MA-LAZA 30 JANOARY 2012
2. rijadolly
(
30/01/2012 00:56)
Participation à la transition: La mouvance Zafy pose ses conditions
La mouvance Zafy pose comme condition de son intégration aux différentes institutions de la transition, la réparation de toutes les infractions et violations de plusieurs articles de la feuille de route commises jusqu’à ce jour, a rappelé Lalatiana Ravololomanana, samedi dernier, en réaction à l’invitation de la SADC.
Cette mouvance réclame également que la réparation en question se fasse à travers la recomposition des institutions de la transition mises en place ainsi que la restauration d’un environnement d’apaisement politique.
Selon les propos quelque peu indignés de Lalatiana Ravololomanana, de la mouvance Zafy, à ce sujet : « l’incident du 21 janvier dernier ne représente qu’une infime partie des violations de la feuille de route. La HAT, depuis la formation du gouvernement de la transition et du parlement jusqu’aux évènements du 17 janvier dernier à Ambohijatovo, ne cesse de faire fi des textes du document de sortie de crise malgache».
Par conséquent, la mouvance Zafy réclame une réponse claire de la part de la SADC à la plainte relative aux différentes violations de la feuille de route qu’elle a déposée au mois de novembre dernier auprès de cet organisme régional. Dans le cas échéant, Lalatiana Ravololomanana a fait savoir que sa mouvance propose le retour au dialogue malgacho-malgache. Un dialogue qui devrait étre organisé sous l’égide des dirigeants d’églises ou encore des sociétés civiles.
Par ailleurs, à l’issue d’une conférence tenue samedi dernier à la villa Elisabeth d’Ivandry, la délégation de la mouvance Zafy, composée de Lalatiana Ravalomanana et du professeur Miandrisoa Jean Marcel, a présenté un rapport de la réunion de Pretoria de la semaine dernière. Ce fut une occasion pour cette mouvance d’exposer aux membres de la Troïka de la SADC sa position actuelle dans la conjoncture nationale.
RR.
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L’âge de la retraite
Et voilà, à 85 ans, le président sénégalais Abdoulaye Wade rempile. Sa candidature vient d’étre validée par la Haute Cour Constitutionnelle sénégalaise si celle d’un autre candidat sérieux en la personne de Youssou N’dour, chanteur à la renommée planétaire, a été rejetée.
Au pouvoir depuis douze ans, Abdoulaye Wade a eu goût au pouvoir méme s’il a, lui-méme, lorsqu’il était dans l’opposition, reproché à ses anciens adversaires de s’éterniser à la téte du pays. Selon la loi sénégalaise, le président n’a droit qu’à deux mandats, mais, comme d’habitude en Afrique, Abdoulaye Wade a tripatouillé la loi fondamentale sénégalaise pour qu’il puisse exercer un mandat de plus.
Président très écouté par ses pairs en Afrique, considéré comme un sage, Abdoulaye Wade, selon certains observateurs, donne un mauvais exemple, méme s’il n’est pas tout seul dans son cas. Paul M’Biya du Cameroun, Denis Sassou Nguesso du Congo Brazzaville, Robert Mugabe du Zimbabwe, Eduardo Dos Santos de l’Angola sont, entre autres, des présidents qui ont accumulé des mandats et qui ne pensent pas quitter le pouvoir dans les années qui viennent.
L’alternance démocratique serait encore un vain mot, plus particulièrement sur le continent noir. Les exemples venant du nord de l’Afrique, en l’occurrence le « printemps arabe » devrait toutefois faire réfléchir ces présidents « à vie ». D’ailleurs, à Dakar et dans plusieurs villes sénégalaises, les gens sont tout de suite descendus dans la rue dès l’annonce de la validation de la candidature du président Wade. Emeutes et saccages ont succédé à l’annonce de la liste des candidats recevables.
Dans les pays plus ou moins démocratiques, le mandat présidentiel est souvent de quatre ou cinq ans renouvelable une fois. C’est le cas aux Etats Unis, en France et dans de nombreux pays d’Amérique du sud. En revanche, dans les monarchies constitutionnelles ou les républiques monocamérales, le mandat des premiers ministres issus des majorités parlementaires est illimité. Comme en Grande-Bretagne, en Allemagne ou en Italie. Hormis le charisme des chefs de file des partis politiques dans ces pays, l’âge des premiers ministrables y joue un grand rôle. Les jeunots inexpérimentés ou les vieillards croulants n’y ont pas leur place. Pour eux, à la téte de l’Etat, la valeur attend toujours le nombre des années.
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Jean Ping: «On attend le rapport de Fransman avant de prendre une décision…»
Le rapport de la SADC devrait étre présenté à la Commission de l’Union Africaine. Dans son intervention de la fin de la semaine dernière à la télévision panafricaine AFM (Afrique Média), Jean Ping, président sortant de la Commission de l’Union Africaine de souligner que la SADC a demandé à régler la crise malgache avec le soutien et sous la supervision de l’Union Africaine.
De ce fait, lors de ce sommet de l’Union Africaine, ouvert dimanche dernier, Jean Ping a affirmé que la décision de l’Union Africaine se conformera au rapport élaboré par la SADC. Le président de la Commission de l’Union Africaine a évoqué la situation globale du continent africain, dans son intervention télévisée. Il a indiqué que la situation économique de l’Afrique a connu une forte croissance en 2011. Ce qui lui a permis de dire que l’Afrique connaîtra une excellente perspective d’avenir pour cette année 2012.
En revanche, M. Jean Ping d’admettre que le climat politique du continent africain a connu de nombreux bouleversements durant 2011. Il a cité les crises tunisienne, égyptienne et libyenne, entre autres. Le sommet de l’Union Africaine, qui se poursuit ce jour, sera l’occasion d’élire le nouveau président de la Commission. Pour cette fois, Jean Ping, d’origine gabonaise et président sortant, aura comme challenger la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini Zuma, ancienne épouse du chef d’État sud-africain Jacob Zuma, dans cette course à la présidence de la Commission de l’UA. Le nouveau président de la Commission sera élu pour un mandat de 5ans. Par ailleurs, Thomas Boni Yayi, président de la République du Bénin, a été élu hier pour un mandat de un an président de l’Union Africaine, succédant ainsi à Teodoro Obiang Nguema, président de la République de Guinée Équatoriale. Cette fois l’Afrique de l’Ouest prend la présidence tournante de l’Union Africaine.
Marc A.
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Elections législatives des Français de l’étranger: Jean Daniel Chaoui s’exprime
Jean Daniel Chaoui, installé à Antananarivo depuis septembre 2003, a été investi candidat du Parti Socialiste aux élections législatives françaises dans la 10ème circonscription des Français de l’Etranger.
Il nous a donné de plus amples explications au cours d’une interview qu’il nous a accordée le week-end dernier.
Ma-LAZA : Vous étes candidat aux législatives chez les Français de l’Etranger. Pourriez-vous apporter des précisions sur ces élections?
Jean Daniel Chaoui : Il s’agit d’élections législatives pour les Français de l’Etranger. Il y a 11 circonscriptions des Français de l’Etranger et je suis candidat dans la 10ème circonscription qui regroupe plus de 40 pays dont l’Afrique du Sud, le Bénin, le Cameroun, Madagascar, Ethiopie…Le premier tour du scrutin se tiendra le 03 Juin prochain, soit en avance d’une semaine par rapport à celui de la France et le second tour aura lieu le 17 Juin.
Ma-LAZA : Selon vous, qu’est-ce qui vous distingue des autres candidats en lice?
Jean Daniel Chaoui : J’ai un avantage important pour les électeurs du fait que d’une part, j’ai une expérience d’élu puisque je suis déjà Conseiller des Français de l’Etranger. D’autre part, je connais bien l’ensemble de la circonscription puisque j’ai vécu dans cinq des pays de la circonscription. Comme je vis d’autant plus hors de France, je connais bien les problèmes des Français de l’Etranger. Pour les Français de Madagascar, je crois que je représente un autre intérét puisque je suis un Français de Madagascar. Donc qui plus que moi pourra s’intéresser aux Français de Madagascar ?…
Ma-LAZA : Pourriez-vous parler en quelques mots de votre programme, et quels sont, d’après vous, les secteurs prioritaires?
Jean Daniel Chaoui : Ma démarche est celle d’un élu proche des communautés françaises de l’étranger. J’ai deux sujets qui m’intéressent principalement sur lesquels j’interviendrai très fortement dès mon élection. Notre situation actuelle présente d’importantes lacunes dans le domaine de la scolarisation de nos enfants, et dans la capacité de servir des consulats qui sont notre mairie à l’étranger. Il y a des problèmes de personnel, entre autres. Pour que les consulats nous reçoivent, il faut des agents ; pour que nos enfants aillent à l’école, il faut des enseignants. Madagascar, précisément, depuis une année, est au cÅ“ur de ces problèmes. On a eu des écoles qui ont été fermées, dont la section Lycée de Fianarantsoa, d’autres écoles qui sont quelque peu abandonnées en province. Et puis on a des craintes quant à l’avenir des consulats de province comme ceux de Toamasina, d’Antsiranana et de Mahajanga. Il n’y a pas qu’ à Madagascar qu’il y a ce problème dans lequel j’interviendrai en priorité. Des mesures seront entreprises dans le domaine social au profit des populations les plus fragiles.
Ma-LAZA : Que pensez-vous de la candidature de François Hollande aux présidentielles françaises ? Jean Daniel Chaoui : J’étais au Bourget dimanche dernier (ndlr : 22 janvier) au meeting organisé par le Parti Socialiste en guise de lancement officiel de la campagne de François Hollande. Il a vraiment adopté une stature présidentielle. Je reste confiant. Les sondages montrent que les Français aspirent aux changements. François Hollande a fait un très bon discours, il a évoqué un bon programme très orienté vers la gauche avec des propositions qui, je crois, vont plaire aux Français. François Hollande a martelé que toutes les actions entreprises durant son futur quinquennat seraient guidées par deux principes que sont l’égalité et la justice sociale ainsi que deux priorités : l’éducation et le chômage.
Ma-LAZA : En tant que candidat aux législatives dans la 10ème circonscription des Français de l’Etranger, quel est votre mot de la fin?
Jean Daniel Chaoui : Mon souci principal sera de faire progresser la prise en compte des Français de l’Etranger par la communauté nationale, vers une intégration naturelle, avec la création d’une collectivité outre-frontière.
Claudia R.
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UE: Soutien à la résolution de la SADC
L’Union Européenne sort de son silence. Sa porte-parole Catherine Ashton, Haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et à la fois vice-présidente de la Commission, a déclaré que l’UE réitère son soutien aux efforts de médiation de la SADC visant à la résolution de la crise malgache. Et ce, après voir suivi avec minutie les événements survenus récemment autour du retour de l’ex-président Marc Ravalomanana à Madagascar.
Elle note et soutient, dans tous ses termes, le communiqué du comité ministériel de la Troïka de l’Organe de la SADC du 26 janvier 2012, soulignant l’importance pour tous les acteurs politiques malgaches d’accélérer la mise en oeuvre des éléments-clé de la feuille de route, dans les délais impartis et dans le respect de sa lettre et de son esprit.
La Haute Représentante, qui s’est réjouie des progrès satisfaisants réalisés jusqu’à cette date, tels que la mise en place progressive des institutions de la Transition, réitère la volonté de l’UE d’appuyer politiquement et financièrement le processus de transition en cours, en étroite collaboration avec la communauté internationale, pour autant que ce processus soit consensuel et puisse aboutir à la tenue d’élections crédibles, libres et transparentes permettant le retour rapide de Madagascar dans l’ordre constitutionnel.
Lova E.
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Fetison Rakoto Andrianirina: L’institution judiciaire à recentrer
L’initiateur du mouvement «La Paix des Braves», Fetison Rakoto Andrianirina, a mis l’accent sur l’institution judiciaire qui traverse actuellement une crise profonde. De l’avis de cet ancien chef de délégation de la mouvance Ravalomanana, un recentrage de cette institution, notamment dans l’exercice des fonctions de ses acteurs, s’impose.
D’ailleurs, Fetison Rakoto Andrianirina de faire remarquer que cette institution a été tiraillée entre les « impératifs que lui impose un pouvoir tyrannique, habitué au déni de justice, et à la forfaiture, des débordements de justiciers livrés à eux-mémes, les imprécations de certaines forces se réclamant de l’ordre et de l’arrogance du pouvoir de l’argent». Une manière pour cet ancien co-président de la transition de préciser que ceux qui ont pour mission de rendre la justice se doivent de respecter, dans leurs attributions et de défendre dans un seul mouvement, les principes et valeurs auxquels ces derniers sont tenus.
De ce fait, Fetison Rakoto Andrianirina souhaite que les considérations corporatrices ou émotionnelles soient évitées, pour la sauvegarde de la République, la cohésion sociale et des libertés publiques et individuelles ainsi que des valeurs de la démocratie.
Dans son message, Fetison Rakoto Andrianirina s’est adressé aux magistrats et avocats ainsi qu’aux juristes malgaches, étant donné que ces derniers son conscients de ce fléau qui gangrène le pays.
Par conséquent, l’initiateur de la Paix des braves de déclarer que ces entités de l’institution judiciaire devront donner l’exemple en procédant au recentrage de cette institution.
Marc A.
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Port de Toamasina: Plus de 80% des échanges commerciaux y transitent
Le transport maritime occupe une place prépondérante dans l’économie du pays, elle contribue largement à développer le commerce international.
Toamasina est aujourd’hui le principal port de Madagascar. Plus de 80% des importations et exportations y transitent et les prévisions annoncent un accroissement de volume de ces échanges.
C’est, d’ailleurs, dans le cadre de la politique de réforme et de modernisation de l’administration de la douane, en collaboration avec GasyNet, que le nouveau scanner fixe inauguré à Toamasina le 26 janvier dernier est mis en place. Cela coïncide d’ailleurs à la célébration de la Journée mondiale de la douane qui avait comme thème « les frontières séparent, les douanes rapprochent ».
Le coût de ce nouveau scanner s’élève à près de 3 millions d’euros. A titre de rappel, ce nouvel équipement de pointe devra permettre de mieux discerner chaque marchandise dans le conteneur. Il devrait réduire le taux de suspicion qui, aujourd’hui, tourne autour de 40 à 43%.
Le passage au scanner est une étape importante de la procédure de dédouanement aux importations et aux exportations. Il constitue un véritable outil d’aide de contrôle pour la douane. D’après Boris Latour, scanner manager, 100% des conteneurs exportés doivent passer au scanner, suite à la découverte de tentatives d’exportation illicite de bois de rose. Ceux importés, en revanche, sont classés par ordre de suspicion par le logiciel Sydonia ++. Ceux qui font partie du circuit rouge uniquement passent au scanner.
La Journée mondiale de la douane a également été caractérisée par des séances de portes ouvertes qui se sont tenues au « Club Nautique » de la capitale du Betsimisaraka. Elle a vu la participation de plusieurs entités, pour ne citer que la Société GasyNet, la Direction Générale des Douanes, le Groupement Professionnel des Commissionnaires Agréés en Douane, le SPAT et bien d’autres.
Claudia R.
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Ambatovy: Un espace d’échanges destiné aux jeunes à Moramanga
Ambatovy a inauguré la semaine dernière, à Ambohimandroso, Moramanga, l’espace d’échanges destiné aux jeunes de 10 à 24 ans. Cet espace, dénommé «Gôna kiosque », fait partie des activités développées par Ambatovy dans le cadre de son soutien à la jeunesse malgache.
Dans cette initiative, Ambatovy entend contribuer à la lutte contre le Vih-Sida qui est, sans conteste, une menace pour le développement, a souligné dans son allocution, la conseillère en engagement social d’Ambatovy, Mme Jennifer Burt Davis.
Cet espace d’échanges représente un signal fort des engagements d’Ambatovy à multiplier ses efforts dans la lutte contre le Vih-Sida ainsi que la protection des enfants de la région Alaotra Mangoro. Dédié particulièrement aux jeunes de 10 à 24 ans, le « Gôna kiosque» a pour but de réduire et de modifier les comportements à risque de ces jeunes, de les sensibiliser aux questions d’hygiène et d’environnement et de leur faire connaître leurs droits. Dans ce sens, le kiosque permettra à toutes les parties prenantes, dont les entités chargées de la jeunesse de l’Alaotra
Mangoro, de mettre en place des stratégies e
Sa mise en place et son opérationnalisation se sont faites en collaboration avec plusieurs partenaires publics et privés dont la Direction Régionale de la Jeunesse et des Loisirs, les jeunes pairs éducateurs de Moramanga, ou encore l’ONG Oddit.
Quatre kiosques similaires ont été mis en place l’année dernière dans la région Atsinanana. Ces kiosques offrent un cadre attractif favorable aux discussions et aux échanges et sont équipés de matériels éducatifs et de loisirs « life skills ».
Outre les séances de formation et d’information, des activités sportives et culturelles y sont également dispensées. 20 jeunes pairs éducateurs par site, ont été formés aussi bien en compétence de vie qu’en santé reproductive, en prévention du VIH.
Les espaces d’échanges mis en place dans ces deux régions ont été financés à plus de 100 000 000 d’Ariary par Ambatovy.
Marc A.
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Association Malgaches des Compatriotes Russes: Pour la promotion de la culture russe
En 2006, le gouvernement de la Fédération de Russie a créé une commission gouvernementale avec les patriotes au niveau mondial et qui réunit différents ministères. Cette commission a pour but de soutenir les compatriotes russes résidents de plusieurs pays du monde.
L’Association Malgaches des Compatriotes Russes (AMCR) a également vu le jour en 2006. Chaque année, les membres de l’AMCR se réunissent pour féter le Nouvel an. Pour cette année, la réception a eu lieu samedi dernier au Colbert d’Antaninarenina en présence de l’ambassadeur de la Fédération de Russie à Madagascar, SEM Vladimir Goncharenko et de son épouse.
Maria Rakotobe Vorobieva, présidente de l’AMCR a déclaré à cette occasion : « notre association a pour but de promouvoir la culture de la langue russe. Elle veut également coopérer avec d’autres associations et organisations malgaches et renforcer les liens d’amitié au niveau culturel, humanitaire et social. Outre cette rencontre pour célébrer le Nouvel an, les membres de l’association organisent d’autres réunions destinées à raffermir les liens entre eux et pour venir en aide à tous les compatriotes ». Comme les autres compatriotes résidents d’autres pays étrangers, le mal du pays est un problème récurrent des Russes de l’étranger. Ainsi, l’association est constamment là pour soutenir tous ceux qui se trouvent dans l’embarras.
Pour sa part, l’ambassadeur de la Fédération de Russie n’a pas manqué de témoigner de sa reconnaissance au peuple malgache pour son hospitalité légendaire.
Par ailleurs, les représentants des jeunes russes du monde entier ont été invités en Russie l’année dernière pour la Conférence sur la culture. Madagascar a été représentée à cette occasion par Anna Gasimandova.
Elle a rapporté que cette conférence avait mis l’accent sur la culture. Et c’était un honneur pour elle de représenter les jeunes russes de Madagascar, a-t-elle déclaré.
Une cinquantaine de compatriotes russes, issus de plusieurs régions de Madagascar et des Comores ont rehaussé de leur présence cette soirée de réjouissances de samedi dernier.
SEM Vladimir Goncharenko, ambassadeur de la Fédération de la Russie a profité de cette occasion pour inviter ses compatriotes de Madagascar à s rendre aux urnes lors des présidentielles russes qui se tiendront le 04 mars prochain dans les locaux de l’ambassade, à Ivandry.
Sidonie R.
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Journalisme: Vers la restauration de l’OJM
Le projet conjoint du ministère de la Communication et des associations des journalistes locaux, de restauration de l’Ordre des Journalistes de Madagascar (OJM) est en cours de finalisation 5 ans après suspension de cette structure. Une élection des membres du bureau sera organisée pour bientôt par les associations des journalistes.
Lors de la cérémonie d’échange de vÅ“ux de nouvel an des journalistes, qui s’est tenue samedi dernier au Pic Vert d’Ambatobe, le ministre de la Communication, Harry Laurent Rahajason, a déclaré que la restauration de cette structure est dans l’intérét des journalistes dans la mesure où celle-ci est un organe d’écoute et de relation notamment avec l’Etat.
Le ministère de la Communication envisage également la mise en place d’un observatoire de la presse. Cet organe composé uniquement de juristes sera chargé d’effectuer un rappel systématique aux journalistes des textes fondamentaux régissant leur métier. Toujours d’après le ministre, l’assainissement des médias-pirates se poursuit aussi bien dans la capitale que dans les autres régions. A noter que l’octroi du permis d’ouverture de nouvelles fréquences et de chaînes audiovisuelles, via appel d’offres, devra attendre la décision du Conseil des ministres.
Le ministre approuve l’avancée significative de Madagascar en matière de liberté de presse et ce, conformément au rapport de Reporters Sans Frontières qui révèle que Madagascar a gagné 8 rangs en 2011 en comparaison à 2010.
En ce qui concerne la cérémonie d’échange de vÅ“ux de samedi dernier, ce fut une occasion de renforcer la solidarité des journalistes malgaches quelque peu divisés à cause des divergences d’opinions et de tendances politiques au cours de la crise.
La réception s’est déroulée dans une ambiance festive et conviviale.
RR.
La mouvance Zafy pose comme condition de son intégration aux différentes institutions de la transition, la réparation de toutes les infractions et violations de plusieurs articles de la feuille de route commises jusqu’à ce jour, a rappelé Lalatiana Ravololomanana, samedi dernier, en réaction à l’invitation de la SADC.
Cette mouvance réclame également que la réparation en question se fasse à travers la recomposition des institutions de la transition mises en place ainsi que la restauration d’un environnement d’apaisement politique.
Selon les propos quelque peu indignés de Lalatiana Ravololomanana, de la mouvance Zafy, à ce sujet : « l’incident du 21 janvier dernier ne représente qu’une infime partie des violations de la feuille de route. La HAT, depuis la formation du gouvernement de la transition et du parlement jusqu’aux évènements du 17 janvier dernier à Ambohijatovo, ne cesse de faire fi des textes du document de sortie de crise malgache».
Par conséquent, la mouvance Zafy réclame une réponse claire de la part de la SADC à la plainte relative aux différentes violations de la feuille de route qu’elle a déposée au mois de novembre dernier auprès de cet organisme régional. Dans le cas échéant, Lalatiana Ravololomanana a fait savoir que sa mouvance propose le retour au dialogue malgacho-malgache. Un dialogue qui devrait étre organisé sous l’égide des dirigeants d’églises ou encore des sociétés civiles.
Par ailleurs, à l’issue d’une conférence tenue samedi dernier à la villa Elisabeth d’Ivandry, la délégation de la mouvance Zafy, composée de Lalatiana Ravalomanana et du professeur Miandrisoa Jean Marcel, a présenté un rapport de la réunion de Pretoria de la semaine dernière. Ce fut une occasion pour cette mouvance d’exposer aux membres de la Troïka de la SADC sa position actuelle dans la conjoncture nationale.
RR.
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L’âge de la retraite
Et voilà, à 85 ans, le président sénégalais Abdoulaye Wade rempile. Sa candidature vient d’étre validée par la Haute Cour Constitutionnelle sénégalaise si celle d’un autre candidat sérieux en la personne de Youssou N’dour, chanteur à la renommée planétaire, a été rejetée.
Au pouvoir depuis douze ans, Abdoulaye Wade a eu goût au pouvoir méme s’il a, lui-méme, lorsqu’il était dans l’opposition, reproché à ses anciens adversaires de s’éterniser à la téte du pays. Selon la loi sénégalaise, le président n’a droit qu’à deux mandats, mais, comme d’habitude en Afrique, Abdoulaye Wade a tripatouillé la loi fondamentale sénégalaise pour qu’il puisse exercer un mandat de plus.
Président très écouté par ses pairs en Afrique, considéré comme un sage, Abdoulaye Wade, selon certains observateurs, donne un mauvais exemple, méme s’il n’est pas tout seul dans son cas. Paul M’Biya du Cameroun, Denis Sassou Nguesso du Congo Brazzaville, Robert Mugabe du Zimbabwe, Eduardo Dos Santos de l’Angola sont, entre autres, des présidents qui ont accumulé des mandats et qui ne pensent pas quitter le pouvoir dans les années qui viennent.
L’alternance démocratique serait encore un vain mot, plus particulièrement sur le continent noir. Les exemples venant du nord de l’Afrique, en l’occurrence le « printemps arabe » devrait toutefois faire réfléchir ces présidents « à vie ». D’ailleurs, à Dakar et dans plusieurs villes sénégalaises, les gens sont tout de suite descendus dans la rue dès l’annonce de la validation de la candidature du président Wade. Emeutes et saccages ont succédé à l’annonce de la liste des candidats recevables.
Dans les pays plus ou moins démocratiques, le mandat présidentiel est souvent de quatre ou cinq ans renouvelable une fois. C’est le cas aux Etats Unis, en France et dans de nombreux pays d’Amérique du sud. En revanche, dans les monarchies constitutionnelles ou les républiques monocamérales, le mandat des premiers ministres issus des majorités parlementaires est illimité. Comme en Grande-Bretagne, en Allemagne ou en Italie. Hormis le charisme des chefs de file des partis politiques dans ces pays, l’âge des premiers ministrables y joue un grand rôle. Les jeunots inexpérimentés ou les vieillards croulants n’y ont pas leur place. Pour eux, à la téte de l’Etat, la valeur attend toujours le nombre des années.
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Jean Ping: «On attend le rapport de Fransman avant de prendre une décision…»
Le rapport de la SADC devrait étre présenté à la Commission de l’Union Africaine. Dans son intervention de la fin de la semaine dernière à la télévision panafricaine AFM (Afrique Média), Jean Ping, président sortant de la Commission de l’Union Africaine de souligner que la SADC a demandé à régler la crise malgache avec le soutien et sous la supervision de l’Union Africaine.
De ce fait, lors de ce sommet de l’Union Africaine, ouvert dimanche dernier, Jean Ping a affirmé que la décision de l’Union Africaine se conformera au rapport élaboré par la SADC. Le président de la Commission de l’Union Africaine a évoqué la situation globale du continent africain, dans son intervention télévisée. Il a indiqué que la situation économique de l’Afrique a connu une forte croissance en 2011. Ce qui lui a permis de dire que l’Afrique connaîtra une excellente perspective d’avenir pour cette année 2012.
En revanche, M. Jean Ping d’admettre que le climat politique du continent africain a connu de nombreux bouleversements durant 2011. Il a cité les crises tunisienne, égyptienne et libyenne, entre autres. Le sommet de l’Union Africaine, qui se poursuit ce jour, sera l’occasion d’élire le nouveau président de la Commission. Pour cette fois, Jean Ping, d’origine gabonaise et président sortant, aura comme challenger la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini Zuma, ancienne épouse du chef d’État sud-africain Jacob Zuma, dans cette course à la présidence de la Commission de l’UA. Le nouveau président de la Commission sera élu pour un mandat de 5ans. Par ailleurs, Thomas Boni Yayi, président de la République du Bénin, a été élu hier pour un mandat de un an président de l’Union Africaine, succédant ainsi à Teodoro Obiang Nguema, président de la République de Guinée Équatoriale. Cette fois l’Afrique de l’Ouest prend la présidence tournante de l’Union Africaine.
Marc A.
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Elections législatives des Français de l’étranger: Jean Daniel Chaoui s’exprime
Jean Daniel Chaoui, installé à Antananarivo depuis septembre 2003, a été investi candidat du Parti Socialiste aux élections législatives françaises dans la 10ème circonscription des Français de l’Etranger.
Il nous a donné de plus amples explications au cours d’une interview qu’il nous a accordée le week-end dernier.
Ma-LAZA : Vous étes candidat aux législatives chez les Français de l’Etranger. Pourriez-vous apporter des précisions sur ces élections?
Jean Daniel Chaoui : Il s’agit d’élections législatives pour les Français de l’Etranger. Il y a 11 circonscriptions des Français de l’Etranger et je suis candidat dans la 10ème circonscription qui regroupe plus de 40 pays dont l’Afrique du Sud, le Bénin, le Cameroun, Madagascar, Ethiopie…Le premier tour du scrutin se tiendra le 03 Juin prochain, soit en avance d’une semaine par rapport à celui de la France et le second tour aura lieu le 17 Juin.
Ma-LAZA : Selon vous, qu’est-ce qui vous distingue des autres candidats en lice?
Jean Daniel Chaoui : J’ai un avantage important pour les électeurs du fait que d’une part, j’ai une expérience d’élu puisque je suis déjà Conseiller des Français de l’Etranger. D’autre part, je connais bien l’ensemble de la circonscription puisque j’ai vécu dans cinq des pays de la circonscription. Comme je vis d’autant plus hors de France, je connais bien les problèmes des Français de l’Etranger. Pour les Français de Madagascar, je crois que je représente un autre intérét puisque je suis un Français de Madagascar. Donc qui plus que moi pourra s’intéresser aux Français de Madagascar ?…
Ma-LAZA : Pourriez-vous parler en quelques mots de votre programme, et quels sont, d’après vous, les secteurs prioritaires?
Jean Daniel Chaoui : Ma démarche est celle d’un élu proche des communautés françaises de l’étranger. J’ai deux sujets qui m’intéressent principalement sur lesquels j’interviendrai très fortement dès mon élection. Notre situation actuelle présente d’importantes lacunes dans le domaine de la scolarisation de nos enfants, et dans la capacité de servir des consulats qui sont notre mairie à l’étranger. Il y a des problèmes de personnel, entre autres. Pour que les consulats nous reçoivent, il faut des agents ; pour que nos enfants aillent à l’école, il faut des enseignants. Madagascar, précisément, depuis une année, est au cÅ“ur de ces problèmes. On a eu des écoles qui ont été fermées, dont la section Lycée de Fianarantsoa, d’autres écoles qui sont quelque peu abandonnées en province. Et puis on a des craintes quant à l’avenir des consulats de province comme ceux de Toamasina, d’Antsiranana et de Mahajanga. Il n’y a pas qu’ à Madagascar qu’il y a ce problème dans lequel j’interviendrai en priorité. Des mesures seront entreprises dans le domaine social au profit des populations les plus fragiles.
Ma-LAZA : Que pensez-vous de la candidature de François Hollande aux présidentielles françaises ? Jean Daniel Chaoui : J’étais au Bourget dimanche dernier (ndlr : 22 janvier) au meeting organisé par le Parti Socialiste en guise de lancement officiel de la campagne de François Hollande. Il a vraiment adopté une stature présidentielle. Je reste confiant. Les sondages montrent que les Français aspirent aux changements. François Hollande a fait un très bon discours, il a évoqué un bon programme très orienté vers la gauche avec des propositions qui, je crois, vont plaire aux Français. François Hollande a martelé que toutes les actions entreprises durant son futur quinquennat seraient guidées par deux principes que sont l’égalité et la justice sociale ainsi que deux priorités : l’éducation et le chômage.
Ma-LAZA : En tant que candidat aux législatives dans la 10ème circonscription des Français de l’Etranger, quel est votre mot de la fin?
Jean Daniel Chaoui : Mon souci principal sera de faire progresser la prise en compte des Français de l’Etranger par la communauté nationale, vers une intégration naturelle, avec la création d’une collectivité outre-frontière.
Claudia R.
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UE: Soutien à la résolution de la SADC
L’Union Européenne sort de son silence. Sa porte-parole Catherine Ashton, Haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et à la fois vice-présidente de la Commission, a déclaré que l’UE réitère son soutien aux efforts de médiation de la SADC visant à la résolution de la crise malgache. Et ce, après voir suivi avec minutie les événements survenus récemment autour du retour de l’ex-président Marc Ravalomanana à Madagascar.
Elle note et soutient, dans tous ses termes, le communiqué du comité ministériel de la Troïka de l’Organe de la SADC du 26 janvier 2012, soulignant l’importance pour tous les acteurs politiques malgaches d’accélérer la mise en oeuvre des éléments-clé de la feuille de route, dans les délais impartis et dans le respect de sa lettre et de son esprit.
La Haute Représentante, qui s’est réjouie des progrès satisfaisants réalisés jusqu’à cette date, tels que la mise en place progressive des institutions de la Transition, réitère la volonté de l’UE d’appuyer politiquement et financièrement le processus de transition en cours, en étroite collaboration avec la communauté internationale, pour autant que ce processus soit consensuel et puisse aboutir à la tenue d’élections crédibles, libres et transparentes permettant le retour rapide de Madagascar dans l’ordre constitutionnel.
Lova E.
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Fetison Rakoto Andrianirina: L’institution judiciaire à recentrer
L’initiateur du mouvement «La Paix des Braves», Fetison Rakoto Andrianirina, a mis l’accent sur l’institution judiciaire qui traverse actuellement une crise profonde. De l’avis de cet ancien chef de délégation de la mouvance Ravalomanana, un recentrage de cette institution, notamment dans l’exercice des fonctions de ses acteurs, s’impose.
D’ailleurs, Fetison Rakoto Andrianirina de faire remarquer que cette institution a été tiraillée entre les « impératifs que lui impose un pouvoir tyrannique, habitué au déni de justice, et à la forfaiture, des débordements de justiciers livrés à eux-mémes, les imprécations de certaines forces se réclamant de l’ordre et de l’arrogance du pouvoir de l’argent». Une manière pour cet ancien co-président de la transition de préciser que ceux qui ont pour mission de rendre la justice se doivent de respecter, dans leurs attributions et de défendre dans un seul mouvement, les principes et valeurs auxquels ces derniers sont tenus.
De ce fait, Fetison Rakoto Andrianirina souhaite que les considérations corporatrices ou émotionnelles soient évitées, pour la sauvegarde de la République, la cohésion sociale et des libertés publiques et individuelles ainsi que des valeurs de la démocratie.
Dans son message, Fetison Rakoto Andrianirina s’est adressé aux magistrats et avocats ainsi qu’aux juristes malgaches, étant donné que ces derniers son conscients de ce fléau qui gangrène le pays.
Par conséquent, l’initiateur de la Paix des braves de déclarer que ces entités de l’institution judiciaire devront donner l’exemple en procédant au recentrage de cette institution.
Marc A.
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Port de Toamasina: Plus de 80% des échanges commerciaux y transitent
Le transport maritime occupe une place prépondérante dans l’économie du pays, elle contribue largement à développer le commerce international.
Toamasina est aujourd’hui le principal port de Madagascar. Plus de 80% des importations et exportations y transitent et les prévisions annoncent un accroissement de volume de ces échanges.
C’est, d’ailleurs, dans le cadre de la politique de réforme et de modernisation de l’administration de la douane, en collaboration avec GasyNet, que le nouveau scanner fixe inauguré à Toamasina le 26 janvier dernier est mis en place. Cela coïncide d’ailleurs à la célébration de la Journée mondiale de la douane qui avait comme thème « les frontières séparent, les douanes rapprochent ».
Le coût de ce nouveau scanner s’élève à près de 3 millions d’euros. A titre de rappel, ce nouvel équipement de pointe devra permettre de mieux discerner chaque marchandise dans le conteneur. Il devrait réduire le taux de suspicion qui, aujourd’hui, tourne autour de 40 à 43%.
Le passage au scanner est une étape importante de la procédure de dédouanement aux importations et aux exportations. Il constitue un véritable outil d’aide de contrôle pour la douane. D’après Boris Latour, scanner manager, 100% des conteneurs exportés doivent passer au scanner, suite à la découverte de tentatives d’exportation illicite de bois de rose. Ceux importés, en revanche, sont classés par ordre de suspicion par le logiciel Sydonia ++. Ceux qui font partie du circuit rouge uniquement passent au scanner.
La Journée mondiale de la douane a également été caractérisée par des séances de portes ouvertes qui se sont tenues au « Club Nautique » de la capitale du Betsimisaraka. Elle a vu la participation de plusieurs entités, pour ne citer que la Société GasyNet, la Direction Générale des Douanes, le Groupement Professionnel des Commissionnaires Agréés en Douane, le SPAT et bien d’autres.
Claudia R.
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Ambatovy: Un espace d’échanges destiné aux jeunes à Moramanga
Ambatovy a inauguré la semaine dernière, à Ambohimandroso, Moramanga, l’espace d’échanges destiné aux jeunes de 10 à 24 ans. Cet espace, dénommé «Gôna kiosque », fait partie des activités développées par Ambatovy dans le cadre de son soutien à la jeunesse malgache.
Dans cette initiative, Ambatovy entend contribuer à la lutte contre le Vih-Sida qui est, sans conteste, une menace pour le développement, a souligné dans son allocution, la conseillère en engagement social d’Ambatovy, Mme Jennifer Burt Davis.
Cet espace d’échanges représente un signal fort des engagements d’Ambatovy à multiplier ses efforts dans la lutte contre le Vih-Sida ainsi que la protection des enfants de la région Alaotra Mangoro. Dédié particulièrement aux jeunes de 10 à 24 ans, le « Gôna kiosque» a pour but de réduire et de modifier les comportements à risque de ces jeunes, de les sensibiliser aux questions d’hygiène et d’environnement et de leur faire connaître leurs droits. Dans ce sens, le kiosque permettra à toutes les parties prenantes, dont les entités chargées de la jeunesse de l’Alaotra
Mangoro, de mettre en place des stratégies e
Sa mise en place et son opérationnalisation se sont faites en collaboration avec plusieurs partenaires publics et privés dont la Direction Régionale de la Jeunesse et des Loisirs, les jeunes pairs éducateurs de Moramanga, ou encore l’ONG Oddit.
Quatre kiosques similaires ont été mis en place l’année dernière dans la région Atsinanana. Ces kiosques offrent un cadre attractif favorable aux discussions et aux échanges et sont équipés de matériels éducatifs et de loisirs « life skills ».
Outre les séances de formation et d’information, des activités sportives et culturelles y sont également dispensées. 20 jeunes pairs éducateurs par site, ont été formés aussi bien en compétence de vie qu’en santé reproductive, en prévention du VIH.
Les espaces d’échanges mis en place dans ces deux régions ont été financés à plus de 100 000 000 d’Ariary par Ambatovy.
Marc A.
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Association Malgaches des Compatriotes Russes: Pour la promotion de la culture russe
En 2006, le gouvernement de la Fédération de Russie a créé une commission gouvernementale avec les patriotes au niveau mondial et qui réunit différents ministères. Cette commission a pour but de soutenir les compatriotes russes résidents de plusieurs pays du monde.
L’Association Malgaches des Compatriotes Russes (AMCR) a également vu le jour en 2006. Chaque année, les membres de l’AMCR se réunissent pour féter le Nouvel an. Pour cette année, la réception a eu lieu samedi dernier au Colbert d’Antaninarenina en présence de l’ambassadeur de la Fédération de Russie à Madagascar, SEM Vladimir Goncharenko et de son épouse.
Maria Rakotobe Vorobieva, présidente de l’AMCR a déclaré à cette occasion : « notre association a pour but de promouvoir la culture de la langue russe. Elle veut également coopérer avec d’autres associations et organisations malgaches et renforcer les liens d’amitié au niveau culturel, humanitaire et social. Outre cette rencontre pour célébrer le Nouvel an, les membres de l’association organisent d’autres réunions destinées à raffermir les liens entre eux et pour venir en aide à tous les compatriotes ». Comme les autres compatriotes résidents d’autres pays étrangers, le mal du pays est un problème récurrent des Russes de l’étranger. Ainsi, l’association est constamment là pour soutenir tous ceux qui se trouvent dans l’embarras.
Pour sa part, l’ambassadeur de la Fédération de Russie n’a pas manqué de témoigner de sa reconnaissance au peuple malgache pour son hospitalité légendaire.
Par ailleurs, les représentants des jeunes russes du monde entier ont été invités en Russie l’année dernière pour la Conférence sur la culture. Madagascar a été représentée à cette occasion par Anna Gasimandova.
Elle a rapporté que cette conférence avait mis l’accent sur la culture. Et c’était un honneur pour elle de représenter les jeunes russes de Madagascar, a-t-elle déclaré.
Une cinquantaine de compatriotes russes, issus de plusieurs régions de Madagascar et des Comores ont rehaussé de leur présence cette soirée de réjouissances de samedi dernier.
SEM Vladimir Goncharenko, ambassadeur de la Fédération de la Russie a profité de cette occasion pour inviter ses compatriotes de Madagascar à s rendre aux urnes lors des présidentielles russes qui se tiendront le 04 mars prochain dans les locaux de l’ambassade, à Ivandry.
Sidonie R.
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Journalisme: Vers la restauration de l’OJM
Le projet conjoint du ministère de la Communication et des associations des journalistes locaux, de restauration de l’Ordre des Journalistes de Madagascar (OJM) est en cours de finalisation 5 ans après suspension de cette structure. Une élection des membres du bureau sera organisée pour bientôt par les associations des journalistes.
Lors de la cérémonie d’échange de vÅ“ux de nouvel an des journalistes, qui s’est tenue samedi dernier au Pic Vert d’Ambatobe, le ministre de la Communication, Harry Laurent Rahajason, a déclaré que la restauration de cette structure est dans l’intérét des journalistes dans la mesure où celle-ci est un organe d’écoute et de relation notamment avec l’Etat.
Le ministère de la Communication envisage également la mise en place d’un observatoire de la presse. Cet organe composé uniquement de juristes sera chargé d’effectuer un rappel systématique aux journalistes des textes fondamentaux régissant leur métier. Toujours d’après le ministre, l’assainissement des médias-pirates se poursuit aussi bien dans la capitale que dans les autres régions. A noter que l’octroi du permis d’ouverture de nouvelles fréquences et de chaînes audiovisuelles, via appel d’offres, devra attendre la décision du Conseil des ministres.
Le ministre approuve l’avancée significative de Madagascar en matière de liberté de presse et ce, conformément au rapport de Reporters Sans Frontières qui révèle que Madagascar a gagné 8 rangs en 2011 en comparaison à 2010.
En ce qui concerne la cérémonie d’échange de vÅ“ux de samedi dernier, ce fut une occasion de renforcer la solidarité des journalistes malgaches quelque peu divisés à cause des divergences d’opinions et de tendances politiques au cours de la crise.
La réception s’est déroulée dans une ambiance festive et conviviale.
RR.