ahoana ity
1. bazylou
(
09/12/2006 22:37)
L'enfance bafouée des prostituées mineures des rues sordides d'Antananarivo
MADAGASCAR - 5 décembre 2006 - AFP
A la nuit tombée, les ombres frêles des prostituées mineures sont de plus en plus nombreuses à envahir les rues d'Antananarivo. Voix enfantines et corps à peine formés, Annie et les autres, déjà usées par la misère, racontent le gâchis révoltant de leur enfance.
Quartier Tsaralalan, dans le centre, 21H00: une odeur d'urine baigne le coin de rue où se sont postées Annie et d'autres jeunes filles, toutes mineures démunies.
Mêmes jolis minois, mêmes voix enfantines et même attitude dure.
Trois soirs par semaine, Annie confie ses jumeaux à quelqu'un pour se prostituer, jusqu'à "six clients par nuit, des Malgaches en majorité".
"J'ai arrêté le collège en 3e en 2003, parce que j'étais enceinte", explique Annie, pieds nus et vêtements sales, dont les yeux effarouchés ne cessent de guetter les véhicules de police qui font des rafles, ou les voitures des clients qui s'arrêtent fréquemment dans la rue.
"Ma mère ne sait pas que je cherche de l'argent comme ça (...), j'ai trop honte", lance-t-elle.
Plus tard, dans le quartier d'Androvoahangy, Nathalie, qui est sans doute beaucoup moins âgée que ses 15 ans affichés, discute avec ses jeunes compagnes.
Visage marqué, corps menu dévoilé par sa tenue légère, voix et dents cassées, tout choque dans l'image d'immense gâchis que renvoie Nathalie en racontant son histoire, presque banale à Madagascar.
"Mes parents, qui sont à Diego Suarez (nord), m'ont envoyée comme domestique dans une famille de Tana (Antananarivo) quand j'avais 12 ans (...). Puis j'ai été accusée de vol par mes patrons qui ne m'ont pas donné mon salaire", raconte-t-elle pour expliquer comment elle est arrivée dans la rue.
Sur un ton dur, elle dit refuser le contact avec ses parents, qui "savaient très bien ce qui lui arriverait en l'envoyant" dans la capitale.
La prostitution est autorisée pour les majeurs à Madagascar, mais elle touche désormais de plus en plus les mineurs, selon l'organisation non-gouvernementale Groupe Développement, qui est l'une des seules à Madagascar, l'un des pays les pauvres du monde, à lutter contre ce phénomène.
La prostitution enfantine est une partie du phénomène d'exploitation sexuelle des enfants (abus sexuels, tourisme sexuel) à Madagascar, dont "l'ampleur est énorme", souligne Misbah M. Sheik, de l'Unicef à Madagascar.
Aina Randriambelo, chef de service central à la police des moeurs et de la protection des mineurs, avoue qu'elle n'a pas assez de moyens pour lutter contre ce "fléau". En 2005, son service a traité 581 infractions pour détournement de mineurs, mais elle reconnaît que ces statistiques sont à multiplier par "10 ou 20".
Dans l'île de Nosy Be (nord), à Morondava (ouest), à Tuléar (sud-ouest), à Mahajanga (nord-ouest), à Antananarivo, "on assiste à une progression" de la prostitution des mineurs ces dernières années, dit-elle.
Selon une étude réalisée en 2001 par l'Unicef dans deux villes côtières, 30 à 50% des prostitués y étaient des enfants de 10 à 17 ans, dont de jeunes garçons, et la majorité des clients de la prostitution enfantine étaient des Malgaches.
Tout concourt à cette situation: des pratiques culturelles ancrées -à la puberté, certaines filles sont isolées et obligées de subvenir à leurs besoins-, les mariages précoces, la pauvreté, la honte qui conduit les parents à préférer l'arrangement personnel plutôt que les poursuites en cas d'abus.
Quartier d'Androvoahangy: une autre mineure fait irruption dans un groupe de jeunes femmes. Après le divorce de ses parents, Nirna a suivi son père venu s'installer à Tana. Travaillant comme domestique, elle est tombée enceinte à 14 ans -de son patron, dit-elle à demi-mots- et a été renvoyée.
"Mon père ne me donne plus rien à manger, ni d'argent (...) et c'est pas juste", lâche-t-elle.
A 16 ans, c'est la première fois que Nirna passe la nuit dans la rue pour se prostituer.
Tous droit de reproduction et de représentation réservés
tao amin'ny jeune afrique io
MADAGASCAR - 5 décembre 2006 - AFP
A la nuit tombée, les ombres frêles des prostituées mineures sont de plus en plus nombreuses à envahir les rues d'Antananarivo. Voix enfantines et corps à peine formés, Annie et les autres, déjà usées par la misère, racontent le gâchis révoltant de leur enfance.
Quartier Tsaralalan, dans le centre, 21H00: une odeur d'urine baigne le coin de rue où se sont postées Annie et d'autres jeunes filles, toutes mineures démunies.
Mêmes jolis minois, mêmes voix enfantines et même attitude dure.
Trois soirs par semaine, Annie confie ses jumeaux à quelqu'un pour se prostituer, jusqu'à "six clients par nuit, des Malgaches en majorité".
"J'ai arrêté le collège en 3e en 2003, parce que j'étais enceinte", explique Annie, pieds nus et vêtements sales, dont les yeux effarouchés ne cessent de guetter les véhicules de police qui font des rafles, ou les voitures des clients qui s'arrêtent fréquemment dans la rue.
"Ma mère ne sait pas que je cherche de l'argent comme ça (...), j'ai trop honte", lance-t-elle.
Plus tard, dans le quartier d'Androvoahangy, Nathalie, qui est sans doute beaucoup moins âgée que ses 15 ans affichés, discute avec ses jeunes compagnes.
Visage marqué, corps menu dévoilé par sa tenue légère, voix et dents cassées, tout choque dans l'image d'immense gâchis que renvoie Nathalie en racontant son histoire, presque banale à Madagascar.
"Mes parents, qui sont à Diego Suarez (nord), m'ont envoyée comme domestique dans une famille de Tana (Antananarivo) quand j'avais 12 ans (...). Puis j'ai été accusée de vol par mes patrons qui ne m'ont pas donné mon salaire", raconte-t-elle pour expliquer comment elle est arrivée dans la rue.
Sur un ton dur, elle dit refuser le contact avec ses parents, qui "savaient très bien ce qui lui arriverait en l'envoyant" dans la capitale.
La prostitution est autorisée pour les majeurs à Madagascar, mais elle touche désormais de plus en plus les mineurs, selon l'organisation non-gouvernementale Groupe Développement, qui est l'une des seules à Madagascar, l'un des pays les pauvres du monde, à lutter contre ce phénomène.
La prostitution enfantine est une partie du phénomène d'exploitation sexuelle des enfants (abus sexuels, tourisme sexuel) à Madagascar, dont "l'ampleur est énorme", souligne Misbah M. Sheik, de l'Unicef à Madagascar.
Aina Randriambelo, chef de service central à la police des moeurs et de la protection des mineurs, avoue qu'elle n'a pas assez de moyens pour lutter contre ce "fléau". En 2005, son service a traité 581 infractions pour détournement de mineurs, mais elle reconnaît que ces statistiques sont à multiplier par "10 ou 20".
Dans l'île de Nosy Be (nord), à Morondava (ouest), à Tuléar (sud-ouest), à Mahajanga (nord-ouest), à Antananarivo, "on assiste à une progression" de la prostitution des mineurs ces dernières années, dit-elle.
Selon une étude réalisée en 2001 par l'Unicef dans deux villes côtières, 30 à 50% des prostitués y étaient des enfants de 10 à 17 ans, dont de jeunes garçons, et la majorité des clients de la prostitution enfantine étaient des Malgaches.
Tout concourt à cette situation: des pratiques culturelles ancrées -à la puberté, certaines filles sont isolées et obligées de subvenir à leurs besoins-, les mariages précoces, la pauvreté, la honte qui conduit les parents à préférer l'arrangement personnel plutôt que les poursuites en cas d'abus.
Quartier d'Androvoahangy: une autre mineure fait irruption dans un groupe de jeunes femmes. Après le divorce de ses parents, Nirna a suivi son père venu s'installer à Tana. Travaillant comme domestique, elle est tombée enceinte à 14 ans -de son patron, dit-elle à demi-mots- et a été renvoyée.
"Mon père ne me donne plus rien à manger, ni d'argent (...) et c'est pas juste", lâche-t-elle.
A 16 ans, c'est la première fois que Nirna passe la nuit dans la rue pour se prostituer.
Tous droit de reproduction et de représentation réservés
tao amin'ny jeune afrique io
répondu par rainy le 12/12/2006 14:58
4. xxx
(
10/12/2006 00:48)
raha holazaiko anareo eto ny fijalian'ny malagasy dia mety hitomany ianareo.
5. lemenakely
(
10/12/2006 09:09)
xxx:
raha holazaiko anareo eto ny fijalian'ny malagasy dia mety hitomany ianareo.
mba tantarao hoe fa mahaliana
6. barry
(
10/12/2006 11:49)
fa maninoa raha mandeha mivarotra anana :lol:na mandeha manasalamba ;na mitaiza zaza sns ; fa ry zareo mitsy no kamo miasa ;maro ny tovovavy gasy mahay asa tanana toy ny petakofehy ;dia maka zaitra any @ ireny mpanao petakofehy ireny ;ny asa misy faona ,fa zany hoe aleony mandray vola be ary @ maizina toy zay vola kely;Ary maro ny mpivarotena no mampiasa io hevitra io hoe niasa d tsy nomen'ny patron ny karama ;lainga daholo zany fa tsy izy rery no mpiteny zany fa reo rht reo mba hiarovany ny ratsy hataony
7. sasa
(
11/12/2006 04:53)
Barry za koa aloha aty tanà no mipetraka fa betsaka no manao fika otran'io misy aza izy ireny anie noho ny ditrany mintsy no mahatonga an'azy mandao ny tranony ka handehanany mivaro-tena, marina fa hoe sarotra ny fiainana fa ny ankamaroan'izy reny d ilay olona tsy mba vonona ny hiasa fa efa zatra ny mivaro-tena satria hoe io no vola malaky nefa tsy misy maso-karena. za d mahita sipa mbola mianatra, tena olona azo lazaina manana ny ampy nefa mivaro-tena fa tsy haiko hoe inona no antony.
8. ravatorano
(
11/12/2006 09:55)
ka io no asa hitany hoe azahoany vola maika ange e
tsy te hisasatra mafy izy tsy te hiady saian fa miandry sy mitsangatsagana etsy sy eroa d mivarotra ny eo aminy d izay d vola sady mbola misy koa ny mpanjifa ka tsy mahagaga raha misy foan,a izao tarehin javatra izao
za ndray nefa tsy gaga raha toe javatra toy izao no anaovana fandaharfana b eto satria ry zalah tsy mankasitraka ndray reo e ka ny kiaana tsy maintsy misy ary na ahoana na ahoana tsisy firenana avy dia ho afaka ao amin ny fahantrana vetivertika izany fa mandeha miandalana io !
:wink:
tsy te hisasatra mafy izy tsy te hiady saian fa miandry sy mitsangatsagana etsy sy eroa d mivarotra ny eo aminy d izay d vola sady mbola misy koa ny mpanjifa ka tsy mahagaga raha misy foan,a izao tarehin javatra izao
za ndray nefa tsy gaga raha toe javatra toy izao no anaovana fandaharfana b eto satria ry zalah tsy mankasitraka ndray reo e ka ny kiaana tsy maintsy misy ary na ahoana na ahoana tsisy firenana avy dia ho afaka ao amin ny fahantrana vetivertika izany fa mandeha miandalana io !
:wink:
9. mika117
(
11/12/2006 10:38)
ka ny marina tsy mampalahelo zany ry zareo fa sitrapo io:snif: Ny any @ tany mpanankarena koa aza mbola maro no ireo ;Ka ny fitiavambola daholo no mahatonga zany
10. rainy
(
11/12/2006 21:22)
Ny zava-miseho toy izao no tokony hananganana FANABEAZANA FOTOTRA any amin'ny faritany rehetra eran'i Madagasikar fa tsy ny handany fotoana amin'ny ady politika.
Ireo mpitondra politika amin'ireny faritra rehetra ireny no tokony ho tonga saina hanao izay hahafongotra ny fivarota-tena. Misy zavatra lalina dia lalina koa io amin'ny fomba amam-panao taloha ka tazonin'ny olon-dehibe sasany amin'izao fotoana izao.
Fa ny tena ala-olana amin'io dia ny FANABEAZANA FOTOTRA mizotra any amin'ny ASA HIDIRAM-BOLA amin'ny ara-dalàna.
Ireo mpitondra politika amin'ireny faritra rehetra ireny no tokony ho tonga saina hanao izay hahafongotra ny fivarota-tena. Misy zavatra lalina dia lalina koa io amin'ny fomba amam-panao taloha ka tazonin'ny olon-dehibe sasany amin'izao fotoana izao.
Fa ny tena ala-olana amin'io dia ny FANABEAZANA FOTOTRA mizotra any amin'ny ASA HIDIRAM-BOLA amin'ny ara-dalàna.
12. Bakobako2
(
12/12/2006 00:37)
ka am zao tô samy manao ze hinanany fotsiny daôly fa zany fitsinjovana zany efa tsisy mieritreritra tsony.
Ny mpitondra no ohatra voalohany de ny ambiny manaraka reetra eo de izay kou.
Ny mpitondra no ohatra voalohany de ny ambiny manaraka reetra eo de izay kou.
13. Zina
(
12/12/2006 03:17)
:snif::snif:
tena mampalahelo mihitsy na hanampy ary anie tsy maintsy hisy foana io e...mivavaka no azo atao sisa
tena mampalahelo mihitsy na hanampy ary anie tsy maintsy hisy foana io e...mivavaka no azo atao sisa
14. mika117
(
12/12/2006 07:23)
io aloha tsy ho afaka zany e;fa ny aty aminay zao hitako dia sambori dry zalahy reny dia mandoha lamandy ;tsy azo atao tsony ny mijorojoro anelakelatrano ;fa kosa efa misy restaurant natokana ho azy ireny dia efa manana ttasy azo hanaovana izany ireo vehivavy ex:hoe vhv tsy misy aretina ary aradalana tsara ny fijerena ny toepahasalamana isambolana sns ;fa ny any amintsika d manaho daholo na iza ty na iza
15. rainy
(
12/12/2006 14:58)
Ny hanafoanana azy tanteraka aloha dia nofinofy ihany satria araky ny fitenenana hoe : le plus vieux métier du monde.
Ny hisorohana izay mba mety hampihena azy eto amintsika aloha no hoe ho azo hatao angamba.
Raha ireo mpitondra sy mpiandraiki-paritany ireo indray no resahana dia ny toetran-dry zareo koa aloha no tokony hiova voalohany; nefa moa araky ny voalaza etsy ambony dia ireo mihitsy no mandoto ny toe-tsainan'ny Vahoaka.
Raha eo amin'ilay lazaiko indray hoe misy fomba notanana hatramin'izay dia ny tenako no efa niharany tany amin'ny toerana hafa eto Madagasikara. Raha mba nandeha tany amin'ny faritra iray aho nanatontosa ny asako dia ilay rangahy lohandohan'ny mpisorona amin'ilay tanana mihitsy no nilaza amiko hoe :TOKONY HOMENA SAKAFOM-BAHINY IANAO KA ASA RAHA EKENAO FA HATOLOTRANAO IZY...eritrereto fa tovovavy mbola herotrerony no lazainy hoe : SAKAFOM-BAHINY. Ny tena moa mba manana toetra vanona ihany ka nolaviko ara-pomba ilay izy. Ary ireo mpanao "tournées officielles" sasany ireo dia toy izany no iainany any amin'ny faritra sasany. Tsy asiana resaka akory ilay solon'anarana malaza momban'i DIEGO hoe : 15/60...Ka ahoana marina moa no hahafaka izany fivarota-tena izany raha ny tokony hampiseho ohatra indray no manao ny tsy mety.
Raha eo amin'ny lafiny lalàna indray dia misy dia misy tokoa eto amintsika saingy ny hoenti-manatanteraka izany amin'ny lafiny rehetra no tsy ampy : vitsy ny mpitsara sy ny manam-pahefana (polisy-zandary) handray adidy mivantana an'izany, ny asany aza tsy ho vitany. Ny fitaovana hoenti-miasa ihany koa tsy ampy.
Ny fanofanana ny mpiandraikitra tsy misy fa hampanaovana "stages sy réunions" etsy sy éry dia vita.
Tsy hita ê!
Ny hisorohana izay mba mety hampihena azy eto amintsika aloha no hoe ho azo hatao angamba.
Raha ireo mpitondra sy mpiandraiki-paritany ireo indray no resahana dia ny toetran-dry zareo koa aloha no tokony hiova voalohany; nefa moa araky ny voalaza etsy ambony dia ireo mihitsy no mandoto ny toe-tsainan'ny Vahoaka.
Raha eo amin'ilay lazaiko indray hoe misy fomba notanana hatramin'izay dia ny tenako no efa niharany tany amin'ny toerana hafa eto Madagasikara. Raha mba nandeha tany amin'ny faritra iray aho nanatontosa ny asako dia ilay rangahy lohandohan'ny mpisorona amin'ilay tanana mihitsy no nilaza amiko hoe :TOKONY HOMENA SAKAFOM-BAHINY IANAO KA ASA RAHA EKENAO FA HATOLOTRANAO IZY...eritrereto fa tovovavy mbola herotrerony no lazainy hoe : SAKAFOM-BAHINY. Ny tena moa mba manana toetra vanona ihany ka nolaviko ara-pomba ilay izy. Ary ireo mpanao "tournées officielles" sasany ireo dia toy izany no iainany any amin'ny faritra sasany. Tsy asiana resaka akory ilay solon'anarana malaza momban'i DIEGO hoe : 15/60...Ka ahoana marina moa no hahafaka izany fivarota-tena izany raha ny tokony hampiseho ohatra indray no manao ny tsy mety.
Raha eo amin'ny lafiny lalàna indray dia misy dia misy tokoa eto amintsika saingy ny hoenti-manatanteraka izany amin'ny lafiny rehetra no tsy ampy : vitsy ny mpitsara sy ny manam-pahefana (polisy-zandary) handray adidy mivantana an'izany, ny asany aza tsy ho vitany. Ny fitaovana hoenti-miasa ihany koa tsy ampy.
Ny fanofanana ny mpiandraikitra tsy misy fa hampanaovana "stages sy réunions" etsy sy éry dia vita.
Tsy hita ê!