MA-LAZA 13 JANOARY 2012

1. rijadolly ( 12/01/2012 23:44)
répondu par rijadolly le 12/01/2012 23:55
2. rijadolly ( 12/01/2012 23:47)
Affaire Rehavana: Deux commissaires placés sous MD


Le dossier Rehavana Michel qui avait occasionné la tension entre le corps de la Police et celui de la magistrature est loin d’étre clos. Hier, deux hauts responsables de la Police nationale ont été placés sous mandat de dépôt.

Le Directeur régional de la Police nationale de Toliara ainsi que le Commissaire central de cette méme ville ont été placés en détention provisoire à Antanimora hier après avoir comparu devant le parquet d’Anosy.
Quelques heures après cette décision du parquet, les membres de la mutuelle des commissaires de police se sont réunis d’urgence à Anosy. Aucune information n’a pour l’instant filtrée de cette réunion.
Le placement sous MD de ces deux hauts gradés de la Police n’a pas manqué d’indigner leurs collègues. Raison de la convocation de cette réunion d’urgence.
D’après des sources policières, les commissaires de police feront ce jour une déclaration à la presse. Leur décision face à l’incarcération de leurs collègues sera annoncée à cette occasion. Toujours nos sources d’annoncer qu’une assemblée générale de la Police nationale est en gestation et devrait se tenir ce lundi 16 janvier 2012. Une mobilisation nationale du corps de la Police est prévue se mettre en place à cette occasion.
Après les 5 policiers placés sous mandat de dépôt à Tsiafahy le 27 décembre 2011, voilà que deux commissaires de police sont détenus provisoirement…
Les rebondissements dans l’affaire Rehavana Michel risquent de se poursuivre étant donné que la grève des magistrats est toujours maintenue. Le corps de la Police nationale aura sans doute son mot à dire dans les prochaines heures…

Marc A.
3. rijadolly ( 12/01/2012 23:47)
Cela n’arrive qu’aux autres

Le problème de l’insécurité est lié à celui de la crise. C’est une évidence. Mais il ne s’agit pas uniquement de multiplication des vols à la tire ou encore des autres menus larcins, mais de grand banditisme. Les bandits attaquent les domiciles, les lieux de travail, les fourgons, les banques, les lieux publics, les stations-service. Tout ce qui sent l’argent n’a pas d’odeur. Ces endroits sont braqués, méme au grand jour, par des groupes armés, souvent cagoulés.
Pour ne rien oublier dans cet état des lieux, parlons des bandits de grands chemins, littéralement, qui attaquent les taxis-brousse, les camions. Sans omettre les « dahalo » qui pillent des villages. Autres faits majeurs qui traduisent l’insécurité, c’est la multiplication des actes de viols, le trafic d’enfants.
Tout cela dénote de la gravité de la situation. Cela n’arrive qu’aux autres ? Non. Depuis quelques temps, cela arrive à tout le monde. Il est suicidaire de porter des bijoux en or dans les rues de Tana. Il est risqué d’utiliser son mobile sur la place publique et méme dans un taxi collectif lorsque vous étes assis près d’une fenétre. Et la nuit, presque tout le monde ne dort que d’un Å“il…
La restauration de la sécurité est plus que jamais une priorité. Elle ne devra ni attendre la signature d’une quelconque feuille de route ni d’une reconnaissance internationale. Elle est, sans conteste, une affaire malgacho-malgache.
Une insécurité zéro est impossible dans les conditions actuelles. D’ailleurs, cela n’existe pas dans le monde. En revanche, il est clair que toutes les institutions de répression devraient se mettre au méme diapason. Et tout devrait commencer par leur assainissement.
4. rijadolly ( 12/01/2012 23:48)
Mise en Å“uvre de la FDR: La communauté internationale n’est pas satisfaite


C’est une grande première, depuis l’avènement de la crise malgache de 2009. En effet, la traditionnelle cérémonie de présentation de vÅ“ux au Président de la HAT et son épouse, qui s’est tenue au palais d’Iavoloha hier, a vu la présence massive de représentants du corps diplomatique.

À cette occasion le doyen du corps di­plomatique et ambassadeur d’Algérie à Mada­gascar, SEM Abdelaziz Benali Cherif a fait part de la position de la communauté internationale face à la situation politique qui prévaut à Madagascar.
La communauté internationale exige l’application, dans son intégralité, de la feuille de route de sortie de crise. Dans son allocution d’hier, le doyen du corps diplomatique a mis en relief les efforts déployés par les acteurs politiques locaux, à travers la signature de la feuille de route et dans la mise en place d’une transition consensuelle. Néanmoins, il a indiqué que ces démarches, aussi positives soient-elles, ne sont pas suffisantes.
Selon la déclaration de SEM Abdelaziz Benali Che­rif, doyen du corps diplomatique à cette occasion : « nous avons été témoins des échecs et des déceptions qui résultent de toutes les tentatives de sortie de crise précédentes. Ce qui nous permet d’affirmer aujourd’hui que l’application de l’ensemble des dispositions de la feuille de route est vitale, tant il est vrai que ce qui a été réalisé jusqu’ici est nécessaire, mais il reste insuffisant pour que Madagascar puisse réintégrer le concert des nations et bénéficier ainsi d’une reconnaissance nette et franche de la part de ses partenaires internationaux. Les atermoiements, les faux-fuyants et les revirements doivent étre bannis, si l’on veut que le processus actuel soit mené à bon port. Il en est de méme de la politique du fait accomplie et de la précipitation qui a montré ses limites et qui ne peut s’accommoder avec les rendez-vous électoraux majeurs en perspective ».
Pour cette année 2012, la communauté internationale souhaite « un coup d’arrét définitif et irrévocable à la crise qui n’a que trop duré ».

Le corps diplomatique encourage ainsi les acteurs politiques malgaches à poursuivre le processus en cours. «Nous sommes tous conscients que la tâche sera ardue, autant qu’elle a été laborieuse, mais nous pensons que le chemin le plus difficile a été parcouru et qu’il appartient aux acteurs politiques malgaches de continuer à persévérer dans la voie du consensus, de l’entente et, pourquoi pas, de la réconciliation pour permettre au pays de réintégrer la communauté internationale et de bénéficier de son soutien. Nous sommes aussi conscients que d’aucuns ne considèrent que le plan de règlement de la crise proposé par la feuille de route mérite d’étre peaufiné, amélioré, voire méme substantiellement révisé».

La concrétisation de la feuille de route mérite la contribution de toutes les forces politiques malgaches, selon le doyen du corps diplomatique. Ce diplomate invite ainsi les entités encore hésitantes à intégrer les institutions de la transition. Tou­jours selon les propos du doyen :« nous mettons, néan­moins, à profit cette occasion de rappeler l’invitation de l’Union africaine à certaines forces politiques malgaches à rejoindre les institutions de la transition, car nous pensons que le renforcement de la démarche en cours pour délivrer le pays de la crise et l’amélioration de l’efficacité du processus de sortie de crise se présentent comme une tâche collective prioritaire et une responsabilité partagée de toutes les mouvances, de tous les partis et de toutes les sensibilités… ».
La communauté internationale se dit préte à appuyer Madagascar dans la mise en Å“uvre de la feuille de route.

Vola R
5. rijadolly ( 12/01/2012 23:49)
Retour de Marc Ravalomanana: Une question d’heures


Le retour de l’ancien chef d’État Marc Ravalomanana au pays n’est plus qu’une question d’heures. Des sources auprès des forces de l’ordre de signaler que ce retour pourrait étre pour ce samedi 14 janvier 2012.
Alors que le gouvernement est toujours en train de se mobiliser sur les modalités d’application de la feuille de route, le retour de l’ancien président de la République Marc Ravalomanana a été annoncé officiellement. Sans pour autant donner de date précise, Mamy Rakotoarivelo, chef de délégation de la mouvance Ravalomanana, a profité de la cérémonie de présentation de vÅ“ux au couple présidentiel pour annoncer ce retour imminent de l’ancien chef de l’État malgache.
Un diplomate, des hauts responsables politiques ainsi que des éléments des forces de l’ordre de confier que ce retour sera pour ce samedi 14 janvier 2012.
Pour sa part, le président du Congrès de la Transition n’a pas voulu confirmer cette date.
Toujours d’après Mamy Rakotoarivelo, la date de ce retour a été communiquée hier à Andry Rajoelina, président de la Transition ainsi qu’à Jean Omer Beriziky, Premier ministre de la Transition.
D’après les indiscrétions, Marc Ravalomanana pourrait débarquer à Antananarivo en compagnie de Marius Fransman. Toutefois, jusqu’ici, les proches de l’ancien chef d’État se sont montrés très discrets quant à ce retour de leur pleader.
Du côté des forces de l’ordre, les hauts responsables de l’Armée ont annoncé qu’ils se conformeront aux décisions du gouvernement. Les membres du gouvernement Beriziky, eux, ne veulent pas s’opposer à ce retour. Ils s’en tiennent en effet à la feuille de route qui prescrit en son article 20 le retour des exilés politiques y compris Marc Ravalomanana.

Marc A.
6. rijadolly ( 12/01/2012 23:50)
Iavoloha: Rajoelina reconnaît la difficulté du consensus


À l’occasion de la cérémonie de présentation de vÅ“ux du corps diplomatique et des organismes internationaux au couple présidentiel à Iavoloha, Andry Rajoelina, président de la transition malgache, a admis traverser des difficultés quant à la gestion consensuelle et inclusive de la transition. Il a admis que la cohabitation est un exercice parfois compliqué.
Par ailleurs, le chef de l’État malgache a annoncé devant le corps diplomatique que l’année 2012 sera celle du retour de Madagascar dans l’ordre constitutionnel, une année d’élections, une année de la fin de la transition ainsi qu’une année de la levée des sanctions prononcées contre Madagascar et enfin, le dégel des aides internationales suspendues depuis trois années consécutives.
Le président de la Transition, dans son allocution d’hier, a fait allusion à la mise en Å“uvre de la feuille de route. Il a rappelé la mise en place d’une commission de suivi et de contrôle de la mise en Å“uvre de cette feuille de route. Il se voulait également rassurant à l’endroit de l’opinion publique et de l’ensemble de la communauté internationale en précisant que l’application de la feuille de route est en bonne voie.

Marc A.
7. rijadolly ( 12/01/2012 23:51)
Corps diplomatique: Des représentants absents hier à Iavoloha


Quelques ambassadeurs ont été absents de la cérémonie de présentation de vÅ“ux du corps diplomatique au couple Rajoelina hier à Iavoloha. En effet, les ambassadeurs de la Lybie, de l’Inde, du Norvège et de la Suisse n’ont pas assisté à cette cérémonie d’hier.
Ceux de l’Afrique du Sud, de la France, de l’Égypte, de l’Indonésie et des États-Unis, en revanche, ont envoyé leurs représentants.
D’après une source auprès de l’ambassade de France, SEM Jean-Marc Châtaigner est en congé et ne reprendra ses fonctions qu’à partir de ce jour. Il a été représenté, à cette occasion, par Philippe Barbry, premier conseiller par intérim de l’ambassade. Force était tout de méme de constater l’absence de Eric Wong, chargé d’affaires de l’ambassade des États-Unis à Antananarivo hier.

Marc A.
8. rijadolly ( 12/01/2012 23:52)
Promesses présidentielles: Mal accueillies par les hommes de rang


L’Armée malgache a affiché ses doutes quant aux promesses du président de la Haute Autorité de la Transition, dans son discours à Iavoloha. De source auprès de certains sous-officiers ainsi que des éléments de certains camps militaires de la capitale, les promesses du chef de l’État ne répondent pas aux aspirations formulées à la fin de l’année dernière par les hommes de rang. Dans son discours, en effet, le chef de l’État malgache a promis de voir de près les retenues sur le solde des militaires.
Selon les indiscrétions, seules les 25% des taxes et autres redevances seraient supprimées. Ainsi, les retenues sur solde seraient ramenées à 75%. Cette révision est loin de satisfaire les militaires, qui avaient réclamé depuis longtemps la suppression intégrale de ces retenues.
Ces retenues sur le solde de l’Armée sont appliquées depuis 2005 à l’époque où le ministère des Finances et du Budget était chargé de gérer le solde des militaires.
Mais dès lors que la gestion est attribuée à l’Armée, les militaires estiment logique que les retenues sur solde appliquées par le ministère des Finances soient revues à la baisse…
Les réclamations des sous-officiers, de la fin de l’année dernière, seraient loin d’étre accordées si l’on se réfère au discours du PHAT, estiment les éléments de l’Armée d’autant plus que l’amélioration de leurs conditions de vie dans les camps, leurs avancements ou encore la concrétisation des résolutions des assises militaires de 2009 n’ont méme pas été évoqués par le PHAT.
Le ministère des Forces armées et l’État-major général de l’Armée se sont entretenus à plusieurs reprises avec les sous-officiers Cependant, aucune décision ferme ni entente n’ont eu lieu, selon notre source. D’ailleurs, des réunions secrètes continuent de se tenir chez les sous-officiers. Des réunions dont la teneur tourne toujours autour de leurs revendications.
Dans leur intervention à la presse, mercredi dernier, le Gal André Ndriarijaona chef d’État-major de l’Armée malagasy et le Gal Bruno Razafindrakoto, commandant de la Gendarmerie nationale, ont précisé que l’Armée recouvrira son statut lorsqu’elle gèrera elle-méme son budget.

Marc A.
9. rijadolly ( 12/01/2012 23:53)
Union européenne: Retour de financements conditionné


Madagascar bénéficiera du soutien de la communauté internationale et plus particulièrement de l’Union Européenne dès que toutes les directives de la feuille de route seront concrétisées à la lettre, a fait savoir le représentant de l’Union Européenne SEM Leonidas Tezapsidis hier au palais d’Iavoloha lors d’un entretien à la presse.
L’Union Européenne se dit ainsi disposée à apporter son aide sur tous les plans, que ce soit électoral ou encore sur les aides humanitaires. Sa contribution est toutefois conditionnée par la mise en Å“uvre intégrale du processus de sortie de crise, lequel devra aboutir à l’organisation d’élections transparentes à Madagascar. En ce qui concerne les projets de développement dont le 10ème FED, SEM Leonidas Tezapsidis a précisé que l’Union Européenne n’injectera son financement qu’après les élections et lorsque la bonne gouvernance sera respectée.

Vola R
10. rijadolly ( 12/01/2012 23:54)
Carburant: Des consommateurs se plaignent de défaillances de la qualité


De source auprès de l’Office Malgache des Hydrocarbures, de plus en plus de consommateurs se plaignent d’une défaillance de la qualité du gasoil et des essences vendus à la pompe. Les résultats des analyses révèlent la présence de corps étrangers et les techniciens ont fait savoir qu’il pourrait bien s’agir de pétrole lampant.

Acte frauduleux?
Selon les explications de l’OMH, les produits importés une fois arrivés au port de destination, avant déchargement au terminal, font l’objet d’un contrôle de qualité a priori. De méme, au niveau du terminal, des analyses d’échan­tillons de produits prélevés des bacs concernés par les expéditions sont effectuées chaque jour avant chargement des véhicules. Ainsi, il n’est pas possible, selon l’OMH, que du pétrole lampant ait été mélangé aux gasoil et à l’essence à ce niveau.
Si des actes frauduleux de mélange se sont produits, ce serait probablement au cours des transferts des produits inter dépôts et des livraisons à partir des dépôts vers les points de vente ou encore au niveau méme des stations-service, avance l’Office Malgache des Hydrocarbures.

Motif…
Une telle «additivation» du pétrole lampant trouve sa raison d’étre dans la recherche de profit lié à la grande différence de prix entre le pétrole (1850 Ar/litre) et celui de l’essence (3090 Ar/litre) et du gasoil (2580 Ar/litre). Le prix modéré du pétrole vient du fait que les taxes et redevances prélevées sur ce produit ne représentent que 1% de son prix à la pompe, contrairement à celles relatives aux gasoil et à l’essence qui font respectivement 27% et 40% de leurs prix à la pompe.

Les usagers et l’Etat sont victimes
Les usagers qui sont victimes de cette mauvaise qualité du carburant risquent de voir leurs moteurs et pièces de véhicules endommagés. La distribution de produits de qualité défaillante risque également de ternir l’image et la réputation du secteur et entraînera, par la méme occasion, un manque à gagner à l’Etat en terme de taxes et de redevances, précise l’Office Malgache des Hydrocarbures.
Pour éviter de telles fraudes, des mesures de renforcement du contrôle qualité sont adoptées aussi bien en ce qui concerne les produits à décharger dans les dépôts qu’au niveau des stations-services. Le projet d’utilisation d’agents traceurs dans la détection de corps étrangers dans les produits, est actuellement en instance.

Claudia R.
11. rijadolly ( 12/01/2012 23:55)
Ministère du Commerce: Saisie de produits périmés chinois


Dans le cadre de la poursuite de la politique d’assainissement du marché intérieur, des responsables du ministère du Commerce ont procédé hier matin à la saisie de produits périmés dans un magasin chinois de Behoririka.
Force est de constater qu’en dépit des appels lancés par les responsables du ministère du Commerce dans les médias, ainsi que des opérations de destruction réalisées ces derniers temps, des produits périmés et non conformes inondent toujours les marchés du pays.
La saisie opérée hier s’est déroulée en présence du Directeur Général du Commerce intérieur, du Directeur de la Concurrence et de la Protection des Consommateurs et du Directeur du Ravitaillement et de la Régulation du marché.
Les 10 cartons et 6 sacs qui ont fait l’objet de saisie comprennent des biscuits, des fécules de manioc, des légumes en conserve ainsi que du thé glacé à la fois hors normes et périmées. Ces produits ont dû étre retirés du marché puisqu’ils représentent une menace pour la santé des consommateurs, pour ne citer que les risques d’intoxication alimentaire qu’ils représentent.
A noter que des agents du ministère du Commerce procèdent souvent à une descente inopinée auprès des établissements des opérateurs économiques dans le but d’écarter du marché les produits périmés, non conformes ou avariés. Ces agents veillent également au respect des lois en vigueur en matière de commercialisation de produits alimentaires à Madagascar.
Les responsables du ministère du Commerce appellent ainsi à la vigilance des consommateurs sur la présence de produits périmés sur le marché et incitent ainsi les opérateurs à cesser toute pratique malveillante. Consommateurs et opérateurs sont donc appelés à signaler au ministère du Commerce l’existence de produits périmés afin de retirer ces produits dangereux, ceci dans le but de protéger les consommateurs des risques d’empoisonnement. Les sanctions de l’opérateur incriminé peuvent aller d’une simple amende au retrait de sa licence de vente.

Claudia R.
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