MA-LAZA 18 FEVRIER 2012

1. rijadolly ( 18/02/2012 00:03)
Conjoncture: Trois gendarmes projetaient d’assassiner le PHAT


6 gendarmes et militaires ainsi qu’un civil ont été déférés devant le parquet du Tribunal d’Anosy hier. Ils sont accusés d’avoir fomenté un coup d’Etat, de tentative d’assassinat à l’encontre du Président de la Transition et de tentative de vol d’armes dans un camp militaire.

Trois gendarmes dont un lieutenant, un GP2 et un G2, un caporal militaire et enfin, un civil ont été interpellés par les forces de l’ordre cette semaine. Ils sont accusés d’avoir fomenté un coup d’Etat. Les enquéteurs ont indiqué que leur plan était étalé en plusieurs étapes.
Ces individus devaient également assassiner plusieurs hautes personnalités dont le Président Andry Rajoelina, le chef d’Etat-major général de l’Armée, le Gal André Ndriarijaona, le commandant de la CIRGN, le Gal Richard Ravalomanana ou encore le commandant du Régiment d’artillerie de soutien (RAS) d’Ampahibe.
Le militaire, impliqué dans cette affaire, appartenait justement à ce camp. C’est lui qui était chargé de dérober les armes et, plus précisément, des armes de guerre. C’est pour cette raison que «la bande» devait, en premier lieu, abattre le haut responsable du RAS.
Par ailleurs, l’on apprend également que les accusés devaient prendre possession d’un autre camp militaire, comme ce fut le cas du 17 novembre 2011, avec les officiers putschistes qui avaient réussi à entrer dans le camp de la BANI d’Ivato. Toutes les opérations devaient se dérouler les 6 et 7 février dernier.
Actuellement, un autre gendarme est encore recherché, dans le cadre de cette affaire. Avec leurs compagnons d’infortune, ils ont tous été impliqués dans l’affaire FIGN. Mais après la décision prise par la commission spéciale chargée de l’amnistie des prisonniers politiques, ils ont été libérés le 26 janvier dernier. Le civil, quant à lui, a déjà bénéficié de cette liberté depuis octobre 2011.
Ils ont été déférés hier au parquet et en sont ressortis au bout d’un quart d’heure. Leur déferrement est reporté à lundi prochain.

Tahiana R/MR
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Ce n’est pas si difficile que ça

Cela fait maintenant presque 3 ans que nous traînons cette casserole de la crise. 3 ans lourds de conséquences sur le quotidien des gens et sur la vie économique du pays. Les usines ont fermé, mettant au chômage des centaines de milliers d’employés, les sociétés qui ont résisté voient leurs chiffres d’affaires dégringoler ou au moins stagner et les investisseurs ont rebroussé chemin ou ont suspendu leurs activités, mettant en faillite des milliers de sous-traitants et des prestataires de service, qui ont pourtant mis de l’argent dans leurs activités, juste avant la crise.
Les tentatives de mettre fin à la crise avaient d’ailleurs pour objectif de stopper cette spirale de descente aux enfers. Malheureusement, aucune d’entre elles n’a abouti, pire, elles ont cristallisé les différends. Comme si la situation n’est pas encore dramatique pour certains de nos politiciens. Nous attendons la communauté internationale pour résoudre nos problèmes, méme les plus minimes, que nous sommes assujettis aux décisions de la Troïka pour les décisions à prendre et que nous ne pouvons faire autrement-reconnaissance internationale oblige- plus aucune souveraineté ne tient et la fierté nationale dont nous avons fait un slogan, il y a quelques mois de cela, est à remiser dans les tiroirs. Un soutien et une aide qu’elles ont, d’ailleurs, promis si les politiciens malgaches arrivent à se mettre d’accord dans la mise en Å“uvre de la feuille de route. L’ultime objectif est l’organisation d’élections justes, équitables et transparentes. Laissons tous les candidats concourir et au peuple de choisir. Ce n’est pas si difficile que ça.
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BCM/MFB: Bras de fer


La Banque Centrale de Madagascar n’était pas ouverte durant la journée d’hier. Les employés, eux, observent une grève. A cet effet, aucun paiement au profit des banques primaires ni transaction en devises étrangères, ni encore décaissement au niveau du Trésor public n’a été réalisé.

Les employés de la Banque Centrale de Madagascar protestent contre ce qu’ils qualifient d’abus perpétrés par le ministre des Finances et du Budget. Ils accusent celui-ci de bafouer le statut régissant la Banque Centrale en limogeant et en remplaçant le gouverneur en exercice, Frédéric Rasamoely.
Ny Aina Razafindrakoto, porte-parole des employés, a tenu à mettre les points sur les i en ces propos : «le texte portant limogeage du gouvernemeur, signé par le ministre des Finances, stipule que l’incriminé est libéré de ses fonctions à partir du 17 février 2012. Mais en vertu de quelle disposition, le ministre des Finances est-il en mesure de prendre cette décision? Le ministre a évoqué dans sa lettre l’article 57 qui stipule qu’en cas d’absence ou d’empéchement du gouverneur de la Banque centrale, l’intérim sera assuré par le Directeur Général. Cependant, nous ferons remarquer que le gouverneur actuel n’est ni absent ni empéché…».
Ny Aina Razafindrakoto a également fait remarquer que la nomination méme du DG qui devrait prendre l’intérim n’a pas non plus respecté les règles.
Cet employé de la Banque centrale a indiqué que l’article 61 du statut de la BCM précise clairement que le DG est nommé en Conseil des ministres sur proposition du Conseil d’administration. Ce statut n’a pas été respecté lors de la nomination de Ratovondrahona au poste de DG, a-t-il assuré. Aux yeux du personnel de la BCM, le fait de bafouer de manière itérative le statut du personnel de la BCM constitue un « danger » potentiel pour la structure organisationnelle et le fonctionnement de cet établissement financier.
Le personnel, par la voix de son porte-parole, réclame ainsi le respect des dispositions du statut de la Banque Centrale de Madagascar. Le mouvement de contestation se poursuivra jusqu’à ce qu’il obtienne satisfaction. Affaire à suivre…

Vola R
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Pr Raymond Ranjeva: «Les 4 chefs de file ont une grande responsabilité»



Madagascar n’est toujours pas sortie de l’auberge, estime le professeur Raymond Ranjeva. A son avis, chacun des anciens chefs d’Etat, Didier Ratsiraka, Marc Ravalomanana et le Pr Albert Zafy a le devoir de sortir Madagascar de cette impasse, tout autant que l’actuel président de la transition Andry Rajoelina. Dans ce sens, cet ancien magistrat international a martelé l’importance d’une réunion de ces chefs de file.
Méme si le président du Collectif des Citoyens pour la Conciliation (CCC) doute de l’efficacité de la feuille de route, il estime néanmoins que la date du 29 février 2012 est un tournant décisif pour la Nation. Et pour cause, il s’agit de la date butoir fixée pour l’adoption de la loi d’amnistie.
En guise de sortie de crise, le Pr Raymond Ranjeva appelle à une autorité étatique de transition impartiale et neutre, avec des dirigeants respectueux des lois. Il faudra passer par plusieurs étapes pour parvenir à cet objectif, a-t-il fait savoir. Celles-ci consistent à aménager un terrain favorable à l’apaisement politique à partir d’une conciliation nationale et l’instauration d’un pacte social. Au sujet de la CENI, ce juriste international de noter que l’organe électoral peut servir de contre-pouvoir. Par conséquent, il reste sceptique sur la mise en place d’une Cour Electorale Spéciale (CES).
Une conférence-débat s’est tenue hier à La Rotonde de Besarety, avec la participation des membres du Collectif des Citoyens pour la Conciliation dirigé par le professeur Raymond Ranjeva.

Vola R
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Antsohihy: Les 4 maires réinstallés


Les 4 maires destitués du district d’Antsohihy, qui ont créé la discorde entre le ministère de la Décentralisation et le ministère de l’Intérieur, ont été réinvestis à leur poste hier.
Le Premier ministre Jean Omer Beriziky a limogé les nouveaux Présidents de Délégation Spéciale le soir méme du jeudi 16 février dernier, quelques heures après la dénonciation de Florent Rakotoarisoa, ministre de l’Intérieur. Un décret a été pris par le chef du gouvernement limogeant les quatre présidents de délégation spéciale issus de 04 communes du district d’Antsohihy. Ce qui a permis aux anciens maires destitués de regagner leur poste hier.
Une cérémonie a méme été organisée par la délégation gouvernementale qui s’est déplacée d’urgence à Antsohihy hier matin pour réinstaller ces maires destitués durant quelques heures. Hajo Andrianainarivelo, Vice-Premier ministre chargé de l’Aménagement du territoire, Florent Rakotoarisoa, ministre de l’Intérieur et Harry Laurent Rahajason, ministre de la Communication font partie de cette délégation.
Qui est la source du problème ? D’après certaines informations, le Premier ministre Jean Omer Beriziky et la ministre de la Décentralisation ont, tous deux, été induits en erreur par un cadre du ministère de l a Décentralisation.
Selon nos sources, cette personnalité aurait déjà essayé d’imputer des textes devant étre remis au Conseil des ministres qui aurait pris au piège les hauts responsables de l’exécutif. Finalement, ses rouages ont été démantelés par le ministre de l’intérieur et le staff de ce dernier pendant les rouages machiavéliques qu’il a tenté de fomenter.

En tout cas, cette histoire de destitution de maires a créé un malaise au sein de l’équipe gouvernementale. Cet incident remet tout de méme en question la capacité de certains membres du gouvernement à prendre des décisions Toutefois, d’autres irrégularités dont le cumul de fonction de certains maires élus, nommés à d’autres postes, ne sont pas pour l’instant évoquées. Des points qui devraient cependant étre examinées pour l’instauration correcte et réelle d’un État de droit.

Marc A.
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SMM: Reprise du travail ce lundi


Les magistrats se décident à adopter un système de service minimum à partir de ce lundi, après avoir observé une grève de près de 3 mois.
A titre de rappel, les magistrats se sont mobilisés le 9 décembre 2011 après l’annonce du décès de leur confrère Michel Rehavana, décédé à l’issue d’une altercation avec des éléments de la Police de Toliara. Par la suite, les magistrats ont crié justice et réclamé, par la méme occasion, la démission du ministre de la Sécurité intérieure.
Le corps des magistrats maintient toujours ses revendications. Toutefois, il s’est décidé à confier ses doléances entre les mains des autorités étatiques, conformément à la décision adoptée récemment à l’occasion de la réunion des magistrats avec les éléments de la Police nationale, en présence du Président de la transition Andry Rajoelina et du Premier ministre Jean Omer Beriziky.
La nouvelle priorité du Syndicat des Magistrats de Madagascar se situe donc dans la mise en application des résolutions des assises nationales de la Justice. A ce point précis, une commission spéciale a été créée au niveau du SMM.

Vola R.
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Affaire SRDI: Le nouveau DG de l’ACM parle de souveraineté


Dès sa prise de fonction hier à Tsimbazaza, Razafy Robert Jean, le nouveau Directeur Général de l’Aviation Civile de Madagascar a parlé du dossier SRDI. L’installation de la compagnie de sûreté aéroportuaire SRDI à Madagascar n’était pas envisageable étant donné que son contrat avec l’État malgache a été suspendu.
D’après les explications du nouveau DG de l’ACM, les responsabilités de cette société empiètent sur celles de l’État. Ce qui avait remis en question la souveraineté de Madagascar. Toutefois, il se voulait rassurant en affirmant que des solutions seront trouvées incessamment à cette question.
Durant la cérémonie de passation de service entre Razafy Robert Jean et Wilfried Ratsirahonana, Directeur Général sortant, l’indexation de Madagascar dans la liste douteuse de l’OACI (Organisation de l’Aviation Civile Internationale) et de l’Aviation Civile Européenne a été évoquée. Le nouveau DG s’est fixé comme priorité, l’adoption de nouvelles méthodes de réglementation concernant la sûreté et la sécurité de l’aviation civile. Des réformes seront entreprises à cet effet. Il a tout de méme admis que, sans une prise de conscience, la situation que Madagascar, en matière de sûreté et de sécurité, ne fera que ternir davantage son image sur le plan international.
Bref, le nouveau DG de l’ACM promet de regagner la confiance des Malgaches en son département. Une décision qui sera difficile à élaborer, a-t-il reconnu.

Marc A.
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Nations Unies: Octroi de 4,5 millions d’euros


Le Programme des Nations Unies pour le Développement a promis un don financier de 4,5 millions d’euros, sur une période de 4 ans, à compter de cette année, à la Vice-Primature chargée de l’Economie et de l’Industrie.
C’est ce qui ressort de la visite de courtoisie rendue hier par SEM Fatma Samoura, Représentante Résidente du PNUD, au VPM Pierrot Botozaza.
D’après Pierrot Botozaza, cet appui financier porte sur 5 axes relatifs à la concrétisation du processus de sortie de crise en général, dont la santé, la gestion des risques et catastrophes ainsi que le soutien au développement économique, entre autres. Et de noter que ce programme intérimaire, à l’initiative du Système des Nations Unies, sera validé ce mardi prochain. Le VPM Pierrot Botozaza de conclure que c’est la première fois, depuis 3 ans, que le Système des Nations Unies s’est manifesté de manière officielle, en renouvelant sa collaboration avec les autorités locales.
« Ce fut une occasion de discuter de la conjoncture, des priorités de développement, des moyens mis en Å“uvre pour accompagner le processus de sortie de crise et dont l’objectif étant de raccourcir la transition, ainsi que l’appui aux 22 Chambres de Commerce et de l’Industrie de Madagascar», dixit Fatma Samoura, du PNUD, au terme d’une heure et demie d’entretien avec le VPM Pierrot Botozaza.

L.R
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CCIM: Mise en place du comité ad hoc



Suite à la polémique soulevée par l’expiration du mandat des membres titulaires de la Chambre de Commerce et de l’Industrie de Madagascar (CCIM), le ministère du Commerce, sous la houlette de Olga Ramalason, veut procéder à la mise en place de comités ad hoc chargés de la gestion et de l’organisation d’élections libres et transparentes dans les 12 anciennes CCI de la Grande île.
Cette disposition a été adoptée lors de la réunion de la Fédération des Chambres de Commerce et de l’industrie de Madagascar, qui s’est tenue jeudi dernier dans les bureaux du ministre, à Ambohidahy. Une déclaration commune, accompagnée d’un communiqué conjoint, a été prononcée à cet effet hier, par les deux parties.
Le ministre Olga Ramalason de noter que le délai imparti aux élections des nouveaux membres titulaires est de 4 mois, à compter de la date effective de l’arrété de nomination des membres du comité ad hoc.
Le ministère de tutelle ainsi que la Fédération des Chambres de Commerce ont profité de cette occasion pour exhorter le secteur privé à participer activement à ces élections. « La présence de ces nouveaux membres, élus légalement et légitimement, et surtout issus du secteur privé, devra stabiliser la collaboration avec nos partenaires techniques et financiers », a fait remarquer le ministre.

L.R
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Langue maternelle: Désintérét évident de la population urbaine


De nos jours, la population urbaine et notamment les jeunes se désintéressent de plus en plus de leur langue maternelle. D’une part, ceux ayant commencé peu à peu à oublier leur langue maternelle, et d’autre part, ceux qui n’utilisent presque plus cette langue dans leur quotidien.
D’après Laure Rabarison, directrice de la langue et des écrits au sein du ministère de la Culture et du Patrimoine, les jeunes sont généralement influencés non seulement par la culture occidentale, mais également par les outils et surpports de la nouvelle technologie de l’information et de la communication. Elle explique que ce désintéressement prend de l’ampleur depuis l’usage de textos par le biais des téléphonies mobiles et des autres sites de réseaux sociaux. Le contenu de ces outils de communication se présente sous forme d’abrégé et en version étrangère. Le ministère de la Culture et du Patrimoine, par le biais de la direction de la langue et des écrits, entame en ce moment des activités de promotion de la langue malgache. En ce sens, une exposition sur le «Hira Gasy» se tiendra du 21 au 23 février prochain au Cemdlac d’Analakely. Elle s’inscrit dans le cadre de la Journée internationale de la langue maternelle, célébrée chaque année le 21 février. En outre, une exposition des activités de cette direction aura également lieu le 21 février prochain à la bibliothèque nationale d’Ampefiloha.
La direction du ministère de la Culture et du Patrimoine veut organiser un concours d’art oratoire «Kabary». Ce concours s’adressera à tous les établissements scolaires du pays, pour cette année 2012. Il devra s’inscrire dans le cadre de la célébration du 600ème anniversaire du Kabary.

RR.

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