CDE : Pour l’ouverture d’une enquête sur les avoirs extérieurs de Rajoelina
(29-05-2013) - Le président du Club Développement et Ethique (CDE), Albain Rabemananjara réclame l’ouverture d’une enquête sur les avoirs extérieurs de tous les dirigeants transitoires, particulièrement ceux du président de la Transition, Andry Rajoelina.
Il estime en effet que « le fait que laCommunautéinternationale ait menacé de geler ses avoirs extérieurs pour imposer le ni...ni signifie forcément que le numéro Un d’Ambohitsorohitra dispose d’avoirs extérieurs, soit des comptes bancaires et des placements, soit des biens immobiliers ». Le numéro Un du CDE se demande alors si ses biens ont été acquis dans la légalité ou au contraire, de façon illicite durant ses quatre années à la tête de la Transition. « La règle de la transparence veut que les dirigeants rendent compte publiquement de la valeur de leur patrimoine personnel », a-t-il rappelé. Et d’ajouter que « le flou entretenu par les dirigeants actuels sur leurs avoirs extérieurs affaiblit davantage la confiance des citoyens envers leurs représentants ».
Feuille de route. Considérant le président de la Transition, Andry Rajoelina comme un « hors-la-loi », le président du CDE exige la démission immédiate de celui-ci. Et ce, dans la mesure où pour le moment, aucune décision relative au report de la date du 24 juillet n’a pas encore été prise et la CENI-T ne s’est pas encore prononcé sur la question. Pour Albain Rabemananjara, « Andry Rajoelina ne peut être à la fois président de la Transition et candidat à sa propre succession ». « La Feuillede route prévoit la démission de toutes les autorités qui se portent candidats aux élections », a-t-il rappelé. Et de soutenir que « les dirigeants actuels bafouent cette disposition et ne font preuve d’aucune bonne volonté ». Pour le président du CDE, le numéro Un d’Ambohitsorohitra mérite d’être sanctionné pour avoir enfreint la loi et pour avoir enfoncé le pays dans cette situation de crise et de pauvreté alarmante. Selon ses dires, « il existe actuellement une minorité de gens, trouvant des intérêts à cette situation de crise qui prévaut au pays, et profitant de la Transition pour dérober les richesses nationales et pour s’enrichir ». Une réalité qu’Albain Rabemananjara dénonce haut et fort.
Davis R
tao amin'ny moov io an,
dia raha misy io dia aza manahy fa hisy valinkafatra tgv koa
beurrk
