Lay Gazety 6/12

1. xxx ( 06/12/2006 08:52)
Trafic de bois de rose: Des dizaines de milliards en jeu

En dépit des mesures annoncées par l’Etat, les magouilles relatives au bois de rose continuent.

A Toamasina notamment, des opérateurs de ce secteur haussent aujourd’hui le ton contre le directeur régional des eaux et forêts (Direef). Ce dernier vient de les accuser d’avoir effectué de fausses déclarations sur des exportations de produits forestiers. La législation malgache, qui vient d’ailleurs d’être confirmée par un arrêté interministériel en date du 12 octobre dernier, interdit l’exportation de bois brut, entre autres, pour les essences de bois de rose, de bois d’ébène et de palissandre. Ce dernier arrêté définit expressément les produits finis autorisés à l’exportation : maquette (bateau, maison, pirogue), matériaux de construction (baguette de vitre, fenêtre, parquet…), meuble, produit artisanal…

Auparavant, la législation n’était pas aussi précise : il suffisait parfois que le bois soit scié et raboté pour être qualifié de produit fini. Le Direef de Toamasina a-t-il appliqué la loi d’une façon rétroactive en sanctionnant ces opérateurs ?

Toujours est-il que la colère est d’autant plus vive que le Direef de Toamasina conteste l’autorisation de conformité de transformation du bois en produits finis délivrés par son homologue et collègue d’Antsiranana. Les bois précieux, tel que le bois de rose, n’existant que dans le faritany d’Antsiranana, c’est la direction régionale dudit faritany qui atteste la transformation, l’exportation des produits se faisant au port de Toamasina. Le Direef de Toamasina conteste pourtant le document de conformité en alléguant qu’officiellement, son collègue n’a plus autorité en la matière après son limogeage depuis le 25 octobre. En réponse aux sanctions qui leur sont infligées, les opérateurs rapportent les rumeurs, selon lesquelles le responsable en question aurait autorisé, il y a 2 mois de cela, l’exportation de 20 conteneurs de bois de rose brut moyennant une voiture Toyota 4x4.

Invité à donner des explications sur ces accusations, le Direef nie tout. Tout juste s’il s’est contenté d’affirmer que depuis la fin du stock à Toamasina, il n’y a plus d’exportation de bois de rose depuis le mois d’avril. Les circonstances n’ayant permis de soutirer un quelconque détail, on ne sait pas si l’absence d’exportation de bois de rose porte sur le brut qui est interdit depuis ou sur des produits finis. Dans tous les cas, les récriminations des opérateurs du Grand port commencent à intéresser au plus haut niveau les bailleurs de fonds intervenant dans le secteur de l’environnement. Les dates et faits rapportés par les rumeurs semblent, en effet, coïncider étrangement avec une affaire qui a secoué les milieux diplomatiques et les acteurs environnementaux, il y a 3 mois de cela. L’affaire porte sur plus de 400 rondins de bois de rose. Magro qui, faut-il le rappeler, fait partie du groupe Tiko, fondé par le président Ravalomanana a une créance de 75 millions Fmg contre un opérateur de la région SAVA. Par on ne sait quelle magie, celui-ci dispose d’un pactole de 400 et quelques rondins de bois de rose qui sont évalués entre 2,7 et 4,2 millions de dollars (suivant les évaluations), soit entre environ 30 et 45 milliards Fmg.

« Il ne s’agit que de la valeur locale car en cas d’exportation, le prix est de 4 à 5 fois plus sur le marché international », explique un expert.

Malgré l’origine, a priori, frauduleuse du bois de rose (l’exploitation, c’est-à-dire la coupe, de cette essence est interdite depuis des années alors que le ramassage des troncs de bois de rose abattus par les cyclones était administrativement arrêté en octobre 2005) et l’incommensurabilité de la créance avec la valeur des bois, Magro a intenté une procédure de saisie. Avec succès. Un immense succès, précise-t-on même, en ce sens que, déposée le matin du 12 août, la requête a reçu du Tribunal une réponse positive l’après-midi même. Bel exemple de gouvernance, soulignent, sous couvert d’anonymat, des experts, pour exprimer leur suspicion quant à l’indépendance de la justice et la bonne foi de Magro qui veut se faire dédommager sur des ressources illégales.

De sources concordantes, on apprend que la Banque mondiale, qui est l’un des principaux sinon le principal donateur d’aide pour l’environnement, a exprimé sa déception auprès du chef de l’Etat. C’était à la fin du mois de septembre lors de la visite de courtoisie du nouveau directeur des opérations de la Banque mondiale en charge de Madagascar, Mme Ritva Reinikka, devant laquelle le président Ravalomanana a directement appelé les responsables concernés d’arrêter toutes les procédures engagées sur cette affaire.

Curieusement, rapportent les mêmes sources, Magro renouvelle la procédure de saisie avant la date limite de validité de la décision judiciaire du 12 août 2006. Marc Ravalomanana n’aurait-il pas été écouté ou a-t-il feint de donner l’ordre devant l’un des premiers bailleurs de fonds du pays ?

Toujours est-il que les complaintes entendues à Toamasina risquent de raviver les suspicions des bailleurs de fonds, tous les intervenants du PE3 (programme environnemental 3) disposent d’ailleurs d’une copie des documents sur l’affaire survenue dans la région SAVA. Il appartient donc à ce haut responsable du régime qui se trouve, depuis quelques jours, à Toamasina avec des agents spécialisés en enquête et investigation (des éléments du Bianco et/ou du CIS) pour « une affaire de bois de rose », d’après une source autorisée, de tout faire pour clarifier la situation et rassurer autant les bailleurs que le citoyen.

Sinon, on n’aurait pas eu besoin de prendre les mesures telles que l’arrêté ministériel cité plus haut et la circulaire de la ministre de la Justice sur l’accélération de la procédure et le sort des produits saisis. Ces textes datent respectivement du 12 et 10 octobre, soit près de deux semaines après la rencontre de Marc Ravalomanana avec Ritva Reinikka de la Banque mondiale. Leur publication a été suivie du limogeage du Direef d’Antsiranana qui ne serait pourtant autre qu’un proche parent (le gendre, selon les rumeurs), du général Rabotoarison, ministre des Eaux et Forêts. Touchons du bois !

J. R. et Sa
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Lenteur… calculée

En 46 ans d’indépendance, le système de collecte des résultats des élections n’a que très peu évolué.
Comme dans les années 60, il faut encore attendre deux ou trois semaines actuellement pour connaître les chiffres officieux sur l’ensemble du territoire. Hier soir, soit 48 heures après la fermeture des bureaux de vote, le ministère de l’Intérieur ne pouvait avancer que les résultats en provenance de 4 219 bureaux de vote sur 17 681, c’est-à-dire moins du quart du total.

En comparaison, évoquons le Vénézuela qui a aussi organisé son élection présidentielle le dimanche 3 décembre et qui, ce jour-là, était la vedette de l’actualité internationale aux côtés de Madagascar. Dans ce pays sud-américain qui, malgré son pétrole, est encore classé parmi les nations en voie de développement, le sens général du vote fut connu le soir même du 3 décembre. Pour cette raison, le candidat d’Etat, Hugo Chavez, put apparaître les bras levés en signe de triomphe à la fenêtre de son palais, devant des milliers de supporters en délire. Car selon des chiffres officiels portant sur le dépouillement de 78% des bureaux de vote, Hugo Chavez était crédité de 61,35% des voix contre 38,39% à son rival Manuel Rosales.

Sûr de ne plus pouvoir être rattrapé, Hugo Chavez a exulté dès le soir même du scrutin sans que le geste ait un caractère déplacé. Le lendemain, c’est-à-dire lundi, les résultats complets sur l’ensemble du territoire furent connus et Manuel Rosales a publiquement reconnu sa défaite. Signalons que le Vénézuela a une superficie de 916 445 km2, soit presque le double de celle de Madagascar, et une population de 26 millions d’âmes qui dépasse de 10 millions la nôtre.

En fait, chez nous, on semble traîner la collecte des résultats dans un but tactique. En premier lieu, on publie d’abord les chiffres des zones où le candidat officiel triomphe afin de lui assurer une avance qui ne peut être rattrapée. En second lieu, on fait de la rétention sur les scores favorables aux candidats non officiels dans le but de maintenir l’écart initial. En troisième lieu, si les candidats non officiels progressent de manière à menacer la position du candidat d’Etat ou à contraindre ce dernier à un second tour, on se lance dans des opérations de manipulation ou de tripotage sur les chiffres. De telles manœuvres sont directement à l’origine de la grave crise de 2002.

Le ministère de l’Intérieur, en effet, a publié des chiffres qui contraignaient Marc Ravalomanana à un second tour, et ceci, pour préparer l’opinion à des résultats identiques qu’on attendait d’une institution amie qui était la HCC. On se souvient que, pour couvrir l’opération, le régime de l’amiral avait refusé avec la dernière énergie la « confrontation des procès-verbaux », réclamée par le camp Ravalomanana. Il fallut le vaste mouvement populaire de la place du 13 Mai pour faire voler en éclats le verrou…

Avec cette lenteur calculée et provoquée dans la publication des résultats, on donne aux services officiels le temps d’étudier l’évolution de la situation et de réagir en conséquence. Il est probable qu’avec la chute du pourcentage de Marc Ravalomanana enregistré depuis hier, des officines soient déjà en train d’examiner et de préparer la parade. Elles ont de deux à trois semaines pour inverser la tendance et conjurer la menace d’un deuxième tour…

La grande nouveauté dans la collecte des résultats cette fois-ci, c’est la mise en service d’hélicoptères prêtés gracieusement par le gouvernement sud-africain pour desservir les zones enclavées. Curieusement, cette innovation n’a pas accéléré la publication des résultats, peut-être car les données électorales ainsi recueillies sont d’abord retenues pour examen. Pour cette raison, contrairement aux hélicoptères, les résultats ne fendent pas l’air…

Adelson RAZAFY
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Pour l’arrestation du général Fidy: Une prime de 500 millions

Aux yeux du gouvernement, le général Randrianafidisoa (Fidy) est un personnage dangereux.
Aussi, hier, Mahazoarivo a décidé d’offrir « une prime de 500 millions fmg (100 millions d’ariary) à toute personne ou groupes de personnes qui fourniront des renseignements permettant à son arrestation » (sic). L’homme, paraît-il, détient des armes et surtout des secrets d’Etat qui risquent de gêner, voire déstabiliser, le régime.

500 millions pour l’arrestation du général Fidy, c’est plus qu’une super tirelire du PMU, et c’est également beaucoup pour un simple « petit général ». Avec une telle somme, « une personne ou groupe de personnes » peuvent créer dix ou vingt PME.

On ne sait si le gouvernement entend vraiment lutter contre la pauvreté, ou contre Fidy. En tout cas, si les autorités font ainsi appel à la population, c’est parce qu’elles ne croient plus en l’efficacité des forces de sécurité. Bizarre. Décidément, la confiance règne…

Etant donné le montant impressionnant de la prime, le général Randrianafidisoa sera tôt ou tard interpellé. L’appât du gain est irrésistible. Aussi, même ses proches pourraient alors le dénoncer. La publication des modalités d’application de cette décision gouvernementale sera diffusée incessamment. Reste à savoir s’il doit être capturé mort ou vif.
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Collectif des magistrats: Devant la presse demain

Ils étaient plutôt adversaires durant le mouvement politique de 2002. Aujourd’hui, ils font route commune au nom de la défense de l’Etat de droit.
Ils, ce sont Florent Rakotoarisoa et Josoa Jean Clément Razafindrabe. Deux hauts magistrats qui, en 2001-2002, étaient aux antipodes : le premier a dirigé le collectif des magistrats ayant intronisé Marc Ravalomanana président de la République le 22 février 2002 au stade de Mahamasina, tandis que le second, consécutivement à cette investiture « légitime », a perdu son poste de secrétaire général du Sénat présidé alors par Honoré Rakotomanana.

Le 30 novembre, c’est-à-dire à trois jours du scrutin présidentiel, ces deux magistrats de 1er grade ont signé un communiqué de presse (voir notre édition du 1er décembre) faisant état de la mise en place d’un collectif des magistrats. Un communiqué de presse qui a déjà « prédit », dans son exposé des motifs, les graves anomalies et irrégularités massivement dénoncées, le jour même du scrutin, dans l’établissement des listes électorales et la confection des cartes. En tout cas, ces deux hommes de Justice ont pour ainsi dire osé passer le Rubicon pour rééditer le fameux « coup » de 2002 dans cette mise en place d’un collectif des magistrats.

Quoi qu’il en soit, cette nouvelle plate-forme d’hommes des juridictions judiciaires a ratissé large dans les motifs qui les ont amenés à réagir : « le cours actuel des affaires nationales est dominé par une cacophonie indescriptible assortie d’échanges de menaces ; le non respect de la loi, y compris de la Constitution, devient une pratique courante, mettant ainsi en péril le concept d’Etat de droit ; les préparatifs électoraux, bâclés, révèlent de graves irrégularités et anomalies de nature à priver une bonne partie de l’électorat de son droit de vote ; l’indépendance de la Justice continue à être bafouée outrageusement ; l’insécurité grandissante ne cesse d’affecter tant les cités urbaines que les zones rurales, réduisant partout à néant les efforts de développement ; le rempart des Forces armées est lézardé par la division ; la pauvreté chronique est le menu quotidien de la quasi-totalité des familles ; la nation est au seuil d’un conflit civil jamais connu jusqu’ici ».

Autant de thèmes qu’ils vont assurément développer durant la conférence de presse qu’ils tiendront, demain à partir de 10h, dans un restaurant sis aux 67ha. Et un rendez-vous médiatique qui va leur permettre d’esquisser, selon leur communiqué, « les voies et moyens pouvant solutionner les présents problèmes et ceux à venir ».

Recueillis par Rolly Mercia
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Tolagnaro: Lourde défaite de Marc Ravalomanana

Sur les 16 bureaux de vote que compte la ville de Tolagnaro, le candidat Marc Ravalomanana n’en a gagné que deux, notamment celui de Bazarikely et d’Ampasikabo.
Les 14 autres ont dégagé des résultats donnant nettement la victoire à l’ancien homme fort de Tsimbazaza, Jean Lahiniriko. Autrement dit, le vote des électeurs de cette capitale de l’Anosy est le plus gros revers du candidat d’Etat et du TIM dans tout Madagascar.

Une gifle cinglante qui ne manquera assurément pas d’éclabousser au passage le vice-président de l’Assemblée nationale, Yves Aimé Rakotoarison, qui a pourtant prédit, à l’ouverture de la propagande, une large victoire de Marc Ravalomanana à plus de 70% à Tolagnaro. « Faute de quoi, je vais immédiatement mettre en vente tous mes biens », a-t-il déclaré alors. Va-t-il alors tenir parole ? Une question « pertinente » qui entraîne inéluctablement une autre, encore plus cinglante : Marc Ravalomanana aurait-il ainsi essuyé à Tolagnaro l’impopularité de Yves Aimé Rakotoarison ?

Pourtant, sur le plan social et depuis la mise en œuvre du grand projet Qit Fer, avec notamment les grands chantiers d’aménagement qui en découlent, bon nombre d’observateurs avertis n’ont pas pensé que la population de Tolagnaro allait sévèrement sanctionner comme tel Marc Ravalomanana. Bref, ce dernier vient de subir là une raclée qui semble, en réalité, être un message lancé par les habitants de Tolagnaro à leur député TIM, Yves Aimé Rakotorison.

Mais cette déconvenue spectaculaire de Tolagnaro n’est pas un cas isolé. D’autres barons du TIM dans le Sud, et même certains entourages du chef de l’Etat, ont également reçu la même sanction qui a anéanti le score du candidat-président : à Tsihombe avec le député Revonjea, Marc Ravalomanana n’y a obtenu que 16,2% des voix au profit de Jean Lahiniriko qui en a raflé 61,84%. De même à Beloha, fief du député Jonasy Alfred, ou encore à Ambovombe avec le député Jean Michel Henri, M. Ravalomanana n’a fait ramassé que des miettes. Plus grave encore, à Amboasary Sud, Kaleta et Liaraike ont poussé le candidat d’Etat dans l’abîme électorale : 790 voix pour ce dernier contre 2 915 pour Jean Lahiniriko. Autant de revers cinglants qui pourraient amener le chef de l’Etat à discerner le bon grain de l’ivraie dans ses entourages, dès l’entame de son second mandat.

Rolly M. et Tiana R
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Depiote Yves Aimé: Hivarotra ny fananany ?

“ Raha tsy mahazo ny 75 isanjato amin’ny vato rehetra ao amin’ny faritra nahavoafidy ahy ny kandidà Ravalomanana, dia amidiko ny fananako ”.
Teny nambaran’ny filoha lefitry ny Antenimiera ny depiote Yves Aimé Rakotoarison, teny amin’ny Magro io, nandritra ny fanolorana tamin’ny fomba ôfisialy ny kandidà Marc Ravalomanana. Vita tokoa àry ankehitriny ny fifidianana, na tsy mbola ôfisialy aza ny vokatra dia tsy nahazo ilay isan-jato nanaovany vava be sy lokaloka teo anatrehan’ny mpanao gazety ny fari-pifidianana nisy an’ity depiote ity. Araka izany, asa raha hiroso marina tokoa amin’ny fanatanterahana ny teny nambarany amin’ny fivarotana ny fananany ingahy solombavambahoaka na hihemotra indray ? Tsy vitan’ny tsy nahazo ilay 75 % mantsy ny kandidà Ravalomanana, fa mbola lasa aorian’ny kandidà Lahiniriko Jean ihany koa.

Tamin’ireo birao fandatsaham-bato miisa 16 tao Tolagnaro dia ny 2 tamin’ireo ihany no nahazoan’ny kandidà Ravalomanana laharana voalohany. Toy izao izay tarehimarika isaka ny birao fandatsaham-bato izay ho an’ny kandià Ravalomanana sy Lahiniriko Jean :

BV Antanambao : Ravalomanana 150, Lahiniriko 225
BV Bazarikely : Ravalomanana 366, Lahiniriko 323
BV Bazaribe : Ravalomanana 230, Lahiniriko 260
BV Genie Rural : Ravalomanana 125, Lahiniriko 265
BV Amparihy -Oissel : Ravalomanana 142, Lahiniriko 276
BV Lanirano : Ravalomanana 109, Lahiniriko 124
BV Ambinanibe : Ravalomanana 130, Lahiniriko 304
BV Ambonato : Ravalomanana 194, Lahiniriko 272
BV Amboanato2 : Ravalomanana 380, Lahiniriko 434
BV Ampasikabo TP : Ravalomanana 236, Lahiniriko 219
BV Esokaka : Ravalomanana 306, Lahiniriko 440
BV Ampotatra : Ravalomanana 165, Lahiniriko 441
BV Tanambao : Ravalomanana 295, Lahiniriko 513
BV Ambinanikely : Ravalomanana 203, Lahiniriko 324
BV Ambovomaiky : Ravalomanana 252, Lahiniriko 371
BV Ampamakiambato : Ravalomanana 267, Lahiniriko 304

Araka ireo tarehimarika ireo, dia mipetraka ny fanontaniana ho sahy hivarotra ny fananany noho ny vava navoaka tsy tanteraka ve ity filoha lefitry ny Antenimiera ity, sa resaka niniana natao fotsiny mba hakana ny fon’ny kandidà filoha tamin’iny fotoana iny ?

Narilala
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Roland Ratsiraka: Entouré de ratsirakistes

La conférence de presse donnée lundi, au QG d’Ampasanimalo, a montré au grand jour les personnalités qui entourent le candidat Roland Ratsiraka dans l’actuelle campagne.
Il s’agit surtout, comme lui d’ailleurs, de ratsirakistes qui ne sont cependant pas membres du parti Arema. On citera, en premier lieu, le directeur de campagne Ramanantsoa Ramarcel Benjamina, professeur d’histoire à l’Université, spécialisé dans les questions relatives à l’insurrection de 1947. Grand frère de l’ancien ministre de l’Aménagement du Territoire, Herivelona Ramanantsoa, l’homme fut élu député de Tana-Ville en 1989 comme candidat d’ouverture de l’Arema et avait représenté l’amiral Didier Ratsiraka à des conférences à l’étranger. Président d’un groupement d’intellectuels, dénommé Creme, il avait à Antananarivo en 1996, milité pour le retour au pouvoir de l’amiral aux côtés de son frère déjà cité et des députés Arema, Raharijaona Pierre et Andriamizaka Dominique.

Le bras droit du directeur de campagne est Andriantiana Jean-Victor, ancien professeur de malgache de lycée qui fut nommé chef de la circonscription scolaire de Tana-Ville en 1998. Dirigeant également un groupement ratsirakiste, il fut nommé, en 2000, sénateur dans le quota du chef d’Etat Didier Ratsiraka. Après l’accession au pouvoir de Marc Ravalomanana en 2002, il fut mis à la porte du Sénat en même temps que d’autres sénateurs nommés par l’amiral, comme Gisèle Rabesahala, Jaotody Noeline, Ampy Portos, Razafikely Ferdinand et autres Dahy Marie-Annick. Le groupe, on s’en souvient, fut remplacé par une fournée nommée par Marc Ravalomanana et dont les figures de proue furent Rajemison Rakotomaharo, Ramilison Max et autres Mananjara.

En tout cas, ce staff de campagne de Roland Ratsiraka se prépare déjà à un engagement de son candidat au second tour. Dans les derniers résultats effectivement, le maire de Toamasina surclasse les ténors de l’opposition comme Herizo Razafimahaleo et Lahiniriko Jean.
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Election: Quand la communication est nulle…

Beaucoup ont misé sur Norbert Ratsirahonana, mais force est de constater que le président de l’AVI déçoit ses partisans.
Hier, il occupa la 5ème place, après avoir figuré dans le tiercé de tête la veille. Politicien talentueux, un tribun hors pair, M. Ratsirahonana aurait pu faire mieux. Malheureusement, l’homme s’est montré novice en matière de communication. L’équipe, chargée de promouvoir son image, a été d’ailleurs trop timorée, croyant que la « renommée » du candidat suffisait… Erreur fatale ! Son entourage a fait preuve d’amateurisme.

Dans toute élection, sans une communication efficace, voire agressive, la partie est perdue d’avance. Ce qui est arrivé au candidat de l’AVI.

Même constat concernant Ny Hasina Andriamanjato qui ne recueille que 2,77% des voix. En effet, sa communication a été inexistante, sinon nulle. Idem pour Monja Roindrefo, Philippe Tsiranana, Manandafy Rakotonirina…
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Scrutin du 3 décembre: Electrices en vedette

Des électrices se sont mises en évidence lors du scrutin du 3 décembre et ont été abondamment mitraillées par les photographes de presse.
Citons d’abord Gergiana Eliashova, l’épouse bulgare de Josoa Ravalomanana et qui est donc la bru du président Marc Ravalomanana. Venant parmi la suite de Marc Ravalomanana qui a voté dans une salle du Lycée Jules Ferry de Faravohitra, elle a focalisé l’attention de la presse, d’autant que les blondes européennes qui votent dans nos élections ne sont pas légion. Josoa Ravalomanana, l’aîné du chef de l’Etat a fait la connaissance de cette Bulgare du temps où il était étudiant à l’Université d’Heidelberg (Allemagne), établissement où était également inscrite sa future épouse. Le mariage eut lieu en mai 2004 au temple FJKM d’Imerinkasinina et un enfant mâle prénommé Noa est né de cette union pendant l’été 2005. Signalons que Gergiana Eliashova a sollicité la nationalité malgache en 2005 et le fait a été rapporté dans la presse. Elle l’a obtenue avec certainement un vigoureux coup de pouce de son beau-père président car en général, on ne décroche la nationalité malgache qu’après une longue procédure.

Evoquons également Marcelle Ratsiraka, née Moussa, toute de rouge vêtue, c’est-à-dire aux couleurs des bulletins de vote de son époux. Elle est l’épouse du maire de Toamasina et candidat à l’élection présidentielle, Roland Ratsiraka. Née dans une famille honorable de Fénérive-Est, Marcelle Moussa fut pendant un temps hôtesse de l’air chez Air Madagascar. Le mariage eut lieu en juillet 2004 à la cathédrale de Toamasina, la bénédiction nuptiale ayant été donnée par le R.P Rémi Ralibera, alors secrétaire général de l’entité d’opposition RFN. Le premier enfant du couple, prénommé Ronald Iarovana, est né en mars dernier dans une clinique parisienne. Marcelle Moussa a voté dimanche à Toamasina en compagnie de son mari mais aussi de sa belle-mère Monique Ratsiraka qui réside à Paris, et qui est venue dans l’île le mois dernier pour l’enterrement de son époux Etienne Ratsiraka.

Plutôt que de se concentrer sur les figures féminines bien connues comme Lalao Ravalomanana, Sahondra Rajemison ou Yvette Sylla lors du scrutin du 3 décembre, la presse a préféré faire la promotion des nouvelles têtes de la République.
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Acheminement des résultats: L’AVI s’inquiète

Trois jours après la tenue de l’élection, le staff électoral de Norbert Ratsirahonana se dit très inquiet.
D’après le député Liva Raharison, « ce retard dans l’acheminement des résultats et des procès-verbaux n’est pas du tout normal ». « Apparemment, il y a quelque chose de pas très nette car avec les hélicoptères offerts gracieusement par l’Afrique du Sud, il est inconcevable que jusqu’à maintenant, les résultats d’Antsiranana I ou encore de Fianarantsoa ne soient pas encore arrivés au ministère de l’Intérieur », indique-t-il. Il soulève également le fait que « dans la région de Vatovavy Fitovinany, seuls les résultats en provenance d’Ifanadiana ne sont pas encore arrivés au ministère de l’Intérieur ». Liva Raharison avertit que l’AVI n’acceptera jamais le détournement du choix du peuple. « Nous nous préparons à la confrontation des procès-verbaux et en cas de fraude, nous allons réagir », conclut-il.
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Saina Michel: « Les incidents proviennent du régime »

Le député Saina Michel et non moins directeur de campagne de Jean Lahiniriko, revient sur les incidents de Toliara et de Toamasina le 3 décembre.
«Ni Jean Lahiniriko ni Roland Ratsiraka n’ont intérêt à créer des troubles dans les bureaux de vote où ils sont certains de gagner», explique-t-il. «Aussi, l’incendie de l’urne d’un bureau de vote de Sanfily ou encore l’explosion d’un cocktail molotov contre un mur d’une EPP à Ankirihiry, ne peuvent venir que des partisans de Marc Ravalomanana».

«D’ailleurs, tout le monde sait bien qu’un complot a commencé dès l’élaboration de la liste électorale», confie encore Saina Michel. Revenant sur la tendance de l’heure qui donne un net avantage au candidat Marc Ravalomanana, Saina Michel dit qu’ «il n’y a pas lieu de s’inquiéter dans la mesure où les résultats affichés par le ministère de l’Intérieur ne concernent que 25% des bureaux de vote». «D’ailleurs, nous savons que le slogan “1er tour de vita” est quasiment impossible». Marc Ravalomanana affirme-t-il a été battu à Antsiranana, Toamasina, Toliara et même dans la région de Sofia. Comment peut-il alors prétendre obtenir plus de 50% des voix», se demande encore Saina Michel. Quoi qu’il en soit, ce dernier confie qu’ «il est en train de préparer les requêtes qu’ils vont déposer à la HCC».

Recueillis par T. R.
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Ministère de l’Intérieur: Leurre sur les résultats électoraux

« Le ministère de l’Intérieur et de la Réforme Administrative informe le public que les statistiques, Relatives à l’élection présidentielle du 3 décembre 2006, sont disponibles sur son site Web à l’adresse suivante : www.mira.gov.mg (…)». Ce communiqué, signé par le secrétaire général de ce ministère, Gervais Rakotonirina, a été remis hier à toutes les rédactions de la capitale. Ouverte hier même vers 18h30, cette adresse électronique a effectivement offert des résultats - « provisoires et non officiels », comme le spécifie d’ailleurs le communiqué en question – du scrutin présidentiel.

Malheureusement, ce fut des résultats partiels, dont la dernier mise à jour remonte au… 4 décembre à 7h32. En ce sens que les chiffres donnés par le premier responsable de l’organisation de cette élection présidentielle, sont en déphasage de plus de 24 heures par rapport à ceux réellement affichés à la Coupole Anosy. Est-ce un manque de professionnalisme ou voulu ?

Toujours est-il que les partisans des candidats, autres que ceux de Marc Ravalomanana, ont déjà crié hier au scandale pour dénoncer une véritable « sélection », perpétrée par le ministère de l’Intérieur, dans l’affichage de ces résultats partiels. En ce sens que, visiblement pour plaire à Marc Ravalomanana, certains zélateurs de la « Patte d’éléphant » d’Anosy n’ont enregistré que les chiffres donnant celui-ci largement vainqueur. En tout cas, le directeur de campagne de Roland Ratsiraka a été formel et catégorique hier sur ce « phénomène »: « Les résultats des 140 bureaux de vote de Toamasina, ayant donné Roland Ratsiraka largement victorieux, sont déjà connus depuis au moins 24 heures. Alors que le ministère de l’Intérieur n’a publié, jusqu’à ce jour, que ceux des 40 bureaux de vote tout simplement ».

On ne peut s’empêcher de se demander à quoi rime cette démarche suspecte du ministère de l’Intérieur ?
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Jacques Sylla: Silence complice ?

Une remarque s’impose : l’informatisation des listes et cartes électorales a présenté des anomalies et autres irrégularités graves,
Privant ainsi des dizaines de milliers d’électeurs de leur droit de vote. En tout cas, le ministère de l’Intérieur est responsable de cette défaillance.

Pire : Jacques Sylla refuse de s’en expliquer. Un silence complice qui ne peut qu’intriguer plus d’un dans la mesure où, devant les députés lors du dernier face-à-face du gouvernement avec l’Assemblée nationale, il a affirmé que les préparatifs électoraux ont été menés dans les meilleures conditions et que ce scrutin restera une référence dans l’histoire du pays. Plus grave encore, il y a déclaré qu’il annoncera, dans la nuit du 28 novembre, le nombre exact des électeurs. Or, ce chiffre n’a jamais été porté à la connaissance du grand public.
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Mahajanga: Le candidat toujours en tête

D’après les résultats partiels obtenus dans la Région Boeny où les résultats de 175 bureaux de vote sur les 482 des six districts sont déjà parvenus hier à midi, Marc Ravalomanana mène toujours avec 50,55%.

D’après toujours ces résultats partiels, c’est à Mahajanga II que le score du candidat d’Etat est le plus bas, 37,17%, bien qu’il tienne toujours la première place. Néanmoins, l’écart entre lui et le deuxième est très grand. Roland Ratsiraka a dépassé de peu Herizo Razafimahaleo pour se hisser à la seconde place avec 18,58%, quand le fondateur du Leader Fanilo obtient 18,21%. Ces résultats concernent 24 bureaux de vote sur les 75 de Mahajanga II et risquent encore de varier.

A remarquer également le taux de participation de Mahajanga II et de Mitsinjo qui dépasse la moyenne. Pour l’instant, dans le district de Mitsinjo, c’est Lahiniriko Jean qui occupe la 2ème place avec 25,09%, et dans celui de Soalala, c’est le neveu de l’amiral qui arrive en seconde position avec 26,9%. Si la stratégie des opposants consistait à diviser les voix, elle a bien marché mais à leur détriment. Bien que la population ait écouté les discours politiques, il est indéniable que d’autres facteurs sont rentrés en compte. En fait, l’on a pu remarquer que le nom de l’amiral fait toujours vendre car, généralement, c’est dans les fiefs traditionnels de son oncle que Roland Ratsiraka a récolté le plus de voix. L’on ne peut cependant garantir la sincérité de ce scrutin, étant donné le fort taux d’abstention, pour la plupart involontaire. A noter également qu’Elia Ravelomanantsoa, la seule dame dans la course à la magistrature suprême, a obtenu 5,40%. Elle a fait mieux que certains de ses concurrents.

Vanessa Z.
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Fidèles du FPVM: En masse pour… Ravalomanana

On croyait que les fidèles de l’Eglise interdite FPVM allaient voter en masse contre Marc Ravalomanana, celui qui a fermé brutalement leur culte en octobre 2005.
Il n’en fut rien apparemment, car leurs quartiers de prédilection se sont, dimanche, prononcés en nombre pour le chef d’Etat sortant. Il s’agit des quartiers d’Ampandrana-ouest (où d’ailleurs est implanté l’énorme siège central dont la porte est aujourd’hui scellée par l’Etat), de Besarety, de Bel-Air et d’Ankadivato qui ont voté à l’EPP Vohibola. On y a enregistré des taux qui ont approché les 90% en faveur de Marc Ravalomanana, un peu comme dans la plupart des bureaux de vote du IIIème arrondissement où se trouvent ces quartiers. Notons que lors de la crise de 2002, du temps où ils étaient encore des fidèles du temple FJKM d’Andravoahangy-Fivavahana, ces ouailles du FPVM avaient milité avec ardeur pour Marc Ravalomanana. En 2003, quand la dissidence s’était dessinée et que des émissaires du gouvernement Sylla (conduits par le ministre de l’Intérieur d’alors, Rambeloalijaona Jean-Seth) s’étaient rendus au temple d’Andravoahangy-Fivavahana pour réduire la fracture, les futurs fidèles du FPVM avaient rappelé leur combat de 2002 en faveur de Marc Ravalomanana…

Comment expliquer cet attachement durable pour Marc Ravalomanana ? Peut-être car le régime adopte maintenant une attitude plus souple à l’endroit du FPVM. Au début, les cultes clandestins organisés par cette Eglise furent interdits et même dispersés. Ceux qui avaient hébergé ces « rassemblements de prière » furent convoqués et auditionnés par les services du ministère de l’Intérieur. Actuellement, même si le siège d’Antaninanandrano (qui comporte plusieurs salles de culte) est toujours fermé, les offices religieux organisés par le FPVM ne font plus l’objet d’une traque. Le dimanche, les fidèles se réunissent maintenant dans une vaste salle des fêtes proche d’Alasora, sans crainte d’être inquiétés ou arrêtés. Un « modus vivendi » qui ressemble à un pacte de non agression a peut-être été conclu entre le régime et le FPVM. Les fidèles de ce culte ont peut-être voté en masse pour Marc Ravalomanana afin d’inciter davantage ce dernier à l’indulgence, et qui sait, à la reconnaissance à plus long terme.
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Raharinaivo Andrianatoandro: « Aoka tsy ho taritina hanongam-panjakana ny vahoaka ! »

Manoloana ny fitarainana, sy ny fikasan’ireo tsy afa-po amin’ny valim-pifidianana hanao fanakorontanana, dia nanambara ny kestera sady solombavambahoaka TIM voafidy, ...avy eny Ambohidratrimo, fa tokony hohajaina ny safidim-bahoaka. Nilaza izy, fa nisy ny faritra nantenaina ho nifidy ny Filoha-kandidà saingy tsy nahazoana afa-tsy 10%. Afa-po anefa ny tenany, satria mihoatra ny 76% no azon’ny kandidà Ravalomanana, amin’ny vokatra vonjy maika efa azo eny Ambohidratrimo.

Ho an’Ingahy kestera, dia fitarihana ny vahoaka hanongam-panjakana indray, no tadiavin’ireo mpanohitra ny vokam-pifidianana hatao, ka tokony tsy hoentina ho amin’izany ny olona. Etsy ankilany moa, ny mpanohana ny Amiraly dia nanamafy hatrany fa fanonganam-panjakana faha-3 izao nataon’ny Filoha ankehitriny izao, tao aorian’ny 2002…

Grenady nipoaka teny Avaradrova: Sarimihetsika?

Ny sabotsy alina, no voalaza teo anivon’ny mpitandro ny filaminana, fa nisy grenady hita tao anatin’ny dobo filomanosana, eny amin’ny tranon’ny ben’ny tanànan’Antananarivo, Patrick Ramiaramanana, eny Avaradrova. Tsy nisy nahatsikaritra na naheno feo hafahafa, tamin’izany, ny manodidina. Amin’izao fotoana, di manomboka mamoaka tsiambaratelo samihafa, ireo mpikambana eo anivon’ny Tim, ary misy ny sahy milaza fa sarimihetsika ihany ny an’Ingahy ben’ny tanàna. Voalaza fa anisan’ireo “bedy”, teny amin’ny Magro ny ben’ny tanàna, noho ny fahavitsian’ny olona tonga teo amin’ny fanombohan’ny fampielezan-kevitry ny kandidà Ravalomanana.

Voalaza mihitsy aza fa anisan’ireo “voailika”, niaraka tamin’ny Filoha nasiônalin’ny Tim ny lehilahy, nandritra ny fampielezan-kevitra, ka dia nitady ny fomba rehetra, mba handehanan’ny eritreritra any aminy. Asa tokoa!...

R.A
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Vola nampiasaina tamin’ny fifidianana: Hanokatra famotorana ny fanjakana…

Tsy vao izao, fa talohan’ny fisokafan’ny fampielezan-kevitra no efa nandeha ny feo fa ao aorian’ny famoahana amin’ny fomba ôfisialy ny valim-pifidianana ( fihodinana voalohany), dia hisy ny famotorana atao momba ny fihavian’ny vola nampiasain’ireo kandidà hafa nandritra ny fampielezan-kevitra, ary voalohany amin’izany ny mpitantana andrim-panjakana teo aloha.

Miha-mari-pototra ny vaovao amin’izao fotoana, ka tombanana fa hiroso amin’izay ny fanjakana, na dia nilaza aza ny Bianco, fa tsy miditra amin’ny resaka fifidianana. Tsy tafavoaka ny lalàna mifehy ny fampiasam-bola, ho an’ny fifidianana, ka nampiasa araka izay tiany ny kandidà. Na ny fihaviany, na ny fomba nampiasana azy anefa, dia tsy mazava avokoa ho an’ireo kandidà 14.

R.A.
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Politika: Ny hateraky ny fahavitan’ny fifidianana

Azo ambara fa vita iny ny fifidianana.
Na hisy aza ny fihodinana faharoa dia sarotra ny hihevitra fa mety hisy fiovana ny vokatra. Izany hoe efa karazan’ny afaka misioka fa tafavoaka ny ala ny Kandida Ravalomanana.

Inona no haterak’izay nahavoafidy an-dRavalomanana izay indray ?

Ny antenain’ny maro voalohany indrindra aloha dia ny fanatanterahan’ny filohampirenena an’ireo fampanantenana nataony nandritra ny fampielezan-kevitra. Maromaro ihany ireo nambarany fa « lalana hotohizana ». Ny lalana amin’ny maha-lalana azy aloha izany iny dia efa mazava. Mbola mitohy ilay hoe « amboary ny lalana ».

Ny zavatra hafa kosa dia ny lafiny sôsialin’ny vahoaka. Tsy ampy ny hoe fampitaovana ny mpianatra an’ireo kojakojam-pianarana amin’ny alalan’ny « Kits scolaire » sy ny aron’akanjo. Mbola maro ny ray aman-dreny mikaikaika amin’ny fampandoavana vola isan-karazany na dia efa sekolim-panjakana aza no ianaran’ny zanany.

Tsy vitsy ireo mpampianatra « Fram » no tsy maharay ara-potoana ny karamany, ankoatra ny fahakelezan’izany vola natokana ho azy ireo izany.

Momba ny fahasalamana dia nifandroritana ka zary nifantohan’ny fandaharam-potoanan’ireo mpifaninana tamin’ny kandida filoha ny tsy fampandoavana vola ny mitsabo tena eny amin’ny tobim-pahasalamana ahian’ny fanjakana.

Tao koa ny fitanisana fa mbola tsy fotoanan’ny fampandoavana vola ny malagasy mantsaka eny amin’ny paompim-pokonolona izao.

Mitaky vokatra haingana amin’ny fitondrana koa ny vahoaka eo amin’ny trano fonenana mendrika ny mahaolombelona nefa dia tsy hoenti-mandatsa ny sahirana. Izany hoe mba hisy politikam-panjakana matotra amin’ny resaka trano fonenana. Raha fetsy koa ny fitondrana hotarihin’ny filoha Ravalomanana amin’izao dimy taona faharoa izao dia ny mampivaingana haingana an’ireo fandaharan’asan’ny kandida mpifaninana izay hita fa tena mikatsaka ny tombontsoam-bahoaka no atao. Isan’izany ny karaman’ny mpiasa, ny fifehezana matomatotra kokoa ny fidangan’ny vidim-piainana, ny fiezahana tsy hampitotongana intsony ny sandam-bola malagasy, ary ny fikatsahana hevitra hanomezan’aina miandalana izany sandam-bola malagasy izany.

Inona koa no misakana ny fitondrana vaovao tsy hahatanteraka ny fanokanana tahirim-bola toy ny novoizin’ny kandida Ratsirahonana hoenti-miatrika ny tetik’asan’ny tanora ?

Toraka izany koa ny fakana ny tetik’asan’i Herizo Razafimahaleo momba ny fanomezana vatsim-pianarana 500 isan-taona ho an’ireo mpianatra malagasy mendrika mba hanohy ny fandrantoana fianarana any ampitan’ny ranomasina ?

Ny kandida sasany, toa an-dRtoa Elia Ravelomanantsoa koa dia nanipika ny tokony hanapariahana ny Antenimieran’ny Varotra hatrany anivon’ny kaominina sy ny famatsiam-bola azy io mba hahafahany manabe voho kokoa ny ambaindain’ny sehatra sahaniny.

Ny famoronana asa dia isan’ireo fandaharan’asa (programme gouvernemental) takian’ny vanim-potoana ankehitriny, ka na tao amin’ny fandaharan’asan’ny filoha Ravalomanana izany na tsy tao, manana olana tsy ahafahana miroso amin’izany ka mampivaingana azy ve ny fitondrana sa tsy laharam-pahamehana ho azy izany ? Na izany aza anefa, mba kendreo ihany ny zo maha-olombelona fa tsy izao mpampiasa vola hamorona asa rehetra eto izao dia hoekena avokoa na sanatria hanandevo ny malagasy aza.

Inona moa no tsy hahafahan’ny fitondrana vaovao amin’izao dimy taona ho avy izao mihevitra ny hoe « ny mety amintsika malagasy » araka ny tarigetran’ny kandida Ny Hasina Andriamanjato ? Izany hoe tsy hianona amin’izay mahatsara tarehy an’i Madagasikara fotsiny fa mitady ny fomba hikolokoloana ny olombelona malagasy mihitsy ?

Rainisoa
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Diniho kely ity

Samia manombantombana ê…: Vita iny ny fifidianana ny ho filoham-pirenena, na dia naha be adihevitra aza.
Ny nahafaly aloha dia ny nahatsapana fa efa mba tonga saina ihany ny maro koa na nisy aza ny nitady ho nihoa-pefy dia tsy nahasarika olona izy ireo, ary haingana ihany koa ny fandraisana andraikitra teo amin’ny mpitandro ny filaminana koa tsy nisy fiitarany ny raharaha. Ny andrasan’ny rehetra àry amin’izao fotoana izao dia ny hivoahan’ny vokatra ôfisialy, hahalalana ny tena marina.

Na izany na tsy izany aloha dia iaraha-mahita fa mitarika amin’ny isam-bato lavidavitra ihany ny kandidà-filoha Marc Ravalomanana. Mety ho tsy hahagaga ihany izany, satria raha tamin’ny samy mpifaninana dia ny azy no ampy tamin’ny nenti-nanana tamin’ireny fampielezan-kevitra ireny hany ka nahatety faritra maro ny tenany, afaka niatrika ny vahoaka ka nanazava ny heviny. Na dia mba te-ho nanao izany koa aza ireto mpifaninana taminy dia tsy afaka fa tsy nisy ny « fananana » ê.

Maro àry amin’izao fotoana izao no manombana fa mbola ho lasan’ny kandidà Ravalomanana ihany io fitondrana io, amin’io dimy taona manaraka io, ary eo no ipetrahan’ny fanontaniana hoe hanao ahoana indray àry ny ho firafitry ny ekipa hiara-hiasa eo, raha izay tokoa no hitranga ê ?

Ny tsaroana aloha, hatramin’izao, dia ny hoe tsy niova mihitsy ny praiministra lehiben’ny governemanta tamin’iny fotoam-piasana voalohan’ny filoha Ravalomanana iny. Ho toraka izany koa ve ny ho amin’ity manaraka ity ?... Ny hita tokoa aloha dia nafana fo mihitsy ny praiministra Sylla tamin’ny fiarovana ny fitondram-panjakana, ary manaporofo izany ny nisy tamin’ireny niatrehany an’ireo parlemantera izay « nasiaka » taminy ireny. Misy ihany koa ny fitenim-bazaha manao hoe « on ne change pas une équipe qui gagne », izay azo adika tsotra hoe « tsy tokony hovaina ny ekipa mandresy ». Nahomby tokoa io ekipa io, araka izao iaraha-mahita izao, satria nahatanteraka izay nokasainy sy notapahiny rehetra, na iza na iza nitsipaka sy nitsikera, koa asa raha handaitra ihany io hevi-bazaha nolazaina io na tsia ?... Tsy dia hidirana loatra ny amin’io satria fanapahan-kevitry ny filoha manokana ny aminy koa dia ho hita eo ihany izay ho fandehany ê.

Tsy ny ao amin’ny governemanta ihany anefa no tokony hieritreritra ny ho aviny, fa ao dia ao koa ireo ao amin’ny andrim-panjakana hafa sy ireo olom-boatendry isanisany. « Nisaotra » an’ireo « nanampy rehetra » ny kandidà Ravalomanana, raha nandray fitenenana tamin’ny faradoboka nataony teny Mahamasina. Raha ny tena marina anefa dia ny « nentiny nanana » sy izy tenany Ravalomanana no tena nahazoana an’io vokatra azo io. Izy Ravalomanana nitety ny vazan-tany efatr’i Madagasikara, niaraka tamin’ny helikaoptera sy ny fiaramanidina ary ny fiara 4x4 no nandresy lahatra ny mpifidy… fa ireto olom-boatendry kosa mba ahoana ê ? Olom-boatendry daholo na depiote, na senatera, na filohana faritra, sy ny sisa, ary maro tamin’izy ireo no namoaka vava ny amin’ny hoe hahazo ampaham-bato 90%, 75%... kanefa aiza ho aiza izany izao ê ? Inona ihany koa no nety ho nitranga raha sanatria hono ka tsy tonga tany amin’ny toerana naha voatendry an’ireo olona ireo ity kandidà ity ê ?... Efa nidinana niaraka tamin’ny « fitaovana mavesatra » aza ireny faritra sy toerana ireny kanefa toa vao mainka nihena noho ny tamin’ny fifidianana isan-tokony tany aloha ny tarehimarika…

Maha lasa ny saina, hoy izahay, izany rehetra izany ka mahatonga ny maro hanombana sahady ny hoe iza no ho ekipa manaraka eo. Mila mieritreritra ihany ny sasany satria na ireo mihevitra ny « hirotsaka » hofidin’ny vahoaka amin’izay fifidianana manaraka aza dia tsy maintsy « voatendry » avy any ambony vao ho afaka hifaninana amin’izany. Ny fanontaniana tokony hapetraky ny « tsirairay » dia ny hoe nanao ahoana ny fahombiazako tany amin’ny faritra niaviako, ary nanao ahoana ny akon’izany teo anoloan’ny olona notohanako ?... Samia mandinika ê.

Alain R.
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Disadisa pôlitika: Hiravona amin’izay ve ?

Isan’ny nanamarika ny 5 taona nitondran’ny Filoha Ravalomanana teo ny olana ara-politika teto amin’ny tany sy ny firenena noho ny raharaha 2002 tsy nety niravona.
Nisy tamin’ireo mpifaninana tamin’ny kandida Ravalomanana tamin’iny fifidianana iny no nametraka ho isan’ny fepetra voalohany hirosoany amin’ny famahana ireny disadisa, na olana ara-pôlitika ireny raha vao lany amin’izany toeran’ny filohampirenena izany. Tsy nahomby anefa ny fahazoan’izy ireny ny ampaham-bato maro fa lasan’ny filoha amperin’asa ihany ny tombon-dahiny.

Noho izany, manitikitika ny fisainan’ny mpanara-maso ny hoe « aiza ho aiza tokoa moa izany izao ny toerana misy ny fandaminana politika eto Madagasijkara taorian’iny fifidianana iny ? » Mitana ny anjara-toerana voalohany amin’izany resaka fandaminana pôlitika izany ilay tontolon’ny famotsoran-keloka sy ny fampihavanam-pirenena.

Marina fa ny hikarakarana an’iny fifidianana iny mba hoeken’ny rehetra no isan’ny tolo-kevitra napetraky ny Sekretera Jeneralin’ny Firenena Mikambana, Kofi Annan, raha nandalo teto izy. ; saingy novitain’ny fitondrana amperin’asa araka ny fomba noheveriny ihany ilay izy.

Ka amin’izao fahavitan’ny fifidianana izao, hisy finiavana hirosoana amin’ny famitranana ny disadisa pôlitika ve avy amin’ny filohampirenena sa sanatria vao mainka hanosika azy hirehareha ho nandresy izany ka hanao zinona an’ireo sokajin’olona iharan’ny akon’ny fifanolanana pôlitika nanahirana teto ? Izany hoe sanatria ve ny fahazoan’ny filohampirenena amperin’asa ny tombom-baton’ny mpifidy amin’izao fotoana ho fanoitran’ny fampitomboana ny disadisa politika nisy sa mba ho isan’ny hanosika ny ankolafin-kery amin’ny ankapobeny hampandefitra ny hambom-pony, na ny eo anivon’ny fitondrana na ny ivelany ka hiroso amin’izay amin’ny fandaminana pôlitika ifotony ho tanjaky ny fampandrosoam-pirenena ?

Etsy andanin’izany, misy an’ireo rafi-panjakana sy rijan-teny isan-tokony tsy voajery hatramin’izay, no mety ho fototry ny tsy fitovian-kevitry ny ankolafin-kery politika eto amin’ny tany sy ny firenena. Mba hisy finiavana hiara-mijery amin’ny saina tony azy ireny ve izao ? Isan’ireny ny lalàmpanorenana sy ny lalàmpifidianana.

Momba ny lalàmpifidianana, rahoviana no hirosoana ny fampidirana ao ny vaomierampirenena mahaleotena momba ny fifidianana sy ny resaka bileta tokana sy ny manodidina izany ?

Momba ny lalàmpanorenaa, mbola ilaina ve ny rafitry ny Faritany Mizaka Tena sa efa tokony hofoanana ? Ny dikan’izany, tsy maintsy misy fanitsiana hatao amin’io lalàna fototra io, ka rahoviana ary amin’ny fomba ahoana ? Manana anjara toerana amin’ny ho fanavaozana ny

mpikambana ao amin’ny Antenimierandoholona koa mantsy, izay tapitra amin’io taona ho avy io ny fotoam-piasany, ny Antenimieran’ny faritany mizaka tena. Sa ny Antenimieran’ny Faritra no handray ny fahefan’ny Faritany Mizaka Tena ? Mila fanovana ny lalàmpanorenana hatrany izany, ary mitaky fifidianana eo anivon’ny Faritra fa tsy ireo olom-boatendry no hisahana izany.

Maro ny resaka pôlitika ilàna fandaminana sy fifanatonana, raha manana finiavana ho amin’izany ny ankolafin-kery isan-tokony ê !

Ralay
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Fianarantsoa I: Tsy narisika nifidy ny 51,05%

Fantatra izany izao, fa ny 48,95 % ny olom-pirenena feno 18 taona no mihoaatra izay manan-jo ny hifidy ihany no nanefa ny adidy tamin’ny alahady teo.
Raha ny mpifidy voasoratra anarana tokoa mantsy no jerena, dia miisa hatrany amin’ny 78207 izay mitsinjara amin’ny birao fandatsaham-bato miisa 61. Mpifidy miisa 38 291 tamin’ireo ihany anefa no nanefa ny adidy, izany hoe tsy tonga na tsy narisika ho amin’izany ny 39916. Fa raha ny voka-pifidianana tao an-drenivohitr’i Fianarantsoa manokana no jerena, dia noporofoin’ny mpifidy izay nandrotsa-bato tany an-toerana fa samy zanak’ity Nosy ity avokoa ireo kandidà rehetra. Araka izany, tsy nampaninona ny maro an’isa tamin’izy ireo ny nanome ny ampaham-bato be indrindra ho an’ny kandidà Marc Ravalomanana.

Na dia mikaikaika amin’ny fahasahiranana nandritra izay dimy taona izay tokoa aza mantsy ny mponina ao an-toerana, dia nihevitra fa aleo aloha Ravalomanana ihany no mbola omena ny safidy sy hanohy izay tiany atao. Tamin’ireo mpifidy izay nandrotsa-bato tokoa dia ny 20232 tamin’izy ireo no nandrotsaka ny vato ho an’ny kandidà filoha, raha 4764 ny an’i Herizo Razafimahaleo, 4615 ny an’i Pety Rakotoniaina. Tsy nisy afa-tsy vato 164 kosa no azon’ny kandidà Manandafy Rakotonirina.

Narilala
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Kandidà 3: Nahazo fitsapana mavaivay

Ny Hasina Andriamanjato, Pastora Daniel Rajakaoba, ny Pastora Randrianjohary Jules dia samy nametraka avokoa hatrany am-boalohany fa tinendry sy bitsika azony avy tamin’Andriamanitra ...
no nanosika azy ireo hirotsaka hofidiana mba hitondra ny anjara biriky amin’ny fanarenana ny firenena sy hampiray ny Malagasy. Na tsy mbola ofisialy aza, dia nibaribary ny vokatra azon’ireo kandidà ireo, fa tsy araka izay nanampoizina azy mihitsy. Azo lazaina ho tratran’ny fitsapana mavaivay mihitsy izy telo mirahalahy mianaka ireo tamin’iny fifidianana natao ny alahady teo iny. Tsy azo iadian-kevitra tokoa mantsy, fa raha ny tanana maherin’Izy Tompo no niasa sy nanetsika ny mpifidy isanisany ho amin’ny fifidianana ny 3 desambra teo, tsy ho tafavoaka toy izao mihitsy Ingahy Ravalomanana na milaza azy ho dadany sy mafoaka aza.

Ho an’ny mpanara-maso pôlitika aloha, na teo aza ny bitsika azon’izy telo mianaka etsy ambony, dia maro no nihevitra fa hobatain’ny pastora Jules Randrianjohary mora foana iny. Hatrany am-boalohany mantsy dia efa nametraka ity mpitondra fivahavana ity, fa “ny vola ampiasainy dia avy amin’Andriamanitra, izay angatahiny rehetra dia azony avy amin’Andriamanitra”.

Nabaribarin’ny voka-pifidianana tsy mbola ofisialy amin’izao fotoana anefa, fa hay tena fitsapana ihany ny nijabahany ho isan’ny kandidà hifaninana hibata ny toeran’ny Filohan’ny Repoblikan’i Madagasikara. Manana izay fiheverany ho an’ny isam-batan’olona tokoa Andriamanitra.

Narilala
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Fomba fitondrana: Mitohy izany ny natao nandritra ny 5 taona

Maromaro ihany ireo fihetsika sy fanao mahazatra ny fitondrana nifandimby teto hatramin’izay no naverina sy notohizan’ny fitondrana Ravalomanana nandritra ny 5 taona nitantanany teo.

Isan’ireny ny tsy fanajana ny fahalalahana demôkratika sy ny tsy fanajana ny zo haneho hevitra. Voateny matetika koa tao ho ao ny manodidina ny fahalalahana mivavaka. Ny tsy fanajana ny tany tan-dalàna dia isan’ny fototry ny fanakianan’ny ankolafin’olona sasany ny fitondrana Ravalomanana.

Mbola maro ny mahatsiaro ny fomba fitantanana ny volam-panjakana izay nisehoan’ireo fandaniana mihoa-pampana tsy araka ny lalàna mifehy ny teti-bolam-panjakana (requisition…). Nahavaky vava ny teto an-toerana ka hatreo amin’ny sehatra iraisam-pirenena (amnisty international) ny fisian’ny fitsarana miangatra sy voabaikon’ny manam-pahefana ara-panjakana. Zary tsy misy antoka intsony noho izany ny maha-fanjakana tan-tanàna ny eto Madagasikara.

Ny fampifangaroana ny raharaham-panjakana amin’ny raharaham-piharian’ny mpitondra ; ny fampifangaroana ny raharaham-panjakana amin’ny raharaham-pivavahana. Ny fanararaotana ny fahefam-panjakana ka mahatonga ny mitana izany fahefam-panjakana izany handrahona ny mpandraharaha ara-toekarena ho tsy maintsy mandohalika eo anatrehany amin’ny zavatra mifanandrify amin’ny sitra-pon’ny manam-pahefana, mbamin’ny fangoronana ny tanim-panjakana izay misy manabe voho sy manamaintimolaly hatry ny ela (Voidiala Ambatondrazaka, Sinpa sy Somacodis…), sy ny sisa tsy ho voatanisa.

Niteraka adihevitra sy fanakianana ny fitondram-panjakana nandritra ny 5 taona farany teo ireo sy ny hafa, ka amin’izao fanavaozan’ny mpifidy ny fitokisany ny fitondrana Ravalomanana izao, midika ve izany fa ara-drariny izany tranga nahabe resaka rehetra izany na koa mety hoheverina fa « tsy misy fa ny mpanakiana no mila voa tsy hary ? »

Raha ny marina dia tsy ny vahoaka ihany no tokony hanavao ny fitokisany ny filoha Ravalomanana fa izy koa dia manana adidy hanavao sy hanova ny fihetsika amam-pitondrana ny raharaham- panjakana izay nampikolay ny mpitazana.

Tsy tokony hialokaloka amin’iny voka-pifidianana teo iny mihitsy ny filohampirenena ka hoe « matoa nahazo vato tamin’ny maro an’isa dia nanao ny nety sy ny rariny sy ny marina hatrany ».

Ambonin’izany, tokony habaribarin’ny fitondrana ho avy fa « hafa ny zavatra efa lasa » eo amin’izay fiatrehana ny fifanarahana vaovao (contrat social) amin’ny vahoaka izay.

Raha sanatria anefa ka manamarin-tena hatrany ny fitondrana hoe « tsy nanao afa-tsy ny nety sy ny mahasoa ny vahoaka sy ny firenena dia efa mihady lavaka hilevenany izy satria tsy afaka hiaro azy amin’ny tsy marina mihitsy ny vahoaka na dia nanavao ny fitokisana aminy aza ».

Mbola adihevitra hafa indray moa ny hoe « inona marina no tena tao ambadiky ny fahazoan’ny Kandida Ravalomanana ampaham-bato betsaka toa iny ». Ndeha horaisina hoe « tena ara-pahamarinana sy an-kalalahana tanteraka iny fifidianana iny »

fa ny mahamaika ny maro izao dia ny hanarenan’ny mpitondra an’ ireo lesoka niteraka fifanolana teo amin’ny ampaham-bahoaka sasany ireo, izay zary nisy akony tamin’ny fihomboan’ny fahasahiranany.

Ralay
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Port de Toamasina: Pressions sur 540 tonnes du sucre

Du sucre insoluble, ça n’existe que chez nous.
C’est sur ce ton plaisantin que les dockers du port de Toamasina parlent d’une cargaison de sucre qui est toujours entreposée dans les magasins depuis 2002.

Tout remonte à la veille de l’élection présidentielle de 2001, à l’occasion d’un litige commercial entre deux opérateurs karana. Quand en 2002, le vendeur fait parvenir du sucre à Toamasina, l’acheteur qui se dit avoir été floué lors de la précédente transaction commerciale essaie de faire justice en engageant une procédure de saisie sur le sucre. Au terme de multiples procès, la justice finit par donner gain de cause au plaignant en ordonnant la vente aux enchères du sucre.

Le litige entre les deux karana prend fin. Un autre se pointe à l’horizon entre le vendeur et l’acquéreur, une société malgache, du lot de 540 tonnes, lors de la vente aux enchères. Car en dépit de la décision de justice, le vendeur continue de clamer haut et fort que le sucre lui appartient. L’acquéreur malgache a pourtant déjà payé les taxes et droits afférents et est en train de négocier avec le port de Toamasina les frais d’emmagasinage.

Si la vente aux enchères s’est déroulée en mai dernier, les 540 tonnes de sucre sont, en effet, toujours dans les magasins du port. Le problème est que depuis 2002, les frais d’emmagasinage se sont accumulés pour atteindre des sommes astronomiques qui gonfleraient le coût de revient alors que des tensions pèsent déjà sur les prix de ce produit sur le marché.

Est-ce parce que la cargaison n’est toujours pas enlevée que l’importateur engage de nouvelles procédures pour tenter de la récupérer ? Toujours est-il que la société MAFI dont le propriétaire a quitté le pays depuis la crise de 2002 en laissant des ardoises, selon le milieu des affaires de Toamasina, a nommé une mandataire qui est l’épouse d’un officier de la gendarmerie récemment affecté dans la ville. D’après les rumeurs, la dame en question ferait valoir le statut de son époux et lancerait à qui de droit que la société qu’elle représente a le soutien de très hauts responsables du ministère de la Justice. Il est vrai que la valeur du sucre est conséquente, environ 6 milliards Fmg.

En tout cas, la démarche étonne car si l’importateur se sent lésé, il n’a pas à se retourner directement contre l’acquéreur légal du sucre. Il n’a qu’à se tourner vers la Justice. Qui sait si c’est le sens des bruits lancés selon lesquels il aurait l’appui des grosses pontes du ministère ?
répondu par Fiffi le 07/12/2006 12:20
2. Penhell ( 06/12/2006 10:49)
Ho an'ny olompirenena malagasy lavitra ny Tanindrazana tahaka anay dia misaotra ny fampahalalam-baovao ohatr'itony fa tena manampy betsaka ny tena hahafantatra ny zava-misy any Madagasikara @ fotoana fohy koa dia fisaorana sy fankasitrahana no atolotra izay rehetra mitoto mahafotsy sy mahandro mahamasaka izany.
3. Fiffi ( 06/12/2006 18:12)
Penhell: marina zany an ! Misaotra anao ry xxx mizara an ! :)
4. colar ( 06/12/2006 19:48)
merci fa tena manana akama e,na d xxx aza,hiihihi
5. Fiffi ( 07/12/2006 12:20)
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