14 JANOARY 2012, Gazety MA-LAZA
2. rijadolly
(
14/01/2012 04:41)
DGT: Grandes explications sur les dossiers chauds: «SECES», «TASK FORCE», «CCAL»
Les revendications des enseignants chercheurs, le refus des chèques carburants par des stations-services, les indemnités des task-forces… sont autant de sujets brûlants auxquels Orlando Robimanana, Directeur Général du Trésor, a apporté des précisions.
C’est surprenant. Selon le Directeur Général du Trésor, «jusqu’à l’heure actuelle, aucun dossier de mandatement des heures complémentaires ne nous est parvenu», alors que les enseignants chercheurs revendiquent la démission du ministre de tutelle pour non prise de responsabilité.
Pour le DGT, les membres du SECES perçoivent déjà bon nombre d’avantages, et en demandent d’autres. Ce qui constitue des «charges nouvelles» pour la trésorerie publique, poursuit-il, alors que nous sommes toujours en pleine période de crise. Orlando Robimanana n’a pas manqué de préciser que les enseignants cherÂcheurs doivent plutôt s’estimer heureux que ce qui leur reviennent n’aient pas été revus à la baisse. Il a évoqué le cas de la Grèce où le salaire des fonctionnaires a été réduit compte tenu des difficultés de trésorerie.
C’est un manque de considération à l’égard du Trésor Public que de le contraindre à payer de nouvelles charges telles que des indemnités de risque, des indemnités d’efficacité, entre autres.
Task Force
Pour le Task Force, le problème qui se pose est lié aux indemnités. Il s’agit de celles qui doivent étre payées aux éléments des Forces armées dont la mission était de protéger nos bois précieux des trafics qui sévissaient dans la Grande île. En 2009, selon les explications apportées par Orlando Robimanana, un budget avait été débloqué et renvoyé au régisseur du ministère de l’Environnement. En tant que juge de régularité, le Trésor Public a procédé à des contrôles. Il s’est avéré que des défaillances ont été observées compte tenu de défauts de procédure ou d’absence de pièces justificatives. D’où la mesure de suspension du déblocage de budget. Des efforts de régularisation sont actuellement déployés par les différents responsables. Le Directeur Général du Trésor a ainsi précisé que la situation devra se dénouer bientôt.
CCAL
Les stations-service d’une compagnie pétrolière refusent depuis un certain temps les chèques carburants et lubrifiants ou CCAL. Orlando Robimanana s’est montré intransigeant en mettant l’accent sur le fait que les CCAL constituent un moyen de paiement ayant cours légal et ne doivent étre refusés en aucune façon. Si les gérants de station se disent victimes, la Direction du Trésor Public d’avancer que les deniers publics ne servent pas à payer les faux chèques.
450 millions d’Ariary de faux CCAL ont en effet été relevés. Les anciennes formules de chèques carburant qui ont fait l’objet de faux ont déjà été retirées du marché. Seuls, les véhicules administratifs doivent se servir de CCAL alors que des taxibe et des taxis-ville en utilisent, a-t-il fait remarquer. Il a été constaté également, selon le DGT, qu’un véhicule s’est approvisionné en carburant dont le montant s’élève à des millions d’Ariary en une seule journée. « Comment cela peut-il se faire compte tenu de la capacité du réservoir ? », s’est-il demandé tout en concluant qu’il y a ainsi connivence entre le propriétaire des chèques carburants et les pompistes. Il a précisé que les CCAL ont certainement été échangés avec de l’argent liquide. Pour y faire face, les mesures de contrôle et de sécurisation des chèques carburants seront renforcées. Par ailleurs, le projet de système de paiement à la carte sera appliqué prochainement.
Mais le meilleur remède pour soigner ces maux est le retour à l’orthodoxie financière et à la bonne gouvernance, selon le Directeur Général du Trésor.
Claudia R.
Les revendications des enseignants chercheurs, le refus des chèques carburants par des stations-services, les indemnités des task-forces… sont autant de sujets brûlants auxquels Orlando Robimanana, Directeur Général du Trésor, a apporté des précisions.
C’est surprenant. Selon le Directeur Général du Trésor, «jusqu’à l’heure actuelle, aucun dossier de mandatement des heures complémentaires ne nous est parvenu», alors que les enseignants chercheurs revendiquent la démission du ministre de tutelle pour non prise de responsabilité.
Pour le DGT, les membres du SECES perçoivent déjà bon nombre d’avantages, et en demandent d’autres. Ce qui constitue des «charges nouvelles» pour la trésorerie publique, poursuit-il, alors que nous sommes toujours en pleine période de crise. Orlando Robimanana n’a pas manqué de préciser que les enseignants cherÂcheurs doivent plutôt s’estimer heureux que ce qui leur reviennent n’aient pas été revus à la baisse. Il a évoqué le cas de la Grèce où le salaire des fonctionnaires a été réduit compte tenu des difficultés de trésorerie.
C’est un manque de considération à l’égard du Trésor Public que de le contraindre à payer de nouvelles charges telles que des indemnités de risque, des indemnités d’efficacité, entre autres.
Task Force
Pour le Task Force, le problème qui se pose est lié aux indemnités. Il s’agit de celles qui doivent étre payées aux éléments des Forces armées dont la mission était de protéger nos bois précieux des trafics qui sévissaient dans la Grande île. En 2009, selon les explications apportées par Orlando Robimanana, un budget avait été débloqué et renvoyé au régisseur du ministère de l’Environnement. En tant que juge de régularité, le Trésor Public a procédé à des contrôles. Il s’est avéré que des défaillances ont été observées compte tenu de défauts de procédure ou d’absence de pièces justificatives. D’où la mesure de suspension du déblocage de budget. Des efforts de régularisation sont actuellement déployés par les différents responsables. Le Directeur Général du Trésor a ainsi précisé que la situation devra se dénouer bientôt.
CCAL
Les stations-service d’une compagnie pétrolière refusent depuis un certain temps les chèques carburants et lubrifiants ou CCAL. Orlando Robimanana s’est montré intransigeant en mettant l’accent sur le fait que les CCAL constituent un moyen de paiement ayant cours légal et ne doivent étre refusés en aucune façon. Si les gérants de station se disent victimes, la Direction du Trésor Public d’avancer que les deniers publics ne servent pas à payer les faux chèques.
450 millions d’Ariary de faux CCAL ont en effet été relevés. Les anciennes formules de chèques carburant qui ont fait l’objet de faux ont déjà été retirées du marché. Seuls, les véhicules administratifs doivent se servir de CCAL alors que des taxibe et des taxis-ville en utilisent, a-t-il fait remarquer. Il a été constaté également, selon le DGT, qu’un véhicule s’est approvisionné en carburant dont le montant s’élève à des millions d’Ariary en une seule journée. « Comment cela peut-il se faire compte tenu de la capacité du réservoir ? », s’est-il demandé tout en concluant qu’il y a ainsi connivence entre le propriétaire des chèques carburants et les pompistes. Il a précisé que les CCAL ont certainement été échangés avec de l’argent liquide. Pour y faire face, les mesures de contrôle et de sécurisation des chèques carburants seront renforcées. Par ailleurs, le projet de système de paiement à la carte sera appliqué prochainement.
Mais le meilleur remède pour soigner ces maux est le retour à l’orthodoxie financière et à la bonne gouvernance, selon le Directeur Général du Trésor.
Claudia R.
3. rijadolly
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14/01/2012 04:41)
La revanche par les urnes
Les déclarations tenues à Iavoloha sont claires : on aura des élections cette année. Les mois de Janvier et Février sont destinés à ficeler tous les textes de lois relatifs à l’instauration d’un climat d’apaisement et à la tenue des élections présidentielles et législatives.
Les deux Vice-Primature et le MRI sont les départements gouvernementaux qui assurent la coordination des travaux au niveau de l’Exécutif, selon les explications de Jean Omer Beriziky, qui s’est efforcé de présenter dans son discours bilan et perspective, des lueurs d’espoir.
Pour la mouvance Ravalomanana, le débat est simple : il faudra, d’abord, que leur champion en exil en Afrique du Sud puisse rentrer sans condition au pays. C’est la feuille de route qui le dit, noir sur blanc, et cette feuille de route a été signée par les acteurs politiques.
Ravalomanana n’a jamais caché son désir de se présenter aux prochaines élections présidentielles. Il veut se mesurer à Andry Rajoelina. Autrement dit, il entend demander à l’histoire des comptes pour avoir été chassé du pouvoir comme un malpropre. Et l’histoire, c’est le mouvement 13 mai, mouvement qualifié de populaire. Revanche par les urnes ? Probablement, de l’avis des observateurs.
En trois années de transition, de l’eau a coulé sous le pont. Le mouvement 13 mai n’est plus une référence aux yeux de l’opinion de par les déboires et les dérapages des politiciens. Ajoutons à cela la grogne sociale montante n’était-ce qu’au niveau des syndicats et autres corps de l’Etat dont les magistrats, les sous-officiers, les enseignants chercheurs.
Si l’année 2012 est celle des élections, le régime de transition devrait créer une bonne atmosphère. Une élection libre, transparente et crédible ne l’est que dans la sérénité et la paix sociale.
Les déclarations tenues à Iavoloha sont claires : on aura des élections cette année. Les mois de Janvier et Février sont destinés à ficeler tous les textes de lois relatifs à l’instauration d’un climat d’apaisement et à la tenue des élections présidentielles et législatives.
Les deux Vice-Primature et le MRI sont les départements gouvernementaux qui assurent la coordination des travaux au niveau de l’Exécutif, selon les explications de Jean Omer Beriziky, qui s’est efforcé de présenter dans son discours bilan et perspective, des lueurs d’espoir.
Pour la mouvance Ravalomanana, le débat est simple : il faudra, d’abord, que leur champion en exil en Afrique du Sud puisse rentrer sans condition au pays. C’est la feuille de route qui le dit, noir sur blanc, et cette feuille de route a été signée par les acteurs politiques.
Ravalomanana n’a jamais caché son désir de se présenter aux prochaines élections présidentielles. Il veut se mesurer à Andry Rajoelina. Autrement dit, il entend demander à l’histoire des comptes pour avoir été chassé du pouvoir comme un malpropre. Et l’histoire, c’est le mouvement 13 mai, mouvement qualifié de populaire. Revanche par les urnes ? Probablement, de l’avis des observateurs.
En trois années de transition, de l’eau a coulé sous le pont. Le mouvement 13 mai n’est plus une référence aux yeux de l’opinion de par les déboires et les dérapages des politiciens. Ajoutons à cela la grogne sociale montante n’était-ce qu’au niveau des syndicats et autres corps de l’Etat dont les magistrats, les sous-officiers, les enseignants chercheurs.
Si l’année 2012 est celle des élections, le régime de transition devrait créer une bonne atmosphère. Une élection libre, transparente et crédible ne l’est que dans la sérénité et la paix sociale.
4. rijadolly
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14/01/2012 04:42)
ZP: 5 officiers limogés
Cinq officiers de la Gendarmerie nationale ont été limogés au cours de l’année 2011. Le bilan de l’année 2011 de la Gendarmerie nationale fait état de 5 officiers limogés durant l’année dernière pour fautes lourdes
Cinq autres officiers ont perdu la vie, au cours de la méme année, et pour la plupart dans l’exercice de leur fonction. Un autre officier est passé en Conseil de discipline toujours durant la méme période. En revanche, 169 officiers ont été élevés au grade supérieur.
En ce qui concerne les sous-officiers, 6 ont perdu la vie durant l’année précédente et 171 ont été sanctionnés. En revanche, 819 sous-officiers ont reçu une distinction honorifique en 2011.
Ce bilan a été présenté hier à l’occasion de la cérémonie d’échanges de vÅ“ux de nouvel an de la grande famille de la Gendarmerie nationale qui s’est déroulée au camp RaÂtsimandrava, à Andrefan’Ambohijanahary.
Tahina R.
Cinq officiers de la Gendarmerie nationale ont été limogés au cours de l’année 2011. Le bilan de l’année 2011 de la Gendarmerie nationale fait état de 5 officiers limogés durant l’année dernière pour fautes lourdes
Cinq autres officiers ont perdu la vie, au cours de la méme année, et pour la plupart dans l’exercice de leur fonction. Un autre officier est passé en Conseil de discipline toujours durant la méme période. En revanche, 169 officiers ont été élevés au grade supérieur.
En ce qui concerne les sous-officiers, 6 ont perdu la vie durant l’année précédente et 171 ont été sanctionnés. En revanche, 819 sous-officiers ont reçu une distinction honorifique en 2011.
Ce bilan a été présenté hier à l’occasion de la cérémonie d’échanges de vÅ“ux de nouvel an de la grande famille de la Gendarmerie nationale qui s’est déroulée au camp RaÂtsimandrava, à Andrefan’Ambohijanahary.
Tahina R.
5. rijadolly
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14/01/2012 04:42)
Congrès de la transition: La loi sur la CENI votée
Après des débats houleux au sein du Congrès de la Transition, le projet de loi fixant l’organisation, le fonctionnement et les attributions de la Commission Électorale Nationale Indépendante a été adopté à l’unanimité à Tsimbazaza.
Aucune voix contre n’a été enregistrée lors de l’adoption du projet de loi relatif à la CENI hier au palais de Tsimbazaza. Les débats sur le sujet ont été houleux durant l’après-midi du jeudi 12 janvier. En effet, si ce projet devait étre soumis au vote du parlement jeudi dernier, il n’a finalement été adopté qu’hier.
Plusieurs points ont tout de méme suscité les débats notamment sur la désignation des démembrements de la CENI au niveau des régions, des districts et des communes. Le texte en question préconise trois membres de ces démembrements territoriaux issus des partis ou groupements politiques. Les membres du Congrès de la Transition voulaient plus de précisions sur ce sujet si certains réclamaient que ces trois personnalités des démembrements de la CENI soient issues respectivement de groupements politiques proches de la HAT, du front de l’opposition et des entités politiques centristes. Finalement, aucun amendement clair n’a été décidé. Un cas de figure qui contraint les acteurs politiques signataires de la feuille de sortie de crise à trouver le consensus afin de désigner les représentants politiques qui siègeront au sein des démembrements de la CENI.
En ce qui concerne la Commission Électorale Nationale Indépendante proprement dite, celle-ci sera composée de 24 membres dont 11 issus des partis et groupements politiques signataires de la feuille de route. Les 13 autres seront issus de la société civile et de l’administration, à l’instar du ministère de l’Intérieur et du ministère de la Décentralisation. Les syndicats des administrateurs civils et des magistrats ainsi que l’ordre des journalistes auront droit chacun à un représentant.
Le projet de loi relatif à la CENI prévoit, en outre, que le président de cette institution électorale pourrait étre un de ses membres méme.
Un appel à candidature sera ainsi lancé pour la présidence de la CENI.
En revanche, les autres membres du bureau permanent, à l’instar des deux vice-présidents et des deux rapporteurs généraux, seront issus des membres méme de la CENI.
Le mandat des membres de la CENI devra expirer au terme de la transition sous constatation du Président de la République. De nouveaux textes seront soumis au parlement élu, pour la mise en place de la nouvelle structure de la CENI. Après le Congrès de la Transition, le Conseil Supérieur de la Transition sera chargé de l’adoption du projet de loi sur la CENI.
Marc A.
Après des débats houleux au sein du Congrès de la Transition, le projet de loi fixant l’organisation, le fonctionnement et les attributions de la Commission Électorale Nationale Indépendante a été adopté à l’unanimité à Tsimbazaza.
Aucune voix contre n’a été enregistrée lors de l’adoption du projet de loi relatif à la CENI hier au palais de Tsimbazaza. Les débats sur le sujet ont été houleux durant l’après-midi du jeudi 12 janvier. En effet, si ce projet devait étre soumis au vote du parlement jeudi dernier, il n’a finalement été adopté qu’hier.
Plusieurs points ont tout de méme suscité les débats notamment sur la désignation des démembrements de la CENI au niveau des régions, des districts et des communes. Le texte en question préconise trois membres de ces démembrements territoriaux issus des partis ou groupements politiques. Les membres du Congrès de la Transition voulaient plus de précisions sur ce sujet si certains réclamaient que ces trois personnalités des démembrements de la CENI soient issues respectivement de groupements politiques proches de la HAT, du front de l’opposition et des entités politiques centristes. Finalement, aucun amendement clair n’a été décidé. Un cas de figure qui contraint les acteurs politiques signataires de la feuille de sortie de crise à trouver le consensus afin de désigner les représentants politiques qui siègeront au sein des démembrements de la CENI.
En ce qui concerne la Commission Électorale Nationale Indépendante proprement dite, celle-ci sera composée de 24 membres dont 11 issus des partis et groupements politiques signataires de la feuille de route. Les 13 autres seront issus de la société civile et de l’administration, à l’instar du ministère de l’Intérieur et du ministère de la Décentralisation. Les syndicats des administrateurs civils et des magistrats ainsi que l’ordre des journalistes auront droit chacun à un représentant.
Le projet de loi relatif à la CENI prévoit, en outre, que le président de cette institution électorale pourrait étre un de ses membres méme.
Un appel à candidature sera ainsi lancé pour la présidence de la CENI.
En revanche, les autres membres du bureau permanent, à l’instar des deux vice-présidents et des deux rapporteurs généraux, seront issus des membres méme de la CENI.
Le mandat des membres de la CENI devra expirer au terme de la transition sous constatation du Président de la République. De nouveaux textes seront soumis au parlement élu, pour la mise en place de la nouvelle structure de la CENI. Après le Congrès de la Transition, le Conseil Supérieur de la Transition sera chargé de l’adoption du projet de loi sur la CENI.
Marc A.
6. rijadolly
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14/01/2012 04:43)
Augustin Andriamananoro: «Prendre les dispositions nécessaires»
L’éventuel retour de Marc Ravalomanana ne cesse de susciter des réactions et des opinions diverses dans le microcosme politique malgache.
En réaction à la déclaration de Mamy Rakotoarivelo sur ce sujet, Augustin Andriamananoro, conseiller du président de la HAT, a exprimé son opinion tout en émettant certains doutes. Selon ses propos : « le président de la HAT, Andry Rajoelina, dans son discours a déclaré que l’autorité malgache prendra des dispositions pour préserver l’ordre et la sérénité publics. A cet effet, toute tentative de perturbation ou encore de déstabilisation, qu’elle vienne de l’extérieur ou de l’intérieur du pays, sera prise en considération afin d’épargner au peuple les menaces de perturbation ».
Rappelons que Mamy Rakotoarivelo, président du Congrès de la Transition et chef de délégation de la mouvance Ravalomanana, avait annoncé publiquement mercredi dernier que Marc Ravalomanana devra rentrer d’ici peu au pays. Il aurait méme déjà communiqué la date probable de ce retour au président de la HAT ainsi qu’au Premier ministre Jean Omer Beriziky, sans pour autant la faire connaître publiquement.
Vola R.
L’éventuel retour de Marc Ravalomanana ne cesse de susciter des réactions et des opinions diverses dans le microcosme politique malgache.
En réaction à la déclaration de Mamy Rakotoarivelo sur ce sujet, Augustin Andriamananoro, conseiller du président de la HAT, a exprimé son opinion tout en émettant certains doutes. Selon ses propos : « le président de la HAT, Andry Rajoelina, dans son discours a déclaré que l’autorité malgache prendra des dispositions pour préserver l’ordre et la sérénité publics. A cet effet, toute tentative de perturbation ou encore de déstabilisation, qu’elle vienne de l’extérieur ou de l’intérieur du pays, sera prise en considération afin d’épargner au peuple les menaces de perturbation ».
Rappelons que Mamy Rakotoarivelo, président du Congrès de la Transition et chef de délégation de la mouvance Ravalomanana, avait annoncé publiquement mercredi dernier que Marc Ravalomanana devra rentrer d’ici peu au pays. Il aurait méme déjà communiqué la date probable de ce retour au président de la HAT ainsi qu’au Premier ministre Jean Omer Beriziky, sans pour autant la faire connaître publiquement.
Vola R.
7. rijadolly
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14/01/2012 04:44)
Ny Hasina Andriamanjato: Appui du ministère des Postes et des Télécommunications aux élections
Le ministère des Postes, des Télécommunications et des Nouvelles technologies aura une grande part de responsabilités dans les futures élections.
Lors de la cérémonie de présentation de vÅ“ux des représentants du personnel de ce ministère au ministre Ny Hasina Andriamanjato et son épouse, hier à Soarano, le ministre a évoqué l’importance de la neutralité et de la transparence chez le personnel. Il a indiqué que le ministère joue un rôle prépondérant dans la communication et l’acheminement des résultats des élections dans tout Madagascar, méme si des opérateurs privés seront sollicités à ce faire. Il a souligné que le rôle du gouvernement se limitera à l’appui technique.
Projet de loi sur le
commerce électronique en gestation
En ce qui concerne l’évolution des nouvelles technologies de l’information et de la communication, le ministre Ny Hasina Andriamanjato d’admettre que MadaÂgascar accuse un retard par rapport à d’autres pays du monde. Une des raisons de ce retard est l’insuffisance de réglementation exacte en matière de télécommunication. Il a pris l’exemple du commerce élecÂtroniÂque ou e-commerce dont aucune réglementation n’est pour l’instant en vigueur à Madagascar méme si ce mode opératoire est, depuis quelques années, fonctionnel. Toutefois, il a précisé que le projet de loi relatif à ce commerce électronique est en gestation au niveau du gouvernement Beriziky et que les travaux y afférents sont entamés depuis le mandat du gouvernement Vital en 2011. Ce projet de loi sera, par la suite, soumis au parlement élu de la nouvelle République.
De nouvelles perspectives ont été évoquées par le ministre des télécommunications en vue d’aligner Madagascar aux autres pays développés. Il a annoncé, entre autres, l’installation prochaine de la technologie de télécommunication de 4ème génération à Madagascar.
Marc A.
Le ministère des Postes, des Télécommunications et des Nouvelles technologies aura une grande part de responsabilités dans les futures élections.
Lors de la cérémonie de présentation de vÅ“ux des représentants du personnel de ce ministère au ministre Ny Hasina Andriamanjato et son épouse, hier à Soarano, le ministre a évoqué l’importance de la neutralité et de la transparence chez le personnel. Il a indiqué que le ministère joue un rôle prépondérant dans la communication et l’acheminement des résultats des élections dans tout Madagascar, méme si des opérateurs privés seront sollicités à ce faire. Il a souligné que le rôle du gouvernement se limitera à l’appui technique.
Projet de loi sur le
commerce électronique en gestation
En ce qui concerne l’évolution des nouvelles technologies de l’information et de la communication, le ministre Ny Hasina Andriamanjato d’admettre que MadaÂgascar accuse un retard par rapport à d’autres pays du monde. Une des raisons de ce retard est l’insuffisance de réglementation exacte en matière de télécommunication. Il a pris l’exemple du commerce élecÂtroniÂque ou e-commerce dont aucune réglementation n’est pour l’instant en vigueur à Madagascar méme si ce mode opératoire est, depuis quelques années, fonctionnel. Toutefois, il a précisé que le projet de loi relatif à ce commerce électronique est en gestation au niveau du gouvernement Beriziky et que les travaux y afférents sont entamés depuis le mandat du gouvernement Vital en 2011. Ce projet de loi sera, par la suite, soumis au parlement élu de la nouvelle République.
De nouvelles perspectives ont été évoquées par le ministre des télécommunications en vue d’aligner Madagascar aux autres pays développés. Il a annoncé, entre autres, l’installation prochaine de la technologie de télécommunication de 4ème génération à Madagascar.
Marc A.
8. rijadolly
(
14/01/2012 04:45)
SECES: «Hery Rajaonarimampianina feint d’ignorer le problème…»
« Je suis persuadé que le ministre des Finances et du Budget a reçu notre fiche de déclaration, toutefois, il feint d’ignorer le fond du problème. Nous avons déjà fait parvenir la déclaration contenant nos revendications à la direction de notre établissement, qui l’a transmise à la présidence de l’université. Cette dernière devait en informer le ministère de tutelle, et celui ci devrait soumettre le dossier devant le ministère des Finances et du Budget », a fait savoir Armand Rasoamiaramanana, président du SECES en réponse à la déclaration du ministre des Finances et du Budget, Hery Rajaonarimampianina.
Pour le SECES, le MFB rejette la balle au ministère de l’Enseignement supérieur, attitude qui témoigne de son incompétence à gérer cette crise. Pour Armand Rasoamiaramanana, les revendications du SECES sont bel et bien fondées car elles s’appuient sur de solides preuves. Le président du SECES, lui, accuse le MFB d’étre responsable de ce mouvement de contestation dans la mesure où ce département reflète la mauvaise gouvernance. Et d’argumenter que les membres du syndicat ont été plusieurs fois victimes de non-droit dans la mesure où le ministère des Finances et du Budget n’avait pas respecté ses engagements. Et de mettre en relief le non paiement des heures complémentaires de ses membres, pourtant prévu par la loi de Finances 2011, et dont le budget « s’est évaporé dans la nature ». A cet effet, le SECES dénonce un détournement de fonds.
Le président du SECES a profité de son bref entretien avec la presse pour dénoncer une tentative d’intimidation à l’endroit des étudiants et ce, après la récente manifestation des étudiants conformément au principe de la franchise universitaire. Selon les propos d’Armand Rasoamiaramanana à ce sujet : « la présidence de l’université a convoqué des représentants d’associations pédagogiques. Un seul d’entre eux a répondu à l’appel et, mal lui en a pris car il a reçu des menaces selon lesquelles, lui et ses compagnons risquaient d’étre traduits en conseil de discipline. Un responsable a méme fait semblant de recourir à l’intervention du procureur de la République pour effrayer ce représentant ». Une situation que le SECES juge révoltante étant donné que les étudiants n’ont fait que réclamer la reprise des cours, tout en exhortant les deux protagonistes, à savoir le SECES et le gouvernement, à trouver un compromis dans les plus brefs délais.
L.R
« Je suis persuadé que le ministre des Finances et du Budget a reçu notre fiche de déclaration, toutefois, il feint d’ignorer le fond du problème. Nous avons déjà fait parvenir la déclaration contenant nos revendications à la direction de notre établissement, qui l’a transmise à la présidence de l’université. Cette dernière devait en informer le ministère de tutelle, et celui ci devrait soumettre le dossier devant le ministère des Finances et du Budget », a fait savoir Armand Rasoamiaramanana, président du SECES en réponse à la déclaration du ministre des Finances et du Budget, Hery Rajaonarimampianina.
Pour le SECES, le MFB rejette la balle au ministère de l’Enseignement supérieur, attitude qui témoigne de son incompétence à gérer cette crise. Pour Armand Rasoamiaramanana, les revendications du SECES sont bel et bien fondées car elles s’appuient sur de solides preuves. Le président du SECES, lui, accuse le MFB d’étre responsable de ce mouvement de contestation dans la mesure où ce département reflète la mauvaise gouvernance. Et d’argumenter que les membres du syndicat ont été plusieurs fois victimes de non-droit dans la mesure où le ministère des Finances et du Budget n’avait pas respecté ses engagements. Et de mettre en relief le non paiement des heures complémentaires de ses membres, pourtant prévu par la loi de Finances 2011, et dont le budget « s’est évaporé dans la nature ». A cet effet, le SECES dénonce un détournement de fonds.
Le président du SECES a profité de son bref entretien avec la presse pour dénoncer une tentative d’intimidation à l’endroit des étudiants et ce, après la récente manifestation des étudiants conformément au principe de la franchise universitaire. Selon les propos d’Armand Rasoamiaramanana à ce sujet : « la présidence de l’université a convoqué des représentants d’associations pédagogiques. Un seul d’entre eux a répondu à l’appel et, mal lui en a pris car il a reçu des menaces selon lesquelles, lui et ses compagnons risquaient d’étre traduits en conseil de discipline. Un responsable a méme fait semblant de recourir à l’intervention du procureur de la République pour effrayer ce représentant ». Une situation que le SECES juge révoltante étant donné que les étudiants n’ont fait que réclamer la reprise des cours, tout en exhortant les deux protagonistes, à savoir le SECES et le gouvernement, à trouver un compromis dans les plus brefs délais.
L.R
9. rijadolly
(
14/01/2012 04:46)
Communauté des affaires malgaches: Proposition d’une feuille de route économique
La « Communauté des affaires malgaches » a remis hier au PHAT la feuille de route économique au cours de la cérémonie de présentation de vÅ“ux qui s’est tenue à Iavoloha. Dans son allocution, le président du Fivmpama, Herintsalama Rajaonarivelo, n’a pas manqué de préciser que ladite communauté des affaires reste disponible à apporter sa pierre à l’édifice pour permettre le redressement de l’économie.
Pour le président, à court terme, l’objectif est de payer les arriérés de l’Etat, de trouver des solutions au problème de délestage, de mener des dialogues francs et concertés sur les problèmes identifiés dans le secteur pétrolier. Il a également tiré la sonnette d’alarme sur la situation catastrophique des stations-service qui sont confrontées à des difficultés majeures.
Des dispositions s’imposent également dans les secteurs industriels, de la télécommunication et des TIC, du transport routier et maritime ainsi que dans le secteur judiciaire.
A moyen terme, il s’agit notamment de mettre en place un cadrage pour une visibilité économique et une transparence dans la mise en Å“uvre du dialogue public-privé.
Le vÅ“u prononcé par le président du Fivmpama est que cette année nouvelle soit une année de paix, d’harmonie et de travail.
Le PHAT, Andry Rajoelina, a souligné, pour sa part, le rôle des opérateurs économiques qui constituent un pionner du développement du pays. Il a également effectué une rétrospective et parlé des perspectives de cette nouvelle année.
Claudia R.
La « Communauté des affaires malgaches » a remis hier au PHAT la feuille de route économique au cours de la cérémonie de présentation de vÅ“ux qui s’est tenue à Iavoloha. Dans son allocution, le président du Fivmpama, Herintsalama Rajaonarivelo, n’a pas manqué de préciser que ladite communauté des affaires reste disponible à apporter sa pierre à l’édifice pour permettre le redressement de l’économie.
Pour le président, à court terme, l’objectif est de payer les arriérés de l’Etat, de trouver des solutions au problème de délestage, de mener des dialogues francs et concertés sur les problèmes identifiés dans le secteur pétrolier. Il a également tiré la sonnette d’alarme sur la situation catastrophique des stations-service qui sont confrontées à des difficultés majeures.
Des dispositions s’imposent également dans les secteurs industriels, de la télécommunication et des TIC, du transport routier et maritime ainsi que dans le secteur judiciaire.
A moyen terme, il s’agit notamment de mettre en place un cadrage pour une visibilité économique et une transparence dans la mise en Å“uvre du dialogue public-privé.
Le vÅ“u prononcé par le président du Fivmpama est que cette année nouvelle soit une année de paix, d’harmonie et de travail.
Le PHAT, Andry Rajoelina, a souligné, pour sa part, le rôle des opérateurs économiques qui constituent un pionner du développement du pays. Il a également effectué une rétrospective et parlé des perspectives de cette nouvelle année.
Claudia R.
10. rijadolly
(
14/01/2012 04:47)
Ankatso: Rentrée officielle reportée
«La rentrée officielle de l’université d’Antananarivo, de cette année académique 2011-2012, sera probablement repoussée», a annoncé Jean-Eric Rakotoarisoa, vice-président de l’université d’Antananarivo. «Nul n’est pas sans savoir que ce retard sur le calendrier universitaire résulte non seulement du retard du début des cours pédagogiques de l’année universitaire 2011, mais également de la grève du syndicat des enseignants-chercheurs», a-t-il déclaré.
Jean-Eric Rakotoarisoa a, par ailleurs, fait savoir que certains départements poursuivent toujours leurs activités pédagogiques, notamment celui de la faculté DEGS, et ce, en dépit de la grève générale observée par le SECES. D’autres départements, eux, ont méme publié les résultats de leurs examens de la deuxième session, quoique les enseignants-chercheurs qui exercent dans ces départements soutiennent, eux aussi, les revendications du SECES.
Le vice-président de l’université d’Antananarivo encourage ainsi la poursuite des négociations entre le SECES et les ministères compétents en vue de mettre fin à ce conflit qui secoue l’université au cours de ces dernières semaines. Il a profité de l’occasion pour solliciter les étudiants à ne pas envenimer la situation et à cesser toute manifestation estudiantine.
RR.
«La rentrée officielle de l’université d’Antananarivo, de cette année académique 2011-2012, sera probablement repoussée», a annoncé Jean-Eric Rakotoarisoa, vice-président de l’université d’Antananarivo. «Nul n’est pas sans savoir que ce retard sur le calendrier universitaire résulte non seulement du retard du début des cours pédagogiques de l’année universitaire 2011, mais également de la grève du syndicat des enseignants-chercheurs», a-t-il déclaré.
Jean-Eric Rakotoarisoa a, par ailleurs, fait savoir que certains départements poursuivent toujours leurs activités pédagogiques, notamment celui de la faculté DEGS, et ce, en dépit de la grève générale observée par le SECES. D’autres départements, eux, ont méme publié les résultats de leurs examens de la deuxième session, quoique les enseignants-chercheurs qui exercent dans ces départements soutiennent, eux aussi, les revendications du SECES.
Le vice-président de l’université d’Antananarivo encourage ainsi la poursuite des négociations entre le SECES et les ministères compétents en vue de mettre fin à ce conflit qui secoue l’université au cours de ces dernières semaines. Il a profité de l’occasion pour solliciter les étudiants à ne pas envenimer la situation et à cesser toute manifestation estudiantine.
RR.
11. rijadolly
(
14/01/2012 04:49)
Travailleuses: à l’extérieur 19 décès jusqu’à ce jour
L’envoi de travailleuses malgaches au Liban a été suspendu depuis l’année 2010. Les autorités compétentes avaient également pris des mesures visant à améliorer leurs conditions de travail dans ce pays. Et pourtant, les mauvais traitements à l’endroit de certaines d’entre elles qui sont toujours dans ce pays se poursuivent. Pas plus tard que le 26 décembre dernier, les parents d’une jeune femme malgache travaillant au Liban ont été informés du décès de leur fille et que la dépouille sera rapatriée dans le courant de ce mois de janvier. Ce qui n’est toujours pas effectif, au moment où nous mettons sous presse, d’après la famille.
Toujours sans nouvelle concernant leur fille, étant donné que ni l’agence de placement ni le consulat malgache au Liban ne leur ont fourni aucune information complémentaire, ses parents vivent actuellement dans une inquiétude grandissante.
Le bilan du syndicat des professionnels diplômés en travail social (SPDTS) pour la période 2009-2011 fait état de 19 décès. Les proches de ces victimes ont reçu le soutien du syndicat dans les démarches administratives et/ou juridiques de rapatriement des corps.
Norotiana Jeannoda, présidente du SPDTS, explique qu’une légère amélioration des conditions de vie des femmes migrantes a été constatée. Le pourcentage des femmes qui n’ont pas pu terminer à temps leur contrat est passé de 80% en 2010 à 57% en 2011. A noter qu’en 2011, 676 travailleuses malgaches du Liban sont rentrées à Madagascar. Parmi elles, 332 ont bénéficié d’un soutien psychosocial du SPDTS, 85 sont rapatriées avec enfant. Par ailleurs, 471 demandes de rapatriement ont été déposées auprès du bureau du SPDTS.
Actuellement, de nombreuses jeunes femmes qui restent en contact avec le SPDTS se plaignent toujours des maltraitances quotidiennes qu’elles subissent sur leur lieu de travail à l’étranger. Les unes sont « séquestrées » par leur employeur qui les obligent à signer le renouvellement de leur contrat, les autres sont obligées de passer d’un patron à un autre. Ces plaintes sont déposées non seulement par des femmes migrantes au Liban mais également par celles des autres pays de destination tels que la Jordanie, Dubaï, Maurice, Koweït ou encore au Qatar.
Le SPDTS a fait savoir que la maltraitance à l’endroit des femmes malgaches migrantes se fait de plus en plus ressentir dans les pays africains dont le Sénégal. «Le cas des pays africains est particulier dans la mesure où ce sont les ressortissants malgaches en mission sur place qui pratiquent la maltraitance sur des jeunes femmes migrantes», a précisé Norotiana Jeannoda.
RR.
L’envoi de travailleuses malgaches au Liban a été suspendu depuis l’année 2010. Les autorités compétentes avaient également pris des mesures visant à améliorer leurs conditions de travail dans ce pays. Et pourtant, les mauvais traitements à l’endroit de certaines d’entre elles qui sont toujours dans ce pays se poursuivent. Pas plus tard que le 26 décembre dernier, les parents d’une jeune femme malgache travaillant au Liban ont été informés du décès de leur fille et que la dépouille sera rapatriée dans le courant de ce mois de janvier. Ce qui n’est toujours pas effectif, au moment où nous mettons sous presse, d’après la famille.
Toujours sans nouvelle concernant leur fille, étant donné que ni l’agence de placement ni le consulat malgache au Liban ne leur ont fourni aucune information complémentaire, ses parents vivent actuellement dans une inquiétude grandissante.
Le bilan du syndicat des professionnels diplômés en travail social (SPDTS) pour la période 2009-2011 fait état de 19 décès. Les proches de ces victimes ont reçu le soutien du syndicat dans les démarches administratives et/ou juridiques de rapatriement des corps.
Norotiana Jeannoda, présidente du SPDTS, explique qu’une légère amélioration des conditions de vie des femmes migrantes a été constatée. Le pourcentage des femmes qui n’ont pas pu terminer à temps leur contrat est passé de 80% en 2010 à 57% en 2011. A noter qu’en 2011, 676 travailleuses malgaches du Liban sont rentrées à Madagascar. Parmi elles, 332 ont bénéficié d’un soutien psychosocial du SPDTS, 85 sont rapatriées avec enfant. Par ailleurs, 471 demandes de rapatriement ont été déposées auprès du bureau du SPDTS.
Actuellement, de nombreuses jeunes femmes qui restent en contact avec le SPDTS se plaignent toujours des maltraitances quotidiennes qu’elles subissent sur leur lieu de travail à l’étranger. Les unes sont « séquestrées » par leur employeur qui les obligent à signer le renouvellement de leur contrat, les autres sont obligées de passer d’un patron à un autre. Ces plaintes sont déposées non seulement par des femmes migrantes au Liban mais également par celles des autres pays de destination tels que la Jordanie, Dubaï, Maurice, Koweït ou encore au Qatar.
Le SPDTS a fait savoir que la maltraitance à l’endroit des femmes malgaches migrantes se fait de plus en plus ressentir dans les pays africains dont le Sénégal. «Le cas des pays africains est particulier dans la mesure où ce sont les ressortissants malgaches en mission sur place qui pratiquent la maltraitance sur des jeunes femmes migrantes», a précisé Norotiana Jeannoda.
RR.