MA-LAZA 27 JANOARY 2012

1. rijadolly ( 27/01/2012 02:52)
novalian'i rijadolly ny 27/01/2012 04:20
2. rijadolly ( 27/01/2012 04:20)
KMDT: Ultimatum de 24h au PHAT


La sphère de la politique locale a été assez mouvementée ces derniers temps, comme l’en témoigne les récents évènements. Marcellin Razanakoto n’a pas manqué de lancer de vives réactions par rapport à cette situation.

Marcellin Razanakoto, président national du « Komity Miaro ny Demokrasia sy ny Tolom-bahoaka » (KMDT) a lancé un ultimatum de 24h au président de la transition Andry Nirina Rajoelina à faire preuve de patriotisme en déposant sa démission et à remettre le pouvoir au peuple. Le politicien n’a pas mâché ses mots, à l’occasion d’une conférence de presse tenue hier au Motel d’Anosy, en fustigeant l’issue du mouvement populaire initié par le numéro un de la transition et ayant occasionné une profonde déception des partisans du 13 mai. « Nous assistons actuellement à différentes formes d’ingérence de puissances étrangères, nous n’avons de cesse de solliciter l’intervention étrangère car nous sommes incapables de gérer nos propres conflits », estime Marcellin Razanakoto, qui a mis en relief les différentes étapes du processus de résolution de crise, placé sous l’égide de la SADC.
Pour le KMDT, les échecs que nous avons maintes fois essuyés (Maputo, Addis-Abeba, Afrique du Sud, …) pour cause d’indécisions sont lourds de conséquences, car c’est le peuple qui en pâtit. Crise prolongée, pauvreté grandissante et souveraineté piétinée, autant de facteurs ayant amené le KMDT à tirer la sonnette d’alarme.
Marcellin Razanakoto d’exhorter les forces vives de la nation dont les Forces armées, la Gendarmerie, la Police ainsi que les différents mouvements syndicaux à faire preuve de solidarité afin de sauver la nation.
Face aux réactions « impulsives » de leur confrère Marcellin Razanakoto, le Fiombonan’ny Malagasy Bemiray (FBM), une branche du KMDT, a fait savoir que ses membres n’ont en aucune façon rien à voir avec les affirmations « gratuites » de Marcellin Razanakoto et déclinent toutes responsabilités quant aux conséquences de ses propos. Et d’ajouter que Marcellin Razanakoto n’avait pas consulté au préalable ses confrères du KMDT ni obtenu leur accord pour tenir cette conférence de presse.

L.R
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A la recherche de la clé

Les délégations qui ont fait le déplacement à Pretoria sont rentrées. Et comme d’habitude, la SADC a préféré diviser la poire en deux, envoyant dos à dos les protagonistes. Marc Ravalomanana doit rentrer et il appartient aux Malgaches de finaliser la loi d’amnistie. Le gouvernement et le parlement sont ainsi sollicités à trouver la bonne mesure pour que cette loi soit la plus consensuelle possible pour ne pas frustrer Marc Ravalomanana, le seul garant de la consensualité de la Feuille de route, et pour ne pas offenser Andry Rajoelina qui tient à la fierté et à la souveraineté de la Nation malgache.
Toutefois, suite aux événements du samedi 21 janvier, la donne politique semble avoir changé. Les observateurs ont constaté que certains partis ou plateformes politiques commencent à se démarquer de la HAT, et plus particulièrement de son président, Andry Rajoelina. Il en est ainsi de l’Escopol et du Leader Fanilo. Si le premier en a assez des violences et insiste plus sur le pardon et la tolérance, le second voit que, sous cette transition, les valeurs républicaines se perdent dans la gouvernance de la HAT. Pour eux, le retour de Marc Ravalomanana au pays ne doit plus poser un problème. De l’immense plateforme de soutien de la HAT, il ne reste plus que l’UDR-C avec ses partis et particules.
Vu sous cet angle, l’espoir est permis. Comme le noyau dur de la HAT s’effrite, le libre retour de Marc Ravalomanana au pays est fortement envisageable. La SADC y est favorable comme une bonne partie de la communauté internationale et de la classe politique malgache. Mais le doute est toujours là. Notamment en ce qui concerne les militaires dont une partie semble ne pas y étre favorable. Pour quelles raisons ? Mystère et boule de gomme. Les gros pontes de l’Armée, peu enclins aux déclarations, préfèrent jouer tranquillement leur jeu avec un semblant d’inclinaison vers l’actuel homme fort de la Transition. Sans eux le 21 janvier dernier, Marc Ravalomanana aurait pu respirer de nouveau l’air du pays. La clé du problème se trouve peut étre du côté d’Andohalo ou d’Andrefan’Ambohijanahary.
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SADC: Ravalomanana et Rajoelina ont tort


La communiqué de la Troïka de l’organe politique, de défense et sécurité de la SADC fustige à la fois Marc Ravalomanana et les autorités de la HAT. Un communiqué qui a été modifié en l’espace d’une seule journée.

Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina à la fois ont été condamnés par la Troïka de la SADC. Le communiqué du 26 janvier 2012 de celle-ci précise dans ses paragraphes 4, 5 et 6 que « les événements du 21 janvier 2012 durant lesquels l’ancien président Marc Ravalomanana avait tenté d’entrer de manière unilatérale à Madagascar sont considérés comme des revers. Un processus convenu a été établi dans lequel la troïka s’est engagée à garantir le retour sécurisé de tous les exilés politiques conformément à l’article 20 de la Feuille de route.La troïka de l’organe de la SADC de qualifier cette action initiée par l’ancien président de malheureuse car elle avait le potentiel de compromettre la mise en Å“uvre de la Feuille de route à laquelle la plupart des partis politiques ont adhéré. Cependant, la troïka a noté que cette action était précipitée, étant donné que le processus vise déjà à assurer le retour des exilés politiques aux termes de l’article 20 de la Feuille de route. Les acteurs malgaches n’avaient pas prété suffisamment d’attention à cette méme action. Par ailleurs, la troïka a été déçue de la réplique et des déclarations faites par l’Autorité de transition sur cet incident. Sur la méme lancée, la troïka exige de l’Autorité de Transition et de tous les acteurs impliqués de trouver d’urgence une approche consensuelle pour la mise en Å“uvre de la Feuille de route dans son intégralité et en particulier, les articles 16,17,18,19 et 20 combinés à l’article 45 du méme document ». De ce fait, la Troïka de la SADC demande que ces points de mise en Å“uvre d’un apaisement soient effectifs avant la fin du mois de février 2012.

Double communiqué

La Troïka de l’organe politique de défense et sécurité de la SADC a émis deux communiqués sur cette réunion de la crise malgache. Le premier communiqué a été émis le 25 janvier 2012 tandis que le second le 26 janvier 2012. Les deux communiqués n’ont été portés à la connaissance des acteurs malgaches que hier.
Initialement, le communiqué ne comportait que 8 articles sans pour autant mentionner la combinaison des articles 16, 17, 18, 19 et 20 à l’article 45. 7 autres articles ont été rajoutés aux précédents. Certains politiciens malgaches se demandent tout de méme les raisons d’émission de ces deux communiqués…

Marc A.
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HPM: Loi d’amnistie avant tout


Le Regroupement des partis et associations politiques HPM exige l’application stricto sensu de la feuille de route et notamment la mise en Å“uvre des mesures d’apaisement. Pour ce faire, le HPM suggère la mise en place du Comité pour la Réconciliation nationale (CNR), la réalisation de l’amnistie, la création du Conseil Fampihavanana Malagasy (CFM) et la restructuration de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) en vue de l’organisation des futures élections.
Pour asseoir la réconciliation nationale, le HPM souhaite également l’instauration d’un cadre de dialogue entre toutes les entités et parties prenantes à la feuille de route sous l’égide des chefs d’église et des Raiamandreny Mijoro. « C’est à ce prix seulement que nous pourrions créer l’environnement sécuritaire favorable à l’instauration d’une paix juste et durable à Madagascar et envisager avec sérénité un éventuel retour au pays de l’ancien chef d’Etat Marc Ravalomanana dans le respect de la souveraineté de la justice », précise le communiqué du HPM.
Le HPM affirme également que, suite aux événements de samedi dernier relatifs au retour au pays de l’ancien président Marc Ravalomanana, il soutient l’application de la loi N°2011-014 du 13 décembre 2011 portant insertion dans l’ordonnance juridique interne de la FDR, pour aboutir à l’organisation d’élections libres et transparentes.

Vola R
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Andry Rajoelina: «J’ai pris la décision et je l’assume»


Lors de son déplacement dans la région Atsinanana, Andry Rajoelina, président de la transition, avait donné son avis sur la situation qui prévaut dans le pays. Il a ainsi admis que samedi dernier il avait assumé ses responsabilités quant au retour de l’ancien chef d’Etat à Madagascar.
«J’ai pris la décision et j’en assume les conséquences », a-t-il déclaré. Toujours d’après lui, cette décision qu’il avait adoptée visait à prévenir tout débordement.
En outre, le PHAT a souligné hier à Toamasina qu’il n’est pas imaginable d’accorder une amnistie à ceux qui ont commis un crime.
Face aux débats de ces derniers jours sur l’application de la feuille de route, il a fait savoir qu’un plan d’action est en cours pour examiner l’application de la feuille de route. L’amnistie devrait étre précédée de la mise en place du Conseil du Fampihavanana malagasy, selon ses précisions.
«Aucun pays ne peut nous obliger à accorder une amnistie à ceux qui ont mis fin à des vies », a souligné le Président de la Transition.

Claudia R
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Mamy Rakotoarivelo: «Marc Ravalomanana peut revenir avant le 29 février»


La deuxième délégation malgache convoquée par la Troïka de la SADC est arrivée au pays hier. Une occasion pour Mamy Rakotoarivelo, chef de délégation de la mouvance Ravalomanana de faire un rapport de sa mission à Pretoria. Le retour de l’ancien chef d’État Marc Ravalomanana ainsi que les conditions de ce retour ont été évoqués par le président du Congrès de la Transition. En effet, le président du CT de préciser que le retour de Marc Ravalomanana sera solutionné par une option politique et non judiciaire. Il a souligné que les termes des articles 16, 17, 18, 19 et 20 de la feuille de route suffisent à permettre à son chef de file de rentrer à Madagascar. Ces 5 articles stipulent l’arrét des poursuites judiciaires en vue d’asseoir un climat d’apaisement social et politique à Madagascar et permettre le retour sans conditions des exilés politiques y compris Marc Ravalomanana. Par ailleurs, Mamy Rakotoarivelo, dans son intervention à la presse au salon VIP de l’aéroport d’Ivato, de préciser que la mise en Å“uvre des textes et loi, en suspens, vers l’instauration de ce climat d’apaisement devra étre effective avant la date du 29 février 2012. De ce fait, il estime que le retour de Marc Ravalomanana pourra se faire avant le 29 février 2012 si les textes relatifs à ces trois articles sont appliqués.

Amnistie de Marc Ravalomanana
L’amnistie en faveur de l’ancien chef d’État Marc Ravalomanana a été évoquée à Ivato. La loi d’amnistie qui devra étre promulguée avant fin février 2012 devra avoir une portée générale et sera impersonnelle, a expliqué Mamy Rakotoarivelo. De ce fait, la mouvance Ravalomanana refuse de cautionner une loi d’amnistie qui exclut son propre chef de file. D’ailleurs, Mamy Rakotoarivelo d’indiquer que le projet de loi d’amnistie est déjà ficelé au sein du gouvernement et devra étre adopté dans le délai fixé par la SADC.

Levée de suspension de participation
La mouvance Ravalomanana venait de lever la suspension de sa participation aux institutions de la transition. Cette décision a été annoncée hier à Ivato. Dans son intervention, Mamy Rakotoarivelo a souligné que cette résolution a été adoptée à la demande de la Troïka de la SADC. Il a martelé que sa mouvance accorde sa confiance totale à la Troïka de la SADC dans la résolution de la crise malgache. En tout cas, la Troïka de la SADC a demandé aux acteurs malgaches et notamment au Premier ministre Omer Beriziky, durant la séance plénière qui s’est tenue à Pretoria, de privilégier la mise en Å“uvre d’un climat d’apaisement à Madagascar.

Marc A.
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Norbert Lala Ratsirahonana: «Ravalomanana ne rentrera pas avant le 29 février prochain»



«Aucune date n’avait été avancée quant au retour de l’ancien président Marc Ravalomanana au pays, à la réunion des acteurs politiques qui s’est tenue récemment à Pretoria. En outre, il a été convenu que la date limite de l’adoption de la loi d’amnistie est fixée au 29 février prochain». Telle est la déclaration de Norbert Lala Ratsirahonana, conseiller spécial du président de la HAT lors d’une conférence qu’il a donnée au palais d’Ambohitsorohitra.
Ce conseiller spécial du président de la HAT, d’ailleurs à la téte de la délégation de la présidence de la HAT à cette réunion de Pretoria, s’est empressé de démentir les informations selon lesquelles l’ancien chef d’Etat Marc Ravalomanana rentrera au pays avant le 29 février prochain.
Il explique qu’une consultation de toutes les parties prenantes à la feuille de route devrait se faire avant la détermination de la date de retour de l’ancien président malgache. «Ce retour, mentionné dans l’article 20 de la feuille de route malgache, devra s’appliquer de concert avec la note explicative fixée dans l’article 45 du méme document de sortie de crise et qui stipule que la transition est souveraine dans ses décisions judiciaires», a-t-il martelé.
Et de préciser que le retour sans condition de Marc Ravalomanana suppose la levée du Notam à son encontre, mais ne requiert pas pour autant la suspension de la poursuite judiciaire et des mandats d’arrét lancés à son encontre. A cette réunion de Pretoria, la délégation de la présidence de la HAT avait rapporté à la Troïka sa version des faits qui se sont déroulés depuis le 11 janvier, date à laquelle le président du Congrès de la Transition avait annoncé le retour de Marc Ravalomanana, en passant par la manifestation du 17 janvier de la mouvance Zafy à Ambohijatovo, jusqu’au retour avorté de l’ancien président, samedi dernier. «La troïka n’avait émis aucun critique ni aucune reproche au président de la HAT pour tous les faits sus-mentionnés», a fait savoir Norbert Lala Ratsirahonana.
Ce conseiller spécial d’Andry Rajoelina a rapporté que tous les participants à la réunion de Pretoria ont été unanimes à avancer que seule l’application de la feuille de route devra nous mener vers l’organisation des diverses élections. Toutefois, ceci ne sera réalisable qu’après instauration de l’apaisement politique qui devra se traduire par l’adoption de la loi d’amnistie.

RR.
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Bonne gouvernance: Pour une meilleure administration publique


La bonne gouvernance est encore difficile à réaliser dans notre pays du fait des nombreux obstacles qui interviennent dans les efforts menés en ce sens. A partir de ce constat, un colloque organisé par la Primature, axé autour du thème «Une meilleure administration pu­blique pour une bonne gouvernance» se tient depuis hier.
Ce colloque consiste ainsi à examiner et à discuter des méthodes et des solutions les plus efficaces à ces obstacles et rendre enfin effective cette bonne gouvernance.
Durant son allocution d’ouverture officielle, le Premier ministre a mis en relief les responsabilités principales qui incombent au pouvoir de la Transition et qui consistent à l’organisation des élections et à l’expédition, selon les normes, des affaires courantes de l’Etat. Ce colloque fait partie de cette deuxième catégorie des responsabilités du régime de la transition. Le but en est d’asseoir la confiance mutuelle entre diri­geants et administrés.
Le PM Omer Beriziky a rappelé à cette occasion que des défaillances sont constatées dans la gestion des affaires de l’Etat. Ce qui avait engendré les conflits et divergences divers. Il a fait allusion au conflit qui oppose depuis plusieurs semaines le Syndicat des Magistrats de Madagascar au corps de la Police nationale.
Le PM a également exprimé ses doutes quant à l’avenir des fonctionnaires tant que leur protection sociale n’est pas couverte de manière convenable.
Par conséquent, le PM a mis l’accent sur l’importance de ce colloque dans la gestion de l’Etat afin d’aboutir à une véritable bonne gouvernance.
300 personnes, dont des fonctionnaires, des membres de la société civile, des opérateurs économiques ou encore des partenaires étrangers de Madagascar, participent à ce colloque qui se tient au CCI d’Ivato.

Vola R.
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SECES: Un congrès national en vue


Le Syndicat des Enseignants-Chercheurs de l’Enseignement Supérieur (SECES) vient de mettre en place sa direction collégiale, placée sous la houlette de Gilbert Rasolomampiandry et ce, après la démission d’Armand Rasoamiaramanana, récemment nommé au poste de Directeur Général de l’Enseignement supérieur.

Cette décision, entre autres, figure dans les résolutions adoptées au conseil national du SECES, qui s’est tenu hier à la faculté des lettres d’Ankatso.
Cette direction collégiale sera chargée de la coordination nationale des actions du SECES durant la période transitoire et notamment la préparation du congrès national, prévu pour les 22 au 23 février prochain. Ce sera une occasion pour les enseignants-chercheurs de mettre en place le nouveau bureau national, de poursuivre les réflexions sur la redynamisation de l’ensei­-
gnement supérieur public ainsi que d’analyser leurs revendications.
Pour le SECES, la suspension de toutes les activités pédagogiques et de recherche dans les 6 universités publiques de Madagascar est toujours en vigueur jusqu’à la concrétisation par le ministère des Finances et du budget des 3 décrets portant références 2009-1214/ 1215/1216 du 6 octobre 2009. « Il s’agit d’une question de principe. Nous ne sommes pas face à un accord mais à une chose intangible qu’il importe de mettre à exécution », a fait remarquer Gilbert Rasolomam­piandry.
Toujours dans cette mé­me perspective, le SE­CES maintient sa réclamation de démission sans con­dition du ministre des Finances et du Budget pour manquements à ses responsabilités.

L.R
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Association des commerçants du Trading Center: «Nous n’avons toujours pas été indemnisés»


ading Center d’Analakely, présidée par Julius Miandrisoandrazana, se sont rassemblés hier devant les ruines de cette prestigieuse boutique. Il s’agit de commémorer de manière symbolique le 3ème anniversaire de cette triste journée du lundi noir. Trading Center faisait partie des boutiques ayant été saccagées, pillées puis incendiées durant la journée du 26 janvier 2009.
Julius Miandrisoandraza­na a rappelé à cette occasion qu’ils n’ont toujours pas été indemnisés des pertes qu’ils ont essuyées durant ces événements malheureux, conformément aux promesses du président Andry Rajoelina. L’association interpelle le gouvernement à respecter ses engagements et à daigner enfin Å“uvrer dans ce sens.
Selon les propos du président de l’association : « je tiens à faire remarquer que nous avions eu tant de mal à redresser notre petite entreprise et à relancer nos activités. Les moins chan­ceux n’ont toujours pas pu se relever. Le redressement n’a pas été facile. Nous avons dû fournir des efforts considérables et investir de nos propres poches pour reprendre le commerce ».
Selon les estimations de l’association, les pertes essuyées par la quarantaine de commerçants du Trading Center d’Analakely sont estimées à 4 milliards d’Ariary en tout. Aucun remboursement n’a été fait jusqu’à présent, rappellent-ils.

L.R


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