.
Tamin’ny sabotsy 2 desambra teo dia dahalo 2 toko no nanafika tao Ambatofinandrahana, tamin’ny 2 ora teo ho eo ny iray, ary tamin’ny 3 ora kosa ny faharoa. Tokony ho iray kilaometatra miala ny tanànan’Ambatofinandrahana no nisehoan’izany. Ombin’i Dama ao Ambolomborona ny iray, ary ombin’i Naivokely sy Nilse mpivaro-kena ny andiany faharoa. Mahatratra 20 mahery no nangalarin’ireo dahalo. Hazolava indroa niantoana no indray niseho, ka ny an’i Dama dia mba azon’ny mpanara-dia ihany ny omby, io andro io ka izany atao hoe Livelo izany no dahalo naka azy, ary dia voasambo-belona. Ho an’ity faharoa indray dia tsy hita mihitsy hatramin’izao ny omby 20 mahery, fa very nianatsimo any Ikalamavony ny dia. Basy Kalack iray, basim-borona roa, no voalaza fa teny amin’ireo dahalo naka ny omby. Notifiriny koa ny mpanarakandro iray teo am-piandrasana omby. Soa ihany fa tsy nahavoa azy izany ka afaka nilaza tamin’ny olona tany an-tanàna izy.
Fa tamin’ny alin’ny sabotsy mifoha alahady 3 desambra indray dia omby 10 mahery koa no lasan’ny dahalo tao amin’ny tanàna atao hoe Ifandrana, ao amin’ny kaominina Itremo. Lasa nanara-dia daholo àry ny vatan-dehilahy rehetra ka tsy nisy nifidy afa-tsy ireo izay niandry tanàna sy ny zaza amam-behivavy.
Tao amin’ny tanàna atao hoe, Tsarazaza indray, tao amin’ny kaominin’ny Tsarasaotra, distrikan’Ambositra dia ny sabotsy alina hifoha ny alahady 3 desambra no navoakan’olona koa ny ombin’olona 4 tao an-tanàna. Nandeha nanara-dia daholo ny lehilahy rehetra ka tavela teo ihany koa ny « bureau de vote ». Izany no dina ao an-toerana.
Ny tao amin’ny tanàna atao hoe Voenana tao Soavina Ambatofinandrahana indray dia andro 4 tao alohan’ny fifidianana no very ny omby. Nanara-dia koa ny mponina. Ny Zoma 1 desambra no novonoin’ny dahalo ny omby sasany. Santionany ny zava-misy nataon’ny dahalo tamin’ny fifidianana ireo. Ny tao amin’ny fokontany atao hoe Tsimitraoka aza dia nisy dahalo foana ny herinandro talohan’iny fifidianana iny. Nilaza moa ity rangahy iray izay isan’ny very omby fa 300 no omby tao amin’ity fokontany ity, roa taona lasa izay, nefa dia tsy misy afa-tsy 12 sisa ankehitriny no ao an-tanàna…
Faly ny dahalo araka ny tantarain’ny olona notafihin’izy ireo ka miantso hoe : “Samy manohy ny làlany” amin’ny fitondran-dRavalomanana. Izany no zava-misy amin’izao fotoana izao.
Jesy Belaolao
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Zoro toekarena: Faritanin’Antananarivo, Toekarena mifanohitra mira zotra
Afa-po teo amin’ny vato, nomen’ny faritanin’ Antananarivo, ny Filoha amperin’asa. Ampahany maro amin’ireo nifidy ny tambanivohitra, izay marefo eo amin’ny fanabeazana.
Tsy « fahagagana » loatra ny vato azon’ny kandidà Ravalomanana, teto amin’ny faritanin’ Antananarivo, raha miainga amin’ny fanadihadiana nataon’ny Afrobaromètre (oktobra 2005). 78% n’ny Malagasy teto amin’ny faritany no mbola nanome fahatokisana ny politikan’ny governemanta. 39% nanome fa azo iainana ny zava-misy. Na izany aza, araka ny fanadihadiana dia notakiana ny fanatsarana ny fitantanana ékônômika (25%), ny sehatry ny fahasalamana (24, 8%). Mivelona amin’ny fambolena ny ankamaroany, ka naniry ny fametrahana politika matotra. Hamehana, ho an’ny 30% mahery ny fijerena vahaolana ho an’ny hanoanana.
Hita ao amin’ny faritany, ny antsasaky ny fihariana ara-toekarena ho an’ny firenena iray manontolo, sy ny antsasaky ny mponina eto Madagasikara. Toekarena mirazotra mifanohitra anefa no hita, dia ny tanàn-dehibe ahitana ny fiarakodia 4x4, sy ny sahirana aram-pivelomana, mitsimpona ny hohanina anio, miampy ny ambanivohitra miaina amin’ny fahasahiranana, eo amin’ny fotodrafitr’asa, ka tsy hivoatra mihitsy. Tsy ho voavahan’ny fananganana hotely, mitondra kintana 5, nampanantenain-dRavalomanana Marc omaly, ny fahantrana, ho an’Antananarivo. Ny hotely lehibe, nampanantenaina fa hajoron’ny groupe frantsay « Accor » rahateo, tsy nisy tohiny.
Etsy ankilany, marefo ny fahazoana fahalalana, ho an’ny ankamaroany. Marina, fa ho an’ny Instat (EPM 2005), teo amin’ny fivoaran’ny fanjifana isan’olona, dia Antananarivo no manana ny taha ambony, satria mahatratra Ar 298.000 tamin’ny 2005, raha Ar 209.000 ho an’i Fianarantsoa. Saingy, tsy resy ny fahantrana. Tsy ho tratran’ Antananarivo ny taha eo amin’ny vola miditra isam-batan’olona, 2000 dolara isan-taona. Tsy tonga eo amin’ny fandrosoan’ny fifandraisana ny faritany. 60% n’ny nanana fitaovam-pifandraisana (telefaonina, sy solosaina), tamin’ ny 2000 anefa, dia teto Antananarivo avokoa. Marefo ny tetik’asa hampifanarahana ny TIC, sy ny ady amin’ny fahantrana.
Tsy ampy ny fitsinjarana ny orinasa, izay mivangongo. Toraka izany ny fanampiana ny orinasa mamokatra, indrindra fa ny PME sy ny PMI. Raha tsy hitanisa afa-tsy ireo, dia misy ny hamehana ho an’ny faritanin’Antananarivo, saingy ho anjorom-bala hatrany ny ivelan’ny renivohitra, raha ny « valisoa » voalohany, nambaran’ny Filoha amperin’asa.
Annick R.
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Kmf Cnoe sy ny 3 desambra: “Takiana ny hamakiana ny vokatra isaka ny biraom-pifidianana”
Omaly no namoaka ny vokatra vonjimaika momba ny fanaraha-maso ny fifidianana nandraisany anjara tamin’ny alahady faha-3 desambra teo ny Kmf Cnoe;
Tao anatin’ny fanambarana nataon’ity seha-panaraha-maso ny fifidianana ity àry no nanipihan-dry zareo Kmf Cnoe fa “nilamina tamin’ny ankapobeny ny fifidianana, ary nisy ny fahalalahana teo amin’ny latsa-bato nandritra ny androm-pifidianana”. Na izany aza anefa dia tsy nohadinoin’ny Kmf Cnoe ny nanamarika an’ireo tsy fahatomombanana isan-karazany niseho tamin’iny tontolon’ny fifidianana filohampirenena iny. “Saika teo anivon’ny lisi-pifidianana sy ny karatry ny mpifidy, izay nitarika tsy fahafahan’ny olom-pirenena maro ho tsy afaka nampiasa ny zony sy nanefa ny adidiny no nisehoan’izany tsy fahatomombanana izany”, hoy ny Kmf Cnoe. Nokianin’ny Kmf Cnoe koa fa “tratra aoriana loatra ny fampahafantarana avy amin’ny fanjakana ny lisitry ny biraom-pifidianana nefa ny fitondram-panjakana dia mitaky amin’ny mpanara-maso ny fifidianana hanondro mazava ny biraom-pifidianana hanaovana fanaraha-maso”.Isan’ny olana nampanahirana tamin’iny fifidianana lasa teo iny koa, hoy ihany ity seha-panaraha-maso ny fifidianana ity, ny olana teo amin’ny lisi-pifidianana nefa dia nihasarotra, na nihatery ny fahafahana nanitsy na nanarina, na namaha ny olana sy ny fahadisoana tamin’ireny lisitra ireny.
Isan’ny nomarihin’ny Kmf Cnoe koa ny fiovan-toeran’ny biraom-pifidianana, ny fahatrarana aoriana teo amin’ny fivohan’ny biraom-pifidianana.
Mba hisorohana ny olana rehetra niseho tamin’iny fifidianana iny sy izay tsy fantatra nefa mety mbola hitranga dia takian’ny Kmf Cnoe ny fanaovana ny fanisana ny mponina an-kapobeny isan-taona alohan’ny handrafetana lisitry ny mpifidy azo antoka. Ao koa ny fitakiana ny fanapariahana ny foibe misahana ny fandraketana anaty milina solosaina (informatisation) ny lisitry ny mpifidy mba ho any anivon’ny kaominina. Toraka izany koa ny fanalavana ny fotoana
ampahafantarana ny besinimaro ny lisitry ny biraom-pifidianana. Takiana koa, hoy ny Kmf Cnoe, ny hiantsorohan’ny rafi-pandraharahana mitantana ny fifidianana ny fanontana ny biletam-pifidianana sy ny fitaterana izany, ka ny fampiasana ny bileta tokana no rariny amin’izany.
Mba hanamorana ny fanaraha-maso ny fifidianana dia takian’ny Kmf Cnoe ny hanamaroana ny biraom-pifidianana ka mba tsy hihoatran’ny 800 ny isan’ny mpifidy amin’ny birao isanisany.
Isan’ny fitakiana nambaran’ity rafitra mpanara-maso ny fifidianana ity koa ny famoahana ny voka-pifidianana ofisialy isaka ny birao fandatsaham-bato, miaraka amin’ny antony mety ho nanafoanana azy, raha nisy. Takian’ny Kmf Cnoe koa ny hanatanterahana ny fifidianana ivelan’ny fotoam-pahavaratra.
Ralay
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Ambodivona: Vola 3 miliara…
Nilaza ho hiditra bebe kokoa ho amin’izay fikarakarana sy fijerena ny hahasoa ny vahoaka ny filoha Ravalomanana.
Nandritra ny resaka nataony tamin’ireo mpitatitra tetsy Ambodivona dia nampanantena ny tenany, fa hamboarina ho tena manara-penitra ny toby fiantsonan’ny fiara. Voalazany fa misy vola hatrany amin’ny 3 miliara any ho any, hanatanterahana an’izany, ka heveriny ho vita mialohan’ny eny Ampasampito ity eo Ambodivona ity. Ankoatra ny fahateren’ny toerana amin’izao fotoana tokoa mantsy, dia sady mandrevo no dibo rano ny faritra andraisan’ireo mpitatitra ny mpandeha ao aminy.
Etsy andanin’izay, dia fantatra fa tsy maintsy hoesorina eny amin’iny sisin-dalana mihazo ny Saint-Antoine sy ny mpivaron-kazo iny, ny fijanonan’ny zotra mampitohy an’ny Sabotsy Namehana, na Ambatofotsy Avaradrano amin’Antananarivo. Raha ny nanambaran’ny filoha Ravalomanana tamin’ireo mpitatitra tokoa mantsy dia hoe manelingelina an’ireo mpivaron-kazo amin’iny faritra iny andaniny, ary ankilany ho fanatsarana ny toerana misy azy ireo mba tena hanara-penitra.
Narilala